Les mots se brouillent dans ma tête,
Effaçant ces phrases trouble-fête.
Mes oreilles bourdonnent,
Et j’entends au loin l’annonce qui résonne.
Autour de moi se plombe l’atmosphère,
Pendant que tu m’annonces d’une voix grave, ton cancer.
Je sens mon monde qui s’écroule,
Je ne ressens plus rien, ni même le temps qui s’écoule.
Ta voix se fait distante et puis finalement s’éteint.
Mes larmes et ma peau ne font plus qu’un.
Je suis tétanisée par la peur,
Peur qui opprime mon coeur.
Peur qui me maintient au sol.
Peur qui me rend folle.
Et si un jour tu venais à nous quitter ?
Et si un jour tu disparaissais ?
Et si un jour je venais à regretter,
Regretter tout ce temps que je n’ai pas passé
A apprécier chaque seconde de mon temps à tes côtés.
Je revois tous les moments que nous avons partagés,
Et mon ventre se serre à toutes les occasions que j’aurai manquées.
Je veux te chérir pour le restant de ta vie,
Te couvrir de mes bras pour profiter ainsi,
Du temps qui nous est imparti.
Très beau poème !
Petite suggestion : « Pendant que tu m’annonces d’une voix grave, ton cancer. => Pendant que, d'une voix grave, tu m'annonces ton cancer. »