Chapitre XXVIII : Boire l'amour et la mort

Par Makara
Notes de l’auteur : Bon, voici le chapitre où vous allez m'en vouloir... Désolée...

Notes,

J’ai perdu la notion du temps, je ne sais plus depuis combien de jours tu es allongé dans ce lit, depuis combien d’heures je te veille.

Depuis que je suis revenue de chez l’inspecteur, j’ai l’impression qu’un étau m’enserre la poitrine et la gorge. À chaque fois que mes yeux se posent sur toi, la pression s’accentue jusqu’à me laisser haletante.

J’ai l’intime conviction que tu es celui qui me tue. Je n’arrive pas à me sortir cette pensée du crâne. Elle est si absurde, pourtant !

Je dois reprendre mes esprits. Il me faut oublier les tourments qui m’accaparent, les blessures, les cicatrices qui me brûlent et me démangent. Mais comment ? Plus loin je les enfouis, plus vite elles ressurgissent. La sournoiserie de mon esprit n’a pas d’égal. Je ne sais plus ce qui est vrai, ce qui est réel…

Est-ce ma main sur la tienne ou le souvenir si présent du baiser d’Arthur ? Je ne sais plus si je suis esclave de mon passé ou si je suis ton esclave. Je doute de toi. Si fort que j’ai peur que tu entendes ma trahison. Non, je veux que tu l’entendes pour que tu te réveilles !

Mais tu restes là, immobile et muet comme un gisant de chair. Je ne peux pas haïr un fantôme. Je ne peux plus inventer des raisons à ton mutisme. Même ta femme t’abandonne et cela ne me fait rien. Je ne ressens aucun sentiment de triomphe ni de jubilation. C’est anormal. Que m’arrive-t-il ?

J’ai survécu sans toi ces quatre dernières semaines alors que je m’en croyais incapable et pour la première fois depuis longtemps, je me suis sens vivante, je me sens importante.


 

— Carla, est-ce que tu viendras me voir quand je serai rentrée ? demanda soudain Halima.

La jeune femme leva les yeux de son carnet.

— Tu ne vois pas que je suis occupée ?

— Ça fait cinq minutes que tu n’écris plus rien.

Carla soupira.

— Oui, je viendrai te voir, si tes parents l’acceptent.

— Super ! Je te ferai des spécialités du Maroc.

— Si tu veux, je ne suis pas difficile en nourriture.

Un bip retentit. Halima se jeta sur son portable.

— C’est Arthur.

Carla se leva et vérifia si la voiture de l’inspecteur n’était pas garée sur le parking. Elle ne la vit nulle part.

— Il me demande si tu fais toujours la tête et il me dit qu’il va passer cette aprèm.

— Je pense que je ne serai pas là cette aprèm.

— Ah bon, tu fais quoi ?

— Je serai occupée…

Halima la fixa pendant un long moment.

— Arrête, je t’ai déjà dit que je n’aime pas ce type de regard.

— Je ne te pensais pas comme ça, c’est tout.

— Hein ? Comme quoi ?

— Je ne te le dis pas, car tu vas te fâcher.

— Dis-le tu as commencé.

— Non.

— Vas-y crache le morceau !

— Non !

— Allez ! dépêche !

— Lâche.

— Quoi ? s’étrangla la jeune femme.

— Tu es lâche… Tu l’évites.

Halima soutint craintivement le regard de Carla, elle s’attendait certainement à des injures, mais la jeune femme était trop ébahie pour l’insulter. Lâche ? Après un moment, elle s’exclama avec une voix étonnamment enrouée.

— Halima, on m’a traité de tous les noms dans ma vie, de monstre, de garçon manqué, d’asociale, de marginale, de vulgaire, de mauvaise, de connasse, d’incapable, de débile, d’égoïste, de cruelle, de salope, de folle, d’anormale, de névrosé, de parano, de schizophrène, mais jamais on ne m’a considérée comme lâche. Je pense que c’est peut-être le seul défaut que je ne possède pas. Il y a vraiment des choses que tu ne peux pas comprendre, le fait de ne pas vouloir voir Arthur fait partie de celles-là. Ce n’est pas par lâcheté que je le fais, mais une façon de faire le point. En ce moment, je suis perdue, le voir ne ferait qu’empirer les choses.

Halima acquiesça, les larmes aux yeux.

— Je suis désolé je ne voulais pas dire ça… murmura-t-elle.

— Si, tu le pensais, mais le plus important c’est que tu aies compris ton erreur. À l’avenir, évite de me juger et si tu le fais, ne me le dis pas. Ne pense pas me connaître, personne ne le peut.

L’enfant baissa la tête, honteuse. Carla se rapprocha d’elle, se rendant compte qu’elle avait été dure avec l’enfant.

— Mais si tu m’as appris une chose, c’est que les amis peuvent pardonner…

Carla s’assit près du lit et Halima tendit sa main vers elle. Ses doigts se refermèrent sur les siens et l’étreinte l’apaisa.

Après un instant, elle récupéra le jeu de cartes puis releva le menton de la petite et s’exclama :

— Une bataille ?

— Oui !

Elles jouèrent une bonne partie de la matinée, oubliant les prises de tête et le reste du monde. Carla se nourrissait des éclats de rire de l’enfant. Chaque sourire la rendait plus sereine, plus calme. En sa présence, elle avait l’impression que l’avenir n’était pas si sombre, qu’un futur se profilait composé d’émotions qu’elle commençait tout juste à connaître.

La chambre ne constituait plus qu’un immense atelier, des dessins décoraient les murs, des danseuses virevoltaient autour de Justin et de son lit. Alors qu’elles entamaient leur septième partie de bataille corse, un vieil homme entra dans la pièce et se mit à contempler tranquillement les dessins.

— C’est qui ce blaireau ? Qu’est-ce qu’il fout là ?

— C’est monsieur David, il vient parfois regarder les dessins et on discute un peu. Il est très gentil.

— Gentil ? Vous discutez ? C’est un vieux pervers, plutôt… Hé oh, toi, le vieux ! Dégage de cette chambre !

— Carla ! Arrête ! Le pauvre !

La jeune femme se leva et se planta à côté de la personne âgée.

— La sortie, c’est par là, déclara-t-elle en lui montrant la porte.

Le vieil homme fit un petit signe à Halima et obtempéra sans autre commentaire. La jeune femme revint près de l’enfant.

— Halima, tu ne dois pas accepter n’importe qui dans cette chambre, il y a des fous sur cette planète.

— Tu t’inquiètes pour moi ?

— Bah oui, tu n’es pas trop en état de te défendre.

L’enfant lui adressa un grand sourire puis lui tendit un livre.

— Tu peux me lire ce roman ?

— Faire quoi ?

— Me lire ce livre à voix haute, répéta calmement Halima.

— Ça va être chiant comme la mort !

— S’il te plaît ! Ça changera de la bataille !

La jeune femme feuilleta l’ouvrage : « Tristan et Iseut » version collège. Le titre lui disait vaguement quelque chose. Elle s’enfonça dans le fauteuil et commença sa lecture. Au début, elle n’était pas du tout dans l’histoire puis les commentaires d’Halima, ses réactions, ses gloussements, finirent par l’emporter et le temps s’écoula avec une vitesse improbable.

L’enfant mangea son repas en l’écoutant, parfois elle s’arrêtait même de mastiquer tant elle était suspendue à ses lèvres. Elle ne cessait de répéter « Ils n’auraient pas dû faire ça » puis elle arrêta Carla dans sa lecture.

— Pourquoi Brangien, elle dit qu’ils ont bu l’amour et la mort ?

— Parce que c’est un filtre qui les condamne.

— Oh, ça va mal finir cette histoire, j’ai peur Carla. Le roi ne va pas être content.

La jeune femme eut envie de la rassurer, mais se dit qu’il n’était jamais bon de leurrer les enfants. Lorsqu’elle arriva au passage où le roi surprend les amants dans leurs sommeils, Halima l’arrêta :

— Je pensais que le roi allait les tuer ! Je suis soulagée.

Carla but une grande gorgée d’eau pour calmer sa gorge irritée et continua le récit. L’histoire entrait en écho avec la sienne : un amour sans issue, voué à l’échec, incompris…

Des pas sourds résonnèrent dans le couloir. Ses yeux se posèrent sur l’horloge : 14h. Plongée dans la lecture, elle avait oublié que le lieutenant allait passer. Un homme s’arrêta au seuil de la pièce.

Ah, ce n’était pas l’inspecteur. L’homme, dans les quarante-cinq ans, avait la peau basanée, le front haut et des pommettes saillantes.

Un détail attira l’attention de la jeune femme : son nez cassé. 

L’inconnu la fixa puis porta son attention sur Halima et fronça les sourcils. Son regard s’attarda enfin sur Justin : une expression d’horreur le saisit.

Un frisson parcourut la nuque de Carla sans qu’elle comprenne pourquoi. Des souvenirs lui revinrent en mémoire. Son poing qui s’écrasait sur un visage dans la nuit. Des mains larges qui l’empêchaient de se débattre. Les traits de l’homme se superposèrent aux traits de l’agresseur et elle se releva brutalement. Une stature imposante. C’était lui ! L’homme à la boite à musique !

Au moment où elle le comprit, l’intrus se rua vers Justin, les mains tendues, la mâchoire crispée par une grimace haineuse. Il cria une phrase que la jeune femme ne comprit pas. Non, il ne pouvait pas s’en prendre à Justin. Elle le protégerait jusqu’à la fin.

Le sang de Carla monta à son visage, la panique s’empara de son esprit. Le temps sembla plonger dans un entonnoir, la réalité se distendre.

Le hurlement d’Halima lui transperça le tympan et fut comme un détonateur. Elle se jeta sur l’inconnu alors que ses doigts s’enroulaient autour de la nuque délicate de son aimé. Son épaule valide heurta le corps de l’agresseur de plein fouet et ils s’écrasèrent contre le mur. À partir de cet instant, elle eut l’impression d’être réduite à un animal. Seuls des feulements sortaient de sa bouche. Elle n’était qu’ongles, coups, morsures. Elle avait l’impression d’avoir perdu le contrôle de son corps alors qu’ils roulaient sur le carrelage dans des cris de rage. Les yeux de la jeune femme n’étaient que deux volcans en fusion, des trombes furieuses, où on y lisait son intense fureur et sa volonté d’en finir.

Subitement une personne réussit à lui faire lâcher prise. Des bras, soudain, les séparèrent, les immobilisèrent. Les hurlements persistaient, mais elle les percevait comme de lointaines plaintes. Elle ne voyait que l’agresseur de Justin, que ses yeux de démons et ses dents féroces. On l’éloignait d’elle, on lui enlevait sa vengeance ! Sa douleur à l’épaule se fit plus intense alors qu’on la traînait dans le couloir, à l’opposé de celui qu’elle voulait poursuivre, qu’elle voulait anéantir. Elle l’insultait de tous les noms, elle se démenait pour pouvoir se jeter sur lui une nouvelle fois.

Un visage familier apparut dans son champ de vision : Arthur.

— Carla, calmez-vous ! Nous le maîtrisons ! Nous l’emmenons en garde à vue ! C’est fini ! Vous êtes en sécurité !

Les forces de la jeune femme la quittèrent et les personnes qui la soutenaient l’aidèrent à s’asseoir. Elle accepta de nouveau l’air dans ses poumons, laissa l’adrénaline mourir dans ses veines ; peu à peu son rythme cardiaque ralentit, son souffle décéléra. Arthur s’était agenouillé près d’elle. Ils étaient seuls, à présent. Le monde se réduisait aux yeux verts du lieutenant et à sa mine inquiète. Elle eut envie de se jeter dans ses bras et de s’y blottir. 

— Vous allez mieux ? chuchota-t-il.

— Oui…

Il l’examina, remit en place son attelle. Elle chercha la chambre du regard et la discerna au fond du couloir.

— Est-il mort ?

— Je ne crois pas.

— Je dois aller vérifier.

— Plus tard, vous tenez à peine debout.

— Non, pas plus tard.

Elle se leva fébrilement. Arthur passa un bras sous ses épaules et la soutint jusqu’à ce qu’elle atteigne l’entrée de la chambre 204. Des infirmières et un médecin encerclaient Justin, notaient les données, discutaient de ses constances. Son rythme cardiaque semblait bon : il vivait toujours. Le soulagement déferla sur elle comme une vague salvatrice et les larmes roulèrent sur ses joues. Arthur l’empêcha de s’effondrer, la conduisit jusqu’au fauteuil et l’aida à s’asseoir. Le regard de la jeune femme balaya la salle et ce fut à cet instant que la jeune femme nota l’absence d’Halima. La panique la saisit de nouveau. Et si dans le combat, il lui était arrivé quelque chose ? 

— Où est la petite ? Pourquoi a-t-elle disparu ? s’écria-t-elle paniquée.

— Ils l’ont déplacé. Ne t’inquiète pas. Elle va bien. Elle est juste un peu chamboulée. 

La main de l’inspecteur se posa sur la sienne et elle la serra, rassurée que l’enfant soit en sécurité.

— Arthur, tu peux te renseigner dans quelle chambre elle est ? J’ai besoin d’un moment.

— Oui, je vais aller voir, mais il faudra que tu viennes au poste pour que l’on te pose des questions. 

— Laisse-moi quelques heures avec lui. 

Il accepta en hochant la tête.

— Merci, murmura Carla, les yeux plongés dans la contemplation du corps de Justin.

Lorsque le personnel soignant déserta enfin la chambre, Carla vérifia chaque parcelle du corps de son aimé. Elle s’assura qu’il n’avait pas de blessures apparentes, que ses signes vitaux fonctionnaient bien. Elle resta de longues minutes à suivre les montagnes régulières de la ligne rouge sur le panneau de contrôle puis finit par s’endormir sur le lit de Justin avec son carnet contre sa poitrine et les doigts de Justin près de sa joue.

Elle était passée si près du désastre.


 

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Alice_Lath
Posté le 04/05/2021
Mais c'était SÛR hahaha en tout cas pour la partie avec le petit frère et toussa toussa
J'ai BEAUCOUP aimé ce chapitre, surtout la fin avec Carla qui se dénonce à la place de Halima. C'est vraiment magnifique et je m'y attendais vraiment pas de sa part. Très belle chute.
Pour la partie de Halima, je trouve que son intervention est un peu confuse, c'est très brutal et du coup la pression a pas vraiment le temps de monter, on est un peu en mode "da fuck ?"C'est vraiment le seul gros défaut que je trouve à ce chapitre
Pareil quand le père de Halima entre dans la pièce, c'est si brusque qu'on a du mal à entrer dedans, on est un peu en mode :"hein ? Mais que se passe-t-il donc ?"
Makara
Posté le 09/05/2021
Je suis contente si tu as aimé ce chapitre et le twist final :)
Tu as raison, tout va un peu trop vite, je pense que je vais retravailler le passage où le père d'Halima arrive. Je vais voir s'il n'y a pas un moyen de rajouter aussi un peu de tension.
Merci pour ces remarques <3
Pluma Atramenta
Posté le 16/12/2020
MAKARA !!! Tu te rends compte de la douleur que tu nous infliges dans ce chapitre ?! Bonne nouvelle : je ne te détestes pas. MAIS QUAND MÊME ce n'est pas une manière de traiter ces lecteurs ! :,0
Je suis d'accord avec Gabhany, ce chapitre est tout simplement déchirant. Lorsque j'ai vu le titre du chapitre, j'avais un peu blêmi, avec la note de l'auteur aussi et maintenant, maintenant... je suis toute chamboulée ! Alors ça y est, on a atteint le dénouement de l'histoire ? (sniiif !)
Comme d'accoutumée, les informations dans ce chapitre sont très bien menées, le tout très fluide et prenant. Notre raison dérape avec toutes ces "chutes" que tu décris richement. A l'intérieur de ma tête, tout n'était plus que : "non, non, NON !" pour abréger x)
Peut-être seulement aurais-tu pu davantage décrire le feu intérieur de Carla tandis qu'elle se bat avec le père d'Halima ? Cela pourrait, je pense, apporter plus d'intensité à ton texte qui déjà a atteint un niveau extraordinaire ! (Mais je sais que tu es encore capable de mieux, Makara et c'est pour ça que je te tortures <3 C'est fou comme ta plume est habile !)
Tout au début de l'histoire, à la mort du petit frère, j'avais compris que cet incident n'était pas sans conséquence... Qu'il y allait avoir une revanche, ou quelque chose comme ça. Je me demande seulement pourquoi, maintenant, Justin a tué l'enfant... Aurais-je loupé une info ?
Et Halima <3
Et Carla <3
Ce sont deux grandes preuves de courage qu'elles font valoir ! Non, Carla est vraiment loin d'être lâche. Car si jamais elle l'est, toute la population mondiale le serait aussi XD J'aime décidément tes personnages, si profonds, si nuancés <3 J'espère que Halima ne va pas se laisser engloutir dans la culpabilité de son meurtre... (et d'avoir certainement envoyé Carla à la prison) Elle est si jeune, si innocente, si intelligente ! Si... courageuse, encore et encore !
Désormais, une dernière question se pose : Arthur. Comment va-t-il donc réagir ! Viiiite, qu'il file au secours de Carla, chevauchant vaillamment son chow-chow roux ! XD

J'aurais sauté sur la suite si j'aurais pu !

Des avalanches d'encre et d'étoiles !
Pluma.
Makara
Posté le 18/12/2020
Pluma <3
J'attendais avec tellement d'impatience ta réaction sur ce chapitre !!!
"MAKARA !!! Tu te rends compte de la douleur que tu nous infliges dans ce chapitre ?!" => Ouiiiii, je sais, c'était très difficile à écrire !!! Je suis désolée snif :(
"Je suis d'accord avec Gabhany, ce chapitre est tout simplement déchirant. Lorsque j'ai vu le titre du chapitre, j'avais un peu blêmi, avec la note de l'auteur aussi et maintenant, maintenant... je suis toute chamboulée ! " => Bon, c'est parfait alors :p c'est ce que je voulais^^
" A l'intérieur de ma tête, tout n'était plus que : "non, non, NON !" pour abréger x)" => Ahahaah XD, ma pauvre
"Peut-être seulement aurais-tu pu davantage décrire le feu intérieur de Carla tandis qu'elle se bat avec le père d'Halima ?" => En effet, je peux retravailler le passage :p A vos ordres :)

"Je me demande seulement pourquoi, maintenant, Justin a tué l'enfant... Aurais-je loupé une info ?" => Non, tu vas avoir ta réponse dans le prochain chapitre !

"J'aime décidément tes personnages, si profonds, si nuancés <3 " => Oh merci <3
Moi aussi je les adooore <3

"J'espère que Halima ne va pas se laisser engloutir dans la culpabilité de son meurtre... " => Tu verras ;)

"Désormais, une dernière question se pose : Arthur. Comment va-t-il donc réagir ! Viiiite, qu'il file au secours de Carla, chevauchant vaillamment son chow-chow roux ! XD" => EXCELLENT XD. Cette phrase, je vais l'imprimer et la coller sur mon mur tellement, je l'adooore <3
"J'aurais sauté sur la suite si j'aurais pu !" => Elle est là ! J'espère que les révélations vont te plaire :p
Pleins de bisous volants et merci encore pour ton enthousiasme et tes supers retours <3
Gabhany
Posté le 15/12/2020
Oh là là oh là là oh là là quelle maestria ! Que c'est bien amené, que c'est déchirant, quelle évolution de la part de Carla !! Et non je ne t'en veux pas, quand j'ai compris au chapitre précédent que c'était le petit frère d'Halima, je me suis tout de suite dit qu'il allait se passer qqch de ce genre. Moi qui détestais Carla au début, je suis tellement fière d'elle maintenant ! Elle ne laisse pas tomber son amie même après ce qu'elle a fait, quelle meilleure preuve qu'elle est humaine et capable d'aimer ? Maintenant je suis sûre qu'Arthur va tout faire pour sauver Carla d'elle-même ! Hein Makara, C'EST CA QU'IL VA FAIRE ????? XD
Makara
Posté le 15/12/2020
Roooo super ! Ta réaction est priceless <3
Je suis super contente de voir que cela te semble logique et bien amené, c'est tout l'intérêt !
Comme ça tu es fière d'elle ? (dire que tu étais à deux doigts d'abandonner l'histoire à cause d'elle^^)
"Maintenant je suis sûre qu'Arthur va tout faire pour sauver Carla d'elle-même ! Hein Makara, C'EST CA QU'IL VA FAIRE ????? XD"=> Ahahaha, je ne dis rien :p
Makara
Posté le 15/12/2020
Roooo super ! Ta réaction est priceless <3
Je suis super contente de voir que cela te semble logique et bien amené, c'est tout l'intérêt !
Comme ça tu es fière d'elle ? (dire que tu étais à deux doigts d'abandonner l'histoire à cause d'elle^^)
"Maintenant je suis sûre qu'Arthur va tout faire pour sauver Carla d'elle-même ! Hein Makara, C'EST CA QU'IL VA FAIRE ????? XD"=> Ahahaha, je ne dis rien :p
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