Les contes avaient une saveur bien propre à eux-mêmes. Sucré et inoubliable, fondant et chaleureux, c'était une exquisité qu'Annie aimait savourer les yeux fermés, la tête entre les bras. Aujourd'hui, en revanche, elle s'était carrément affalée sur la table, bercée par la magie du récit. Les longs fils de satin qui lui servaient de chevelure s'étalaient autour d'elle comme une nuée de nuages noirs.
Solveig et sa fille avaient d'excellents talents de conteuses. Leurs voix douceâtres résonnaient suavement dans le salon, puis se perdaient dans les craquements des bûches enflammées. La table était débarrassée et lavée, et un doux parfum savonneux consumait les lieux.
D'après les dires de Solveig, la Wolken était composée de quatre cités.
La Cité Blanche possédait le rôle du Savoir. Elle instruisait les jeunes Wolkenais, leur apprenant tout d'abord à lire, puis à écrire, puis enfin leur inculquant les propriétés de la Magie. Xia affirma à Annie que la gigantesque tour dont le cadran doré était l'Université Wolkenaise de la Magie. Pour toute réponse, l'humaine tordit ses lèvres en un sourire extasié, impatiente d'en apprendre davantage. Elle supportait difficilement toutes les interruptions de Xia lorsque Solveig parlait. Xia était intenable. Elle gesticulait sur sa chaise, refaisait de l'ordre dans ses breloques, jouait avec ses bouclettes et riait sans raison. Et en présence de sa mère, elle était surtout épuisante à satisfaire. Elle lui réclamait un porte-pied à la bonne hauteur, un oreiller sans plume, une couverture sans peluche ou encore, un chocolat bien fumant en ponctuant chacune de ses phrases par un « tu serais un ange » mielleux. A force de l'entendre se formaliser ainsi, même en l'espace de deux heures, Annie s'étonnait de voir Solveig sans auréole.
Annie appréciait son côté foufou mais plus que cela, elle désirait s'intégrer dans ce monde énigmatique. Tant de questions la turlupinait ! Tant d'angoisses difficilement refoulées la rétractait ! Et couvercle sur la soupière, elle manquait cruellement d'informations. Se pinçant l'arête du nez, elle remporta son attention sur le récit de la mère.
La Cité Bleue avait les abords commerciaux et touristiques. Elle devait son nom à ses nombreux courants d'eaux bleues qui sillonnaient entre ses lumineuses ruelles. Bien longtemps auparavant, un puissant magicien avait ensorcelé cette cité de sorte qu'il n'y fasse jamais nuit. Ce lieu était donc éclairé par diverses illusions grandioses, information qui mit Annie dans un état de transe.
La Cité Verte ne fut jamais autre qu'un majestueux espace vert, où les créatures les plus extraordinaires se reproduisaient. Ce terrain était entièrement constitué de falaises moelleuses, de pelouses colorées et d'arbres fantastiques garnissant de mystérieuses forêts.
Puis il y avait la Cité Noire.
Dès que Xia la mentionna, ses mains se mirent à trembler. Solveig tritura sa coiffure avec embarras. Les rayons du soleil s'assombrirent. L'odeur savonneuse s'éclipsa. La brise gifla la baie vitrée. Le feu de l'âtre ne se tînt plus qu'à une insignifiante flammèche. Avec tous ces changements, Annie sut aussitôt que la Cité Noire n'était pas une cité comme les autres. Ses conteuses prononçaient ce mot avec une note hésitante, presque apeurée. Leurs teints orange blêmissaient à vue d’œil.
Un malaise s'empara de son cœur lorsque mère et fille se concertèrent du regard, avant de se tourner maladroitement vers elle. Annie contint une grimace. Jamais elle ne fut friande des expressions graves, souvent suivies par une déclaration inoubliable. Dans l'absolu, aucune ombre, aucune once de sourire n'étiraient les lèvres de ses hôtesses. La sévérité de leurs visages l'intimiderait presque.
- La Cité Noire n'a comme fonction que de répandre la terreur, annonça finalement Solveig, en tirant un peu plus sur sa pipe. C'est un lieu qui contient des logements, du commerce, des écoles... et l'incarnation du mal.
A ses dires à peine audibles, le feu s'éteignit complètement, Xia frissonna, Annie sourcilla, la salière dégringola de la table dans un fracas insupportable et les rayons du soleil pâlirent davantage. Solveig elle-même toussait, les yeux écarquillés, comme stupéfiée par son propre toupet.
- On nomme ce Mal Schyama, dit Xia d'une voix rauque qu'Annie ne lui connaissait pas.
- Schyama ? Interrogea-elle, prise d'un vif intérêt.
Elle voyait très bien que ses hôtesses étaient mal-à-l'aise mais cela ne faisait qu'aiguiser davantage sa curiosité. « Schyama ». Ce mot lui laissait un goût amer dans la bouche. Le goût du trouble.
Annie trempa prudemment ses lèvres dans l'eau de son verre, comme pour se débarrasser de cette âcreté. Pendant ce temps, ses yeux observaient la réaction de la mère et de sa fille.
De sa main droite, Xia jouait machinalement avec ses bouclettes. De la gauche, elle pianotait nerveusement sur le cristal de la table. Solveig s'accroupissait pour rassembler les malheureux restes de la salière. Peut-être espérait-elle ainsi dissimuler son visage mais Annie discerna sans mal ses lèvres tremblotantes et ses joues empourprées.
De jacasseries joyeuses et soigneusement ponctuées de plaisanteries, elles étaient passées au silence souverain. Même le feu ne crépitait plus. Annie avait l'impression de n'entendre, par-dessus le tapement frénétique des doigts de Xia contre la table, que les moustiques qui rebondissaient contre les vitres.
Elle reposa son verre avec un écho qui lui parut bien trop bruyant. La pièce était sombre pour cette heure de midi. Pourtant, comme pour désapprouver cette pensée, les rayons moqueurs montraient la saleté de son gobelet avec précision. Annie se mordit la lèvre, roula des yeux en direction de Solveig, puis en direction de Xia, apparemment tout aussi mal-à-l'aise qu'elle. Elles échangèrent un regard perturbé, puis un véritable soupir de soulagement. Solveig avait rouvert la bouche, et le son de sa voix résonnait spectralement dans la pièce.
- Voici l'Histoire Nuageuse que je voulais te conter. Mais maintenant que nous y sommes enfin, j'ai bien peur que j'en serais incapable. Schyama a tué sa propre mère, celle que l'on nommait la Dame Nuage, Aurore pour les intimes.
Pendant un bref instant, Annie jura apercevoir la lueur d'une nouvelle flammèche dans la cheminée.
- Aurore était la reine du Monde des Nuages, dit Solveig, la tête toujours baissée. Et elle portait très bien ce nom et ce rôle. Des pieds à la tête, le moindre de ses traits évoquait les nuages. Par ailleurs, jamais la population aérienne n'eut connu une souveraine aussi douce et bonne. Les cités, les Portes, les châteaux, toutes ses merveilles viennent d'elle.
Elle se releva, les joues plus rouges que jamais, les détritus de verre s'enfonçant dans ses paumes. Dans l''éclat de son regard dansait une mélancolie nouvelle. La nostalgie.
- L'univers filait le bonheur parfait jusqu'à ce qu'inexplicablement, Schyama décide de la tuer. Mais fort heureusement, lorsqu'on découvrit qu'elle était elle-même l'assassin de sa mère, elle ne fut pas acceptée comme nouvelle reine. Schyama se construisit malgré tout sa propre cité, ici-même à la Wolken. Mais en dehors d'imbéciles qui eurent l'indécence de se soumettre à ses caprices, personne ne s'engagea à ses côtés. Cela fait donc trente ans que nous sommes sans autorité. Des choses sont construites sans l'avis de personne, des lois apparaissent et disparaissent comme des coups de vent, le monde est devenu chaotique. Il n'y a que quelques bons hommes qui font taire les plus faibles avec les Lois d'Aurore. Bien que morte, son règne vivra toujours.
Le verre laissait sur les paumes de Solveig des chemins de sang. Une dizaine de rubis nauséeux. Les apercevant enfin, la mère jeta négligemment les restes de la salière dans la poubelle la plus proche. Puis elle tamponna ses doigts ensanglantés comme s'il ne s'agissait que de sauce tomate.
Malgré tout l'intérêt qu'elle portait à ce récit, Annie se surprit à bailler. Leurs voix crémeuses l'avaient jusqu'ici merveilleusement bien bercé. Si la Cité Noire ne s'était pas incrustée dans l'histoire, elle se serait sans doute endormie sur la table. Elle réprima un second bâillement lorsqu'elle vit que Solveig la fixait avec un intérêt poignant. Son regard se fit d'abord doux, puis il se dépouilla de toute onctuosité tandis qu'elle reprenait parole :
- Annie, ne t'approche jamais, mais alors jamais de la Cité Noire. Cette cité t’ensorcellera et...
Son flamboyant visage s'assombrit tout entier.
- Nul ne sait ce qu'il pourrait t'arriver.
Livide, Annie dodelina de la tête. A ses côtés, Xia frissonna dans un impressionnant vacarme de perles.
- Je ne sais pas combien de temps je te garderais ici, Annie, poursuivit Solveig en faisant les cent pas dans la pièce. Mais saches que pour le moment, tu es sous ma protection.
En un instant, son visage retrouva son habituelle flamboyance. Ses yeux scintillèrent, ses pommettes saillirent, ses ridelles s'accentuèrent, sa tresse blondit et ses doigts s'enroulèrent langoureusement autour de sa pipe. Mais son sourire ne vint pas.
La jeune fille se redressa, les sourcils froncés. Solveig se cramponnait si hargneusement à sa pipe que ses jointures blanchissaient.
- Si tu es une traîtresse, si tu n'as jamais été humaine, si tu es une partisane de Schyama, et si au pire des cas, tu t'en prendrais à Xia, alors ton existence se destinera au malheur.
La chaleur de sa voix avait cédé à une tirade glaciale. Estomaquée, Annie maîtrisa professionnellement les tremblements de ses mains. Elle ne souhaitait pour rien au monde trahir Xia et sa mère, mais ces paroles eurent l'effet d'une douche gelée. Mère et fille avaient de tels excès d'humeur...
Pour Xia, ces excès étaient soutirés par un simple désaccord, mais Solveig était plus difficile à cerner. En dépit de sa pipe, elle semblait considérer son enfant comme un véritable trésor. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas distinguer l'importance qu'elle lui vouait, le regard caressant avec lequel elle la gratifiait et toute la joie qu'exprimait son sourire lorsqu'elle pouvait répondre à ses besoins... ou à ses caprices.
Annie adressa un coup d’œil vivace aux orteils bagués de Xia, se tortillant mollement sur le somptueux repose-pied. En la présence de telles femmes, elle devrait toujours veiller à avoir de bonnes réactions, anticipations, comportements et sujets de conversation. Solveig et Xia pouvaient certes se muaient en excellentes bienfaitrices, elles endosseraient le rôle de redoutables ennemies avec la même aisance.
Ce ne fut qu'une once des réflexions d'Annie tandis qu'elle grignotait machinalement les pointes de ses cheveux.
Solveig la scruta encore un court instant avant de déployer une grâce folle pour aspirer une nouvelle bouffée de tabac. Expirée, l’écœurante fumée erra gracieusement dans le salon, avant de se réduire à néant. La pesanteur du silence s'amplifia.
- Bien, déclara la mère soudainement. Je ne compte pas rester avachie ici toute la journée. Xia, mon amour, pourrais-tu présenter à Annie la tisse d'invités ?
Ses paupières papillonnaient avec une infinie douceur lorsqu'elle apostrophait sa fille.
- Tout de suite, maman.
Ses breloques sonnèrent comme sonnerait un carillon quand Xia se leva et offrit à Annie un sourire éclatant.
- Tu vas adorer.
Les dires auraient dû rassurer Annie mais ils ne firent que la glacer davantage. Tandis qu'elle emboîtait le pas à Xia, elle sentait encore dans son dos le regard envenimé de Solveig. Un frisson la secoua, avant de s'évaporer quand Xia déverrouillât une minuscule porte sombre.
L'épaisseur de son bois gardait en fait une pièce étroite, dont l'unique et microscopique fenêtre s'ouvrait sur la pureté d'un ciel sans nuage. Mais ce n'était pas ce qui interpella Annie. Les quatre murs, le sol et le plafond avaient la consistance d'un matelas follement moelleux. L'étrange plancher se nimbait par ailleurs d'une quantité incroyable de couvertures, de coussins et de peluches diverses. Toutes les étoffes possibles et inimaginables les recouvraient suavement ; velours, soie, coton, laine, satin... C'était merveilleux.
Après avoir écarquillé les yeux assez de temps pour qu'ils lui piquent, Annie n'avait plus qu'une envie : se noyer dans la tiédeur de ses draps immaculés.
- Vous appelez donc cette pièce « tisse »... Préféra-elle murmurer.
- Oui, confirma Xia dans le délice de son rire. Mais tu peux dormir maintenant si tu le souhaites. Je suis certaine que Maman n'y verra aucun inconvénient ! Tu as l'air exténuée.
La perfection de ses lèvres se retroussa en un sourire espiègle. Avec pareille expression, personne n'aurait cru que, quelques minutes auparavant, elle était dans une position d'extrême gêne.
- Mais avant même de songer à t'allonger dans les couvertures, retire-moi tout ce tas de vêtements puants et boueux ! Effile donc cela, c'est beaucoup plus confortable !
« Et audacieux », pensa Annie en saisissant le vêtement qu'elle lui présentait. Il s'agissait d'une chemise de nuit très courte, dont la finesse du tissu la laissait presque transparente. De la dentelle blanche couvrait le décolleté, le pas du vêtement et l'extrémité de ses manches.
Jamais Annie ne se serait imaginée dans un tel ouvrage. Il lui semblait presque trop gracieux pour être porté lors d'une nuit. Rosissant, elle se racla la gorge :
- Tu es sûre que...
- Certaine ! Affirma Xia en rejetant ses bouclettes vers l'arrière. Maman a très bien vu à quelque point tu étais épuisée, jamais elle ne t'en voudrait de t'être couché maintenant ! Si tu veux, je t'donne même cette robe...
Annie caressa pensivement la chemise de nuit. Elle s'imagina un instant dedans. Si elle l'effilait, avec sa silhouette blanche et osseuse, elle allait carrément ressembler à un spectre. Annie soupira. Elle n'aimait pas ce vêtement. Elle ne l'aimait pas, mais il restait quand même une magnifique broderie...
Elle froissa la chemise entre ses doigts, décidée. En attente de sa réponse, Xia avait noué ses cheveux en un chignon lâche.
- D'accord, déclara catégoriquement Annie. Je... je vais me changer.
- Je t'en prie.
Et après un dernier sourire malicieux, Xia referma doucement la porte derrière son passage.
Annie se revêtit de la robe avec maintes précautions, ne quittant plus la mer de couvertures des yeux. Sa compagne avait raison. Ses vêtements actuels étaient vraiment dégoûtants et elle se sentait catastrophiquement fatiguée.
N'y tenant plus, elle plongea dans la mollesse du matelas, et dans un lourd sommeil sans rêve.
Rien n'est jamais acquis, tout est en suspens et peut changer radicalement avec une parole, un geste. C'est très bien d'installer cette ambiance dangereuse! Bravo !
Le passage qui m'a étonnée est sans conteste la description de la Cité Noire. Elle répand la terreur mais c'est là que se trouvent les écoles.
Que de non-dits !
J'apprécie tjs autant la correspondance entre goûts, couleurs, sentiments, etc... J'aime bien aussi les détails de la vie ordinaire avec le monde extraordinaire. Continue sur ta lancée.
Je dois sans doute avoir mal formulé mon idée, car ce n'est pas dans la Cité Noire que ce situe les écoles, mais bel et bien dans la Cité Blanche, cité dédiée exclusivement pour les études à la Wolken.
Merci beaucoup pour tout ces compliments, qui me vont droit au cœur <3
A très vite !
Pluma.
Cette suite répond à quelques unes de mes questions mais en fait ressortir d'autres : pourquoi Solveig est-elle aussi protectrice envers Xia ? Et pourquoi menace-t-elle Annie ? Ce passage m'a un peu mise mal à l'aise honnêtement.
Voici l'erreur que j'ai trouvé :
Solveig et Xia pouvaient certes se muaient = se muer
Sinon j'ai trouvé ce chapitre court mais tout aussi plaisant à lire. Mais la partie sur la Cité Noire est confuse. Je n'ai pas très bien saisi Schyama et son rôle en dehors du fait qu'elle est une antagoniste. Ce passage manque de clarté pour le lecteur qui peut se perdre dans le flot d'informations que tu donnes, mais qui est crucial pour l'intrigue.
A plus tard !
« Tant de questions la turlupinaient » – (il faut accorder vu qu’il y a plusieurs questions/ D’ailleurs je n’aime pas trop ce mot, turlupiner) / Pareil pour rétractaient, vu qu’il y a plusieurs angoisses.
Des falaises moelleuses ?
Je trouve aussi l’emploi du passé simple bizarre (jamais elle ne fut), j’aurai mis « elle n’avait jamais été... »
« Toutes ces merveilles viennent d’elle » = On met « ces » (pas ses).
Schyama est reconnue assassin de sa propre mère mais n’est pas mise en prison ? j'ai aussi des questions sur la Cité Noire, c'est intriguant, et en même temps on n'y trouve que des logements et une école, alors que s'y passe-t-il ?
La mère de Xia se remet à faire des menaces envers Annie concernant sa fille, c’est pas un peu répétitif ? Moi je me sentirais mal si la mère d’une amie m’accueillait en me menaçant, sauf si il y a une explication à ça… La réaction d’Annie est compréhensible, mais je trouve toujours les menaces de la mère excessives… On t’a déjà accueillie chez une amie en te menaçant, toi ? Où alors il faudrait qu’Annie en parle à Xia, qu’elle s’interroge sur pourquoi sa mère a peur qu’elle lui fasse du mal.
Quand Xia déverrouilla (sans « ât »)
J’aime bien la chambre-cocon, c’est une très jolie idée qui nous montre une des différences entre ce monde et celui d'Annie, j'espère trouver d'autres idées comme celles là dans la suite de la lecture !
Bisous à toi, et à bientôt !
Au plaisir de te revoir par ici ! <3
Sinon j'adore l'idée de la tisse héhé, elle a vraiment l'air super mega confortable, c'est fou, je veux la même chambre maintenant héhé, va falloir que j'aille négocier pour ça. Sinon, j'aime beaucoup l'atmosphère que tu arrives à distiller, entre choses connues et choses délicieusement nouvelles et dépaysantes. Bravo!
*"Se pinçant l'arrêt du nez, elle remporta son attention sur le récit de la mère."-> l'arête (sinon c'est "l'arrêt" synonyme de "stop")
*"Mais for heureusement,"-> fort
*"Annie, ne t'approches jamais, " -> approche (je crois bien)
Bref, quelques petites fautes de frappes. :-)
Je me retrouve plongée dans un rêve, c'est vraiment l'impression que ça me donne. Ton univers est irréel (ce n'est pas une remarque négative). Je suppose qu'Annie va rejoindre l'Université de la Cité Blanche... Va-t-elle devoir affronter Schyama ? Mystère, mystère !
En tout cas, je pense sincèrement qu'avec le travail tu réussiras à te faire éditer ! Après je suis débutante dans le domaine, mais bon :-)
En ce qui concerne l'atmosphère de ce énième chapitre, comme je l'ai dit plus haut, m'apparaît comme irréel et "ensommeillé"... Mais je trouve Annie un peu trop calme, ne devrait-elle pas ressentir de l'angoisse, de la peur, de la stupéfaction ou nier tout simplement la réalité ? Je ne sais pas... C'est peut-être voulu !
A bientôt pour la suite ! ^^
Je vais corriger mes fautes et j'espère te revoir dans les commentaires des prochains chapitres !
Je dis rien ! Université de la Magie ? Peut-être. Affronter Schyama ? Peut-être. Je dis rien !
Oh, merci ❤ Pour l'édition, j'envisage en fait de participer et tenter ma chance au concours Gallimard Jeunesse.... après 36 relectures.
A bientôt !
Pluma.
Ce roman fait-t-il partie d'une saga ? (Plusieurs tomes ?) (Question qui n'a rien à voir, je sais ^^')
Je serai là pour les prochains chapitres, pour sûr ! ;-)
Hâte de lire la suite pour en savoir plus !
D'ailleurs, j'ai oublié de te posé la question. Que penses-tu de Xia et de Solveig ?
Xia est très agitée, Solveig plutôt attentionnée et douce (ou parfois dure et glaciale). Je ne sais pas...
Je te redirai en lisant la suite, peut-être que je pourrais t'en dire plus ! :-)