En ouvrant la boite aux lettres de l’Holo’s ce matin, je découvre, posée sur un tas de prospectus, une enveloppe épaisse hautement suspicieuse. Quelques secondes d’études minutieuses donnent raison à mes doutes. C’est une lettre de la banque, et je n’ai pas encore pris mon café. Ma décision est vite, les priorités façonnent mon quotidien. J’attrape l’enveloppe maudite et la glisse sous la pile de papiers. Clarisse la récupérera bien un jour. Je lui dirais que je ne l’ai pas vu, elle me répondra que les lettres de la banque ne mordent pas et je me retiendrai de lui répondre que parfois dans la vie, tout est possible. Bref. Elle ne dira rien parce qu’elle me connait par coeur, et qu’elle m’aime. Aussi parce qu’elle a l’habitude. Non mais vraiment, qui a envie de lire une lettre de la banque dès le lundi matin? Brrr
La première arrivée au bureau, et c’est toujours moi sinon ce n’est pas drôle, lance le café. Ce que je fais, et bien corsé. “Elles n’avaient qu’à arriver plus tôt.” Je réalise que j’ai parlé à voix haute. Les mots s’échappent tous seuls de ma bouche parfois. Souvent.
J’ouvre les volets de mon bureau. Sa vue me peine presque. J’ai une sainte horreur du tri de papier et la semaine dérnière a été particulièrement remplie. Autant dire qu’on devine à peine le clavier caché par la montagne de papiers posés dessus. Je soupire bruyamment. Je ne savais pas qu’en montant une société j’en amasserais une telle quantité et que je devrais obligatoirement m’en occuper quotidiennement. “Et ils ne se trieront pas tous seuls !”
Vous savez qui avait la réputation de parler à voix haute ? La Fée du logis ! Ma grand-mère me l’a toujours décrite comme petite, ronde avec des joues toutes roses et des yeux pétillants de malice. Peut-être même qu’elle pourrait porter une jolie robe avec un tablier fleurie, ou alors une robe fleurie et un tablier blanc.
“Dis-moi que tu ne viens pas de taper “Tablier fleuri” dans Google dès le lundi matin.”
“AARRRggghh … Az !”
“Hum. Est-ce que j’ai envie de savoir pourquoi tu fais cette recherche?”
“Nope.”
“Ce matin, tu n’aurais pas laissé glisser une lettre de la banque sous un tas de pubs par hasard ?”
“Peut-être.”
“C’est pour nous signaler le changement d’un RIB Elyott…”
“Ah oui ? Super !”
Je la suis jusqu’à son bureau situé en face du mien. Je tente une sourire timide mais son haussement de sourcil en dit long. Oups ?
“Sers-moi donc une tasse de café pour te faire pardonner ton affront jolie petite chose blonde.”
“Bien madame !”
On s’est rencontrées au lycée. Enfin, un jour je lui suis rentrée dedans sans faire exprès et lorsque mon regard à croiser ses prunelles bleu acier, je suis tombée amoureuse. J’avoue avoir un faible pour sa chevelure angélique et sa moue merveilleusement hautaine également. Un vrai coup de foudre ! Pendant plusieurs jours je la suivais partout et lui déclamant mon infinie passion. Pour lui éviter d’avoir à subir mes poèmes amoureux déclamer devant tout le monde à la cantine, elle a été obligée de m’adopter.
Elle juste mis un peu de temps à réaliser qu’on était faites pour s’entendre et s’aimer. Elle, toujours le nez sur sa montre a chronométrer toutes ses actions et à travailler nuit et jour, moi, bordélique incurable ayant une passion pour les grandes brunes indifférentes. Vous ne voyez pas le rapport ?
“Personne ne voit jamais le rapport !”
“Arrêtes de penser à voix haute et va me chercher mon café. Et, il n’y a aucune logique à tes explications.”
Je nous sers deux grandes tasses de cafés bien corsés, noir pour moi et bien sucré pour elle, dans nos tasses respectives. La sienne représente un dragon déguisé en princesse et la mienne un chaton déguisé en père noël. On a jamais assez d’images de chatons déguisés en père Noël. De chatons en général.
L’avantage avec Az, c’est que son bureau est parfaitement rangé, je n’ai pas besoin d’entasser plusieurs piles de documents pour trouver une place à sa tasse. J’envie son organisation, la vois ranger pendant des heures et des heures à grand renfort d’étiquettes et de stylos fluo, et puis je ne l’envie plus tellement après. Tout en sirotant son café elle allume son ordinateur. Je pose une fesse sur un coin du bureau pour regarder les mails avec elle.
“Tu as passé un bon weekend?”
“On était ensemble samedi soir tu te rappelles?”
“Hum. Oui oui. Mais dimanche?”
“Repas de famille avec la préparation qui dure plus longtemps que le repas en lui-même. Obligée de montrer à Erin et Juline comment éplucher un navet. C’est quand même pas bien compliqué pourtant.”
Azeline est l’ainée d’une fratrie de cinq soeurs absolument infernales. La maman d’Az a eu bien de la chance d’avoir une ainée aussi respnosable pour tenir les autres. Je suis intimement persuadé que cette rigueur d’esprit qu’elle s’impose au quotidien vient de se rôle d’adulte qu’elle a dû endosser, et endosse toujours, aujourd’hui. Sept ans séparent Azeline d’Erine, neuf de Juline, treize de Coline et seize de la petite dernière Maxine. La pire. Cette enfant en pleine crise d’adolescence lui en fait voir de toutes les couleurs et revient toutes les semaines avec une nouvelle meilleure ennemie. Mais bon, ces quatre démons sont en admiration totale devant leur grande soeur donc je leur pardonne.
Le bruit de la porte d’entrée qui s’ouvre avec fracas nous fait sursauter. Heureusement que nos tasses sont à moitié vides sinon, bonjour la tache de café sur le chemisier blanc. Az regarde sa montre et murmure “Dix minutes.” J’éspère que Clarisse n’a pas encore trouvé un chaton dans la rue. Ça ne serait que la troisième qu’elle nous en ramène depuis qu’elle a intégré l’équipe d’Holo’s. Entre autres animaux plus ou moins dangereux dont je ne vous parle même pas.
Sa jolie voix résonne jusqu’à nous. “C’est moiiiiii! Vous ne devinerez jamais ce que je viens de trouver !” Az et moi échangeons un regard inquiet et préparons notre pièce de un euro. Oui, on pari sur la raison du retard de notre secrétaire !
“Tu crois que c’est une boule de poil ?”
“J’espère bien que non Az, tu sais bien que j’ai un mal fou à les laisser partir !”
Clarisse est la petite dernière chez Holo’s. Dès le début, on a su qu’on ne pourrait pas trouver quelqu’un de plus motivé. Notamment grâce à ses messages vocaux. Beaucoup de messages vocaux. Sans déconner, elle a réussit à saturer notre répondeur en trois jours. Ce qui a évidemment créé un gros merdier, pardonnez-moi l’expression, pour nos clients et nos rendez-vous. On a été obligées de la recevoir dans la semaine pour nous éviter de devoir trier un par un les messages vocaux.
La première chose qui nous a sauté aux yeux en la rencontrant, c’est la couleur verte pomme de ses cheveux mi-longs. J’ai même écopé d’un douloureux coup de coude dans les côtés de la part d’Azeline parce que je n’ai pas dit un mot pendant plusieurs minutes, trop concentrée à me demander où elle avait bien pu trouver une couleur aussi vive. Après l’avoir invitée à s’asseoir dans un bureau et lui avoir servi un café, ce qui était le premier test, entre nous, on ne peut pas faire confiance à quelqu’un qui n’aime pas le café. Je me souviens l’avoir vu farfouiller avec grand sérieux dans son cabas gigantesque et en extirper un carnet rose fluo orné d’une licorne. Je crois bien m’être dit qu’il manquait un peu de folie dans ces locaux, et voilà que Clarisse débarque avec ses cheveux à la couleur fruitée, son petit nez en trompette et son sourire gigantesque. Heureusement qu’Az était là pour lui poser des questions et actuellement écouter les réponses parce que je n’ai pas été très attentive pendant l’entretien. Je l’ai trouvé très vivante et joyeuse, un brin maniaque à noter absolument tous les mots qui sortaient de notre bouche, non sans mentir tous les mots.
En ouvrant la Holo’s, Holo’s pour Hologrammes, une entreprise qui propose ses services de rendez-vous assistés, on n’avait pas prévu de recruter une troisième personne aussi vite. Avec ses études de Droits et Environnement professionnel, Az est en charge des rendez-vous professionnels avec un futur patron, un avocat, etc. Et je suis en charge des autres rendez-vous pour lesquels je peux utiliser mon diplôme de Psychologie option Sciences sociales. Holo’s c’est principalement une entreprise d’accompagnement et de conseils. On s’était restreinte aux rendez-vous professionnels, mais on s’est très vite rendu compte qu’il nous fallait une secrétaire pour gérer le flux des appels et les prises de rendez-vous. Ça a été une grande et une heureuse surprise pour Az et moi de voir la demande augmenter si vite et surtout d’avoir eu des retours positifs ce qui nous a aidés à construire une solide clientèle. Comme si le Ciel avait entendu nos prières, enfin plutôt nos cris d’agonies, Clarisse est arrivée, son diplôme de Coaching personnel en poche et son talent inné pour retenir les heures et les dates. Elle nous a tout naturellement proposé d’assurer le secrétariat à temps partiel et d’être une Holo Assistante le reste du temps pour les rendez-vous nécessitant des conseils plus personnels. Autant vous dire qu’on a adoré l’idée tout autant que le personnage et la semaine d’après elle signait son contrat. On a vite pris l’habitude de la voir arriver chaque début de mois avec une nouvelle couleur de cheveux, coupe assortie. Aujourd’hui sa crinière est courte à la garçonne et rouge cerise.
“Je vous entends parler de chaton vous deux, vous en avez trouvé un?”
“Mon dieu non.”
“J’ai toujours adoré ta façon de jurer Elyott. C’est si…mignon.”
“Bonjour à toi aussi, bon alors qu’as-tu trouvé en ce début de semaine qui t’empêche d’arriver à l’heure?”
“Bonjour Azeline! Bon écoutez-moi bien toutes les deux, vous vous rappelez cette couleur merveilleuse impossible à trouver? Cette espèce de pastel mauve quasi blanc? Je l’ai trouvé!! Ce matin!! C’était la dernière boite! Incroyable non?”
“Oh non, Elyott avait vraiment envie d’une boule de poil pourtant.”
“Shhhh Az! Bon vivement le mois prochain qu’on puisse admirer cette nouvelle couleur alors! Bon je vais aller me reprendre un café moi, j’ai une tonne de papiers à trier ah ah ah.”
Mon rire forcé n’abuse personne, pourtant j’y ai mis du coeur. Les filles savent très bien que je suis une incorrigible bordélique en guerre perpétuelle avec la paperasse. Je ne les entends pas rigoler, mais je le sais. J’essaye tant bien que mal de ne pas marmonner dans ma barbe, mais j’entends quand même une “Viles gargouilles!” s’échapper de mes lèvres. Vous comprenez vite que la plupart des jurons qui sortent de ma bouche font référence de près ou de loin à l’église. Pour avoir été élevée par une famille purement catholique cela pourrait paraître normal, sauf que mes parents ont toujours détesté le concept même du “gros mot”. Non, c’est ma grand-mère, chez qui je passais énormément d’heures étant plus jeune, qui m’a filé le virus comme qui dirait. Je n’ai jamais entendu quelqu’un jurer aussi souvent qu’elle. L’intégralité de son carnet de jurons a toujours tourné autour de la religion catholique, elle me disait souvent: “Écoute-moi bien Elyott, si tu peux éviter de jurer c’est bien, mais si les mots t’échappent, fais en sorte qu’ils soient bénis par le saint vocabulaire de l’église. Dieu n’y verra que du feu à son grand âge il ne fera pas la différence.” Le tout accompagné d’un clin d’oeil malicieux.
J’adore ma grand-mère, je n’ai pas la même relation avec elle qu’avec mes parents. Ils ont raté leur chance avec moi en me laissant grandir avec elle plutôt qu’avec eux. Pour rien au monde je n’échangerais pourtant ces souvenirs d’enfance. L’odeur perpétuelle des pommes et de la cannelle flottant dans la cuisine, le jazz tournant en sourdine à toutes heures de la journée, cette manière de me faire oublier mes peines de coeur à grand renfort de balades en forêt et de cabanes réalisées avec des branches et des feuilles. Mon coeur a un sursaut désagréable à l’idée qu’elle soit toute seule à l’hôpital pendant toute la semaine pour des examens complémentaires. Elle et son caractère buté vraiment! À son âge, escalader une arbre pour aller cueillir des pommes. Elle s’est cassé la cheville en tombant pendant la descente, et comme sa tête a tapé le tronc en même temps, les médecins ont préféré la garder sous la main au cas où. Je souris à l’idée de l’enfer qu’elle doit faire subir au personnel médical.
“Loin de moi l’idée de t’interrompre dans tes profondes pensées Elyott, mais je te rappelle que tu as un RA ce matin.”
“Nom de dieu! À quelle heure?”
“10h tout pile, avec M. Courtois.”
“Ah oui, le litige avec le locataire bruyant, et il est quelle heure là?”
“9h55…”
Sans attendre la suite de sa phrase, je cours à mon bureau récupérer mon équipement holographique, ma clé USB et mon dossier. Je perds cinq bonnes minutes à trouver ledit dossier parmi les papiers qui jonchent mon bureau. Trouver la pochette bleue parmi les innombrables pochettes bleues dans cette pièce revient à chercher une hostie parmi des coquillages abandonnés sur la plage. Curé des enfers et bible érotique, mais où est passé ce satané dossier nom de nom?!
“Qu’est ce que je t’ai dit à propos de jurer à voix haute?”
“Je ne trouve pas mon dossier! Il est bleu Clarisse aide-moi!”
“Tu avais mis un autocollant de couleur dessus comme je t’avais dit?”
“Oui!”
“Lequel?”
“Une pastille …bleue AH! Le voilà! T’es une secrétaire d’enfer!”
Son doux rire m’accompagne jusque dans la salle holographique. RA signifie Rendez-vous assisté, c’est plus court à dire et je remercie le seigneur que ma génération tente désespérément de raccourcir tous les mots qu’il lui est possible de trouver, encore une fois, gain de temps. Je prends rapidement le temps de remettre ma tenue et mes lunettes en place et enfile le casque en vérifiant qu’il recouvre bien mes yeux et que le micro est positionné correctement. Une fois le boitier branché à l’ordinateur situé au milieu de la pièce et entends le déclic familier dans le casque audio. Bon tout est relié, je mets la clé USB et lance le logiciel de retranscription. “Test 1, Test 2. Okay.” L’ordinateur affiche les mots un instant d’après que je les ai prononcés. Tout est en ordre, il ne manque plus que le client enclenche son propre boiter tout en espérant qu’il n’ait pas oublié de mettre son oreillettes. Je profite de la minute qui reste pour relire mes notes rapidement.
Holo Assistante: Elyott Thomas
Client: James Courtois
RA sollicité: Lundi 3 septembre 2020 à 10h00
Sujet RA: Entretien avec locataire (litige)
Description:
Mr Courtois a des difficultés à faire comprendre à son récent locataire qu’il doit respecter ses voisins et faire preuve de civisme concernant le volume sonore de sa musique, surtout à des heures avancées de la nuit.
Observations:
Mr Courtois paternalise son locataire, utilise des mots tels que “Mon garçon” et ne semble pas faire la différ…
Le grésillement soudain de la pièce me coupe dans ma lecture. De toute façon, c’est un sujet assez simple. Une fois que j’ai compris que mon client n’osait tout simplement pas reprendre sa place légitime de propriétaire auprès de son locataire, je n’ai plus eu qu’à lui suggérer un RA avec ce dernier pour régler la situation. Un seul sera nécessaire à mon humble avis.
Il faut quelques secondes aux panneaux réfléchissants qui tapissent l’intégralité de la pièce pour reconstituer en images de synthèse l’environnement immédiat du client. Il est assis dans son bureau à son domicile comme nous l’avions prévu, son locataire parait plus jeune que dans sa description. Brun, les yeux vert et un corps d’ado qui a grandit trop vite. Il regarde mon client avec un sourire timide mais je vois toute suite à la cripsation de ses yeux et à ses mains qui s’ouvrent et se ferment insconsiemment, qu’il est nerveux. Tant mieux. J’attends encore quelques secondes que la salle soit entièrement reproduite devant mes yeux et lorsque le déclic de confirmation de fin retentit je prends la parole.
“Mr Courtois bonjour, je vais très rapidement faire les vérifications avec vous. Comme nous en avons parlé, prenez quelques instants pour sortir vos documents, stylos et cahier de votre sac. Je vous demanderai de cligner des yeux une fois pour oui et deux fois pour non. “
“M’entendez-vous correctement?”
Un clignement.
“Pouvez-vous remuer la tête comme si vous observiez le bureau que je puisse vérifier que l’oreillette est bien placée s’il vous plait?”
“La chemise de votre locataire est-elle bien blanche?”
Deux clignements… je regarde plus attentivement la chemise en question et remarque des petits carreaux roses. Bravo Elyott!
“Excusez-moi, je reformule, la chemise de votre locataire est-elle bien blanche avec des petits carreaux roses?” Un clignement. Bon c’est parti.
“Je vous rappelle que ce rendez-vous assisté est strictement confidentiel et sera retranscrit via un ordinateur et copié sur une clé USB. Elle vous sera remise à la fin de notre rendez-vous de bilan. Je vous rappelle également que vous seul pouvez m’entendre grâce au boitier électronique et à votre oreillette qui vont ont été remise par nos soins alors pensez à ne pas me rester trop longtemps sans répondre, et surtout ne me répondez pas à moi. Respirez Mr Courtois, il faut que vous restiez naturel comme lorsque nous avons fait le test dans mon bureau, voilà, très bien. Je serai avec vous tout au long de cet entretien, ne vous inquiétez pas cela va très bien se passer Mr Courtois, je lance l’enregistrement.”
Je suis venue voir tes écrits suite à ta visite sur ma discussion FPA.
Je rejoins l'avis de Tac concernant ma première impression sur le décors : je pensais que l'héroïne était chez elle et que Az était sa colocataire...
Quoiqu'il en soit, j'aime bien la manière de penser de l'héroïne.
Néanmoins, je pense que le texte gagnerait à être plus aéré (ça sera plus facile et plus agréable à lire, je pense).
Bon courage pour ton récit :)
A mon tour de commenter gniark gniark..
J'aime beaucoup ton idée ! J'avoue avoir plus accroché au premier qu'au deuxième chapitre. Peut-être parce qu'Etan m'a semblé un peu pédant ? à ce moment c'est juste un souci d'accrochage avec un perso, que je règlerais avec lui !
Dans le premier chapitre, il y a deux choses qui m'ont un peu dérangée : au début je pensais que ton héroïne était chez elle, et non à son bureau (j'ai compris quand la secrétaire arrive, ce qui est relativement à la fin du chap en fait), et j'ai dû relire deux fois le paragraphe pour comprendre comment fonctionnait la réunion avec son client.
Quant au deuxième, j'avais l'impression qu'il y avait un cadre un peu plus flottant, j'avais plus de mal à me représenter les choses. Peut-être parce qu'on passe plus de temps dans la tête d'Etan ?
Quoiqu'il en soit, je t'attends pour la suite ! Alors au boulot !
Tac