Le pigeon pourpre s'est arrêté sur une île, les Capitaines sont partis de leur côté pour recruter des nouveaux membres.
Le Puant : — Alors comme ça on me copie, tu formes des élèves.
Prêcheur : — Il a bien fallu, j'ai besoin d'hommes qui savent se battre.
Mister 1 : — Tu n'es pas le seul, mais moi, je ne perds pas mon temps à former des gars qui n'ont pas ce qu'il faut, c'est pour ça qu'on cherche des gars compétents.
Prêcheur : — Je ne perds pas mon temps, je fixe un problème.
Chef : — Moi, je n'ai pas de problème avec ça, même si mes effectifs sont réduits.
Capitaine Mac : — Pareil pour moi, et c'est pour ça que la vieille équipe est de sortie, allons à la taverne !
Le Puant : — Le Capitaine a raison. À la taverne !
Une autre équipe formée par Léonard, Ramon, Mona et le docteur Harper est allée faire un tour pour découvrir ce que cache l'île, pendant que Mona fait des petites courses, Léonard a trouvé un marchand de journaux et il commence à lire un journal pour se tenir un peu au courant des dernières nouvelles et ce journal l'informe de terribles nouvelles.
Dans le journal on peut lire en première page :
C'est la fin d'une époque, d'une ère, une triste nouvelle qui fait froid dans le dos. Nous disons tous adieux à l'un des plus grands pirates de ces dernières décennies, le grand Capitaine Jackson Barbiche au grand coeur est mort, assassiné par un de ses hommes. Des centaines de femmes pleurent leurs Barbichou d'amour, car je peux vous l'avouer maintenant qu'il est mort, même si ce n'était pas vraiment un grand secret, il avait un nombre incroyable de maîtresses, ce coquin qui nous manquera.
En ce qui concerne son assassin il est maintenant au commande de son ancien navire, le rançonneur et il ne s'arrêtera pas là, il a tué tout ses opposants qui auraient pu accéder au titre de successeur de Barbiche et il est maintenant à la tête de l'ancienne flotte de Barbiche, son nom me donne des frissons et mesdames et messieurs il devrait aussi vous effrayer, on l'appelle Vladimir le Boucher.
Contrairement à son ancien Capitaine, Vladimir déplace énormément sa flotte, il a déjà attaqué quantités de navires et dernièrement il s'est attaqué à l'île du grand Marshall. Pour ceux qui ne le savent pas encore, le grand Marshall est un puissant chef de guerre qui régnait autrefois sur son île d'une main de fer avec ses hommes, ancien grand pirate craint dans le monde entier, depuis qu'il s'était installé sur son île, les autorités le laissaient tranquille.
Mais finalement acculé par les assauts des troupes de Vladimir, pour arrêter un massacre sur son île Marshall s'est allié à Vladimir. La flotte de Vladimir n'a cessé de s'agrandir à tel point que le gouvernement a décidé de lancer sa troisième grande flotte dirigé par son célèbre amiral grand héros de guerre.
Mais aux dernières nouvelles, le combat tournerait plutôt à l'avantage des pirates. Beaucoup se demandent déjà : Qui pourra stopper cette menace ?
Léonard : — Il faut se dépêcher d'informer le Capitaine de la situation.
Ramon : — Quelle situation ?
Léonard tend le journal à Ramon qui le lit puis le passe à Mona qui fait de même ensuite.
Ramon : — Barbiche ne méritait pas cela, c'était un homme bon.
Léonard : — C'était un féroce pirate qui a fait de nombreuses victimes.
— C'était le métier qui voulait cela, mais au fond de lui, il avait un cœur généreux.
Mona : — L'amiral qu'ils ont envoyé, c'est mon père. J'ai peur pour mon père, malgré tout ce qu'il m'a fait, j'ai peur qu'il périsse dans ce combat.
Ils sortent du magasin et se dirigent vers la taverne qui est dans un état de désolation lorsque le petit groupe de Léonard rejoint les Capitaines.
Prêcheur : — Tout va bien, ma chérie ?
— Oui, ce serait plutôt à moi de te poser cette question.
— Ne t'en fais pas, tu me connais et avec ces gars, on est quasiment intouchable.
Ramon : — Qu'est-ce qui s'est passé ici ?
Capitaine Mac : — Le truc habituel dans une taverne.
— On dirait qu'un ouragan est passé par là.
— Je vois encore des clients tranquillement attablés pourtant.
— Je ne parle pas d'eux Capitaine, je parle de tout ces hommes sur des tables fracassées.
— Si tu veux savoir, je vais tout vous raconter depuis le début, j'étais venu ici avec une simple intention recruter des nouvelles recrues comme vous le saviez déjà. Alors on rentre, on prend un peu la température de la taverne pour cela on commande quelques verres de l'élixir de vie, après qu'on a eu fini nos verres, je me décide à faire une petite annonce à la taverne, je me mets debout sur une chaise et je me présente : « Bonjour je suis le grand capitaine pirate Jérémiah Mac Vinty et voici les fières Capitaines de ma flotte » ensuite je leur dis que si ils sont intéressés qu'ils viennent me voir à ma table et je me rassois tout tranquillement. Soudainement quelques gars, les seuls potables dans ce coin s'amènent à notre table, ils me redemandent si je suis bien le capitaine Mac Vinty, je le leur confirme et c'est à ce moment qu'ils dégainent leurs armes, ni une ni deux, Prêcheur et le Puant les désarment et pour ne pas rester sans rien faire, Chef et Mister 1 les éliminent, c'était des chasseurs de prime venus pour me tuer j'ai vérifié ça dans leurs poches, ils avaient mon avis de recherche, c'est ma faute j'ai chamboulé tellement de coeurs dans ma vie de pirate, enfin après cela les gars de la taverne sont devenus un peu nerveux et je dirais une seule chose, il faut pas chercher mes Capitaines, eux ils savent se battre pas comme ces gars, je crois qu'on a plus rien à faire dans ce coin, on fera du recrutement ailleurs, après tout c'est pas si urgent.
Léonard : — Votre histoire est passionnante Capitaine mais je crois que vous devriez lire ce journal.
— Merci, vous voyez les gars de temps en temps c'est agréable quand un membre de votre équipage pense à vous et vous fais un petit cadeau, en plus j'aime bien lire leurs histoires drôles, ça me changera un peu les idées.
— Non, Capitaine je ne veux pas que vous lisiez les histoires drôles.
— T'es pas un marrant, bois un coup Léonard et regarde la demoiselle là-bas, elle sera certainement te divertir, si tu vois ce que je veux dire.
Léonard regarde la jolie demoiselle et lui fait un jolie sourire.
— Tu vois, quand tu veux, tavernier, sers un verre de ce que la demoiselle voudra, c'est de la part de mon ami Léo.
Léonard se dirige vers la femme laissant la tâche d'expliquer les mauvaises nouvelles par les autres.
Ramon : — Ce que Léonard voulait vous expliquer Capitaine, c'est cette article.
Il pointe l'article du doigt sur la table, Mac Vinty lit l'article avec attention puis parle.
— Mister 2 s’appelle donc Vladimir, tu le savais Mister 1.
Mister 1 : — Évidemment, je lui parlais parfois.
— Et moi qui croyais qu'il était pas causant.
— C'est le cas, Capitaine.
Ramon : — Il a tué Barbiche, Capitaine.
Capitaine Mac : — Tu as raison paix à son âme, mes amis buvons à la mémoire de Barbiche un grand pirate digne de respect toutefois cela ne nous concerne pas, le gouvernement s'attaque déjà à lui et nous avons nos propres objectifs, il est vrai que je ne le porte pas trop dans mon cœur mais nous n'avons pas de querelles avec lui et sa grande flotte.
Mister 1 : — Il s'en est pris à votre quatrième femme Clara et à votre beau-père Marshall.
— Ton propos aurait un peu plus de force si Clara ne voulait pas ma mort, tu te rappelles des chasseurs de primes et si j'en crois l'article, Marshall s'est allié à eux, donc ils sont sains et saufs.
— Malgré tout, je me sens un peu responsable, on le contrôlait un peu au sein de notre équipage, j'ai l'impression d'avoir lâché une bête féroce sur le monde.
— Sur ce point, je ne peux pas te contredire mais c'est le monde qui devra s'occuper de Vladimir le boucher, pas nous et que voulez-vous faire face à une flotte aussi grande.
Chef : — Le Capitaine a raison, c'est un gros poisson et si j'en crois ce que dit le journal, ce poisson grossit de jour en jour.
Le Puant : — Tu m'as donné faim en parlant de poisson, Tavernier je voudrai votre meilleur poisson!
Mona : — Il pense à manger dans un moment pareil.
Prêcheur : — Nous n'avons rien à craindre de Vladimir pour l'instant, ma chérie.
— Mais mon père lui risque sa vie en ce moment. L'amiral qu'ils ont envoyé pour arrêter Vladimir, c'est mon père.
— Ne t'en fais pas ma chérie, ton père en a vu d'autres, il s'en sortira certainement et j'ai peut-être un plan pour convaincre le Capitaine de s'attaquer à Vladimir.
— Va voir le Capitaine et parle-lui !
— Pas tout de suite, ma chérie, pour l'instant nous ne faisons pas le poids face à un tel ennemi et le Capitaine le sait bien.
Dans son coin Léonard parle à une demoiselle.
Léonard : — Alors la boisson vous plaît ?
Kelly : — Je travail dans une taverne, si on aime pas la boisson autant changer de métier.
— Vous êtes serveuse comme ça ?
— Non, je traîne dans les tavernes pour attendre des gentils garçons comme toi et leurs faire passer un bon moment.
— Oh excusez-moi, madame je crois que j'ai fait une erreur.
— Pars pas comme ça, je plaisantais, je suis bien serveuse, mon père est le patron de cette petite taverne.
— Je m'appelle Léonard.
— Moi c'est Kelly, au fait tu fais quoi ?
— Je suis navigateur.
— Un marin très peu pour moi.
— Pourquoi ?
— On les connaît bien par ici, une nana différente aux quatre coins du monde, je connais l'histoire d'une nana qui a tellement été excédé par l'attitude de son mari qu'elle a lancé une prime sur sa tête.
— C'est amusant, cela me ferait presque penser à mon Capitaine mais je ne suis pas comme cela, je n'ai besoin que d'une femme dans mon cœur.
— Tu me fais un plan drague !
— Je crois bien, mais ne t'inquiète pas même si je pars bientôt si j'ai ta promesse que tu seras mienne, je te reviendrai pour être à toi.
— T'es un rapide toi, tu penses déjà à me quitter et tu crois que je vais t'attendre.
— J'aimerais tellement rester avec toi mais le devoir m’appelle et je ne voudrai pas te faire courir le moindre risque en t'emmenant avec moi sur les routes périlleuses qui nous guette à chacun de nos pas.
— T'en fais pas un peu trop ?
— Que ne ferai-je pour obtenir l'affection d'une fille aussi éblouissante que toi.
— Je ne sais pas si c'est parce que tu me plais ou parce que j'ai probablement un peu abusé de la boisson mais approche-toi j'ai un truc pour toi.
Elle l'attrape par le cou et l'embrasse devant tout le monde.
Capitaine Mac : — Bien joué, mon gars !
Quelques heures plus tard Léonard rejoint le navire où il croise son meilleur ami le docteur Harper.
Docteur : — Alors, tu m'as l'air d'avoir passé une bonne soirée ?
— Kelly est charmante, j'aimerais rester avec elle ici.
— Qu'est-ce qui t'en empêches ?
— Mon travail et je ne peux pas tout abandonner pour une femme.
— Tu n'es pas si indispensable que ça sur ce navire.
— Merci !
— Tu l'aimes ou pas ?
— Je crois que je l'aime mais si je me trompais, c'est la première femme que je croise depuis que l'on est parti de chez nous et si ce n'était qu'un coup de cœur.
— Une maladie d'amour, tu viens donc me voir pour une consultation.
— Non, je rentre voir mon ami le médecin qui n'a aucun patient et qui serait prêt à inventer des maladies pour que cela change.
— Je n'invente rien moi, j'ai fait un serment lorsque je suis devenu médecin et les maladies d'amour existent pour ton information.
— Alors j'ai besoin d'un bon médicament car mon cœur ne pense plus qu'à une seule personne, Kelly.
— Nous devons partir bientôt, si c'est vraiment de l'amour, tu la retrouveras dans quelques temps, tu es navigateur tu seras retrouver ton chemin vers elle, sinon tu l'oublieras comme on oublie un joli rêve.