La tempête fait rage en moi.
Pas autour, en moi.
Je hurle, je crie, demandant de l'aide ;
J'en ai besoin,
Mais personne ne me tend la main.
Il fait noir, le tonnerre gronde ;
Parfois les éclairs illuminent le ciel.
Le vent siffle, l'océan est déchaîné ;
Les déferlantes m'engloutissent.
Je me bats contre ces vagues,
Je lutte, et lutte encore.
Sauf que je suis fatiguée de me battre.
Pour tout, pour rien. Sans changements.
Je suis fatiguée de soigner mes apparences.
Je ne suis pas celle que je montre.
En réalité, je suis perdue, égarée.
Ballottée par les flots de la tristesse,
Prisonnière de mes propres pensées.
Et en train de me noyer
Dans ce monde trop vaste.
J'ai peur de moi-même, j'ai mal.
Je ne suis pas folle, juste ivre :
Ivre de douleur, ivre de tristesse,
Et je suis seule.
Juste parce que personne
Ne connaît l'existence
De la tempête,
Et de mes pensées
Suicidaires.
Je ressens que ton texte explique bien les sentiments enfouies au cœur des personnes qui enviseage le suicide.
Merci