Ma Compagne m’entrainait vers la grande salle en marchant vivement, nous évoluions dans un pesant silence. Les Guérisseurs qu’elle avait mandés - pour moi - étaient arrivés au Château et resteraient trois jours. Cependant nous partions le lendemain, il me fallait donc les consulter ce jour. Elle n’en montrait rien, mais je la devinai remontée à mon encontre. Pourtant, je ne regrettais pas. J’avais pris du plaisir à déambuler seule dans cette vaste bibliothèque. Il me tardait de recommencer, à l’occasion. J’espérais tout de même que ma politesse et ma docilité à suivre la plupart de ses recommandations compenseraient ces moments d’évasion et de cache-cache.
Dana s’arrêta devant la double porte.
— Je te laisse, j’ai à faire.
Elle se retint néanmoins, fronça le nez et me dévisagea. Quelle émotion prédominait derrière ce masque impassible ? Colère, exaspération, inquiétude… ?
— J’ai perdu beaucoup de temps à te chercher. Peut-être ne réalises-tu pas les nombreux préparatifs liés au Bal de demain… Comprends-tu les enjeux de cette soirée ?
Une confrontation directe. Respiration et cohérence, m’encourageai-je.
Dana attendait une réponse ; elle ne se contentait pas d’accuser, elle lançait un pont vers un dialogue à deux sens. Malgré sa personnalité très carrée, je l’appréciais de plus en plus.
— Je suis navrée de t’avoir fait perdre ton temps en t’obligeant à me chercher. J’entends ce que tu me dis, mais en ce moment, je n’ai que l’imminence de la deuxième Épreuve en tête. Sieur Wolf Storm m’a confirmé que ma vie y serait remise en jeu. Cela me réveille chaque nuit. Ce matin, plus que les autres, je me suis éveillée avec l’impression d’étouffer. J’avais juste besoin d’un peu plus de liberté… Ce n’était pas dirigé contre toi.
Ses yeux aigue-marine pesèrent mes propos. Elle finit par hocher lentement du menton.
— Je comprends. Peut-être, à l’avenir, pourrais-tu simplement me prévenir lorsque tu prévois de t’échapper ? Par exemple, par un mot laissé à mon intention dans tes quartiers ?
Je lui souris.
— J’espère tout de même que tu n’en abuseras pas, marmotta-t-elle en vérifiant la bonne tenue de son chignon serré.
Le geste m’amusa ; ses cheveux, au moins, étaient entièrement sous son contrôle. Selon ses critères, elle me cédait un cadeau conséquent. Je lui promis avec chaleur d’utiliser ce joker avec parcimonie.
****
J’entrai seule dans la grande salle. Il y avait foule… Lors d’une après-midi de désherbage, Clô m’avait expliqué avec une fierté non dissimulée que lorsque des Soigneurs faisaient le déplacement jusqu’au Château Lune, il était de tradition d’en ouvrir les portes aux villageois en besoin de soin, le tout aux frais du Clan. La Grande Salle et ses voûtes n’étaient donc pas un lieu réservé aux fêtes.
Un court instant, je crus avoir pénétré dans un service des urgences : des tentures accrochées à de solides cadres en bois découpaient l’immense pièce en plusieurs espaces où l’intimé était au moins à l’abri des regards. Des gens patientaient partout autour de ces cases blanches, debout, sur une chaise ou une caisse emportée par leur soin, ou encore assis à même le sol avec ou sans natte. Ce mirage fut toutefois vite brisé. On avait disposé sur des tables réparties stratégiquement des piles de délicieuses galettes locales - une sorte de pain à la texture de biscuit dont la céréale utilisée m’était totalement inconnue. Des bols de fruits séchés et d’immenses jarres d’eau percées de robinets les accompagnaient. Il y avait aussi des musiciens qui improvisaient de la musique dans un recoin de la salle - maniant des tambourins, une guitare et ce qui devait être un éloigné cousin du violon. Un peu plus loin, quelques personnes chantaient dans des tonalités douces et basses en tapant le rythme du pied ou d’une main sur la cuisse. À regarder partout, je finis par aviser le guichet qu’il me fallait rejoindre ; une table recouverte d’une nappe bleu nuit derrière laquelle on avait déployé le blason du Clan : le contour argenté d’une gueule de loup massif sur un fond de la même teinte que la nappe. Une femme et un homme répartissaient chaque nouvel arrivant vers une case blanche, équilibrant ainsi les temps d’attente entre chacune. Dana avait insisté pour que je ne fasse pas la file. Résidant en ces lieux au même titre qu’une Dame de Château, je me devais d’exiger de passer devant les autres. Ensuite, il me faudrait mander une dénommée Mara et refuser tout autre Guérisseur.
Misère.
Je mesurais le ressentiment de ma Compagne à mon égard ; j’étais à peu près certaine qu’elle m’aurait accompagnée si je ne l’avais fait tourner en rond à ma recherche. À moins qu’à ses yeux cette démarche ne soit qu’une formalité et non une bataille probablement perdue d’avance. Je m’élançai sans la moindre conviction, mais cela se passa tout naturellement. Je n’avais pas fait cinq pas qu’une jeune fille au chignon tressé m’interpella.
— Dame Luce !
Elle ne me disait absolument rien. Je trouvai sa robe singulière : boutonnée au nombril, elle s’ouvrait en fente, comme un peignoir, juste dessous, révélant un pantalon de tissu épais.
— Il se dit que c’est pour vous que la Guilde a été dépêchée, me dit-elle. Allez-vous bien ? Est-ce la météo qui vous cause souci ? Il faut le temps de s’y faire à tout cette eau, mais ça nous arrive aussi les éclaircies, ne craignez rien !
C’était un échange étonnant. Devais-je m’en méfier ou pouvais-je juste trouver cela adorable ? Je lui assurai n’avoir rien d’inquiétant.
— Il y a du monde, trouvai-je encore à dire, les Soigneurs resteront-ils assez longtemps pour que tous puisse en profiter ?
— N’ayez crainte, bonne Mam’zelle, intervint un homme costaud à la main enroulée dans un bandage douteux. Nos braves Sieurs ont la bonté d’les inviter assez régulièrement. Nous ne sommes pas à plaindre.
Il se redressa sur son tabouret en me jaugeant, sa main intacte pressant sa jumelle blessée contre son torse de bûcheron.
— J’ai un frère exilé au loin pour son talent d’luthier, continua-t-il, il m’a encore récemment confié qu’la plupart des Clans laissent les gens se débrouiller avec les guildes de soin.
— À défaut du ciel, le soleil peut aussi venir des gens, ajouta une petite vieille lovée dans une couverture épaisse.
Celle-ci me fendit le cœur. M’évoquait-elle une personne oubliée ?
— Avez-vous froid ?
— Moins ici que chez moi, rigola-t-elle en toussant. Je suis prête à passer en dernier ma petiote Dame.
— Dire que toi, grand-mère, tu as connu de vrais printemps, s’égailla la fille au chignon tressé.
— Peut-être, mais peut-être point. Cela dépend l’âge que tu me donnes.
Et elle rit encore. Je ne pus m’empêcher de l’accompagner.
L’homme continuait de me regarder comme un étrange objet qu’on n’arriverait pas à nommer.
— Pardon Mam’zelle, et pardon pour cette vérité, bien qu’elle explique cette manière non polie dont je vous dévisage : on m’l’aurait proposé, je n’aurais pas parié un sou sur vous, et pourtant vous êtes la Tueuse d’Alpha. Mon respect est grand à votre égard pour ce tour de force.
Je fus surprise d’entendre cette confidence et ce surnom qu’on n’avait plus prononcé devant moi depuis ce terrible premier soir. Ce ne fut pas le cas des deux femmes. Ainsi, malgré le désir du Roi Maguiar, cet exploit avait circulé.
— Croyez que je vous rejoins, je n’aurais moi-même pas parié sur moi. Je n’ai rien d’une guerrière, j’ai surtout eu beaucoup de chance que la Bête s’élance et retombe pile sur mon couteau.
— D’la chance, oui un peu, mais aussi d’la pugnacité et beaucoup de courage. Il faut oser se dresser devant une Bête. Un ami était présent, il vous a vu avancer d’un pas juste au bon moment. Ça n’était pas uniquement que d’la chance.
— Sieur Wolf Storm n’aurait pu mieux choisir notre Invitée, s’extasia la fille au chignon tressé qui avait littérament bu les paroles de l’homme à la main bandée.
— Pour sûr, entérina celui-ci, et que vous ayez accepté nous est un honneur.
Je ne savais que dire, alors je me tus. L’homme se leva.
— Venez donc, Mam’zelle, j’vais vous conduire à un Guérisseur. En plus, ça me dégourdira les jambes.
Je pris chaleureusement congé des deux femmes et le suivis au travers de la foule. C’était un soulagement de n’avoir pas eu à subir un contact hostile. Mais je trouvais malaisante cette cape d’héroïne que ces trois locaux voulaient draper sur mes épaules.
La suite se déroula également sans anicroche. Le Guérisseur, au front ceint d’un foulard bleu torsadé - je savais à présent qu’il s’agissait du signe distinctif des Guérisseurs dans chaque contrée de ce Monde -, ne remit pas en cause mon identité. Lorsque je lui demandai s’il était possible de consulter Mara, il hocha la tête sans émettre la moindre objection et me demanda si cela me convenait de l’attendre dans la petite salle-à-manger. Je découvris que celle-ci avait été transformée en remise pour une bonne trentaine de caisses débordant de gazes, de fioles et de plantes séchées. Deux cases blanches y avaient aussi été dressées, mais elles étaient plus larges. Je m’installai sur une chaise dans l’une d’elles. Lorsque la dénommée Mara m’y rejoint, je réalisai que je la connaissais déjà. Ainsi, je retrouvai la bonne fée qui m’avait généreusement soignée après l’attaque et la morsure du Brumeur…
****
Mara avait exigé que je la tutoie. Elle avait balayé d’un air entendu mes remerciements et n’avait pas perdu de temps en palabres et politesses pour entrer dans le vif du sujet :
— On nous a rapporté que tu avais souvent froid. Partout ailleurs ou presque ce serait anodin, mais ici ce n’est jamais à prendre à la légère.
Au temps pour ma tranquillité d’esprit à ce sujet…
La rondelette Soigneuse m’avait demandé mon autorisation pour une auscultation complète. Confiante, je la lui avais accordée. Une fois en sous-vêtements, elle avait entrepris de m’examiner sous toutes les coutures, palpant des zones bien précises sans jamais rien me demander. Étonnamment, chaque endroit où elle s’arrêtait un peu plus longuement correspondait à un point de mon corps où quelques légères douleurs me faisaient encore souffrir à l’occasion. Elle termina son examen par la plaie qu’elle avait soignée le jour de notre rencontre, sur la Haute Dune Herbacée. Les traces de dents étaient toujours visibles, mais elles avaient pris l’apparence d’une vieille cicatrice.
— C’est parfaitement remis. Comme le reste, à quelques derniers hématomes près qui n’ont rien d’inquiétant.
Je regardai cette marque sur ma cuisse avec le même dégoût habituel.
— Existerait-il une crème miracle pour l’effacer ? Ou même l’atténuer ? tentai-je. Ou bien dois-je me faire une raison ?
Mara haussa des épaules en farfouillant dans sa sacoche en cuir tanné :
— Il existe un onguent pour gommer les cicatrices. Il est contraignant à préparer, mais il est efficace.
Elle me regarda alors d’un air désolé qui écrasa dans son œuf mon étincelle d’espoir.
— Malheureusement, il n’y a rien à faire pour celle-ci ; les Créatures sécrètent une toxine qui laissent des marques indélébiles sur les corps. Une façon pour elles de marquer leur territoire. Si cela peut vous aider, vous vous en sortez bien ; j’ai soigné nombre de gens qui n’ont pas la possibilité de masquer ces traces par leurs vêtements.
Je songeai derechef au visage de Wolf Storm et à celui de Myosotis… Mara extirpa un stéthoscope légèrement différent de celui auquel j’étais habituée et poursuivit son examen. Elle écouta mon cœur et mes poumons. Elle me plaça également quelques aiguilles sans faire perler la moindre goutte de sang - Pour observer les réactions des terminaisons nerveuses. Je dus suivre ses directives pour effectuer quelques pas et pirouettes, yeux fermés, puis ouverts. Je dus laisser fondre sur ma langue un morceau de ce qui ressemblait à un éclat de sucre brut - dont le goût amer était en fait très prononcé - et la laissai ensuite observer la couleur qu’il avait laissée sur mes papilles. Elle observa également mes oreilles, tâta délicatement ma gorge et mon ventre en divers endroits. Enfin, j’eus droit à quelques manipulations qui me rappelèrent d’anciennes séances d’ostéopathie. Son auscultation était effectivement complète. Mara finit par m’inviter à me rhabiller. Elle prit le temps de déposer quelques notes dans un carnet et m’expliqua qu’il m’incombait de le conserver. Idéalement, je devrai montrer ce carnet de santé à chaque Guérisseur qui s’occuperait de moi au cours de ma vie. Elle conclut par son diagnostique.
— Tu es en parfaite santé. Néanmoins, tu souffres du Froid’os. Ce n’est qu’un stade léger et bénin, tu n’auras au pire pas plus de symptômes que ceux d’un simple rhume, mais ce n’est pas à prendre à la légère. Tu as une faiblesse vis-à-vis de ce mal. Cela peut vite dégénérer.
Le Froid’os… L’appellation me parlait bien.
— Dégénérer comment ?
— Chez certains, le froid s’enracine si profondément dans le corps que même un bain ou une bonne flambée ne peut plus l’en déloger. Une terrible fatigue s’installe alors. Les poumons finissent par en pâtir. La toux devient quintes douloureuses et l’infection se propage dans le corps. On peut alors en mourir. Ce mal est terrible pour les plus jeunes et les ainés. Mais il peut aussi faucher un adulte dans la fleur de l’âge. Il faut lui être vigilent. C’est un fléau répandu dans cette contrée depuis plusieurs décennies déjà.
— Depuis le Déclin ? ne pus-je m’empêcher de demander.
Mara prit un air entendu.
— Si fait. Ne prends jamais tes refroidissements à la légère. Veille à toujours te réchauffer jusque dans les os à chaque fois qu’ils surviendront.
Je remerciai cette bonne fée pour le temps qu’elle venait de me consacrer et ses précieux conseils. Elle accueillit cette fois mes mots d’un hochement de tête.
— Je n’ai pas abordé l’aspect intime de ton anatomie. Ne vois aucune indiscrétion dans ma question : depuis ton entrée dans notre monde, as-tu eu le moindre rapport ou la moindre pénétration ?
Je piquai un royal fard, digne de la plus vive des pivoines, et me contentai de secouer la tête par la négative.
— Dans ce cas, il n’y a rien à vérifier. T’a-t-on expliqué que le passage vers notre monde t’avait fait bénéficier d’une remise à neuf de ton corps ?
Je hochai cette fois par l’affirmative. J’avais abordé ce sujet avec Dana ; j’avais tout de même remarqué que mes cicatrices d’enfance avaient toutes disparu. Ma Compagne m’avait raconté quelques folles anecdotes de précédents Étrangers : le jeune homme aveugle qui avait recouvré la vue à sa sortie du bus, la femme dont la jambe perdue avait repoussé…
— T’a-t-on précisé que cette remise à neuf comportait également la restauration de ton hymen ? insista Mara.
Pouvait-on être plus rouge que cramoisie ?
— Apparemment, non, constata la Soigneuse sans aucun sous-entendu particulier. Ne sois donc pas étonnée de ressentir une vive douleur ou un pincement et de constater quelques pertes de sang si tu choisis d’avoir une quelconque activité sexuelle. Une dernière chose à ce sujet : si tu es un jour intéressée par un traitement contraceptif, prends la peine de me contacter par écrit. Sache que la plupart de ces remèdes sont peu efficaces sur vos systèmes d’Étrangers, cela se sait au sein des Guildes. La mienne possède des principes moraux : une femme a toujours droit de regard sur son corps - même si elle a été introduite dans notre Monde dans le but d’unir ses gênes aux nôtres. Si tu ne désires enfanter, méfiance auprès de la plupart de mes congénères, qui par ignorance ou devoir moral, te prescriront des contraceptifs qui auront peu de chance de t’éviter une grossesse.
Les oreilles bourdonnantes de cette dérangeante révélation, je la remerciai une dernière fois et la laissai reprendre le cours de ses autres auscultations. Il ne me restait plus qu’à retourner dans mes quartiers. Dans mon carnet de santé, Mara avait retranscrit ses recommandations pour le Froid’os, mais il n’y avait aucune trace de ses derniers conseils.
****
Ah le "Froid'os" c'est tellement parlant comme nom de maladie, je compatis avec Luce, ça ne doit pas être marrant au quotidien. Mais voilà une belle excuse pour prendre encore plus de bains bien chauds ^^
Cette conversation avec la soigneuse est à la fois bien spéciale et rassurante ! La gynécologie n'est donc pas un sujet ignoré dans ce monde, au contraire... ouf.
J'ai hâte de découvrir la suite de ce récit et en même temps je suis triste de bientôt quitter le Château Lune.
Vivement la suite ! : )
On y revient au Château Lune, j'y reprends mes aises en ce moment d'ailleurs... Il y a bien des recoins encore à y découvrir.
C'est notre météo locale bien humide cette année qui m'a inspiré le Froid'os ^^
Mon idée avec ce passage gyné était aussi d'amener à briser (peut-être) l'idée d'un monde "juste" médiéval, arriéré. Ce que je n'ai pas envie qu'il soit.
Le chapitre précédent t'a plu aussi ? ^^
Merci pour ton retour <3
:) ^^
oui j'ai beaucoup aimé le précédent aussi, je suis contente pour Luce qu'elle ait trouvé une activité pour se rendre utile avec le jardin ! ^^
Ça fait du bien d’avoir des échanges avec Luce ou ce n’est ni agressif/ ni une partie de cache cache.
J’aime beaucoup la guérisseuse (ça fait un peu froid dans le dos ses derniers commentaires :/)
À bientôt!
Cool ^^ Oui, c'était des morceaux plus posés. Mon plaisir est aussi de créer tout un monde. Les moments calmes sont plus faciles pour le montrer (par les yeux de Luce).
La notion de consentement revient par-ci par-là. C'en était un bout. Ca reviendra sous la forme d'un autre.
Le chapitre d'avant t'a plu aussi ?
Merci pour ta lecture et tes retours <3 :) j'ai hâte de partager la suite !
Écoute les écrits qui parlent de consentement, il y en a trop peu donc je suis trop contente que ce soit le cas ici!
Ouiii en vrai j’ai lu toute l’histoire plusieurs fois, à chaque fois avec l’objectif de poster un commentaire mais je me fait toujours hyper par ta plume et je continue. Promis je vais gagner en discipline et comment davantage
Mais noooon. Plusieurs fois ? T'aime vraiment ? N'hésite pas si en lecture continue tu relèves un couac ou un manque de fluidité ou autre (je viens d'en repérer un récemment, un chapitre où Luce passe du tutoiement au vouvoiement avec Dana, mais j'avais zappé de placer le moment charnière. J'avais dû le penser très fort ^^' Je l'ai ajouté hier dans le fichier mère. :p). Ne te force à rien, sauf si un chapitre te plait moins et qu'un bon conseil peut me permettre de l'améliorer :D
Cool pour ton avis sur le consentement. C'est vraiment venu tout seul sous mes doigts, mais j'aurais difficile à l'ôter de l'intrigue tant ça s'est ficelé dedans.
^^