Juliette n'arrivait pas à dormir, en fait, elle avait passé toute sa nuit à regarder son plafond dans l'espoir qu'il lui dise qu'il était l'heur de se lever. Et oui, Juliette était l'une des rares personnes, en ce jour de 28 août 1939, à avoir envie de se lever de son lit; et, elle avait une excellente raison, elle allait réaliser son rêve: entrer au collège Ferdinand de Saussure, un petit collège de la Rochelle spécialisé dans l'apprentissage des langues étrangères, régionales et, mortes.
Juliette se tourna en direction de son réveil, il était 6:00; plus rien ne pouvait l'arrêter, la jeune fille bondit de son lit, enfila son uniforme neuf, puis se rendit dans la cuisine, où, elle prit un petit-déjeuner copieux composé d'une tartine de confiture de fraise, de son habituel verre de jus de pomme, d'un pain au chocolat et, pour finir en beauté, de deux choux à la crème. Ensuite, elle alla se brosser tranquillement les dents dans la salle de bain, tout en regardant son reflet dans le miroir, acroché au-dessus de l'évier. Rien d'extra-ordinaire,des cheveux bruns, des yeux noisettes, un nez droit, une bouche fine, un reflet "banal" en fin de compte.
Après une douche rapide, Juliette s'approcha de la chambre de son petit frère, André. Elle voulait lui dire au revoir, après tout, elle le revera seulement l'été prochain. La jeune fille ouvrit la porte et pénétra, à pas de loup, dans la pièce non éclairée; elle déposa un baiser sur le front du petit garçon profondément endormi sur son lit, puis, sortit aussi silencieusement qu'elle était entrée.
C'était fini, Juliette n'avait plus rien à faire dans cette maison. Elle prit sa valise par la poignée, attrapa ses clefs de sa main libre et sortit de chez elle.
La ville se réveillait à peine, Juliette tourna à droite puis à gauche, passa devant la boulangerie des Delabrosse ainsi que devant que devant l'épicerie de Mme. Armand; elle salua François en train de lire son journal avec un cigare dans la bouche, croisa Amélie, la gérante de la librairie L'Abbé, en pleine discussion avec Sophie, sa salariée et, enfin, elle arriva devant la gare.
Elle allait quitter le trou perdu au milieu de l'Alsace qu'était sa ville natale pour se rendre à la Rochelle. Juliette ouvrit la porte du petit bâtiment; à l'interieur, plusieurs trains étaient déjà alignés le long des quais, n'attendant que leurs passagers pour partir. La jeune fille ne tarda pas à repérer le sien et n'attendit pas plus longtemps pour monter dedans. Elle traversa trois wagon avant de choisir sa cabine et de s'assoir.
Petit à petit, elle entendit le train se remplir, puis, enfin s'en aller pour la Rochelle. Le paysage défilait à travers la fenêtre lorsqu'une jeune fille à la tignasse blonde et ébouriffée, entra et se laissa tomber sur un siège, face à celui de Juliette.
-Salut, moi c'est Charlie toi, je parie que c'est Mathilde, lança t-elle.
-Non, c'est Juliette.
-C'est noté, Mathilde !
-C'est toujours Juliette.
-Dit moi Mathilde, tu serai pas nouvelle par hasard?
-Mathilde, je ne sais pas, par contre moi, oui.
-C'est bien ce que je pensais, bonne rentrée au collège Ferdinand de Saussure, Mathilde.
Sur ses paroles, Charlie s'étira puis s'assoupit, laissant un silence léger dans la cabine; Juliette porta son regard sur le paysage qui défilait toujours à la fenêtre, et se perdit dans ses pensées.
Sur le fond : c’est plutôt fluide et bien décrit, on imagine sans peine.
Peut-être ajouter quelques éléments supplémentaires pour l’aspect physique de Juliette ?
J’ai aimé l’intervention de Charlie qui apporte du dynamisme au récit et un petit coté amusant ^^
Sur la forme : une relecture attentive / utilisation d’un correcteur permettrait d’éviter les nombreuses coquilles qui peuvent gêner le lecteur.
Quelques coquilles relevées :
- toute se nuit : sa ou la nuit
- qu'il était l'heur : heure
- des raraes : rares
- ce jours : pas de s
- et, : normalement pas de , avec et
- exellente raison : excellente
- régiolnales : régionales
- acroché au dessus : accroché au-dessus
- C'était finit : fini
- que devant que devant : répétition
- discution : discussion
- à l'interieur, plusieurs trains étaient déjà allignés le long des quaies : à l'intérieur, plusieurs trains étaient déjà alignés le long des quais
- leur passagers : manque un s a leur
- blonde et ébourrifée : ébouriffée