Cimetière

Notes de l’auteur : A ce point-là, je pense que ça n'étonne plus personne de me voir poster 2 trucs à la suite pour ce Writober !

On est donc partis pour la deuxième moitié de ce Writober, le mot du jour est "Cimetière" et on parle un petit peu de ce truc nommé "mourir dans la fiction". Et selon les mots immortels de Nicolas Sarkozy : mourir, c'est pas facile.

Enjoy !

A quoi servait un cimetière dans un monde où vous ne pouviez pas mourir ?

Parce que c'était un secret de Polichinelle, dans de nombreux mondes : plus vous étiez une personne importante, moins vous aviez de chances de mourir. Pas mal de gens avaient tenté d'expliquer les raisons de pourquoi plein de gens ne restaient jamais morts longtemps, mais lesdites raisons impliquaient la popularité, les fans, le quatrième mur et d'autres trucs comme ça et cela faisait que plein de gens ne comprenaient absolument pas lesdites explications. Personne n'osait demander des développements parce que tout le monde était confus.

Oh, non pas que la mort n'existait pas. Il y avait énormément d'entités qui représentaient la mort, plein de Faucheurs, tous différents. Non, le truc était qu'à chaque fois que la mort survenait pour quelqu'un, vous pouviez être sûr qu'il y avait toujours un changement cosmique, des emmerdes dans le continuum espace-temps, des sorciers, des nécromanciens, un connard qui cognait sur les murs de la réalité comme si c'était les bongos de Donkey Konga… et puis, bam, vous reveniez à la vie.

C'était un secret de Polichinelle, mais paradoxalement, il n'y avait pas beaucoup de discussions à ce sujet. Peut-être que c'était parce que les gens n'étaient pas intéressés pour en parler. Peut-être que c'était parce que les traumatismes étaient toujours bien trop grands pour en parler. Peut-être que c'était autre chose. Peu importe.

Du coup, à quoi servait un cimetière dans un monde où vous ne pouviez pas mourir, pour revenir à cette question ? Eh bien, c'est simple : ils étaient devenus des appartements comme les autres. Vous louiez une tombe dans le cimetière de votre choix, vous remplissiez de la paperasse et après, c'était bon, cette tombe était à vous pour probablement l'éternité.

C'était bien moins effrayant de voir des lieux autrefois vecteurs de tristesse et de désespoir devenir basiquement comme n'importe quel HLM, mais personne ne s'en est jamais plaint.

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