Désagréable rencontre

Par Kitsune
Notes de l’auteur :  Voilà, j'ai également réécrit ce chapitre (il a beaucoup moins changé que le précédent) :)

Chapitre 2 - Désagréable recontre

Ce fut une véritable épreuve pour Charlotte de retrouver son portable dans son sac avec sa migraine qui persistait. La sonnerie lui vrillait littéralement les tympans. C'est avec surprise qu’elle découvrit que celui qui l'appelait n’était autre que son ex-petit-ami. Elle dû lire à deux reprises le nom qui brillait sur l’écran pour en être sûre. Que pouvait-il bien lui vouloir ? Elle décrocha à la dernière sonnerie.

-Charlotte ! Je suis bien content que tu répondes. J’aurais besoin que tu me rendes un petit service. Je suis invité à une soirée mais personne ne peut m’y conduire. Alors, je me disais que comme tu avais eu ton permis… Félicitations d’ailleurs !

Charlotte soupira bruyamment.

-Thomas… J’espère vraiment que tu te trouveras un chauffeur. Prends soin de toi !

Et elle raccrocha.

La jeune femme rangea son téléphone en se mordant la lèvre. Ce qu’il pouvait être pénible celui-là ! Comment avait-elle pu aimer un type pareil ? Son mal de tête s’intensifia soudainement, ce qui coupa court à ses réflexions. Elle avait l'impression que des milliers d'aiguilles lui perforaient le crâne.

Elle sentit alors une présence tout près d'elle. Une présence qu’elle n’aurait jamais dû sentir. Elle releva la tête immédiatement. Son regard croisa celui d’un jeune homme, face à elle, et sa migraine s’arrêta instantanément. Elle en comprenait enfin l’origine, c'était une sorte d'alarme pour la prévenir qu'un danger la guettait. Et pas n'importe quel danger. La silhouette tangua et pendant une fraction de secondes, leurs regards se croisèrent. Charlotte se retrouva les yeux dans le yeux avec un garçon de presque son âge. Puis il fit volte face et partit en courant. Sans réfléchir, la jeune fille s'élança à sa poursuite.

Le jeune homme courrait vite, très vite, mais Charlotte ne se laissait pas distancer. Tout à coup, elle sentit son pouvoir se libérer. C'était une sensation délicieuse et elle se retrouva entourée d'une légère brume. De fins panaches d'une fumée noire et volatile, dans laquelle brillaient des éclats argentés comme la lune. En réalité, ce n'était nullement de la fumée, mais de la magie. Devant elle, le garçon aussi était illuminé par son énergie. Une énergie constituée de filaments de lumière vive.

Ils allaient tous deux à une vitesse que même un champion de course olympique serait incapable d'atteindre. Et cela sans aucun effort.

Tu ne gagneras pas, il fait nuit, j'ai donc l'avantage. Je vais t'attraper ! prévint silencieusement Charlotte.

S'il l'avait entendue, il n'en laissa rien paraître et continua de courir. Ils se faufilaient dans les petites ruelles, entre les maisons, bifurquant souvent, mais toujours l'un derrière l'autre.

La poursuite prit fin quand le garçon s'engagea dans un cul-de-sac. Le temps qu'il cherche un issue, Charlotte l'avait déjà plaqué au sol et le maintenait fermement par les poignets. Mais il replia ses genoux et envoya son attaquante dans un mur en la poussant des deux pieds. Elle se redressa péniblement, une douleur fulgurante dans le bas du dos. Lui aussi s'était relevé. Ils se faisaient face, tournant en rond comme des bêtes en cage ; il ne la fuyait plus. Chacun attendait le bon moment pour se ruer sur l'autre.

La jeune fille crut bon de réitérer ses menaces, à voix haute cette fois-ci :

- Ne vois tu donc pas qu'il fait nuit ? Tu n'es pas dans ton élément, moi si. Je gagnerai, quoi que tu tentes.

Le garçon sembla quelque peu hésitant. Elle en profita pour le projeter contre une poubelle. Il s'effondra. Charlotte approcha, à petits pas, par précaution.

Ils se trouvaient dans un tout petit recoin entre deux murs de clôture en brique. Le sol était jonché de déchets et seul un petit lampadaire éclairait la scène. Un scène très peu habituelle. La rencontre entre la Lumière et l'Obscurité.

Charlotte regarda enfin vraiment le jeune homme : au lieu de sonder son âme, elle détailla son visage. Ses traits étaient fins : des yeux en amandes, des lèvres charnues et des pommettes marquées. Son teint pâle contrastait avec ses cheveux lisses noir ébène, qui lui tombaient négligemment sur le front. Son nez un peu trop grand et sa forte mâchoire donnait du caractère à son visage. Mais ce qui la marqua le plus fut la couleur de ses yeux. Un gris argenté tranchant comme une lame de couteau.

Il se releva, la dépassant de vingts bons centimètres. Elle se sentit disparaître derrière les larges épaules qui se dressaient maintenant devant elle.

- Tu es si lumineuse, alors que tu es...entama-t-il.

- l'Obscurité, je sais, compléta-t-elle, et c'est pareil pour toi. Tu semble si obscur...

Et l'Obscurité recula, pour ne pas être trop proche de son opposition.

Opposition, opposés, Les Opposés. Voilà qui ils étaient.

Depuis sa naissance Charlotte avait su qui elle était et pourquoi. Elle était née avec « les yeux grands ouverts ».

Dès les débuts du monde cinq filles possédant des pouvoirs étonnants avaient vu le jour, la même année, dans le même endroit. Au même moment, cinq garçons étaient nés avec les pouvoirs inverses, dans un lieu très éloignés de celui où se situaient les filles. Jamais ils ne s'étaient croisés. Ils contrôlaient le Chaud et le Froid, le Bas et le Haut, la Jeunesse et la Vieillesse, le Néant et l’Être, l'Obscurité et la Lumière. Des forces inconnues les avait envoyés sur Terre pour maintenir l'équilibre de la planète et celui entre le magique et le non-magique. Ces enfants étaient à la fois humains et faits de magie.

Dans le monde de l'irrationnel, ils représentaient la justice, des sortes de héros qui mettaient au clair des affaires des plus saugrenues et empêchaient les partisans du côté des ténèbres de régner. Lorsque l'un d'eux était tué, son opposé mourait dans l'heure suivante, à l'autre bout de la Terre. Les prochaines personnes dotées de leurs pouvoirs apparaissaient, encore nouveaux-nés. Ils pouvaient vivre plusieurs siècles. Ainsi on pouvait trouver une Lumière d'un an, un Froid de cinquante ans et une Jeunesse de près de deux cents ans.

La Lumière et l'Obscurité naissaient toujours avec les yeux grands ouverts. Leur mission était, à leur majorité, de rassembler leurs quatre autres camarades et de leur expliquer leur rôle, si ils ne le savaient pas déjà.

Mais la règle ultime restait : jamais les deux moitiés d'une opposition ne devaient se rencontrer. Garçons et filles connaissaient l'existence des autres, mais ne se rencontraient pas. Les étranges forces qui s'occupaient d'eux faisaient toujours les choses de manière que cette règle se vérifie. Charlotte le savait.

Or, face à elle, c'était bien son contraire qu'elle voyait. Elle pouvait répondre à de nombreuses questions concernant les Opposés mais pas à celles là :

Pourquoi se trouvaient-t-ils au même endroit du monde ? Comment cela était-il possible ? Était-ce une erreur, et si oui, d'où venait-t-elle ?

Le jeune homme semblait se poser exactement les mêmes interrogations.

- Je voudrais vérifier quelque chose... fit Charlotte

Il hocha la tête et elle continua :

- Quel jour es-tu né, quel âge as-tu ?

- Je suis né le 29 février 1998, j'ai donc dix-huit ans.

- C'est exactement pareil pour moi... Nos prédécesseurs sont donc bien morts le 29 février, il y a dix-huit ans ! Cette règle-là a été respectée... soupira Charlotte, plus pour elle que pour lui, tout en remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

 

Elle gardait les sourcils froncés et les muscles tendus, prête à s'attaquer de nouveau à la Lumière. Car s'il ne semblait plus lui vouloir du mal, il restait tout de même son contraire, donc un danger potentiel pour elle...et peut-être pour le reste du monde. Personne ne savait si la rencontre des deux parties d'une opposition avait des répercussions sur l'équilibre de la Terre entière. Après tout, ils étaient nés en même temps que ce monde et ils contrôlaient des forces essentielles de cette Terre.

 

- Je crois qu'il est nécessaire que je me présente : je m’appelle Charlotte Albault, je suis née en France, j'habite en France, je me trouverai un métier en France, ma vie est toute ici, comme tu peux le constater. Et tu constates également que tu dois partir car on ne peut se permettre de se croiser à nouveau.

D'abord, le jeune homme ne répondit rien, il se contenta de la dévisager avec une expression indéchiffrable sur le visage, ce qui agaça encore plus Charlotte. Comment pouvait-il rester aussi calme et mystérieux ? Elle devait avoir l'air ridicule avec sa mine inquiète.

- Moi non plus je ne suis pas heureux d'avoir fait ta connaissance, fit-il enfin en détournant le regard, je suis Duncan Hill et tout ce que tu viens de dire pour toi et également valable pour moi. Je ne quitterais ce pays pour rien au monde, c'est là que s'y trouve tout ce que j'ai de plus cher.

Charlotte hocha la tête. Elle le comprenait. Ils se regardèrent pendant un long moment, aucun des deux ne voulant quitter la France mais chacun connaissant les risques qu'une nouvelle rencontre présentait. Ou du moins les risques qu'il pourrait y avoir : ils n'avaient pas de certitude que cela soit dangereux. Mais, tout de même, ils n'étaient pas restés séparés pendant des millénaires pour rien, non ?

Ce fut Duncan qui brisa le silence en premier, avec un petit air supérieur tout à fait détestable :

- Je te propose un marché. Nous allons, chacun de notre côté, chercher les huit autres opposés. Je cherche les garçons, toi les filles. Si les quatre autres porteurs de pouvoirs masculins se trouvent être dans ce pays, et que tu es la seule fille, ou que vous n'êtes pas toutes les cinq, alors ce sera à vous de partir, sans faire d'histoires. Et inversement si c'est moi qui me révèle être de trop. Comme cela nous rétablissons l'ordre et plus rien ni personne ne sera en danger.

La jeune fille fit mine de réfléchir.

- Cela me semble juste. De toute façon, nous sommes arrivés à l'âge auquel il faut regrouper nos alliés. Ceux qui « perdront » devront partir très loin, quitter la France.

Elle hésita un peu, puis finit par dire tout haut ce que tous deux pensaient tout bas :

- Mais si tout cela n'était pas un hasard, si nous sommes tous les dix ici ?

- C'est impossible, affirma Duncan, je pense que ce n'est qu'une petite erreur qui nous concerne, la Lumière et l'Obscurité. Et avec un peu de chance nous sommes les plus jeunes et les autres auront une explication à cette étrange situation.

Charlotte ne répondit pas. Elle avait peur d'être la seule fille, perdue, et que les autres soient beaucoup plus âgées et habitent très loin. Comment ferait-elle alors pour les trouver ? Et pour convaincre ses parents de changer de pays ? Elle pourrait avoir recours au pouvoir que lui procurait son statut d'Obscurité.

En effet, l'adolescente pouvait fouiller dans les tréfonds les plus noirs de l'âme de chacun, savoir tout sur cette personne, mais aussi modeler ses pensées de sorte à la contrôler. Heureusement, ce n'était pas quelque chose qu'elle faisait régulièrement. Il lui répugnait de devoir s'en servir pour cacher à sa famille non-magique ses étranges capacités. La dernière fois qu'elle s'en était servie s'était pour convaincre sa mère qu'elle avait eu une hallucination en la voyant lire un livre flottant dans le vide. Ou plus exactement, un livre qui était soutenu par l'obscurité de la pièce. Car cela aussi était une des capacités de Charlotte : la pénombre était comme une extension d'elle dont elle pouvait se servir.

Mais en y réfléchissant bien, ce qui inquiétait le plus Charlotte était la possibilité que les dix contraires soient regroupés et, surtout, que tout ait déraillé, que les forces puissantes qui les avaient amenés ici ne contrôlent plus rien.

 

- Nous saurons nous retrouver quand le moment sera venu, souffla finalement le jeune homme, je le sens.

Charlotte acquiesça, elle le sentait également. Elle n'appréciait pas beaucoup cette obligation de le voir une seconde fois. Premièrement, c'était probablement dangereux et deuxièmement, elle ne l'aimait pas beaucoup. C'est qu'il était vraiment désagréable ! Il commençait à lui taper sérieusement sur les nerfs. De toute manière, elle n'aurait jamais pu l'apprécier, étant donné qu'il était son opposé.

Elle fit demi-tour et le planta là ; ils n'avaient plus rien à se dire.

Mais avant qu'elle ait quitté le cul-de-sac, il l’attrapa par le bras, la forçant à se retourner.

- Une question : avec qui parlais-tu tout à l'heure ? Demanda-t-il, le visage toujours aussi impassible.

- En quoi cela te regarde-t-il ? persifla Charlotte, oh et puis ! Si tu y tiens tant, c'était mon ex-petit ami !

Duncan eut un étrange rire, presque triste, et il dit mystérieusement :

- Nous autres, les opposés, nous n'avons pas le droit à l'amour. Tu t'en rendras compte.

 

Sur ces mots énigmatiques, le jeune homme parti, laissant Charlotte bouche bée à l'entrée du cul-de-sac.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Rimeko
Posté le 31/08/2016
Coquillettes :
- "Elle dû (dut) lire à deux reprises le nom qui brillait sur l’écran"<br /> - "Charlotte se retrouva les yeux dans le(s) yeux avec un garçon"<br /> - "Il se releva, la dépassant de vingts (vingt) bons centimètres."<br /> - "de leur expliquer leur rôle, si ils (s'ils) ne le savaient pas déjà."<br /> - "c'est là que s'y (se) trouve tout ce que j'ai de plus cher"
 
Voilà, bon, c'est vrai que ce chapitre n'a pas beaucoup changé par rapport à la version précédente... Mais j'aime bien le fait que Thomas soit son ex et qu'il n'y plus rien entre eux deux, pas de regrets, d'amour résistant, de haine, de chagrin ou toutes ces bêtises que les auteurs adorent nous balancer dès que leur perso est une fille. Cette bête considération pratique qu'est la voiture me paraît beaucoup plus crédible xD
Kitsune
Posté le 31/08/2016
Haha ! Je pense également que c'est mieux comme ça ! Surtout que Thomas était assez inutile en fait. Même dans ma première version, il n'aurait pas servit à grand chose ... xD  
Nascana
Posté le 12/08/2016
J'ai beaucoup aimé l'intervention de l'ex petit ami. C'était très utile ^^. Au moins, elle ne le regrette pas comme ça.
Je suis contente j'avais raison pour la rencontre. Maintenant reste à savoir pourquoi ils se sont rencontrés. Est-ce que c'est l'instauration de nouvelles règles ?
Je comprends mieux le grand projet maintenant. 
De même, je comprends que la mère n'est pas vraiment réagit pour la scène avec le livre. 
Le haut et le bas, je me demande comment ils sont symbolisés et quels sont leurs pouvoirs ?
On en apprends plus mais sans que se soit trop complexe et c'est une bonne chose. 
J'ai hâte de connaitre la suite. Est-ce que je peux lire le prochain chapitre ou tu vas le réécrire et je dois attendre ?
Nascana
 
 
Kitsune
Posté le 12/08/2016
Coucou ! 
Oui, elle ne risque pas de regretter son ex petit ami ! x)  Son intervention est en fait surtout utile pour la phrase de fin de Duncan...:)
C'était bien vu pour la rencontre ! D'ailleurs, ils ne sauront pas avant un moment pourquoi cette rencontre a eu lieu !
Pour le Haut et le Bas, tu ne vas pas le savoir avant un moment. Ils ne seront pas présents avant un bon nombre de chapitres...
Je suis contente que tu ne trouves pas cela trop complexe, j'avais peur que ce soit un peu brouillon... ^^
Pour répondre à ta question, je vais réécrire le prochain chapitre et ça va beaucoup changer, alors il n'y a pas trop d'utilité à ce que tu le lises maintenant. :)
Merci pour ta lecture et ton commentaire !
Kitsune  
Fannie
Posté le 14/07/2016
Voilà que la magie apparaît… et opère. J’aime bien cette rencontre conflictuelle avec Duncan, qui laisse entendre qu’il en sait plus que Charlotte sur les Opposés.
Concernant la forme, Rimeko m’a déjà bien avancée, mais j’ai encore des choses à dire :
lui en tant que terminal et elle en tant que seconde.
terminale (c’est-à-dire en tant qu’élève de terminale)
Tu ne me croyais donc pas capable de sortir avec lui ? Avait-t-elle demandé malicieuse.
Il faut mettre une minuscule à « avait-elle (…) »
le jeune homme pris sa copine par la main
le jeune homme prit
Ils se faisaient face, tournant en rond comme des bêtes en cages, il ne la fuyait plus.
Je mettrais un point-virgule après « cage ». (Cage au singulier, qu’il y ait une cage pour deux ou que chaque bête ait sa cage)
Je gagnerais, quoi que tu tentes.
Je gagnerai au futur parce qu’elle en est sûre.
Il possédait un teint pâle et des cheveux noirs ébène, raides qui lui tombaient négligemment sur le front.
Noir ébène (adjectif composé de couleur : invariable). Je trouve que « posséder un teint » n’est pas vraiment adéquat. Je te suggère de modifier la phrase : « Son teint pâle contrastait avec ses cheveux raides noir ébène, qui lui tombaient négligemment sur le front. »
cinq filles possédants des pouvoirs étonnants
possédant
Lorsque l'un d'eux était tué, son opposé mourraient
Son opposé mourait. Au singulier, avec un seul « r ». Mourrait est le conditionnel.
Ainsi on pouvait trouver une Lumière d’un an, un Froid de cinquante ans et une Jeunesse de près de deux cents ans dans le groupe des femmes, ou des hommes.
Je supprimerais : « dans le groupe des femmes, ou des hommes », qui alourdit inutilement la phrase.
Et si tu le gardes, tu devrais enlever la virgule avant « ou ».
de manière à ce que cette règle se vérifie.
« de manière que » est plus élégant.
Je suis né un 29 avril et j'ai 15 ans! / Nos prédécesseurs, sont donc bien mort le 29 avril, il y a 15 ans !
Je garderais le 29 avril, mais j’écrirais quinze ans en toutes lettres.
« Nos prédécesseurs sont donc bien morts le 29 avril (…) ». Il ne doit pas y avoir de virgule entre le verbe et son sujet.
à la rentrée j'irais au lycée à Paris,
j’irai au lycée (futur ; c'est une certitude)
Ou du moins, les risques qu'il pourrait y avoir, ils n'avaient pas de certitude que cela soit dangereux.
Je modifierais la ponctuation : « Ou du moins les risques qu'il pourrait y avoir : ils n'avaient pas de certitude que cela soit dangereux.
Si les quatre autres porteurs de pouvoirs, masculins, se trouvent être dans cette ville, et que tu es la seule fille, ou que vous n'êtes pas toutes les cinq, alors, ce sera à vous de partir, sans faire d'histoires. Et inversement, si c'est moi qui me révèle être de trop.
Idem ici : « Si les quatre autres porteurs de pouvoirs masculins se trouvent être dans cette ville et que tu es la seule fille, ou que vous n'êtes pas toutes les cinq, alors ce sera à vous de partir sans faire d'histoires. Et inversement si c'est moi qui me révèle être de trop. »
Ceux qui « perdront », devront partir très loin, quitter la France.
Là aussi, tu sépares le verbe de son sujet. Il faut enlever la virgule après « perdront ».
Je propose que l'on se donne un rendez-vous pour faire un point sur la situation, dans quelques semaines.
La virgule est superflue.
 Mais en y réfléchissant bien, ce qui inquiétait le plus Charlotte, était la possibilité que les dix contraires soient regroupés
Il faut enlever la virgule avant « était ».
De toutes façons
De toute façon. Le singulier est préférable, même s’il y a un certain flottement dans l’usage. Le dictionnaire de l’Académie française donne « de toute façon » et «  de toutes les façons »
Premièrement, c'était probablement dangereux et, deuxièmement, elle ne l'aimait pas beaucoup.
Je supprimerais une virgule : « Premièrement, c'était probablement dangereux et deuxièmement, elle ne l'aimait pas beaucoup.
 
Il y a deux passages qui ont une marge beaucoup plus large et je ne comprends pas pourquoi :
1.    S'il l'avait entendue, il n'en laissa rien paraître et continua de courir. Ils se faufilaient dans les petites ruelles, entre les maisons, bifurquant souvent, mais toujours l'un derrière l'autre.
2.    La jeune fille fit mine de réfléchir.
 
J’aime bien ta manière de terminer ce chapitre.
Kitsune
Posté le 14/07/2016
Coucou Donna Enigme ! 
Encore merci pour toutes ces corrections ! Et merci d'avoir remarqué ces marges plus larges, je ne l'avait pas vu. J'irai corriger tout cela dès que possible.
Je suis contente que tu apprécies ma manière de terminer le chapitre et la rencontre avec Duncan.
 
Rimeko
Posté le 11/07/2016
Coucou Kitsune, je reprends ma lecture ! :)<br /> <br /> Coquillettes :<br /> "toutes ses belles dents ivoires (pas de -s, ça ne s'accorde pas)" D'ailleurs, 'ivoire' c'est un blanc un peu jaune, c'est pas génial pour des dents...<br /> "Charlotte avait réellement renoués (pas de -s) les liens avec lui"<br /> "Il lui en aura fallu du temps pour ce (se) déclarer à ton beau gosse... Au moins toi, on t'as (pas de -s) déjà casée."<br /> "Non, pas capable de sortir avec qui que se (ce) soit plutôt !"<br /> "Les réactions plus enthousiastes de ses autres amis lui avai(en)t quelque peu remonté le moral."<br /> "Charlotte ne savait pas vraiment si elle devant (devait) s'en réjouir ou non."<br /> "- Si ils (s'ils) se rendent compte que je ne suis pas dans ma chambre"<br /> "Une présence qu'elle n'était pas sensée (censée)"<br /> "- Ne vois tu dons (donc) pas qu'il fait nuit ?"<br /> "Ces enfants étaient à la fois humains et fait(s) de magie."<br /> "son opposé mourraient (mourrait) dans l'heure suivante"<br /> "Ils pouvaient vivres (pas de -s) plusieurs siècles"<br /> "s'était (c'était) son contraire qu'elle voyait"<br /> "Étais-ce (était-ce) une erreur, et si oui, d'où venait-t-elle ?<br /> Le jeune homme semblait se poser exactement les même(s) interrogations."<br /> "Nos prédécesseurs, sont donc bien mort(s) le 29 avril"<br /> "si il (s'il) ne semblait plus lui vouloir du mal"<br /> "car on ne peux (peut) se permettre de se croiser à nouveau"<br /> "Je ne quitterait (quitterais) Paris pour rien au monde, c'est là que s'y (se, c'est un pléonasme sinon) trouve tout ce que j'ai de plus cher."<br /> "- Si tu est (es) né ici"<br /> "que tout ai(t) déraillé"<br /> "Finalement, la jeune fille pris (prit) une attitude hautaine"<br /> "- C'est à croire que quelqu'un m'en veux (veut) !"<br /> "Mais avant qu'elle ai(t) quitté le cul-de-sac"<br /> "Tu t'en rendra(s) compte."<br /> <br /> Du point de vue de l'histoire, j'ai plus aimé ce chapitre que le précédent, parce que l'intrigue commence vraiment. Et c'est une intrigue bien plaisante ! L'idée des Opposés me plaît beaucoup, et je trouve que tu as bien intégré tes explications à l'action, ça passait très naturellement :) Et c'est intriguant... Cette rencontre anormale soulève plein de questions, et je me demande aussi ce que signifie la dernière phrase de Duncan... Ça n'augure rien de bon pour Charlotte en tous cas :/
Kitsune
Posté le 11/07/2016
Coucou Rimeko ! 
Merci pour la correction ! Et bien il y en a des coquillettes... :O
Je suis contente que ça te plaise et que les explications passent naturellement. ^^ Et oui... Pauvre Charlotte, elle n'est pas au bout de ses peines !
Fannie
Posté le 10/08/2016
Coucou Kistune,
Là aussi, je préfère la nouvelle version. C'est plus cohérent, il n'y a plus de passages superflus. J'aime bien la façon dont tu présentes tes personnages.<br />Je vois que tu as ajouté des éléments dans la description de Duncan pour qu'il paraisse moins parfait physiquement.<br />On voit les choses du point de vue de Charlotte, ce qui la rend d'autant plus attachante.
Pourquoi ce laps de temps entre février et avril ? ["Je suis né le 29 février 1998, j'ai donc dix-huit ans" / "Nos prédécesseurs sont donc bien morts le 29 avril"]
J'ai relevé quelques passages :
<br />- Elle dû lire [elle dut ; dû est le participe passé]<br />- Le jeune homme courrait vite [courait ; courrait est le conditionnel]<br />- Depuis "Le garçon sembla quelque peu hésitant" jusqu'à "La rencontre entre la Lumière et l'Obscurité", il me semble que tu pourrais faire une seul paragraphe.<br />- dans un lieu très éloignés [éloigné]<br />- Des forces inconnues les avait envoyés [avaient]<br />- si ils ne le savaient pas déjà [s'ils]<br />- D'abord, le jeune homme ne répondit rien, il se contenta de la dévisager [après "rien", je mettrais un point-virgule ou un point.]<br />- fit-il enfin en détournant le regard, je suis Duncan Hill [pareil ici, après "regard"]<br />- c'est là que s'y trouve [c'est là que se trouve]<br />- sur l'équilibre de la Terre entière / des forces essentielles de cette Terre [répétition]<br />- d'où venait-t-elle ? [d'où venait-elle ; il y a déjà un "t"]<br />- Il lui répugnait de devoir s'en servir ["en" se rapporte à un mot "pouvoir" qui est trop époigné à mon avis. Et comme le verbe "se servir de" revient plusieurs fois, ce serait bien de changer de tournure]<br />- La dernière fois qu'elle s'en était servie s'était pour convaincre sa mère [c'était ; je mettrais une vigule avant] / une extension d'elle dont elle pouvait se servir [répétition ; utiliser, employer, avoir recours à...]<br />le jeune homme parti [partit] 
Kitsune
Posté le 10/08/2016
Coucou Donna !
Merci beaucoup ! Ça me fait très plaisir que tu apprécies cette version.
Oui, j'ai ajouté des éléments à la description physique de Duncan, car pour moi il n'est pas parfait et je voulais le faire comprendre. Le première fois je l'avais mal décrit, un peu trop "lisse". :)
C'est super bien si Charlotte devient attachante ! :D Je travaille beaucoup sur ça !
Oups... Pour le laps de temps c'est une erreur à la réécriture... Merci de l'avoir relevé !
Et merci encore pour ces corrections ! Ça m'aide énormément et c'est vraiment sympa de ta part. ^^ 
Vous lisez