La nuit était froide et sombre sur Fergeron. La lune de cette planète, petite et rapide, ne renvoyait presque aucune lumière solaire. De plus, la présence quasi constante des nuages empêchait les étoiles de faire parvenir leur clarté. Heureusement pour les habitants de cette planète, il existait des pierres sulfuriques qui mises en contact avec certaines plantes, produisaient une lumière intense. Les Fergeroniens, peuple peu avancé cependant, avaient donc mis tous leurs efforts dans la création de lampes puissantes grâce à ces pierres. Pour le plus grand malheur de Hona et d'Aluke, qui tentaient en vain d'échapper à une bande de Fergeroniens, profitant de leur agilité hors du commun pour se glisser sans bruit entre les branches des arbres frissonnants.
Mais les lampes parcouraient le feuillage et les débusquaient toujours. La troupe de villageois hurla à leur encontre des mots incompréhensibles dans une langue gutturale.
« Il sont vraiment très accueillants sur Fergeron, lança Hona en suivant Aluke qui continuait de sauter d’arbre en arbre, agile comme un singe mais ralenti par la fatigue que leur téléportation générait.
-Ils l’auraient peut-être été, si tu n’avais pas ôté ta capuche et tes lunettes avant même de voir si cette planète était bien habitée par des Mürrs et non par des humains ! » Lâcha Aluke en esquivant un carreau d’arbalète.
Les villageois venaient de sortir les armes, apparemment fatigués de cette chasse qui durait depuis presque une heure déjà.
« Hona, on va devoir recourir à la manière forte ! »
Ceci dit, il se laissa tomber à terre devant la meute d’enragés qui s’empressa de lui crier dessus en armant leurs arcs. Mais au moment où les traits partirent, Hona se jeta devant Aluke et fit se planter au sol toutes les flèches d’un simple mouvement de bras.
« Pas besoin de les blesser, si on leur fait suffisamment peur, ils vont fuir » dit-elle à l’attention d’Aluke qui avait déjà sorti ses deux sabres à lame courbe.
Sa dernière action avait en effet déclenché un silence médusé chez leurs poursuivants qui se regardaient, l’air abasourdi. Hona profita de leur surprise pour continuer la démonstration de force. Elle leva les mains en psalmodiant pour se donner une apparence menaçante. Les feuilles des arbres se mirent à tomber en cascade et un vent violent se leva, soufflant les feuilles contre les villageois. Ces derniers tentèrent de se donner du courage en criant plus fort, couvrant les incantations de Hona. Aluke décida d’y mêler son grain de sel et frappa le sol d’un grand coup de pied. La terre se mit à trembler en retour et une petite faille s’ouvrit devant les habitants de Fergeron. Pour ne rien arranger, une faible tornade s’était formée devant eux, entrainant les feuilles dans son tourbillon. C’en était définitivement trop pour les villageois qui s’enfuirent en hurlant, non sans avoir lancé une dernière salve de flèches qui se brisèrent dans la pseudo-tornade. Les lampes s’éloignèrent et les ténèbres reprirent possession de la forêt tandis que la tornade s’estompait lentement. Hona, soulagée mais en nage, soupira en retirant sa capuche et ses lunettes d’aviateur. Un simple regard sur elle expliquait pleinement que les humains de Fergeron aient si mal réagi en la voyant.
Aluke avait choisi de lui donner le prénom Hona car il signifiait « adorable » dans leur langue natale. Mais si Hona avait été adorable dans sa jeunesse, ce nom ne lui rendait plus justice à présent. Depuis qu’elle avait atteint la puberté, soit vers ses dix ans humains, elle avait le corps d’une femme. On aurait facilement pu la décrire comme jolie ou ravissante, mais cela aurait été encore en deçà de la réalité. Elle avait des traits fins, des lèvres pulpeuses et douces, légèrement orangées. Son nez rappelait une truffe de chat en plus humaine, de même que ses yeux semblaient être ceux d’un félin. Leur iris était d’un vert si profond et si vivant qu’il paraissait surnaturel. Mais ce qui la faisait resplendir, c’était bien sûr sa chevelure rousse brûlante qui dansait au vent comme une flamme puissante et rebelle. Elle attachait toujours ses cheveux en deux couettes mi- hautes, non par coquetterie mais pour éviter tout désagrément durant les combats.
Mais ce n’était bien entendu pas cet aspect de Hona qui posait problème pour les villageois. Ce qui n’allait pas chez elle, c’était ces deux oreilles de Mürr qui remuaient fièrement au-dessus de ses couettes. Elles n’étaient pas très grandes, arrondies comme celles d’un ours mais moins ourlées. Et s’ils l’avaient vue, sa queue les aurait surement encore plus dérangés. Souple, longue à peu près comme une jambe, et couverte de fourrure rousse. Pour des humains tout ce qu’il y a de plus normal, voir ainsi débarquer une créature pareille avait aussitôt déclenché un mouvement de panique général. De plus, Hona et Aluke étaient comme d’habitude apparut devant l’Arbre des Liens de la planète. Celui-ci se trouvait dans une grotte apparemment sacrée et interdite, d’après le nombre de planches et de charmes qui bloquaient l’entrée. Pas de chance pour eux, un villageois passait devant la grotte juste au moment où ils détruisaient l’entrée pour sortir. Aluke avait bien tenté de calmer la situation en couvrant Hona aussitôt et en restant caché lui-même, gardant sa queue et ses oreilles pour lui, mais le mal était fait.
« On ferait mieux de ne pas trainer, dit-il en ôtant également sa capuche et ses lunettes pour éponger son front. Ils vont sûrement revenir en plus grand nombre et mieux armés dans peu de temps. Et s’ils font ça, on ne s’en sortira pas sans se battre. Ils n’ont vraiment pas apprécié qu’on sorte de cette caverne.»
Aluke rejoignait Hona sur le terrain de la beauté, à croire que c’était une caractéristique raciale. On lui donnait à vue de nez la vingtaine passée bien qu’il soit plus jeune que cela en réalité. Il était mal rasé comme d’habitude. Il avait le même nez presque félin, toutefois plus épaté que celui d’Hona, et des yeux jaune-orangé perçant comme ceux d’un faucon. Ses cheveux étaient noirs de jais, assez courts mais légèrement ondulés. Il émanait de lui une aura terriblement sérieuse, austère même, et on devinait tout de suite qu’il n’était pas de ceux qui sourient facilement ou qui perdent leur temps en palabres. Toutefois, quand il regardait Hona, sa sévérité s’apaisait manifestement. Il ne pouvait pas être désagréable avec elle.
« Je suppose que tu as, comme d’habitude, raison. » répondit cette dernière en défaisant ses longues couettes qui lui faisaient mal au cuir chevelu.
Elle pencha sa tête en avant puis la secoua frénétiquement jusqu’à ce que ses cheveux reprennent une forme presque naturelle. C’était drôle à voir, avec ses oreilles qui remuaient vigoureusement dans sa chevelure.
« J’en ai marre de me cacher, tu sais, reprit-elle en se passant de l’eau –provenant d’une gourde qui pendait à sa ceinture- sur le visage. J’aurais aimé qu’on trouve d’autres Mürr ici, plutôt que des humains, encore …
-Ils sont partout, ceux-là, répondit Aluke en s’hydratant lui aussi. Et partout aussi xénophobes. »
Hona n’aimait pas l’entendre parler des humains ainsi. Mais elle ne pouvait que lui donner raison, même si en réalité toutes les autres races, et pas seulement les humains, se montraient racistes envers eux. Seul leur mentor, la personne qui les avait élevés, leur avait appris à se battre et à maîtriser leurs facultés particulières, les traitait comme ses égaux malgré leur différence de race. C’est pourquoi Hona espérait tant retrouver d’autre Mürrs, pour enfin se découvrir au grand jour, et apprendre plus de chose sur une culture dont elle ignorait finalement beaucoup.
« On peut dire que venir ici était une belle perte de temps et d’énergie, reprit Aluke. Cette planète à l’air complétement sous évoluée, et je n’ai vu aucun symbole religieux dans leur village. Et ça n’aurait aucun sens de déambuler au hasard juste pour chercher. Ça n’a rien à voir avec ce que nous cherchons. Cette fois, on va faire ce que je dis, ok ?
Hona, un peu honteuse de son erreur mais trop fière pour l’admettre, fit une moue réprobatrice. Il fallait qu’elle obtempère, cependant.
« Oui, grand frère. »
Aluke, le visage fermé, lui tourna le dos en remettant ses lunettes, qui camouflaient parfaitement la couleur étranges de ses yeux. Hona soupira ; il n’aimait visiblement pas quand elle l’appelait ainsi. Pourtant elle continuait, inlassablement, pour lui rappeler que oui, ils étaient bien frère et sœur. Même s’ils étaient bien moins proches qu’auparavant. La jeune fille secoua la tête, chassant ses mauvaises pensées, et illumina son visage d’un sourire tendre qu’elle vint planter devant Aluke.
« Alors, que fait-on ? L’Arbre des Liens de cette planète est plutôt bien gardé, donc on va devoir opter pour le voyage manuel, je suppose. »
Aluke avait à peine posé les yeux sur Hona, rivé sur une tablette électronique qui affichait une carte tentaculaire de l’espace.
« Yorden. C’est proche, à seulement quelques planètes d’ici, et il s’agit d’un port galactique.
-J’espère qu’on y glanera des infos plus sûres qu’à Bsatin, commenta sa sœur. Il y avait de belles pistes, et de bons plats aussi, mais les deux ne nous ont pas mené bien loin. »
Elle rit, repensant aux horribles plats à base d’insectes qu’ils avaient vu là-bas, qui les dégoutaient tant qu’ils avaient dû chasser leur nourriture. Aluke pourtant resta de marbre, inerte à l’humour. La jeune rouquine soupira à nouveau. Encore une boutade qui tombait à l’eau. Elle commençait à avoir l’habitude, maintenant.
« J’ai quelques idées pour que ce soit plus efficace, cette fois, répondit Aluke. Et puis c’est plus vivant, plus hétérogène, comme planète. On devrait pouvoir s’y fondre sans trop de mal, tant qu’on garde nos oreilles et queues pour nous. »
Hona acquiesça, tout de même ravie à l'idée de visiter un lieu rempli de voyageurs en tout genre. Elle se prépara à partir, attachant à nouveau ses longues couettes qui lui donnaient un air un peu frivole. Heureusement, les lunettes d’aviateur cachaient ses yeux où brillait encore une lueur d’idéalisme, ce qui lui permettait de conserver un minimum de crédibilité.
« Par contre, repris Aluke, je sens qu’on n’est pas d'attaque pour une téléportation longue distance, alors on va devoir passer par plusieurs planètes. On pourra faire une pause si l’une d’entre elles est accueillante.
-Et qui sait, on pourrait tomber sur des Mürr en chemin, ajouta Hona, optimiste.
-On verra. N’y crois pas trop, s’il te plait. »
Aluke de son côté, n’avait plus une once d’idéalisme en lui. Enfin, c’est ce qu’il pensait. Il gratifia Hona d’un regard froid, qui se voulait détaché. Il ne comprenait pas comment, après avoir vu déjà pas mal d’horreur, elle pouvait rester si puérile. Il fallait qu’elle grandisse, et vite. Le jeune Mürr rangea la tablette et saisit les mains gantées que lui tendait Hona après une hésitation à peine perceptible. Quelques incantations plus tard, les deux Mürrs quittaient cette planète inhospitalière.
Me revoilà pour la suite. J'aime beaucoup l'alternance avec les deux histoires. D'ailleurs je trouve que l'histoire des Mürr fait plus adulte pour le moment. Si je ne me trompe pas, il s'agit du peuple qui contrôle le vent ;).
Rien à signaler en ce qui concerne ses chapitre là sauf une petite remarque mais elle ne concerne sans doute que moi:
je trouve que les filles très jolies qui sont rousses aux yeux verts font foison dans les romans, ça manque d'originalité. Désolé, c'est ma croisade du moment. Je n'ai pas trop aimé non plus le fait qu'elle precise que ce n'était pas par coquetterie qu'elle attachait ses couettes. C'est un cliché récurrent que l'auteur précise qu'un personnage est beau mais qu'il n'est pas "coquet", sa beauté étant naturelle.
Si j'étais toi, je ne dirais pas le contraire mais je supprimerai ce détail.
Voilà, voilà. du côté de Lou et Joy on en apprend plus mais ça reste encore brumeux.J'attends la suite.
Loup
Hona et Aluke me semblent vraiment sympathiques. On se demande pourquoi ils ne sont plus aussi proches qu'avant, ce qui leur est arrivé pour être élevé par quelqu'un n'étant pas de leur race, d'où ils tirent leurs pouvoirs ou technologies (j'ai un doute là dessus). Et tant d'autres questions...
J'aime aussi beaucoup leurs descriptions, ces oreilles et ces queues.
Mais, cette fois, j'ai quelques petites remarques :
-Aluke décida d'y mêler son grain de sel > j'aurais mis mettre
-...trop pour les villageois et ils s'enfuirent > j'aurais mis qui s'enfuirent
-Et un simple regard sur elle > Là, je n'aurais pas mis Et, surtout en début de phrase.
-...beaucoup de chose s (pluriel)
-...quelque planète (idem)
Voilà pour moi, mais c'est un bon chapitre qui attise ma curiosité.
Coquillettes :
"La lune de cette planète, petite et rapide, ne renvoiyait (renvoyait)"<br /> "des pierres sulfuriques qui misent (mises) en contact avec certaines plantes, produisaient une lumière intense. Les Fergeroniens, peuple peu avançé (avancé) cependant, avaient donc mis tous leurs effort(s) dans la création de lampes puissantes grâce à ces pierres. Pour le plus grabs malheurs (pas de -s) d'Hona (de Hona) et d'Aluke"<br /> "leurs poursuivants qui se regardaient, l’air abasourdis (pas de -s)"<br /> "S’en (C'en) était définitivement trop"<br /> "c’était bien sur (sûr) sa chevelure rousse"
"si l’une d’entre elle(s) est accueillante"
Je n'arriverai pas à expliquer pourquoi, mais je préfère les chapitres avec ces deux-là... En même temps, dès leur présentation sur ton JdB je les aimais bien donc bon ^^ Il faut croire que c'est le genre de personnage qui me plaît (Puis Hona est rousse <3)
C'est cool d'en apprendre plus sur eux, au niveau physique (moi j'ai bien aimé tes descriptions, je visualisais bien !) ou capacités... Donc, on dirait bien qu'ils maîtrisent la magie :P (Jolie scène d'ailleurs !)
J'aime beaucoup quand tu glisses de petits informations au fil du texte (comme la mention de l'AR-598 par exemple, ça donne une vraie profondeur à ton monde et à tes persos parce qu'on leur découvre un vécu)... Par contre je trouve que certains petits passages font un peu artificiels, comme ça: "Hona était donc très belle" (euh... on avait compris) ou "Eh, je te rappelle qu’on est plus agiles, plus rapides, plus résistants, et surtout, ajouta Aluke en fronçant ses sourcils, plus puissants que les humains." (surtout l'énumération, en fait, surtout qu'on les voyait mettre leurs capacités en pratique au début du chapitre donc c'est un peu superflu à mon avis)... Enfin, ce sont des détails :)
J'ai juste pas compris la fin... le voyage manuel, c'est quoi ? La télétransportation qu'ils ont déjà utilisée (ils sont pas trop fatigués pour ça ?), ou... ? Et alors pourquoi ont-ils besoin d'un port galactique s'ils peuvent aller ainsi d'une planète à l'autre sans trop de problèmes ?
J'aurais bien continué à enchaîner mais là va falloir que je quitte mon ordi ^^ A bientôt !
Je prend acte de tes remarques sur ces deux chapitres :
-les fautes vont être corrigées là tout de suite è-é
-pour le don du feu c'est fou que j'ai laissé un truc comme ça en suspend ... faut que je les fasse réagir en effet. Et oui, c'est de la pyromancie, d'une certaine façon ... ;) c'est aussi autre chose, un don plus vicéral qu'un simple pouvoir, mais cela sera expliqué en filigrane au fur et à mesure, normalement.
- je pensais que faire réagir Lou directement était plus fort, mais si ça sonne faux, je dois le corriger ... le discours narrativé serait une bonne idée, c'est vrai.
-tu as raison pour les remarques que j'ai fait sur Hona et Les murrs, c'est un peu inutile. je vais changer ça.
-et je dois définitivement donner des précisions sur le voyage manuel, je pensais que c'était clair mais on dirait que pas du tout ^^' en bref hona et aluke font comme la première fois, une sorte de telleportation. Sauf que comme aluke le dis dans leur chapitre précédent ^^' ils ont une "portée" limitée dans leur déplacement, d'ou l'intérêt d'aller vers un port galactique.
Bref je vais changer ça ce soir ou demain ! Merci de me faire part de ton avis avec autant de rigueur :)
à pluche !
Me voilà de retour,je recommence mes lectures par toi après une longue pause. J'étais contente de retrouver ces 2 là, même si on ne sait pas toujours bien ce qu'ils cherchent. On découvre mieux ton monde et c'est assez bien amené dans les dialogues. Ce chapitre se lit bien. Je suis peut-être un peu plus partagé avec les caractère des 2 personnages qui ne me semble pas vraiment correspondre à celui du 1er chapitre que tu leur consacrais. Évidemment, c'est l'occasion de l'approfondir mais je trouve qu Hona fait très jeune dans ces réactions alors que je gardais d'elle une image d'une jeune fille courageuse et pas boudeuse ou joueuse. Mais mes souvenirs sont loin d'où sans doute le fort contraste que je ressens... on pourra en rediscuter.
J'ai beaucoup aimé leur description physique par contre.
Les humains font vraiment hommes de Cro-Magnon à leurs côtés, c'est normal?
Je trouve le tt 1er paragraphe peut-être un peu trop explicatif, comme si tu faisais une liste des choses à savoir et que tu t'en débarrassais tt de suite. Peut-être serait-il plus'judicieux d'intégrer ces détails dans la narration.
Je me pose une question : ils lancent des fleches mais poursuivent les 2 avec des lampes... c'est bizarre d'avoir développé tt un attirail de lumière alors qu'ils ont des armes si rustiques... Peut-êtredevrais tu davantage t'attarder sur le fonctionnement de ces lumières, peut-être avec du feu ou que sais je, afin qu'il n'y ait pas trop de décalage avec les armes.
Pourquoi est-ce Aluke qui donne son nom à Hona? Au début, je me suis demandée si c'était son père, mais apparemment non, vu son âge.
Remarques:
"en armant leurs flèches" je me suis demandée si on dit "armer ses fleches" ou son arc plutôt?
" un silence médusé chez ses poursuivants" leurs poursuivants.
" une petite tornade s’était formée" pour éviter la répétition, tu peux enlever petite parce qu'elle vie tu de se former, on se doute qu'elle n'est pas grande.
" aient si mal réagit " réagi.
" légèrement orangées naturellement." J'enlèverais un des 2 adverbes, c'est un peu lourd sinon.
" Et s’ils l’avaient vu" vue (la queue)
Mon Ona aussi est rousse! 😉
" De plus, ils étaient comme d’habitude apparut devant l’Arbre des Liens de la planète, qui se trouvait dans une grotte apparemment sacrée et interdite, d’après le nombre de planches et de charmes qui bloquaient l’entrée." Cette phrase est alambiquée. Tu pourrais la couper en 2. Et il faut que tu précises que tu parles d'Hona et d'Aluke, parce qu'on croit, au début, que tu parles des villageois.
"il avait le même nez presque félin, toutefois plus épaté que celui d’Hona, et des yeux jaune-orangés perçant " ce qui est en gras est à reformuler je pense. Jaune orangé sans s pur adjectif composé et j'aurais mis un s à perçant mais à verifier.
" ou perdent leur temps en palabres. " ou qui...
" la vie de Mürr a trop d’inconvénients pour quasiment aucun avantage !" "Et" à la place de "pour"?
" Tu insulte" s
"plutôt que de se renfrogner d’avantage suite à cette remarque, " davantage sans apostrophe, et tu peux supprimer ce qui est en gras je pense.
" si tu l’ose ! Tu le faisais bien quand on était petit" s à ose et à petit.
" comme une carte de métro " je trouve cette précision inutile un épuisé en décalage puisque tu cherches à nous entraîner dans un monde assez différent du nôtre, donc c'est bien de nous faire oublier nos repères. Je ne sais pas si je suis claire...
"saisit les mains gantées que lui tendait Hona après une hésitation à peine perceptible." Tendit?
À bientôt!
Bises
Je pense que je vais en effet reformuler certaines phrases et représicer deux ou trois détails. En effet les humains ont l'air stupides et c'est normal ... ils ne doivent pas être beaucoup plus évoluer que les premiers homo sapiens, sur cette planète. Comme Aluke et Hona voyage de planète en planète, ils tombent parfois sur des civilisations peu avancées ... celle-ci a juste dévellopé des "lampes", mais tu as raison, je vais préciser qu'elles sont artisanales et pas trop technologiques.
Sinon ... Je ne comprend pas trop ta remarque sur le caractère de Hona. Dans leur précédente partie, je ne les avais pas du tout dévellopé, ils s'étaient contenté de se demander ou aller ensuite. Hona est jeune oui, elle doit avoir 15 ans ... mais elle en fait plus, dans les 18.
Quant à savoir pourquoi Aluke donne son nom à Hona ... :D de la part d'un grand frère, ce n'est pas trop surprenant, si ? Même si dans le cas présent, il y a une raison spéciale à cela, mais je pense ne pas le révêler tout de suite.
En tout cas merci pour ces remarques, je vais m'y atteller et ça devrait me motiver pour écrire la suite.