Chapitre XVI : Premier miracle

Elinora ouvrit peu à peu les paupières. Elle se trouvait allongée dans une chambre rustique, certainement à l’étage d’une habitation bon marché de Dérios. Elle avait un terrible mal de crâne et se redressa avec peine sur son lit. Elle n’avait aucune idée de comment elle avait atterri ici et ne parvenait qu’à se remémorer des bribes de sa soirée avec les Brûlés. Son dernier souvenir était le regard flamboyant d’Ignace et les flammes fonçant dans sa direction. Elle entreprit d’attraper un verre d’eau sur une table, mais échoua et le fit tomber par terre. Aussitôt, des bruits de pas se firent entendre et Lux entra dans la pièce, alertée par le bruit.

— Par les deux flammes, vous êtes en vie ?! Quel soulagement !

Elle se précipita à son chevet pour ramasser le verre et l’aider à se rasseoir.

— Reposez-vous encore un peu, vous avez dormi pendant trois jours, votre corps doit être épuisé.

Elle reprit le verre et le tendit à Elinora qui le but d’une traite et en redemanda un second.

— Que m’est-il arrivé ? Demanda-t-elle entre deux gorgées.

— Vous ne vous en souvenez vraiment pas ?

— Je me rappelle de ton combat contre Ignace ou Ignis, on peut l’appeler comme tel désormais, et de flammes, beaucoup de flammes. Étrangement, je n’ai aucune trace de brûlure.

— Vous avez invoqué Pyrel ! S’exclama Lux. Elle a répondu à votre appel.

C’était donc ça, la sensation de chaleur qu’elle avait ressentie. Pourtant, Elinora avait du mal à y croire.

— Cela m’étonnerait, elle ne m’a jamais donné le moindre signe depuis toutes ces années.

— Elle était là, je vous l’assure. Elle vous a sauvé la vie, vous devriez lui montrer votre reconnaissance.

— Je sais parfaitement ce que je devrais faire ! Lâcha-t-elle avec colère.

Elle avait consacré une bonne partie de sa vie sa vie dévouée à sa déesse et elle était la matriarche de son culte. Si elle ne savait pas quoi faire, alors personne d’autre ne le saurait. Elle se rendit compte que sa réponse était un peu brutale et s’en excusa.

— Pardonne-moi… C’est juste que tout ceci est très confus. J’attendais qu’un jour comme celui-là se produise depuis des années, vous savez ?

— Peut-être qu’elle attendait que vous soyez prête. En tout cas, continuez d’entrer en contact avec elle, quelque chose me dit que vous la reverrez très bientôt. Malheureusement, les Brûlés sont un peu en froid avec Pyrel, mais elle sera une précieuse alliée pour stopper Ignis et sa sœur.

— À quoi ressemblait-elle ?

Lux secoua la tête.

— Je ne peux le dire avec certitude, elle brillait trop pour que je puisse voir son visage. En revanche, je l’ai très clairement entendu parler à Ignis. Cela ne pouvait être qu’elle.

Bien que son esprit fût encore brumeux, Elinora commençait peu à peu à retrouver la mémoire. Elle se souvint de la réunion, des deux voleurs s’étant infiltrés dans les coffres du royaume et des signes qu’ils avaient trouvés. Mais une question lui titillait toujours les lèvres.

— Si je comprends bien, maintenant, il vous faut récupérer cette amulette. Et elle serait vraiment un cadeau de Pyrel ?

Lux soupira.

— Honnêtement, nous n’en savons rien. C’est juste une histoire qui se raconte depuis des lustres, l’un d’entre nous aurait trouvé cette amulette dans les ruines d’Aurora. Au lieu de s’en servir pour stopper Ignis, il en aurait profité pour asseoir son pouvoir sur sa tribu et fonder l’ancêtre du royaume de Dérios. Vous devriez certainement en savoir plus à ce sujet ?

— Pas vraiment non. Votre Ordre a mauvaise réputation auprès des Enfants de Pyrel depuis qu’il a violé nos principes en prenant les armes. La plupart des archives parlant de vous ont été détruites par les premières prêtresses en espérant vous effacer à jamais de l’histoire. En ce sens, cela a marché, plus grand monde vous connaît aujourd’hui. Avec du recul, je crains bien que cela ne fût une grave erreur.

— Quoi qu’il en soit, il semblerait que Kléo l’ait trouvée, donc elle existe bel et bien. Répondit Lux sans se laisser abattre. Si jamais vous entrez de nouveau en contact avec Pyrel, vous pourrez lui demander. Evitez juste de mentionner que ce sont les Brûlés qui la recherchent, même si elle le devinera certainement.

— Elle vous déteste à ce point ? S’étonna Elinora.

— Comme vous l’avez dit vous-même, on a mauvaise réputation.

— Et votre arme de la dernière fois, elle ne peut pas venir à bout d’Ignis ?

— Oh, vous parlez de ça, dit-elle en montrant la chaîne accrochée à sa ceinture. C’est un cadeau de ma tribu qui a été bénie par une divinité mineure. C'est un objet très puissant qui pourrait sans nul doute le blesser, mais sûrement pas venir à bout de Pyra.

Elles continuèrent d’échanger un moment en faisant le point sur la situation. Elinora était heureuse de pouvoir en savoir plus sur elle. Elle apprit qu’elle venait d’une tribu loin à l’Est d’Elanor et qu’elle avait appris la langue du continent en rejoignant l’Ordre. Malgré les a priori qu’elle avait sur les Brûlés, elle devait admettre que Lux était bien plus humaine et chaleureuse que ce que leur première rencontre laissait envisager. Elinora n’était plus effrayée par son visage et, au contraire, sa présence la détendait d’une manière inexplicable. Elle ressentait désormais une certaine forme de respect envers elle.

— Et vous ? Comment vous êtes-vous retrouvés en contact avec l’Ordre ? Lui demanda-t-elle au cours de leur discussion.

Elinora se mordit la lèvre. Elle n'aimait pas ressasser ce passé qui s'était déroulé, il y a maintenant une éternité à ses yeux. Elle avait trouvé une nouvelle vie à Dérios et un but au sein des Enfants de Pyrel. Pourtant, au fond d'elle, elle n'arrivait jamais à oublier tous ces cris, ce sang et ces flammes. Face à la confiance et la probité qui se dégageaient de Lux, elle finit par parler.

— C’était il y a environ vingt-cinq ans, commença Elinora. Je ne faisais pas encore partie des Enfants de Pyrel à l’époque et je vivais dans une caravane marchande qui vadrouillait sur le continent. Peu après la guerre entre Spyr et Dérios, on a été attaqué par un groupe de mercenaires. Encore maintenant, je ne sais pas ce qu'ils étaient venus chercher, l'appât du gain sans doute. J'ai absolument tout perdu ce jour-là, ma famille… Mes amis… Mon fils…

Elinora avait du mal à contenir l'émotion qui la submergeait. Lux s'en rendit compte et lui posa une main sur l'épaule en signe de réconfort.

— Vous n'êtes pas obligés de…

— L'un de ces bandits m'a poignardé à mort ! Continua-t-elle. Je ressens encore son glaive froid me transpercer les entrailles. Pourtant, j'en ai réchappé. À mon réveil, j'étais seule dans une tente dévorée par les flammes et il n'y avait que mort et désolation autour de moi. Un groupe de voyageurs m’a retrouvé et s’est porté à mon secours. Je n’appris que bien plus tard qu’ils étaient des Brûlés. Ils m’ont recueilli et m’ont escorté jusqu’à Dérios. Sur le trajet, ils m’ont raconté toute sorte d’histoires sur votre Ordre. C’étaient des gens bien et je leur ai demandé comment je pouvais les remercier. L’un d’entre eux m’a alors tendu une broche et m’a dit que si je me sentais redevable, ils viendraient demander mon aide le moment venu…

— Et vous avez répondu, dit Lux en se levant.

— Il le fallait, ils m’ont sauvé la vie après tout.

Lux se rapprocha de la fenêtre et jeta des regards vers l’extérieur.

— Nombreux sont ceux à ne pas l’avoir fait… Bien, il fait encore jour, reposez-vous, il me faut encore rendre visite à quelques personnes avant la nuit, dit-elle.

— Non, il me faut retourner au temple. Si j’ai vraiment dormi durant trois jours, les prêtresses vont commencer à s’inquiéter et il faut que le temple reste ouvert pour les fidèles.

Elinora se leva péniblement du lit.

— Comme vous le voulez, mais ne forcez pas. Autre chose, maintenant qu’Ignis est au courant que nous collaborons, il essaiera sûrement de s’en prendre à vous.

— Il ne fera rien en journée, lui répondit Elinora. S’il m’arrive la moindre chose, il sera dans les premiers suspectés et il le sait. Je doute qu’il risque de tenter quoi que ce soit qui puisse lui coûter sa place à la cour.

— Restez tout de même sur vos gardes. J’ai loué cette habitation pour quelque temps. En cas de problème, vous pouvez toujours venir trouver refuge ici. Je viendrais vous aider, je vous le promets.

— Je vous en remercie. Qu’allez-vous faire de votre côté ?

— Essayer de glaner le maximum d’informations sur ce Lucio en attendant nos renforts. Dès que j’aurais reçu une confirmation de leur arrivée par Minos, nous lancerons l’offensive, puisqu’apparemment, l’on ne peut pas négocier avec lui. Ensuite, il nous faudra affronter Ignis directement.

Elles se séparèrent et Elinora prit le chemin en direction de chez elle. Cette discussion avec Lux lui avait fait du bien. Le fait de s'être ainsi confiée lui avait enlevé un poids qu'elle avait sur le cœur depuis trop longtemps.

Dès qu’elle récupéra les clefs du temple, elle fonça vers celui-ci pour en ouvrir les portes. Elle devrait songer à en faire une copie à l’avenir. Bien qu’il s’agissait de l’une de ses prérogatives, elle ne trouvait pas cela juste que les autres prêtresses soient privées de leurs lieux de recueillement par sa faute. Plusieurs jeunes filles s’étaient rassemblées devant le temple et ils l’accueillirent avec des cris de joie et de soulagement en l’apercevant.

— Sainte-Mère ! Louée soit Pyrel ! L’on avait peur qu’il vous soit arrivé quelque chose de terrible. Plusieurs prêtresses sont allées chez vous pour vous rendre visite, mais vous n’y étiez pas.

— Pardonnez-moi, j’ai été alitée pendant plusieurs jours chez une amie et il m’était impossible de me lever. Je suis désolé de vous avoir causé du souci.

— Nous sommes ravis de vous voir en bonne santé.

— C’est-il passé quelque chose en mon absence ?

— Oui, plusieurs Adorateurs se sont rendus au temple.

Son visage s’assombrit immédiatement.

— Que voulaient-ils ?

— Ils nous ont dit d’abandonner notre foi, que l’on était des hérétiques et que par notre faute les habitants de cette cité souffriraient bien plus que nécessaire. Anna a tenté de les faire partir calmement jusqu’à ce qu’ils commencent à nous lancer des pierres. Durant l’incident, elle fut blessée au visage. Elle se repose chez une de nos sœurs en ce moment. Finalement, ce sont des gardes qui sont intervenus.

— Comment osent-ils ?! Vous avez bien agi, je parlerai de cet incident à la reine, c’est absolument inacceptable.

Elle était furieuse que l’on s’en soit pris à ses prêtresses. Elle s’empressa d’ouvrir les portes du temple et aussitôt, elles pénétrèrent à l’intérieur. Elinora rédigea une note relatant les événements à l’attention de Théa puis, elle passa le restant de sa journée à s’assurer de la bonne gestion du temple. Elle ne le quitta qu’au crépuscule, une fois toutes ses obligations administratives et religieuses accomplies. Elle n'avait pas prié de la journée. Elle savait qu’elle devait honorer Pyrel d’une façon ou d’une autre pour la remercier, mais quelque chose la bloquait. Bien sûr, elle ne remettait pas en cause les raisons de sa déesse, d’autant que, d’après Lux, elle lui avait véritablement sauvé la vie. Seulement, après plus de vingt années à servir son culte, sans aucun signe de sa part, elle avait honteusement commencé à ne plus y croire. Maintenant, elle hésitait à franchir le cap de lui parler à nouveau de peur que son intervention face à Ignis ne fût qu’une exception et que ses futures prières ne soient pas entendues. En cas de refus, Elinora ne savait pas si elle aurait le courage de continuer plus longtemps. Après tout, de nombreuses prêtresses compétentes méritaient amplement son poste.

Sur le chemin du retour, elle décida de rendre visite à Anna, elle voulait s’assurer de son état et c’était également l’occasion d’avoir une vraie discussion avec elle depuis la mort de son mari. Elle dormait chez une autre sœur qui accueillit Elinora avec plaisir et proposa de lui offrir le repas du soir.

— Comment va Anna ? Demanda-t-elle tandis que la prêtresse remplissait deux tasses d’un thé bouillant.

— Son état a l’air stable pour l’instant. J’ai voulu la soigner par imposition des mains, mais cela n’a pas fonctionné. Vous pourriez essayer, peut-être Pyrel vous écoutera.

Bien qu’Elinora en doutait, elle se dirigea quand même à son chevet pendant que la sœur préparait à manger. Anna dormait paisiblement avec un bandage enroulé autour de la tête. Elinora resta quelques secondes en silence sans rien dire. Elle repensa à la jeune fille joyeuse que tout le monde appréciait et qui venait de se marier à un mari qui l’aimait profondément. Ils formaient un couple heureux. Désormais, elle était seule et certainement désespérée. Elle s’avança, posa ses deux mains sur son front, puis murmura une suite de paroles sacrées en implorant la bénédiction de Pyrel. Lorsqu’elle retira ses mains, Anna dormait toujours et son état ne semblait pas avoir changé. À quoi est-ce que je m’attendais ? Pensa-t-elle avec dépit. Elle regarda une dernière fois le visage d’Anna avant de se diriger vers la sortie.

— Je suis désolé de vous avoir mêlé à tout cela, dit-elle en ouvrant la porte.

— Désolé pour quoi ?

Elinora arrêta net son geste. Elle se retourna et vit qu’Anna était réveillée et se redressait sur son lit. Elle avait meilleure mine et la fixait du regard, l’air étonnée.

— Sainte-Mère ! Qu'y a-t-il ? On jurait que vous venez de voir un fantôme.

Elle ne savait pas quoi répondre tant elle était sous le choc. L’autre sœur entra à son tour dans la chambre pour annoncer que le repas était prêt.

— Anna ! S’exclama-t-elle.

Elle courut jusqu’à son chevet en la serrant dans ses bras.

— Comment te sens-tu ? Laisse-moi voir ta blessure.

Elle retira le bandage d’Anna qui la laissa faire. Elle découvrit son front qui était intact. Seule une légère cicatrice trahissait l’endroit où elle avait été frappée.

— C’est incroyable, s’exclama-t-elle ! Sainte-Mère, vous avez réussi ! Pyrel vous a entendu.

Toutes deux la regardèrent, mais Elinora n’en revenait toujours pas.

— Il… Il semblerait, déclara-t-elle hésitante tout en se rapprochant pour inspecter elle-même la blessure.

— Le bouillon va refroidir, ne bougez pas, je vais vous en apporter un bol.

La prêtresse disparut à toute allure et revint quelques secondes plus tard avec des bols fumants. Elles partagèrent toutes les trois un repas au cours duquel Elinora ne cessa d'interroger Anna sur son état. Au bout de la troisième question sur son mal de tête, elle finit par répondre en souriant :

— Je vais bien, Sainte-Mère. Arrêtez de vous inquiéter. 

Elles continuèrent donc leur conversation sur des sujets plus communs et ce n’est que lorsqu’elles se retrouvèrent de nouveau seules toutes les deux qu’Elinora aborda le cas de Piers.

— Anna… Je souhaitais te dire que… Je suis sincèrement désolé pour ton mari. Cela n’aurait jamais dû se produire et je comprendrais que tu me détestes. Sache que j’avais beaucoup de respect pour Piers et que je l’appréciais sincèrement.

Une lueur sombre passa dans ses yeux avant qu’elle ne réponde.

— Honnêtement, je vous en ai voulu, Elinora. S’il n’avait pas accepté votre proposition, il serait-il encore en vie aujourd’hui… Mais j’ai fini par réaliser que, d’une façon ou d’une autre, il aurait souhaité se battre pour éviter que le culte de Pyra ne devienne ce qu’il est aujourd’hui. Lui et les prêtres qu’il a connus n’avaient rien à voir avec ces Adorateurs qui nous ont attaquées au temple. Je n’éprouve plus de haine envers vous ou quiconque, juste de la tristesse. Heureusement, je sais que Pyrel saura m’aider à surmonter cette épreuve.

Elinora la serra dans ses bras et sentit ses larmes glisser le long de ses joues.

Elle la consola pendant un moment, puis elles burent un thé toutes les trois. Elles parlèrent encore quelques minutes, puis, l'heure avançant, Elinora leur souhaita une bonne soirée en promettant de repasser les voir le lendemain.

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Talharr
Posté le 25/07/2025
Hello,
Un début de chapitre qui continue sur la lancée des précédents. Alors ça y est Pyrel écoute Elinora. ça va être intéressant de voir où ça va la mener.
Les histoires de Lux et surtout celle d'Elinora sont vraiment bien. Celle de la prêtresse déchirante.
A voir ce que les Brûlés vont faire contre Lucio ;)

Il va y avoir pas mal de petites retours sur la forme aha :

"Par les deux flammes, vous êtes en vie ? Quel soulagement !" -- je sais pas si j'aurais mis "vous êtes en vie" en une question mais plutôt en l'affirmant via "!".

"Elle avait passé une bonne partie de sa vie à la dévouer envers sa déesse et elle était la matriarche de son culte." -- plutôt "à être dévouer à sa déesse".

je crois qu'au début tu t'es trompé sur vouvoiement et le tutoiement, au niveau des dialogues d'Elinora, ex :
"Pardonne-moi… C’est juste que tout ceci est très confus. J’attendais qu’un jour comme celui-là se produise depuis des années, vous savez ?" -- je suppose que tu voulais qu'elles se vouvoient toutes les deux :)

"Et ça serait vraiment un cadeau de Pyrel capable de vous aider dans votre quête ?" -- j'ai compris le sens mais la phrase est étrange. plutôt "Et ce serait vraiment un cadeau de Pyrel qu'elle soit capable de vous aider dans votre quête ?"

"Et votre arme de la dernière fois, elle ne peut pas venir à bout d’Ignis." -- plutôt un point d'interrogation à la fin non ?

"— Et votre arme de la dernière fois, elle ne peut pas venir à bout d’Ignis.

— Oh, vous parlez de ça, dit-elle en montrant la chaîne accrochée à sa ceinture. C’est un cadeau de ma tribu qui a été bénie par une divinité mineure. C'est un objet très puissant qui pourrait sans nul doute le blesser, mais sûrement pas venir à bout de Pyra." -- alors là j'ai été perdu, Elinora parle d'Ignis mais Lux parle de Pyra. Une erreur ou fait exprès ?

"Elinora n’était plus effrayée par son visage et, au contraire, sa présence la détendait d’une manière explicable" -- j'aurais plus mis soit sans le "d'une manière explicable" soit "inexplicable". Ou une autre tournure :)

"Encore maintenant, je ne sais pas ce qu'ils étaient venus chercher, l'appât de gain sans doute" -- "du gain"

"Un groupe de voyageur m’a retrouvé et s'est porté à mon secours. Un groupe de voyageurs m’a retrouvé et s’est porté à mon secours." -- double dose, comme dans mes chapitres aha

"il essayera sûrement de s’en prendre à vous" -- peut-être plus "essaiera".

"Sainte-Mère ! Qui a-t-il ? On jurait que vous venez de voir un fantôme" -- "Qu'y a-t-il ?"

Voilà à la suite :)
Scribilix
Posté le 25/07/2025
Salut,
merci pour les corrections décidémment c'est sans fin ^^.
Je retravaille tout ça
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