Cher Journal...
Mes mots rageurs déchirent ton papier telle une tornade. Je suis partie courir pour me défouler mais une heure de course n'a visiblement pas suffi. Mes pas me menaient toujours plus vite, toujours plus loin de cet endroit. Je voulais partir, je voulais fuir mon passé, mais il ne cesse de revenir à la charge lorsque je m'y attends le moins. La douleur sans cesse se fraye un chemin jusqu'à moi, ne disparaissant malheureusement pas grâce aux martellements de mon coeur. Le sang afflue puis reflue vers celui-ci, mon coeur qui tambourine dans ma poitrine. La chaleur, comme l'adrénaline, parcourent mon corps. L'air chemine tant bien que mal jusqu'à mes poumons. Je sens que je vais bientôt défaillir, pourtant je continue, remplaçant la douleur qui brise mon coeur par celle, plus contrôlable, qui m'empêche de respirer.
J'espère te revoir bientôt par ici ;-)
J'ai pas les mots pour le dire mais ton extrait sonne très ... juste ? ... aussi juste que les sons d'un diapason. Ca reste suspendu dans l'air. On sent le combat, on sent les émotions du personnage, comme si il était sur le ring.
Tu vas penser que j'ai sans doute abusé d'une mauvaise herbe en écrivant ce commentaire XD N'empêche que je pense vraiment ce que j'écris, du fond du coeur.
Je ne pense pas qu'une mauvaise herbe rende les commentaires aussi beaux ;-) Encore merci pour ton retour, ça fait toujours tellement plaisir !
c'est joliment dit. les personnages torturés et un peu brisés sont les meilleurs.