Deux miliciens avaient été choisis par le capitaine pour apporter au Duc le bijou destiné à la Princesse Dalinor. Ils attendaient aux portes de la cité sur un chariot qui transportait des caisses d’eau thermale. Le coffret du Duc était dissimulé sous un tas de couvertures, au milieu des précieux flacons à l’effigie de Silë.
Le milicien qui tenait les rênes du cheval s’appelait Honri, c’était un homme âgé et trapu qui regrettait visiblement d’avoir été choisi pour ce travail. Le second était tout son contraire. Dès l’apparition des capes violine, il s’était redressé pour les saluer d’un sourire, chassant les mèches bouclées qui tombaient sur son visage au teint bistre. Estelon avait une vingtaine d’année, tout au plus, et un physique élancé qui ne présageait pas d’une carrière de milicien.
— Ce sera un honneur de voyager en votre compagnie, déclara-t-il en s’inclinant devant les Protecteurs.
Windane appuya sur le flanc d’Automne pour s’arracher à son regard, qui se penchait dangereusement vers elle.
— Mon apprenti et moi vous accompagnerons jusqu’à Tyzleg, déclara Lyron. Nous y serons dans deux jours si nous ne traînons pas.
— Et si nous ne nous faisons pas attaquer, marmonna Honri.
— Je suis certain que votre présence suffira à faire renoncer la plupart des voleurs, fit Estelon pour contrebalancer le pessimisme de son équipier.
Lyron décida de prendre la tête de leur convoi et demanda à Windane de fermer la marche. Elle s’exécuta sans discuter, soulagée d’échapper aux regards intrigués des miliciens qui s’étonnaient de sa présence.
Le chemin qui quittait Silë se divisait rapidement en plusieurs routes. La plus sûre partait vers le Nord et rejoignait Tyzleg en longeant un affluent de l’Oranielle, mais c’était la voie la plus longue. Aussi, il était décidé qu’ils couperaient par l’Est, au risque d’emprunter la route la plus hostile : celle des Collines Mortes. Le paysage changea si vite, les arbres laissant place aux buissons d’épines, l’herbe à la poussière, les ruisseaux à des lits asséchés, qu’il ne laissait nul doute sur son origine. Ici, ce n’était pas la nature qui avait ravagé la terre.
C’est la Guerre de Magie qui a causé ce désert.
C’était là, avait dit Lyron, que les Renégats d’Archeon Sowr avaient combattu l’armée du Roi. Des centaines, peut-être des milliers de Protecteurs avaient confronté leurs pouvoirs au cœur de ces vallées. Six siècles plus tard, le sol en gardait toujours la trace : le sol rocailleux, décharné, se brisait en multitudes de ravins où plus rien ne poussait. Aucun arbre, aucune végétation n’abritait des rayons intenses du soleil, aucun animal n’avait laissé la moindre trace dans les fissures balayées par la poussière. Les épaules de Windane chauffaient sous sa cape, la sueur perlait sur ses tempes, et pourtant, l’air semblait si froid sur sa peau ! Jamais elle n’avait ressenti un tel vide, une telle absence… L’atmosphère même semblait peser moins lourd. Les Collines Mortes avaient perdu leur magie.
Sur ces terres, aucun spectre ne venait danser devant les yeux de Lyron. Il ne distinguait que ces failles stériles et ces quelques empreintes qui les devançaient ou les suivaient. De maigres échos du passé ou de l’avenir proche, sans jamais laisser entrevoir les silhouettes lointaines des combats qui avaient brisé l’équilibre du monde. Son pouvoir le laissait enfin en paix, et cependant il ne pouvait pas s’en satisfaire. Oui, il était enfin libre de voir au présent, comme tous les hommes. Mais où qu’il porte son regard, il n’y avait plus rien à voir que la mort. Le vide n’était pas un soulagement, le désert n’était pas une oasis : il était une alerte gravée au cœur d’Ayjaell pour rappeler à tous le triste sort qui les attendait si la magie venait à se tarir.
Aucun d’eux ne suggéra de faire une halte pendant la traversée. Honri, le milicien grincheux, ne cessait d’imaginer des bandits dissimulés dans les crevasses, et même la présence de Lyron ne suffisait à le rassurer. Ses complaintes redoublèrent d’intensité quand le ciel se voila de nuages, et personne ne chercha à le contredire. Le vent s’était levé, soufflant en poussière dans leurs yeux, pesant lourdement sur leurs épaules. L’atmosphère était sombre, électrique, comme un orage sur le point d’éclater.
Windane ne parvenait pas à identifier ce sentiment, mélange de peur et d’appréhension, qui l’assaillait depuis qu’ils avaient quitté Silë. Était-ce à cause du manque de magie ? Les bourrasques sifflaient, violentes et chaudes, jusqu’à réveiller les flammes dans son sang. Elle en sentait les crépitements dans ses doigts chaque fois que la poussière ardente griffait sa peau pour lui arracher sa capuche. Elle frappait en tout sens, le feu grondait de la rejoindre. Windane chercha Lyron des yeux dans le brouillard de sable. Ils avançaient courbés, le visage couvert d’un foulard pour continuer à respirer dans le nuage de terre brûlante. Ils en venaient presque à appeler la pluie à tomber enfin, quitte à les emporter dans les entailles profondes des rocheuses. Enfin, la voix de Lyron porta au milieu du chaos, si faible dans le torrent de poussière.
— Il faut continuer dans un canyon, ou nous ne tiendrons pas !
Honri protesta aussitôt en secouant ses larges épaules.
— C’est nous jeter droit dans une embuscade !
— Je préfère affronter des bandits qu’une tempête de sable.
Indécis, le milicien se tourna vers son équipier ; Estelon hocha la tête pour approuver la décision du Protecteur. Ils suivirent Ébène jusqu’à l’entrée d’une crevasse qui s’enfonçait dans les collines, ancien lit d’une rivière depuis longtemps asséchée. La terre était fendue, offrant un passage abrité des tempêtes, entre deux falaises. Lyron passa en tête du convoi avec sa jument, avançant prudemment pour avertir les miliciens des éventuelles irrégularités du sol. Honri tenait la bride d’une main anxieuse tandis qu’Estelon jetait des regards inquiets vers les parois qui les surplombaient. Le sol du ravin était parsemé de branchages, de roches et d’ossements éparpillés que les roues de l’attelage brisaient dans un craquement sinistre. Animaux égarés dévorés par les charognards, carcasses emportées par les eaux de pluie et délaissées en chemin, ils rappelaient aux voyageurs le triste sort qui attendait quiconque se perdait ici.
— Que les flammes emportent le Duc et son bijou ! grommela Honri. On sortira pas vivants de ce désert !
Lyron, qui devançait le convoi de plusieurs mètres, arrêta sa monture, pris d’un mauvais pressentiment. La magie qui les entourait était faible, et ses visions s’estompaient rapidement, mais il les sentait approcher. Estelon se redressa, inquiet.
— Que se passe-t-il, Maître Lyron ?
— Nous allons être attaqués. Trois cavaliers arrivent par l’Ouest, un quatrième nous rattrape par les hauteurs.
Les miliciens accueillirent ses paroles par des jurons, Honri pestant qu’ils étaient perdus. Estelon ne se laissa pas décourager, saisissant son épée pour se préparer au combat. Lyron les contourna pour rejoindre Windane à l’arrière. Une main posée sur la garde de son épée, il se pencha pour lui confier :
— Nous pouvons gérer les cavaliers qui arrivent de face, mais le dernier possède une arbalète. Il tuera nos compagnons si tu ne l’arrêtes pas.
Son regard désigna le plateau qui les surplombait, d’un air si confiant. Elle déglutit en constatant la hauteur : c’était bien plus haut que la falaise de Sashanka.
— Tu peux les sauver, Windane.
Alors, parce qu’il y avait tant d’assurance dans sa voix, elle acquiesça. Elle descendit de cheval, sous le regard étonné des miliciens. Estelon s’empara des rênes d’Automne sans quitter des yeux la cape violine qui s’éloignait de leur convoi. Windane l’entendit vaguement interroger Lyron sur son geste, puis sa voix se brisa quand elle se décida. Les jambes repliées, elle fixa le sommet du ravin. L’énergie vibrait dans ses jambes, prête à soulever ses pieds.
Saute !
L’explosion souleva un nuage de poussière dans le ravin, puis son corps s’envola. Un lien la retenait encore à la terre, comme un souffle de magie qui s’étirait, s’allongeait… Jusqu’où pourrait-elle tenir ? Enfin, le bord se dessina. Windane se jeta en avant pour s’agripper aux pierres et roula contre les cailloux. En contrebas, la silhouette de Lyron s’avançait déjà à la rencontre des cavaliers. Elle détacha ses yeux, le poing serré. Il serait à la hauteur. Elle devait l’être aussi.
Le plateau était balayé par des rafales de vent et de poussière qui l’empêchaient de distinguer le quatrième cavalier. Inutile de le chercher du regard, pourtant : la magie lui indiquait le chemin d’une chaleur dans la nuque. L’homme approchait à vive allure en longeant le précipice. Elle devina l’arbalète sous le manteau qui l’enveloppait pour se protéger des rafales de sable. Le feu gronda, attendant son heure avec impatience. Windane s’accroupit dans l’ombre de la cape, serrant les bras sur son ventre. Elle ne le laisserait pas s’emparer d’elle, pas cette fois.
Le cavalier approchait à vive allure, pourtant elle attendit que les sabots fassent trembler le sol sous ses pieds avant de s’élancer. La tension brusquement relâchée percuta l’homme de plein fouet et le désarçonna. Ils roulèrent au sol dans une confusion de cris et de membres mêlés. Windane relâcha son étreinte et voulut se redresser, sans voir venir la botte de son adversaire contre sa tempe. Elle retomba sur le côté, sonnée. La magie se déversa en hurlant dans ses épaules, prête à la venger. Non ! D’un cri étouffé, elle chassa les flammes de ses veines, renversant le courant qui filtrait de sa poitrine.
Son adversaire en profita pour ramper hors de portée. Il se releva, saisit son arbalète et tira au moment où elle se retournait. Le carreau cueillit Windane au creux de l’épaule, perforant la tunique sans atteindre la peau. Le coton déchiré laissa entrevoir, l’espace d’un instant, les écailles qui fondaient dans sa chair. Elle se redressa, serrant les dents pour retenir le grognement qui montait dans sa gorge. Ses mains tremblaient de colère et de douleur, la sueur coulait dans sa nuque. Son corps enfiévré supportait mal de retenir le feu et la tête lui tournait. Elle mobilisa toute son énergie pour tenir encore et lui résister. Chaque coup de poing paré résonnait en vague de tension dans son buste. L’homme gagnait du terrain, la rapprochant dangereusement de la falaise. Il vacillait sous ses attaques, mais ce n’était pas suffisant pour le faire reculer. Elle frappa du pied dans son ventre, puis encore dans son cou pour l’étourdir. Enfin, d’un dernier élan, elle serra le poing et frappa de toute sa puissance dans son menton. La tête de l’homme partit en arrière sous le choc, le reste de son corps suivit le mouvement et il retomba au sol, inanimé.
Windane se redressa péniblement au bord du vide. Son corps entier tremblait, douloureux et épuisé d’avoir lutté contre sa propre puissance. Son cœur battait à tout rompre, et le sang qu’il projetait dans ses veines était si chaud qu’il la rongeait de l’intérieur. Elle avait tant repoussé les flammes qu’une fièvre intense s’était emparée d’elle. Sa vue se brouillait et, dans le noir qui l’engloutissait, elle distingua une étincelle. Les flammes dansaient devant ses yeux. Le murmure envahissait son esprit, les voix l’appelaient en chantant. Leurs mots résonnaient dans sa tête.
Jael na win !
Le sol se déroba sous ses pieds.
Ce fut le froid sur son front qui la réveilla, aussitôt suivi d’une pulsation électrique déchirant son bras. Elle cligna des yeux, devinant les étoiles accrochées à la voûte, puis le visage d’Estelon, le milicien aux cheveux bouclés, penché pour appliquer une pommade sur son front. Tout son corps lui hurla de bondir hors de sa vue, tous ses muscles se contractèrent pour lui échapper. La douleur dans son bras la cloua au sol.
— Restez donc tranquille, fit Estelon, vous avez fait une très mauvaise chute !
— Où est Lyron ?
— Maître Lyron a arrêté nos assaillants, expliqua le milicien d’un ton calme. Y compris l’homme à l’arbalète que vous avez assommé. Il les escorte jusqu’aux cachots de Silë avec Honri, et m’a chargé de veiller sur vous jusqu’à son retour.
Windane se redressa péniblement et serra les dents pour retenir un juron. Le sang battait à ses tempes. Elle sentait son bras meurtri, les croûtes de sang sur son front… et ce regard étranger qui la dévisageait. La capuche tombait sur ses épaules, il était trop tard pour la rabattre sur son visage.
— D’après Maître Lyron, les hommes qui nous ont attaqués étaient des mercenaires, continua Estelon. Sans doute ont-ils été engagés par le Duc de Salbrun pour voler le bijou… Mais je doute que l’on parvienne à le prouver. En tout cas, vous nous avez sauvé d’une mort certaine, Maître Lyron et vous !
Quelque chose pulsait en elle, comme un instinct de fuite réveillé par les yeux de cet homme. Son bras blessé avait trouvé refuge contre son ventre, ses pieds cherchaient machinalement l’appui du sol. Il remarqua sa méfiance et s’expliqua d’une voix douce :
— Quand vous êtes tombée de la falaise, j’ai accouru pour vous aider. Maître Lyron n’a pas eu d’autre choix que de me dire la vérité à votre sujet. Mais soyez tranquille, j’ai juré de garder votre secret. Je ne vois d’ailleurs pas qui me croirait ! Moi-même, si je ne vous avais pas vue à l’œuvre… Il est certain que vous n’êtes pas une femme ordinaire !
Il désigna le plateau rocheux qui les surplombait.
— C’est un miracle que vous soyez encore en vie, après une telle chute ! Vous n’avez que quelques blessures… Heureusement pour vous, je suis soigneur. J’ai tout appris de mon oncle, qui était le médecin de Silë. La pommade d’aloès que je vous applique sur le front vous soulagera et accélérera la cicatrisation.
Windane repoussa sa main pour se dégager, bougonnant qu’elle n’en avait pas besoin. Il insista.
— Allons, laissez-moi travailler ! Il serait dommage de laisser une cicatrice sur un si beau visage !
La surprise la figea un instant et Estelon en profita pour approcher la main de sa tête. Elle ne le repoussa pas, consciente qu’il était ridicule de résister, et se contenta d’un regard noir. Dès qu’il eut fini avec son front, il fouilla dans sa sacoche pour en tirer une gourde et des bandes de tissu, et saisit le poignet de Windane. Le geste lui arracha une exclamation bien peu élégante, et elle retint au dernier moment sa main libre, serrée en poing vengeur. Estelon se figea.
— Je suis désolé, je dois changer votre pansement… Votre bras… La plaie pourrait s’infecter.
Il avait relâché son étreinte, les mains figées au-dessus de son bras. Elle poussa un soupir exaspéré et offrit son poignet d’une moue réticente. Il fallait reconnaître que sa pommade soulageait la douleur. Les yeux fermés, Windane se concentra sur sa blessure. La déchirure remontait de son coude jusqu’à l’épaule, plongeant profondément dans ses muscles. Était-elle tombée de si haut que la magie n’avait pu protéger sa peau ? Elle se souvenait de sa fièvre, de la chute vers le vide… Des voix qui avaient chanté dans l’obscurité. Le souvenir fit battre plus vite son cœur. Leurs mots… Elle n’avait pas pu les comprendre, pourtant ils lui avaient paru familiers.
— Alors ainsi, vous êtes une femme Protecteur ? Je ne pensais pas cela possible…
La question d’Estelon la rappela à l’instant.
— Que vous a dit Lyron ?
— Que vous aviez hérité de sa magie ? Il a dit que vous possédiez des dons depuis votre enfance, sans préciser lesquels… Mais je vous ai vue sauter sur la falaise. Par les Fondateurs, c’était comme si vous pouviez voler !
Ses yeux bruns brillaient de curiosité tandis qu’il guettait confirmation dans son regard. Windane se détourna sans lui répondre.
— Pardonnez-moi si je vous offense, reprit Estelon. C’est que vous êtes tellement étonnante… Je me suis intéressé à la magie des Protecteurs dans le passé, je rêverais de comprendre ce qui fait de vous une exception…
— Je ne suis pas un objet d’études, répliqua-t-elle en arrachant son bras.
Elle termina elle-même le bandage tandis qu’il bafouillait des excuses. Elle se releva, autant pour s’éloigner de lui que pour rejoindre Lyron, qu’elle avait senti approcher.
— J’ai accompagné Honri aussi loin que je pouvais voir, expliqua-t-il en descendant de sa jument. Une fois que j’ai eu la certitude qu’il parviendrait sans crainte à Silë, j’ai fait demi-tour pour te retrouver. Comment te sens-tu ?
— Un peu douloureuse, avoua-t-elle, mais je vais bien.
La magie était déjà à l’œuvre dans son corps, ils le percevaient tous deux. Lyron glissa un regard sur son bras en écharpe et hocha la tête.
— La prochaine fois, ne retiens pas autant ton énergie.
Windane écarquilla les yeux.
— Comment est-ce que…
Il ne répondit que d’un regard appuyé qui obligea Windane à acquiescer. L’homme à l’arbalète avait eu de la chance. Il s’en tirait avec quelques dents en moins et plusieurs côtes fracturées, alors qu’elle avait brisé des rotules d’un seul coup de poing lors de l’attaque de Watz.
— Vous avez pu identifier le commanditaire de l’attaque, Maître Lyron ?
Lyron se tourna vers Estelon et secoua la tête.
— Il devait s’être informé sur ma présence, il est passé par un intermédiaire. Je n’ai rien pu tirer de l’esprit de ces mercenaires.
Cela lui laissait un goût amer, un sentiment d’inachevé. L’attaque n’avait aucune logique, ces hommes étaient visiblement préparés à les affronter. Ils avaient fait en sorte de les séparer, anticipant la capacité de Windane à sauter sur le plateau… Ou était-ce lui qui cherchait à voir plus dans leurs actions que la simple vérité ? Sa conscience le tiraillait et, en d’autres circonstances, il aurait remonté la piste jusqu’au coupable… Mais le vent avait murmuré tout du long le même ordre inquiet à son oreille. Alors Lyron s’installa aux côtés de Windane tandis qu’ils dressaient le camp, et sa main ne quitta pas la garde de son épée.
Protège-la, lui commandait Felyen.
Par contre, si l'attaque était prévue au final contre Windame (et ça m'étonnerait pas vu que le prêcheur de l'autre village semblait vouloir enquêter dessus), pourquoi n'envoyer qu'une personne contre Windame ? Même si elle avait été qu'une Protecteure classique, le mec avait aucune chance de gagner contre elle, non ? Ou c'était juste pour la forcer à utiliser ses flammes et yavait quelqu'un qui guettait ça quelque part ?
Et à la fin, l'ordre de mamie qui ordonne de protéger Windame, ça me conforte tellement dans mon idée que mamie est louche ='D
Encore un grand merci Flammy pour ta lecture et tes commentaires ! Ça me conforte énormément de voir que tu as accroché à mes personnages <3 et j'adore lire tes hypothèses, c'est génial pour voir si j'ai semé les bons indices ! :)
Ce Prêcheur là au début, dès que tu l'as mentionné, j'ai senti que ça n'allait pas amené du bon ! J'avais même envie Windane lui règle son compte et récupère le renard avant que ça ne soit trop tard. Mais ce n'était pas envisageable j'imagine bien ^^.
Super chapitre encore une fois. On retrouve à nouveau de l'action après un chapitre de pause. Cette fois-ci Windane se maîtrise, mais le prix à payer est élevé. C'est très intéressant. Ca renforce notre empathie pour elle !
J'ai noté une toute petite chose, mais à la fin je me suis dit que finalement c'était logique. Je te la mentionne quand même au cas où.
"Un filet de sang coulait sur sa tempe,"
Sa "peau acier" ne l'a pas protégé dans sa chute ? Est-ce parce que la magie de Windane a déjà perdu de sa puissance ?
Voilà :)
Toujours un grand merci de ta fidélité sur mon histoire, ça me touche énormément !
Mes petites remarques :
L’expression « Ils étaient rivés au Prêcheur » me parait étrange, j’aurais plutôt dit « sur » ou « vers » non ?
J’ai beaucoup aimé le fait que Windane soit obligée de mener un double combat et que le plus compliqué soit celui qu’elle mène contre elle-même !
Concernant le fameux Estelon on comprend très vite qu’il y a un certain trouble entre eux. Peut être un peu trop vite avec les points de suspensions ici : « sur son front… et les yeux de cet homme ». Personnellement je les enlèverais pour apporter un peu plus de subtilité et laisser le lecteur comprendre au fil de la discussion.
« Elle poussa une exclamation et se retint de l’insulter. » J’avoue avoir un peu regretté qu’elle ne l’insulte pas haha. Ce n’est peut-être pas cohérent avec le caractère de Windane, mais je l’imaginais bien malmener un peu plus ce jeune homme :P
Merci pour les remarques, j'ai remanié quelques phrases. Côté Windane, le trouble vient surtout du fait qu'un étranger la voit sans sa cape pour la première fois, j'ai rajouté quelques phrases pour insister davantage sur cet aspect.
Quant à Estelon, ah... On n'en a pas terminé avec lui !