Carla avait été emmenée dans une petite cellule grise, en garde à vue. L’endroit sentait le renfermé et le vomi malgré le ménage récemment réalisé. Elle s’était allongée sur un banc recouvert d’un revêtement molletonneux et élimé. Une vieille couverture traînait un peu plus loin qu’elle avait refusé de toucher.
Les yeux dans le vide, elle fixait les irrégularités du plafond, comptait les toiles d’araignée. Son cœur battait toujours la chamade, il assourdissait ses sens, semblait vouloir s’extraire de sa cage thoracique.
Justin était mort.
Ce constat la tétanisait et en même temps la soulageait.
Les fils invisibles avaient enfin été coupés. Elle pensait être terrassée de douleur, vouloir mourir de chagrin, mais il n’en était rien. Les souvenirs à l’encontre de Justin n’avaient plus le même éclat. Elle avait même l’impression d’en saisir enfin le sens. La raison reprenait ses droits. Elle voyait les rejets, la manipulation, l’intoxication avec un œil nouveau. L’amour se corrodait dans les méandres de son esprit : il ne restait que les faits, les mots, les gestes qu’elle n’avait pas su interpréter. Plus d’embellissement. Juste une relation malsaine que Justin avait maintenue des années durant.
Par pitié ou sans pitié ?
Comment avait-elle pu se leurrer si longtemps ?
N’y avait-il rien de vrai dans sa vie ? Le visage d’Halima s’imposa à son esprit avec son courage, son innocence, et sa bienveillance envers elle. Ces sourires émaillaient les réminiscences. Puis, la dernière vision de l’enfant s’imposa : ses traits tirés par la souffrance et ses yeux horrifiés. Elle sentit sa cage thoracique se ratatiner ; l’air déserta ses poumons. Pauvre enfant. Elle était responsable de son malheur.
La porte de la pièce s’ouvrit. Un homme, d’une cinquantaine d’années, au regard perçant, la toisa avec condescendance à travers la baie vitrée.
— Carla Cole ?
La jeune femme se redressa et s’assit pour faire face à l’inconnu. Il lui disait vaguement quelque chose. Elle devait l’avoir rencontrée plus jeune.
— Je suis le Commissaire Saint-Di. Nous allons avoir une petite discussion ensemble.
— Je ne parlerai qu’à l’inspecteur Jakes, rétorqua-t-elle froidement.
Elle vissa son regard dans celui du policier pour lui montrer qu’il ne l’intimidait pas du tout.
— Il est occupé avec un suspect.
— Je ne parlerai qu’à l’inspecteur Jakes, répéta-t-elle.
L’homme ne se démonta pas et commença à l’interroger. Elle n’y prêta aucune attention. Les lèvres de l’homme bougeaient sans qu’aucun son ne parvienne aux oreilles de la jeune femme. Elle resta stoïque et muette.
Après une dizaine de minutes d’essais, le commissaire finit par abdiquer et sortit de la cellule. Il fut remplacé par Charlie, la flic qui l’avait plusieurs fois accompagnée ou suivie.
— Comment va votre collègue Stéphane ? demanda Carla.
— Il va bien, il a pris quelques jours de congés pour se reposer. C’est gentil de demander.
— Je suis contente de le savoir, c’est un homme bien.
— Pour votre information, le commissaire Saint-Di aussi. Vous auriez mieux fait de lui parler. Vous risquez de mettre le lieutenant sur la sellette avec votre comportement.
— Je ne peux pas parler à quelqu’un d’autre que lui, je ne m’en sens pas capable et je n’ai confiance en personne d’autre.
Les deux femmes se fixèrent un instant puis Charlie se leva.
— Très bien. Je vais voir s’il est disponible.
La policière disparut de la pièce. Carla examina les lieux et remarqua les différentes caméras dans la salle. Elle commença à faire les cent pas dans sa cellule en attendant l’arrivée du lieutenant.
Le temps s’écoula. Elle en perdait toute notion. La porte s’ouvrit enfin sur l’inspecteur. Il posa son chapeau et son trench sur le porte-manteau et s’avança. Leurs regards s’aimantèrent à travers la fenêtre en plexiglas. Carla se dit qu’elle lui parlait certainement pour la dernière fois avant d’être envoyée en prison et cette pensée la rendit malheureuse. Il pénétra dans la cellule et lui demanda de le suivre. Elle s’exécuta, sans rouspéter. Il la fit entrer dans une petite pièce close où l’on trouvait une table, un ordinateur et deux chaises. Charlie l’attendait aussi, adossée contre le mur. Carla repéra une caméra dans l’angle et se demanda si le miroir sans tain cachait un deuxième espace.
Des frissons la parcoururent. Le lieu ne la rassurait pas, elle avait envie de prendre les jambes à son cou.
— Ce ne sera pas long, dit le lieutenant, comme s’il avait lu dans ses pensées.
Elle hocha la tête et s’assit sur la chaise qu’il lui présentait. Arthur se plaça en face d’elle alors que Charlie disparaissait de son champ de vision.
— Pouvez-vous décliner votre identité ? commença Arthur.
— Carla Cole, née le 5 juin 1981.
— Vous avez été arrêtée pour homicide sur la personne de Justin Cruzet, tentative d’enlèvement et homicide involontaire sur un enfant. Vous avez le droit à un avocat et vous pouvez garder le silence jusqu’à son arrivée.
— Je ne vais pas garder le silence. Nous pouvons commencer l’entretien. Je n’ai plus rien à cacher.
Arthur hésita un instant avant de commencer à taper les propos de la jeune femme. Il osait à peine la regarder. Cela lui faisait bizarre de le voir dans son espace de travail, respectant tous les points du protocole.
— Connaissez-vous Amine Lahyani ?
— Je ne le connais pas vraiment. Je sais qu’il est le père d’Halima et de l’enfant que nous avons enlevé.
— C’est le cas. Quelles étaient vos relations avec cet homme ?
— Il était un de nos fournisseurs lorsque nous avions notre trafic de drogue. Il nous a roulés. Il nous a vendu des produits qui n’étaient même pas de la drogue. Les clients se sont plaints et en un rien de temps on a perdu quasiment toute la clientèle. Justin était furieux. Il se voyait comme un génie, un grand caïd des banlieues huppées. L’arnaque lui est restée en travers de la gorge. Il voulait à tout prix récupérer l’argent, surtout qu’il venait d’acheter sa maison et qu’ils avaient le gosse en route, donc il avait de futures dépenses à prévoir. Justin a retrouvé la trace du fournisseur et il a commencé à fomenter un plan. Il a vu que certaines fois, Monsieur Lahyani emmenait son fils au parc pendant que sa fille était à son cours de danse. Il m’a demandé de faire diversion en l’appelant au téléphone et Justin a utilisé une boîte à musique pour attirer l’enfant. Il a laissé un mot dans l’objet à l’intention du père. Il avait trois jours pour nous rembourser sinon il ne reverrait pas son fils.
— N’avez-vous pas eu peur qu’il appelle la police ?
— Non, son permis de séjour avait expiré, il ne souhaitait pas de problèmes et il avait peur que sa femme et sa fille soient obligées de quitter le pays. Monsieur Lahyani devait nous rembourser de nos pertes. On pensait que cela allait être réglé rapidement, que le père allait nous donner l’argent et qu’on allait lui rendre son môme sans autre complication. Qu’on soit bien claire : on n’a jamais voulu du mal à ce gosse. Je m’occupais de le nourrir, je passais au chalet et je lui filais à manger. On avait mis une caméra et on vérifiait comment il allait régulièrement. Quand je suis revenue, un soir, pour m’en occuper, il était mort. Sa gorge avait doublé de volume et il avait dû s’étouffer. J’ai compris alors qu’il avait fait une réaction allergique. J’ai appelé Justin. J’étais complètement paniquée. Je lui ai dit qu’on était allé trop loin, qu’on était dans la merde. C’est là qu’il m’a embrassée pour la première fois. Il m’a dit que tout allait bien se passer, que j’allais enterrer le gamin et qu’on allait oublier toute cette histoire. Il m’a dit qu’on allait récupérer l’argent puis qu’on partirait tous les deux, très loin de cette ville. Je me rappelle, j’étais en joie, dans ma tête tordue, j’étais si heureuse… C’est ce que j’attendais depuis des années. Il a donné rendez-vous au père du gamin, mais cela ne s’est pas déroulé comme prévu. Le père a compris que le petit était mort et il a refusé de donner l’argent. Je pense que du coup, il a écrasé Justin. Je suis arrivée quelques minutes trop tard. Quelques secondes, même. C’est là que j’ai vu la boîte à musique que Justin tenait avec un mot à l’intérieur : « Tu es la prochaine ». Je pense que cette boîte appartenait au père du gamin.
Le lieutenant et sa coéquipière étaient suspendus aux lèvres de la jeune femme, l’inspecteur en oubliait même de transcrire la déclaration.
— Vous pensez que c’est Monsieur Lahyani qui a tenté de tuer Justin ? demanda-t-il.
— Oui. Qui d’autre ?
— Nous avons bien une autre piste qui va vous surprendre. Votre ancien psychologue.
Carla fronça les sourcils.
— Vous vous foutez de ma gueule ?
— Je n’oserai pas dans un endroit pareil.
— Mon ancien psy ? Sérieusement ?
Arthur jeta un coup d’œil à sa collègue et continua :
— Il vient d’avouer que, pour les besoins de son livre, il avait continué à vous suivre, à obtenir des informations sur vous. Lorsqu’il a eu vent des problèmes financiers de Justin Cruzet, il s’est arrangé pour entrer en contact avec lui et lui proposer ce trafic de drogue par le biais du Dark net.
— Non… murmura Carla sous le choc.
— Justin avait pour mission de voir jusqu’où vous pouviez aller pour lui. Il devait donc vous enrôler dans ce projet, vous faire participer. Il était rémunéré à chaque étape et entretenait une conversation par e-mail avec le docteur sur le sujet.
— Justin n’était pas intéressé que par l’argent. Il ne m’aurait pas fait ça.
— Il est possible que le docteur lui ait dit que cela était un moyen de vous délivrer de votre érotomanie. A l’heure actuelle, on ne sait pas la finalité de son ouvrage : montrer l’inéluctabilité de l’érotomanie ou la possibilité d’en guérir ?
Carla fixa ses mains : elles tremblaient. Les évènements prenaient sens, la brusque décision de Justin de replonger, l’utilisation du dark web, les clients, le système codé, l’usage des boites à musique. L’histoire prenait du sens, le puzzle se reconstituait.
— C’est aussi le Docteur Sarre qui a détourné la cargaison illicite pour vous, en incombant la faute à Amine Lahyani. C’est aussi lui qui a proposé à Justin que vous enleviez le fils de monsieur Lahyani.
Carla resta bouche bée. Elle n’en croyait pas ses oreilles.
— Nous pensons même que la mort du petit ne serait pas accidentelle.
Cette information traversa son corps comme une décharge électrique. Le soulagement puis l’espoir la tétanisa. Peut-être n’était-elle pas responsable de la mort de cet enfant ? Peut-être Halima lui pardonnerait-elle ?
— Pourquoi le docteur aurait-il tenté de tuer Justin ?
— Je pense que Justin, suite à la mort de Malik, a pris peur et a tenté, soit de faire du chantage, soit de demander davantage au docteur Sarre.
— Vous pensez que c’est le docteur qui a essayé de me renverser près de chez moi ?
— C’est possible, lorsque nous l’avons interrogé la première fois, il nous a dit que vous pouviez inventer des agressions.
— Si Justin m’a convaincue d’enterrer le corps, c’était pour prouver mon érotomanie ?
— Je le pense. Pour prouver que vous étiez prête à tout pour lui.
— C’était le cas…
Carla demeura silencieuse, se repassant le fil de son existence, et en particulier la dernière année. Chaque souvenir avec Justin prenait une teinte grisâtre.
— Monsieur Lahyani souhaite savoir où est le corps de son fils, ajouta Arthur. Si vous les savez, vous devez nous le dire.
Carla, après un moment, acquiesça :
— Je l’ai enterré près du chalet. Cherchez un buisson d’aubépines à côté d’un chêne, à environ 50 mètres à l’est du chalet. Vous verrez un brin de ficelle rouge attaché au buisson.
— Très bien.
Arthur fit un signe de tête à Charlie et celle-ci sortit de la salle.
— Vous aviez donc bien effacé les preuves de la détention de l’enfant ?
— Oui, quand on est allé interroger Marc Cournat, je voulais savoir de quoi il était au courant. Je voulais vous prouver à l’époque que je ne n’étais pas liée à l’affaire, mais quand il a mentionné la mort d’un homme, j’ai compris que cela risquait de vous mener au chalet alors je vous ai laissé en plan et je suis allée brûler les preuves. Le lit du petit, les gamelles, tout ce qui était au chalet et qui pouvait servir de preuves, j’ai tout brûlé.
Arthur posa ses mains sur la table et crocheta son regard au sien.
— Pourquoi avouez-vous tout maintenant ?
— Parce que je me rends enfin compte de ce que j’ai fait.
L’inspecteur se leva et s’exclama :
— C’est aussi le timing parfait, car Justin est mort. Nous n’avons donc que votre parole contre celle du psychiatre.
— Je pense que le père d’Halima pourra expliquer et prouver qu’il ne nous a pas roulé. Mon tort a été d’avoir une confiance aveugle en Justin. Je lui aurais donné ma vie pour le sauver. S’il était encore vivant et si j’étais toujours sous son emprise, j’aurai certainement endossé toute la responsabilité de l’enlèvement et du meurtre, comme d’habitude.
— Pourquoi l’avoir tué alors ?
— Je ne voyais pas d’autres solutions. Il ne méritait plus de vivre.
— Carla, je ne pense pas que vous avez tué Justin. Vous étiez bouleversée qu’on ait tenté de l’assassiner quelques heures auparavant. Cela ne tient pas debout. Je pense que vous protégez quelqu’un. Vous avez transféré votre fidélité à une autre personne.
— Vous vous trompez. J’ai tué Justin et j’aurais dû le faire il y a très longtemps. Je suis la seule responsable.
Arthur soupira et transcrivit les dernières paroles de la jeune femme. Charlie entra de nouveau dans la pièce.
— Nous en avons fini pour le moment. Charlie, pouvez-vous la raccompagner dans sa cellule ?
La brigadière obtempéra et fit signe à Carla de se redresser. La jeune femme préféra éviter le regard de l’inspecteur et quitta la salle d’interrogatoire.
Lorsqu’elle rejoignit son lieu de garde, un poids soudain s’écroula sur ses épaules. Elle ramena ses jambes contre elle, enfouit sa tête entre ses bras et resta prostrée.
Lorsque la porte du cachot s’ouvrit, elle se demanda combien de temps s’était écoulé depuis son retour. Elle n’avait aucun moyen de savoir l’heure et aucune ouverture ne donnait sur l’extérieur. Ni jour ni nuit. Juste des lumières criardes. Elle ne bougea pas.
Une main se posa sur son épaule.
— J’ai éteint la caméra… mumura Arthur. On peut parler tranquillement.
Carla releva la tête.
— Comment vas-tu ? reprit le lieutenant.
La jeune femme remit une mèche de ses cheveux derrière ses oreilles et murmura, le regard fuyant :
— J’ai vécu pire.
— Le corps de Malick a été retrouvé. L’autopsie a discrédité l’allergie. Il s’agirait d’un empoisonnement. Tu n’es pas responsable.
— Si je suis responsable. Il est mort, par ma faute.
— Carla, tu risques de faire de la prison si tu assumes la mort de Justin.
— Je sais. Je l’assume. J’assume le trafic de drogue, j’assume l’enlèvement, j’assume la mort de Justin.
Les yeux d’Arthur s’assombrirent.
— Tu vas être emmenée en détention provisoire en attendant ton procès.
— Oui, je m’en doutais.
— Il y a tout de même une autre possibilité…
La jeune femme fronça les sourcils.
— Quoi donc ?
— Je peux te laisser t’enfuir, ici, maintenant. C’est le seul moment possible.
Carla le dévisagea comme s’il avait avalé un crapaud.
— T’es devenu dingue ?
— Non, c’est le meilleur moment. Suis-moi. Je peux t’emmener en lieu sûr.
Il tenta de la tirer par le bras. Carla résista.
— Non, Arthur, je ne gâcherai plus la vie des gens. Je ne gâcherai pas la tienne. Tu vas perdre ton emploi si tu m’aides.
— Je ne sais même plus si j’ai envie de rester Lieutenant.
— Il faut des flics comme toi. On n’en compte pas beaucoup.
— Si le reste du monde te connaissait, si le reste du monde comprenait ton parcours, on ne t’enverrait pas en prison.
— Ma vie est une série d’injustices.
— Exactement ! Voilà pourquoi tu dois t’enfuir ! Je sais que tu n’as pas tué Justin. Je sais que tu ne mérites pas de passer toute ta vie en prison. Tu vas perdre ta liberté !
La jeune femme secoua la tête. Elle était touchée par les propos du lieutenant, par sa volonté de l’aider malgré les risques. Elle se rapprocha d’Arthur et passa un doigt autour de la mâchoire de l’inspecteur.
— Non. Tu n’as pas compris. Grâce à Halima et à toi, je suis enfin libre.
Le lieutenant plongea son regard dans celui de la jeune femme.
— Jusqu’au bout, tu me surprendras, Carla Cole.
La jeune femme lui sourit et posa sa tête sur son épaule. Arthur déposa un bref baiser sur son front et se releva.
Carla lui attrapa le bras pour le retenir.
— Peux-tu transmettre un mot à la petite, s’il te plaît ?
— Bien sûr.
Arthur récupéra sur une table, un stylo ainsi qu’une feuille de papier et tendit l’ensemble à la jeune femme. Elle se mit immédiatement à écrire en s’aidant du banc comme support.
Halima,
Pardonne-moi. Excuse-moi. S’il te plaît. Je t’avais dit être incapable de dire ces mots, tu vois, j’en suis capable à présent. C’est grâce à toi.
Je ne pourrai jamais te rendre ton frère, mais j’espère que tu trouveras un jour la force de me pardonner. Je le souhaite de tout mon cœur.
Tu as changé ma vie.
Je crois en toi plus qu’en n’importe qui. Tu es une personne formidable.
Carla.
— Tu lui transmettras ? s’enquit-elle d’une petite voix.
— Bien sûr.
L’inspecteur plia la feuille et la glissa dans sa poche. Il lui sourit une dernière fois avant de disparaître de son champ de vision
L'épisode est cohérent, s'enchaîne bien et tout fait assez réaliste. Juste, pourquoi Carla a pas effacé les dessins d'enfants si elle a nettoyé tout le chalet ? C'est bizarre quand même d'avoir laissé quelque chose d'aussi visible
" Juste, pourquoi Carla a pas effacé les dessins d'enfants si elle a nettoyé tout le chalet ? C'est bizarre quand même d'avoir laissé quelque chose d'aussi visible" => En effet... Si je dis que les dessins sont sous un tapis ça passe ? (comme ça elle ne les aurait pas vu ?)
J'ai juste répéré une coquille "S'il était corps vivant" au lieu de encore vivant j'imagine ^^
Je file lire le dernier chapitre mais en même temps j'ai pas enviiiiiiiie que ça se finisse !
Ton commentaire me rassure ! Bon, les explications sont donc cohérentes ? Rien ne te semble tiré par les cheveux ?
Merci pour tes coms tout au long du roman <3
Merci aussi pour la coquille, je vais de ce pas la corriger !
Est-ce que tu trouves que cela s'enchaîne trop vite toute la fin ? Je pourrai faire durer un peu mais clairement, j'ai peur que ce soit chiant à lire ! lol
Bisous volants <3
Bon, on va y aller franco : tu veux me faire pleurer, c'est ça ? Cette histoire va vraiment se terminer ? (bouuuuh...) Carla Cole va réussir à s'extirper de sa situation délicate sans dommages ? (bouuuuh...) Et elle ne verra plus jamais Halima ? (bouuuuuuuuuuuuh....)
ALERTE : ce commentaire ne sera pas spécialement constructif. C'est le soir des vacances, je suis fatiguée et émue, voûtée sous mon plaid pelucheux. Dehors, les décos de Noël m'éblouissent un peu trop. Donc NON, désolée, je ne suis pas vraiment disposée pour un grand commentaire bien structuré, même si je m'évertue laborieusement à rédiger celui-ci, encore immergée par l'émotion. J'ai seulement déniché une p'tite coquille : "(...) et à écrasé Justin" (= a écrasé)
Voilà tout pour mes remarques négatives ;)
OUI Makara, malgré quelques et petites maladresses de texte parfois, (mais tu as toute une réécriture devant toi, ne t'inquiètes pas ;)) ton histoire est génialissime, superbe, magistrale, entraînante, fluide, poignante, lumineuse, originale et lactée de talent (ça y est, Monsieur Doute n'est plus dans la place ?)
Mets-toi bien ça dans le crâne, je VEUX L'Obsession du Papillon en version papier ! (mais quelle maison d'édition serait assez débile pour refuser ton roman ? XD)
J'espère vraiment le meilleur pour ton histoire <3
Pluma.
"tu veux me faire pleurer, c'est ça ? "Mais nonnnnn, enfin, je suis sûre que pour le dernier chapitre, tu vas pleurer^^ Mouah :p
"Cette histoire va vraiment se terminer ?" => Oui, malheureusement^^
"Carla Cole va réussir à s'extirper de sa situation délicate sans dommages ? "=> Tu verras dans le prochain chapitre que je compte finir demain (car je dois offrir l'histoire à mes proches pour Noël^^)
" ton histoire est génialissime, superbe, magistrale, entraînante, fluide, poignante, lumineuse, originale et lactée de talent (ça y est, Monsieur Doute n'est plus dans la place ?)"=> Roooh arrête je suis toute rouge ! Je ne pense pas mériter autant de compliments !
"Mets-toi bien ça dans le crâne, je VEUX L'Obsession du Papillon en version papier ! (mais quelle maison d'édition serait assez débile pour refuser ton roman ? XD)" => Ce serait un grand rêve qu'une maison d'édition l'accepte <3
Je te dédicacerais un bel exemplaire <3
Merci pour tes retours <3; J'ai bientôt fini l'histoire :D