Le groupe passa la nuit dans le l’atelier. Le Marionnettiste avait fermé les volets, mais se plaignait encore de l’air moite. Il craignait que Clya soit inondé pendant leur sommeil. Les forêts d’Ermyr l’étouffaient et il souhaitait partir quand ils le pourraient. Evannah étala ses habits trempés sur une chaise. Le créateur l’autorisa à se vêtir de tissus rangés dans son atelier.
Saphir resta dehors. Son état semblait s’améliorer, mais très lentement. Il certifiait que ses Nebulas de la Solidité, les filaments surdéveloppés qui l’avaient classé parmi les Bêta, lui permettraient de se rétablir vite. Foudre Bleue s’était couché près de l’âne mécanique, sans être gêné par l’eau qui imprégnait son pelage.
– Les lépokyrs dorment à la belle étoile et ne sont pas dérangés par les changements de température, expliqua Iuka en voyant qu’Evannah s’inquiétait pour lui. L’air chaud d’Ermyr le rassure et il se sent comme chez lui.
– Pourquoi est-ce qu’il ne creuse pas un terrier pour s’abriter ? demanda l’humaine.
– Un terrier ? répéta la moadrin, dans l’incompréhension. Pour s’abriter ?
– Oui, c’est ce que font nos lépokyrs miniatures.
– Ah ! non, les lépokyrs ne se cachent pas sous terre. Même quand les femelles ont des petits, elles ne le font pas. Elles font des nids de poils entre les arbres. Les autres dorment sur l’herbe.
Evannah haussa les épaules. Même si elle doutait que Foudre Bleue passerait une bonne nuit, elle n’allait pas débattre sur le sujet.
Elle alla s’asseoir près de Lyzel qui, comme à son habitude, parlait peu. L’humaine voyait bien que quelque chose la tracassait. Elle se renseignerait quand elle en aurait l’occasion car ce soir, elles ne pouvaient être seules.
Quand Evannah ouvrit les yeux, elle se demanda si c’était l’heure de se lever. Le jour n’apparaissait jamais, comme dans les grottes de Garyon. Après s’être vêtue, elle sortit en silence de la machine. Ses habits n’avaient pas eu le temps de sécher et elle craignait de tomber malade. Les autres ne tardèrent pas à se réveiller et allèrent faire leur toilette. Iuka se servit en nourriture et en eau. Foudre Bleue gémit en comprenant qu’il allait devoir se contenter d’un régime herbivore dans les jours à venir. Tout le monde se réunit autour des provisions, l’inquiétude planant en chacun.
– Nous devons absolument trouver des vupsans et chercher un terrain d’entente, proposa Evannah.
– Je crois qu’on n’a plus le choix, en effet, approuva Lyzel. Si on leur prouve que nous n’avons rien volé, peut-être pourront-elles nous aider par la suite.
– Est-ce qu’on peut leur accorder nos services ? J’ai le souvenir que les étrangers donnaient des vivres et du matériel pour pouvoir séjourner dans Ermyr.
– Tout dépend de ce que l’on a à proposer. En général, elles adorent les graines et les… mais oui !
Son enthousiasme soudain fit sursauter Evannah et le Marionnettiste.
– Je ne sais pas ce qu’elles apprécieront, continua Lyzel, mais je sais où on pourrait les trouver.
– Oui, comment l’ai-je pu oublier ? s’exclama Saphir qui avait compris l’idée.
Les ailes blanches de l’Enfant-Cristal apparurent et la portèrent en haut d’un arbre.
– Vers les voiles d’Ark’solius ! déclara-t-elle.
– Les voiles d’Ark’solius ? répéta Iuka, sceptique.
– C’est là que les vupsans se réunissent. Les semences d’Ark’solius fécondent toutes les créatures d’Ermyr.
– On va les déranger pendant qu’elles… ?
– On attendra que l’une d’elles vienne se poser.
– Est-ce qu’au moins ce phénomène commencera une fois qu’on arrivera au pied du grand mât ? demanda le Marionnettiste.
– Les périodes de reproduction sont très courantes dans Ermyr. Nous n’avons pas à nous inquiéter.
– Dans ce cas, suivons cette piste.
– Je suis d’accord aussi, la soutint Evannah. Nous pourrons trouver un arrangement en cours de route.
Les autres acquiescèrent. Ils espéraient néanmoins que les vupsans ne seraient pas si fermées qu’ils le pensaient.
Lyzel, Evannah et le Marionnettiste s’installèrent dans Clya tandis que Saphir et Iuka ouvraient la marche. Grâce à ses grosses pattes de fer, la machine pouvait enjamber les racines. Les deux guerriers la guidèrent. Le yotora écartait les branches sur leur passage et la moadrin partait en éclaireuse.
Parfois, Lyzel s’envolait dans les arbres pour repérer le grand mât. Il était visible une fois qu’elle se plaçait sur la cime, mais, dans une forêt comme celle d’Ermyr, le groupe pouvait se perdre.
Lorsque le sommeil les appelait, Clya s’arrêtait et les étrangers entamaient chacun leur tour de garde. Saphir avait cependant insisté pour qu’Evannah se repose. Sa condition nébulienne la persécutait au cours du voyage, excitée par sa venue dans Leïvron. Le yotora savait qu’il devait aussi prendre soin de lui, mais sa fierté s’élevait au-dessus de tout. Malgré sa fatigue, ses filaments d’âme lui obéissaient mais provoquaient de douloureuses étincelles dans son corps. La faim empirait son état. Les fruits pullulaient dans les arbres et dans les buissons, mais chacun s’abstenait d’en cueillir. Iuka sermonna plusieurs fois Foudre Bleue qui guettait chaque créature.
En revanche, la bande ne se privait pas d’eau. Bien que Clya en ait, le Marionnettiste préférait garder ses réserves qui menaçaient de se vider avec la soif. Les étrangers trempaient des gobelets en toute discrétion et se désaltéraient dans l’atelier. Le liquide vert n’avait pas un goût de menthe. Il était même plutôt fade.
La faim enflait de plus en plus, mais Lyzel assura qu’ils n’étaient plus très loin. En effet, les rares feuillages qui s’écartaient dévoilaient les mâts. Les voiles blanches ondulaient dans le ciel bleu étoilé. Saphir, qui marchait toujours à l’avant, trébucha en franchissant une grosse racine. Evannah accourut vers lui pour vérifier qu’il allait bien.
– Ce n’est rien, la rasséréna le guerrier, les dents serrées. Je n’ai pas vu où je mettais les pattes.
La jeune fille n’était pas convaincue. Ses yeux parcoururent sa fourrure. Les plaies cicatrisaient, certaines avaient disparu mais d’autres résistaient.
– Personne ne vous empêche de faire une pause, suggéra Evannah.
– Non, rétorqua le yotora, catégorique. Je refuse de vous ralentir.
Son dur regard la dissuada de le faire changer d’avis. La jeune fille regagna l’âne mécanique. Le trou qui s’était creusé dans son estomac s’agrandissait. Elle espérait que les vupsans auraient pitié des étrangers.
L’heure du coucher fut des plus difficiles. La faim les gardait éveillés, en plus de l’humidité. Evannah se retournait sans cesse et voyait ses compagnons se lever tour à tour. Le lendemain, elle quitta l’atelier pour se laver le visage. Le Marionnettiste la talonna et l’emmena à l’écart une fois qu’elle eut terminé sa toilette.
– Je dois te parler, déclara-t-il avec anxiété.
– Je vous écoute.
Il l’entraîna davantage dans la forêt. Les arbres aux feuilles de feu se serraient de plus en plus. Ils s’installèrent sur une grosse souche. L'artiste se livra avec gravité :
– Je me sens si… nerveux.
– Pourquoi ?
– Eh bien…
Le Marionnettiste enleva sa blouse pour lui dévoiler cette étrange marque en forme de spirale.
– Il y a un rapport avec ça ? devina Evannah.
Le créateur opina de la tête, en proie à l’angoisse.
– Avec une personne, en particulier.
– Donc, c’était pour ça que vous ne vouliez pas aller dans Leïvron ? C’est à cause de quelqu’un ?
– Exactement, Evannah. Bientôt, ça sera à ton tour de me protéger !
– Pourquoi viendra-t-il à vous ? Et pourquoi vous a-t-il infligé cette marque ?
– Il veut me tuer ! cria-t-il, effrayé.
Evannah eut un mouvement de recul, les yeux écarquillés. Mais pourquoi vouloir tuer un homme comme le Marionnettiste ?
– Il me confisquera Clya s’il me trouve et il m’arrachera à toi ! prédit le créateur, terrorisé. Je ne veux pas te perdre !
La jeune fille le fixa, bouche bée. Elle ne savait comment interpréter ces paroles et évita de se faire des idées. Son comportement la mit profondément mal à l’aise et elle se leva. Alors qu’elle s’éloignait, la main du voyageur s’agrippa à son épaule.
– Où vas-tu ? demanda-t-il avec cette même terreur dans la voix.
Evannah était de plus en plus mal. Non pas seulement parce qu’il diffusait sa propre peur en elle, mais parce qu’elle avait l’impression de l’abandonner. Elle hésita pendant quelques secondes et répondit :
– J’ai besoin de prendre l’air. Je me sens à l’étroit ici.
– Je vois, tu n’es pas bien avec moi !
Cela lui avait fait l’effet d’une gifle. Choquée, Evannah se tourna vers lui sans lui cacher sa stupeur. Elle réussit à articuler ces mots :
– N... non, non ! ça n’a aucun rapport ! Je ne peux que vous remercier, j’ai une énorme dette envers vous ! Je serais morte si vous ne m’aviez pas trouvée !
Elle croyait que cela l’apaiserait, mais le Marionnettiste affichait une mine abattue. Evannah fut prise de pitié. Depuis sa rencontre, la joie débordait de ce personnage. Désormais, la peur et la tristesse l’avaient submergé. L’humaine aurait voulu faire quelque chose, mais il était inconsolable.
– Quand tout sera fini, retourneras-tu dans Mitrisiane ? lui demanda-t-il, plus calmement.
Evannah commençait à douter des sentiments du Marionnettiste. Ses réactions et ses questions la menaient à songer qu’il l’aimait. Gênée, la jeune fille essaya de remettre ses pensées en ordre. Rentrer chez elle ? Il était évident que non. Mais si elle ne revenait pas, où irait-elle ?
Au moment où elle ouvrit la bouche, Lyzel apparut.
– Ah, te voilà ! s’exclama-t-elle, enjouée. Je ne voulais pas que tu rates un tel spectacle !
– Qu’est-ce qui se passe ? demanda Evannah qui se détendit d’un coup.
Lyzel ne répondit pas et attrapa sa main. Elle l’entraîna au fond de la forêt en courant. Evannah fit attention à ne pas trébucher sur les grosses racines. Elle insistait pour savoir où elle l’emmenait, mais la damorial refusa d’en dire plus. Elle s’arrêta dans une clairière où les arbres aux alentours avaient laissé leurs cheveux roux pour un doré étincelant.
– Accroche-toi bien à moi, lui conseilla Lyzel.
La tête grouillante de questions, Evannah ne réagit pas tout de suite. Des ailes flottantes apparurent derrière les épaules de Lyzel. Les deux amies s’étreignirent avec force et s’envolèrent. L’humaine jeta un coup d’œil en bas et fut prise de vertige. Elles avaient dépassé les arbres et, vue d’ici, la forêt ressemblait à une plaine de rubis et d’or. Mal à l’aise, elle se demandait si la fille blanche allait monter encore plus haut. Ou tout simplement quelle idée elle avait en tête.
Sa réponse vint à l’instant. Lyzel ralentit quand elles franchirent les voiles d’Ark'solius. Elles atterrirent sur une des vergues et contemplèrent le spectacle, sans voix. Evannah ne lâcha pas son amie, impressionnée par l’altitude. La vergue était aussi large qu’un tronc d’arbre, mais l’humaine ne se sentait pas rassurée pour autant. Le vent lui donnait la sensation d’être une brindille qui allait être emportée dans le vide. Il gonflait les voiles qui étincelèrent à son contact et des trois mâts d’Ark'solius s’échappa une poussière d’étoiles.
Evannah resta bouche bée, les yeux brillant d’admiration. Les semences virevoltaient comme de la neige et se mêlaient aux nuages cyan, ces nébuleuses qui couvraient le ciel. Elles s’engouffrèrent dans la forêt, prêtes à féconder les ventres des habitantes. Des bancs de poissons volèrent entre les voiles et se mélangèrent à cette poussière. Les dauphins végétaux et les baleines-forêts frôlèrent la coque d’Ark'solius, impatients de recevoir leur cadeau. Des vupsans surgirent des arbres et serpentèrent dans le ciel, leur corps ondulant comme des anguilles. Elles ne remarquèrent même pas les deux amies qui assistaient à ce phénomène.
C’était un spectacle magnifique, mais effrayant. Effrayant de penser qu’Ermyr attribuait le rôle de mère sans qu’on puisse s’y opposer. Pour les vupsans, c’était un grand honneur de porter les enfants d’Ark'solius, mais leur vie se réduisait à leur maternité. Petites, on leur inculquait la beauté de la naissance et les obligeait à rester dans Ermyr toute leur existence. Une vupsan qui partait vers l’extérieur était une traîtresse à sa dimension, à son espèce. Ermyr considérait l’air des voisins comme impur. Leïvron était une exception, mais elles ne devaient pas voyager plus d’un mois sur les autres terres. Selon les légendes, l’exposition à l’atmosphère étrangère promettait des filles stériles. Ces mêmes filles qui étaient autorisées à quitter le bateau pour rencontrer les peuples. Ark'solius n’avait aucun pouvoir sur la fécondité des femmes d’espèces différentes, ce qui soulageait Evannah. Elle eut de la peine pour ces prisonnières d’Ermyr qui étaient déshonorées suite à leur refus.
Lyzel avait desserré son étreinte, subjuguée par la scène. Evannah se sentait en déséquilibre sur un fil de fer et s’accrocha davantage à son cou. Son geste fit battre son cœur qui était déjà excité par la beauté d’Ark'solius.
– J’aurais tellement aimé que Niyaëv et Alaïa soient là, avec nous, murmura la damorial, émue.
– Tu les reverras bientôt, j’en suis sûre !
Lyzel sourit, mais ne semblait pas croire à sa prédiction.
– Ils n’auraient pas eu si peur que moi, non ? plaisanta Evannah pour se détendre.
– Non, ils savent voler aussi. Mais je suis certaine que tu serais collée à moi, même si mes amis étaient là.
– Bien sûr !
– Je ferai tout pour que tu me laisses !
– Oh, non ! C’est cruel ! Tu n’oserais jamais !
Les filles éclatèrent de rire.
– Allez, lâche-moi, maintenant. Ça ira, tu verras, la rasséréna Lyzel.
Très hésitante, Evannah s’exécuta avec lenteur. Ses bras longèrent son corps et elle lutta contre une sensation de balancement. Pourtant, elle tenait sans problème sur la vergue. Quand Lyzel saisit sa main, elle fut prise d’un autre vertige. Une douce chaleur naquit dans son ventre. Alors que son amie admirait la poussière d’étoiles, l’humaine la dévora des yeux. Elle oublia qu’elle était à plusieurs mètres du sol et voulut la lâcher pour caresser sa chevelure blanche. Ses doigts mouraient d’envie de frôler ses cornes qui suivaient l’arrondi de son crâne. Son corps désirait se blottir contre le sien et l’enlacer pour partager cette flamme qui l’animait.
Timidement, le pouce d’Evannah effleura les phalanges de Lyzel. Un agréable frisson la parcourut. Quand la damorial tourna la tête vers elle, son regard l’emprisonna. Alors que la jeune fille s’approcha pour l’embrasser, Lyzel baissa les yeux et recula, embarrassée.
– Je… je pense qu’on devrait… redescendre, proposa-t-elle.
– Je suis bien ici, dit l’humaine, enivrée par ses sentiments.
Sa main trembla, la suppliant de ne pas la lâcher. Son cœur se serra et son ventre se noua. Non, elle ne m’aime pas, songea-t-elle, tristement.
Un long cri de Foudre Bleue la ramena à la réalité. Evannah jeta un coup d’œil en bas. De grandes plateformes octogonales cernaient les mâts et se reliaient entre elles par des ponts de corde. Les semences se déposaient comme des flocons sur leur bois rouge.
– Les autres nous attendent, dit Lyzel en saisissant la taille de son amie.
Elle fondit sur les plateaux sans avertir l’humaine. Le cœur de la jeune fille lui monta brusquement au cerveau. Lorsque leurs pieds rejoignirent le sol, elle expira l’air qu’elle avait retenu durant la chute et retrouva ses esprits.
Lyzel et Evannah regagnèrent la terre humide. Ni Foudre Bleue, ni Iuka ne couraient dans les parages. L'humaine appela le lépokyr. Elle s’inquiétait de ne pas l’entendre davantage. Alors qu’elle s’enfonçait parmi les arbres pour chercher la guerrière et son lapin, Lyzel s’arrêta net.
– Evannah ! cria-t-elle.
La jeune fille se tourna vers son amie. Celle-ci fut écrasée par une créature ailée. Alors qu'Evannah s’apprêtait à lui porter secours, elle reçut un sale coup derrière la tête.
Encore une fois, j’ai adoré ta description de ces nouveaux paysages, toujours aussi originaux ! Aussi un peu dérangeant, celui-ci, comme tu l’as toi-même souligné. Pauvres vupsans… J’ai beaucoup de mal à me les représenter, d’ailleurs. Il ne me semble pas qu’on en ait déjà rencontré une… Est-ce que tu as décrit à quoi elles ressemblaient, où est-ce que je dois juste être patiente et attendre que les héros en croise une ?
« Le créateur l’autorisa à se vêtir de tissus. » → tu veux dire les tissus qu’ils gardent pour fabriquer ses poupées ? Il faudrait le préciser, sinon on a l’impression qu’il lui donne l’autorisation de s’habiller… ^^
- « – Oui, comment l’ai-je pu l’oublier ? » → un l’ en trop
« Ils espéraient néanmoins que les vupsans ne seraient pas si fermées qu’ils ne le pensent. » → « qu’ils le pensaient »
- « Lyzel, Evannah et le Marionnettiste s’installèrent dans Clya tandis que Saphir et Iuka ouvrirent la marche. » → « ouvraient la marche »
- « Iuka sermonnait plusieurs fois Foudre Bleue qui guettait chaque créature. » → « sermonna »
- « Le trou qui s’était creusait dans son estomac » → « creusé »
- « et fixait ses compagnons se lever tour à tour. »→ soit « et fixait ses compagnons qui se levaient tour à tour », soit « et regardait/voyait ses compagnons se lever tour à tour »
- « elle quitta l’atelier qui se laver le visage » → plutôt « pour se laver », j’imagine »
- « Son comportement la mit profondément mal à l’aise » → et elle n’est pas la seule ! ^^ Décidément de plus en plus louche ce Marionnettiste…
- « L’humaine voudrait faire quelque chose, mais il était inconsolable. » → « aurait voulu faire quelque chose »
- « où irait-elle aller ? » → un petit cafouillage dans les verbes, ici ;)
- « et voulut la lâcher pour caresser dans sa chevelure blanche » → le « caresser dans » est un peu bizarre. Pourquoi pas tout simplement « pour caresser sa chevelure » ?
« Sa main trembla, la suppliant de ne pas la lâcher. Son cœur se serra et son ventre se noua. Non, elle ne m’aime pas, songea-t-elle, tristement. » → Oh non, c’est si triste pour Evannah :’( Mais je ne perds pas espoir ;)
Et cette fin en suspens… Hâte de lire la suite !
Yep, les vupsans, on les croise dans les chapitres suivants. Donc c'est normal que tu as du mal à te les imaginer.
En vrai, j'aimerais tellement illustrer ce roman ^^