Découvertes

Notes de l’auteur : Ce chapitre contient beaucoup de nouvelles informations, n'hésitez pas à me dire si vous ne comprenez pas tout je pourrai essayer d'éclaircir ce charabia d'infos!!! C'est compliqué de se mettre à la place des lecteurs.
Bonne lecture!!!

-Déesses des eaux,... Déesses des eaux...

Oursin feuilletait des dizaines de livres sur un immense bureau.

Il lui avait suffit de claquer des doigts, de réciter quelques mots inconnus suivit du sujet qu'il souhaitait trouver et une dizaine de livres étaient tombés en trombe sur la table centrale dans un amas de poussières.

De justesse je m'étais décalée pour ne pas me les prendre de plein fouet.

Comment avez-je pû m'imaginer que nous allions chercher les livres un par un en nageant dans les interminables étages contenant chacun des centaines de livres!

Ne sachant pas vraiment comment l'aider, j'admirais la gigantesque bibliothèque encore émerveillée.

-Clam. m'interpella Oursin.

Il me montra un passage dans un carnet à l'écriture illisible.

En me concentrant, je m'efforçai de décrypter l'extrait du texte que m'indiquait Oursin.

".ednom erton ed sruednoforp sel snad zereunitnoc suov stnev 4 sed nimehc ua, xuae sed sesseéd sed tejus ua tneiatsixe sednegél sesuerbmoN"

Je fronçai les sourcils, je ne comprenais rien de l'extrait.

-Un message codé? je tentai.

-Oui et c'est le seul passage crypté. m'expliqua mon ami. Nous avons de la chance, il est très facile à décoder. Il suffit de lire le texte à l'envers, de bas en haut et de droite à gauche pour trouver la signification.

Il me passa le carnet:

-Je te laisse t'en charger. Je m'occupe de ce tas de livres à feuilleter.

Je me procurais une feuille et un stylo dans un casier situé sur le mur à hauteur de sirène et me mis au travail.

Lettres par lettres, je réécrivais les mots sur une nouvelle feuille. Quelques minutes plus tard je pus lire le résultat.

-"Nombreuses légendes existaient au sujet des déesses des eaux, au chemin des 4 vents vous continuerez dans les profondeurs de notre monde."

Oursin releva la tête de son travail.

-Effectivement, je retrouve régulièrement des informations similaires dans d'autres livres: "les points cardinaux vous éclaireront" ou bien "rosa venitum" qui signifie dans notre langue ancienne "rose des vents".

Mon ami réfléchit, perdue dans ses pensées.

-N'as-tu jamais remarqué que sur absolument, toutes les cartes de notre cité, les roses des vents sont toujours représentée sous l'Amérique du sud? je remarquai.

Oursin plissa les yeux et déroula des dizaines de cartes du monde sur la table.

Une de l'Europe représenté au centre. L'Amérique se positionnait sur le côté avec effectivement les 4 points cardinaux juste en dessous.

-Et maintenant, une carte avec cette fois-ci l'Amérique au centre...

La rose des vents, était toujours dessinée en dessous du même continent.

-Pur hasard? je questionnai

Oursin déplia une troisième carte exactement identique à la première.

-Je ne sais pas.

-Alors nous avons comme seul indice un dessin de boussole sous l'Amérique du sud à deux pas de l'océan antarctique?

Oursin poussa un profond soupir et se laissa tomber dans un grand fauteuil.

-Enfin je vous rappelle que c'est moi qui vais devoir la chercher cette rose des vents immense (dont nous ne sommes même pas sûr de son existence) sur des kilomètres d'eau glacial!

-Il nous faut plus de temps. lâcha Oursin

-On a PAS de temps. À tout moment les humains peuvent découvrir notre ville et nous attaquer! je criai.

J'étais en colère; contre tout le monde je la sentait enfler dans mon cœur: la haine contre les hommes, la maladie de ma sœur, la disparition de mon frère, cette rose des vents qui n'existent peut-être pas!

Et...pourquoi moi? Nous sommes des milliers dans notre ville, seulement c'était moi qui figurait dans la vision de la sage. Cela aurait pû être lui, ma voisine ou des milliers d'autres sirènes mais non, il avait fallu que se soit moi!

Dans un excès de rage je jeta mon poing dans un vase.

Il éclata en mille morceaux. Les bouts de porcelaine tombèrent lentement sur le tapis d'algue, ralentis par l'eau.

Mon poing était en sang avec des éclats de verre plantés dans ma peau.

Je criai à m'en casser la voie.

J'avais envie de tout casser, de faire voler en éclats tout le château.

Une migraine vrilla mes timpans je m'accroupis, agenouillée en me tenant la tête jusqu'à ce que le douleur insupportable cesse.

Je me calmai peu à peu, le paysage flou se dessina plus nettement et je me relevai doucement.

Ma tête tournait et ma main me piquait affreusement avec le sel de l'océan.

Oursin me regardai les yeux écarquillés.

-Je ne me souvenais pas que tes crises étaient aussi violentes...

-Elles sont de plus en plus insupportable, je le corrigeai. J'ai besoin de réponses, j'ai besoin que tout cela cesse où toute la ville se retrouvera sur des stands à la vente dans des marchés humains! Tout est si flou!

Oursin hocha la tête:

-Continuons nos recherches.

Mon choix se porta directement sur le conte pour enfant que je lisais étant petite.

Le titre me rappelait de nombreux souvenirs. J'avais toujours été fascinée par ces baleines gigantesques capablent d'exaucer n'importe quel vœu.

Seulement, en retour celles-ci pouvait demander tout ce qu'elles voulaient.

Dans l' histoire le héros demandait la guérison de son père. Alors pour accepter son vœu, les déesses des eaux lui propposèrent qu'il devra leur ramener tous les jours milles poissons jusqu'à sa mort.

La sirène accepta et une fois son père guerit; il revint sans cesse tous les jours tard le soir après une longue et dure journée de pêche.

La fin de l'histoire se finit avec la scène tragique du héros mourant d'épuisement. Son père vécu encore des années après.

Seulement, le conte ne donne absolument pas d'indications sur la façon dont il à put rejoindre les déesses.

Lorsque je tournai la dernière page, je n'avais rien remarqué de plus que d'habitude. Mais je devais trouver, même le moindre indice, alors ne baissant pas les bras, je recommençai à lire le conte; du titre jusqu'aux notes de l'auteur.

Rien absolument rien, pas le moindre petit message codé ou carte au trésor. Juste d'immenses paragraphes de textes.

Je tentai absolument tout: faire une phrase avec les majuscules, les premières lettres de chaque paragraphe ou encore chaques dernières lettres.

Rien.

Que du charabia.

Je m'écroulai dans mon siège regardant le plafond sans fin et m'imaginant d'immenses baleines nageant au dessus de moi.

Il me faudrait décortiquer absolument tous les livres dans les moindres détails...

Mais oui! Je me revelevai d'un coup. Les décortiquer c'est bien ça!

Je secouai le livre dans l'espoir que quelque chose tombe mais rien, toujours rien.

Je dechiquetai la couverture, espérant trouver un indice dessous.

Oursin se précipita vers moi, croyant que je faisais une nouvelle crise.

-Clam! Stop on en a besoin! 

-Laisse! Je suis à peu près sûr qu'il y a quelques chose sous l'image de couverture!

Ma déception fut énorme lorsque je ne découvrit rien de plus.

-Est-ce qu'il y a d'autres livres de cet auteur qui a écrit ce conte? Il se prénomme Loutre.

Oursin s'empressa de formuler quelques mots et un nouveau livre tomba avec fracas sur la table centrale.

Il revint avec un minuscule livret.

-Seulement des notes.

Je m'en emparai et le feuilletait furtivement.

Des séries de chiffres seulement.

Je posai l'ouvrage à la première page et lut les premiers caractères :

-"2/3/2/1   2/4/1/13   2/4/1/14..."

Oursin s'approcha de moi:

-Un message très peu utilisé mais très simple à déchiffrer lorsque nous connaissons l'astuce: le premier chiffre correspond au numéro de page, le second au paragraphe, le troisième à la phrase avec ensuite l'emplacement de la lettre pour le dernier numéro.

 

 

 

 

L'horloge émettait son tic tac régulier contre le mur, je regardai furtivement l'heure, les yeux mi-clos: 3h du matin.

Oursin ronflait sur le bureau. Je pris mon courage à deux mains et traduisis les derniers chiffres.

Je parcourus l'immense texte le cœur battant à cent à l'heure. C'était notre dernière chance de trouver des indices sur les déesses des eaux.

"Je suis Loutre, si tu lis ces mots, c'est que je suis mort et que toi, Clam, tu es née. Félicitations d'être arrivé jusqu'à là.

Au moment où je t'ai écris cette lettre, je n'étais qu'un vieillard fatigué mais j'ai fait tout mon possible pour aider ton toi du futur à trouver le chemin de la vision. Il faut dire que j'ai eu beaucoup de mal à rassembler ces quelques informations qui te seront très utiles.

En effet déjà à l'époque, la sage Ormeau a eu la même vision te concernant, mais à l'époque il était précisé que tu n'étais pas encore née.

Je n'ai pas beaucoup de temps pour t'écrire alors je vais être bref.

Tout d'abord, sache que la principale ville de commerce des humains est Londres, je n'ai pas de doutes sur le faite que les sirènes disparues se trouvent là-bas si elles sont encore vivantes."

Je traissaillie en lisant les derniers mots mais m'empressai de lire la suite.

"Ensuite, une immense rose des vents se cache près de l'océan Pacifique et de l'océan glacial antarctique: c'est la porte d'entrée pour arriver jusqu'aux déesses des eaux. Là-bas tu trouveras des réponses et tu pourras formuler un vœu.

Je m'y suis aventuré. Tu pourrais errer des années avant de la trouver. J'ai eu besoin d'aide et de beaucoup de temps pour la trouver. Seulement tu n'as pas de temps.

Voilà une série de numéro à faire suivre à ton futur chauffeur: 37GQ78C5+FG.

Il saura quoi en faire...

Bonne chance, amicalement,

Loutre"

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Eleaaa
Posté le 28/07/2024
Waouh le message écrit il y a des années, et adressé rien qu'à elle ! C'est fantastique car cela dévoile une petite partie du passé. J'aime beaucoup que l'histoire ne soit pas que inspiré du présent !
Plum'enchantée
Posté le 29/07/2024
Merci beaucoup !!! <3
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