Désert

Par Lyrou

    Une petite mélodie, un peu hésitante et pas vraiment maîtrisée, raisonnait dans des couloirs souterrains où des champignons fluorescents poussaient à perte de vue. De l'eau croupissait là, plus ou moins propre et plus ou moins odorante, mais buvable malgré tout. En tout cas elle en avait l'air. Des insectes assez peu ragoutants parcouraient les murs et faisaient bien trop de bruit si l'on en croyait le quasi silence ambiant qu'ils brisaient avec fracas. De gros insectes tout de même. Il y avait pas mal de lézards aussi. En tout cas ce qui s'apparentait à des lézards. Et toujours ce petit air de flûte dont Louna était si fière. Elle avait appris à s'en servir un peu tardivement, mais désormais elle avait tout loisir de s'y consacrer, au grand dam de Neuf qui lui, n'avait rien de particulier à faire.

  Ni l'un ni l'autre ne savait depuis combien de temps ils étaient bloqués là après leur chute dans le puit. Au tout début ils avaient avancé vaillamment pour revenir à la surface, c'était fatiguant mais ça avait l'air de valoir le coup. Sauf que ça n'avait abouti à rien. Tout avait l'air d'être le même endroit répété à l'infini tant chaque recoin ressemblait à son voisin, et ils avaient beau avancer c'était comme faire du sur-place. Ils avaient essayé de creuser jusqu'à la surface, mais finissaient par tomber sur de la pierre bien trop compacte qui stoppait leur avancée. Louna s'était résignée et leur avait installé un petit cocon avec ce qu'elle avait pu trouver sur place, soit des champignons. Elle avait fait un semblant de charpente avec les pieds qu'elle pouvait sortir de terre et fait les murs avec les chapeaux. D'extérieur, la petite maisonnette rayonnait milles couleurs, et lorsque l'on y entrait, les lamelles couleur crème donnait un air très chaleureux à l'unique pièce. Louna en était contente. Et tandis que neuf se rongeait le sang à essayer de les sortir de là, elle jouait de la flûte, observait les lézards et testait la cuisine à base de champignons et de mandarines. Elle avait tout ce qu'il lui fallait, des fruits, de la musique et un sac à dos mérou qu'elle aimait toujours autant même si c'était quand même un peu du vol .

   Mais au bout d'un certain temps, Neuf, qui revenait de l’une des explorations qu’il menait pour trouver une sortie, craqua et mis un coup de pied aux murs de la maisonnette qui s'avéra être plutôt instable. Les chapeaux s’effondrèrent sur Louna qui jouait de la flûte à l’intérieur et la charpente se brisa en plusieurs morceaux. Enfouie sous les champignons, Louna pesta contre Neuf qui se confondait en excuses plus ou moins sincères. Elle réussi finalement à se dépêtrer de là-dessous et d'en sortir, couverte d'une mince pellicule colorée que les chapeaux avaient déposé sur elle en tombant. Elle se secoua, envoyant cette poudre dans l'air jusqu'à Numéro neuf qui parvint à se retenir de râler et proposa plutôt de poursuivre la route pour trouver la surface dans la direction opposée à ses dernières explorations. Louna resta longtemps accroupie en silence aux côtés des restes de sa maisonnette qu'elle avait pris tant de soin à construire avant de répondre par un hochement de tête. Elle mit son sac sur son dos, prit son pot à mandarines et sa lanterne puis suivit Neuf en traînant des pieds.

  Ils marchèrent des jours durant sans que rien ne change. Toujours les mêmes flaques, toujours les même champignons, toujours les même lézards et toujours les mêmes énormes insectes. Les réserves de nourriture qu’ils avaient amassé se vidaient, bientôt il n'eurent plus rien d'autre à manger que ce qui les entouraient et les mandarines qui commençaient à avoir du mal à pousser sans soleil. En arpentant les souterrains, elle continuait à apprendre à jouer de la flûte par elle même, bien que son répertoire fut très limité, et neuf commençait à trouver ça écoutable, voire même agréable. Ils s'arrêtaient de temps à autres lorsqu'un champignon semblait suffisamment grand pour se reposer dans son chapeau et dormaient un peu avant de reprendre la route.

  Puis un jour enfin, ils finirent par déboucher dans un endroit qui ressemblait déjà un peu moins au reste. Le tunnel poursuivait sa route en grimpant légèrement sur la gauche tandis qu'un lac de taille moyenne s'étendait devant eux. L'eau brillait d'elle même, sans doute était-elle phosphorescente et pas nécessairement bonne pour la peau mais Louna y vit une occasion de piquer une tête et de se laver un peu. Elle posa ses affaires et ôta ses vêtements puis sauta la tête la première dans l'eau. Neuf lui, resta sur la berge jouer avec la boue, essayant de construire quelque chose avec. Louna n'eut pas besoin de retenir sa respiration. La bulle d'air qui les avaient protégé en plein océan était revenue entourer sa tête. Le fond du lac était vaseux mais tapissé d'algues fluorescentes et multicolores qui masquaient mal les poissons noirs fuyant à l'approche de la jeune fille, qui s’était accroupie au fond du lac pour observer les plantes. Il y en avait de toutes sortes. Certaines lui semblaient familières et d'autres pas du tout. Elle en effleura quelques-unes des doigts, libérant alors encore quelques autres poissons qui s'y cachaient. Elle s’assit en tailleur sur le sol et continua de jouer avec les algues jusqu'à ce qu'une lumière jaune ne l'aveugle devant elle. Elle releva la tête et son regard plongea dans celui d'un énorme poisson luisant, couleur or. Ses immenses yeux globuleux la fixaient, sans détour. Louna était fascinée par cet énorme animal. Elle resta longtemps sans bouger à l'observer jusqu'à ce que les lèvres de l'autre ne remuent de manière étrange.

 

   - Ton ami s’inquiète, disait le poisson sans que Louna ne sache pourquoi elle le comprenait.

 

   Ces quelques paroles la firent sortir de cette torpeur et elle commença à entendre des clapotis à la surface, comme quelqu'un qui tente de frapper l'eau. Elle hocha la tête et l'animal pivota sur lui même pour s'éloigner. Louna pensa le retenir, mais ne le fit pas. Quelques éclats de voix lui parvenaient, et elle décida qu'il était temps de sortir de l'eau avant d'avoir la peau toute fripée. Lorsqu'elle en émergea, Neuf fit un bon en arrière, soupira puis commença à l'engueuler par ce qu'il avait peur qu'elle ne se noie. Louna écoutait d'une oreille et enfila ses vêtements en espérant qu'elle sécherait vite. Neuf lui, finit par abandonner et les réprimandes, et son châteaux de sable. Louna attrapa son pot de mandarines, son sac à dos et sa lanterne puis ils reprirent la route.

   Le chemin était de plus en plus fatiguant tant il montait à pic. D'après le temps qu'ils avaient mis à atteindre le sol en tombant dans le puits, Louna s'attendait à ce que ce chemin là se déroule sans fin. Ils marchèrent pendant ce qui lui semblait être une éternité quand enfin un rayon de lumière vint couler sur eux. Elle courut droit devant elle tandis que Neuf resta bloqué quelques instants à regarder cette lumière sans y croire. Il finit par reprendre ses esprits et accéléra le pas pour rejoindre Louna qui s’apprêtait à émerger des entrailles de la terre.

 

  - Waouh... soupira neuf en sortant à son tour.

 

   Du sable nuancé dans une palette d'ocres et d'oranges s'étendait devant eux jusqu'à la ligne d'horizon et bien plus loin encore. Tout baignait dans la lumière assassine d'un soleil brûlant tranchant le bleu fluorescent du ciel où le sommet d'une tour venait se perdre. Plantée seule au milieu des dunes et tout aussi brune qu'elles, elle semblait avoir été en partie enfouie par le sable et se dressait jusqu'au ciel non loin des deux minuscules silhouettes qui venaient d'apparaître. Elle était percée de petites fenêtres qui semblaient ne respecter aucun ordre géométrique, et d'où sortaient des nuées de petits grains ocres à chaque courant d'air. Louna bougea la première tandis que Neuf était toujours planté devant l'entrée, ou la sortie suivant d'où l'on vient, du tunnel. Elle pivota sur elle même pour voir si le paysage était le même autour, et perdue sur cette marée de sable, elle se sentit toute petite. Il n'y avait que des dunes à perte de vue. Elle voulut lever la tête pour voir le ciel au dessus d'elle mais le soleil qui perçait son bleu trop bleu l'aveuglait. La main en visière, elle se dirigea lentement vers la tour, Neuf sur les talons. Ils s'enfonçaient dans le sable parfois jusqu'aux genoux tant rien n'était fixé par quelconques racines. Les yeux plissés, Louna voyait à peine où elle allait.

   Elle arriva finalement au pied de la tour en se cognant contre le mur extérieur. Neuf s'écrasa contre elle et tomba en arrière, puis il releva la tête. De là où ils étaient, la tour paraissait encore plus immense qu'elle ne l'était déjà. Et tandis qu'il observait l'édifice les yeux grands ouverts, Louna en faisait le tour pour trouver la fenêtre la plus proche du sol. Celle qu'elle trouva enfin en était à deux mètres environ. Elle appela neuf, posa son pot de mandarines et sa lanterne puis recula pour prendre un peu d'élan, ce qui était difficile avec l'instabilité des dunes. Elle fit quelques foulées puis bondit vers le haut et s'agrippa au rebord de la fenêtre. Elle plia la jambe le plus possible pour rentrer dans la tour puis glissa à l'intérieur. Ses pieds heurtèrent si vite le sol qu'elle tomba en arrière. Louna se releva finalement et revint près de la fenêtre où Neuf lui tendait sa lanterne. Elle l'attrapa et embarqua Neuf qui s'y était accroché. Elle le posa également au sol et récupéra ses mandarines et son sac. Après avoir tous deux vérifié qu'ils ne leur manquait rien, ils purent observer un peu plus ce dans quoi ils étaient entré.

   Des faisceaux de lumière orangée étaient projetés un peu partout sur l'épaisse couche de sable qui recouvrait le plancher à peine visible sous leurs pieds. Tout baignait dans les éclats du soleil brûlant du désert. La charpente était visible à certains endroits et les poutres étaient si sèches qu'aucune mousse ne parvenait à y pousser. Tout le long de ces murs, un long escalier en colimaçon accédait à une petite trappe au plafond. Les yeux encore rivés vers le haut, Louna commença à se diriger vers elle tandis que neuf observait les mouvements du sable en soufflant dessus. À chaque pas des grincements rebondissaient en écho dans toute la tour qui lui semblait s'ébranler toute entière avec l'escalier. Neuf suivit lui aussi et eut bientôt le tournis. Le plafond était encore plus loin que ce qu'il avait cru. Louna avançait en regardant ses pieds par peur de trébucher et de tomber tout en bas. Ainsi lorsqu'ils arrivèrent enfin en haut, elle se cogna la tête contre la trappe qui se souleva très légèrement, et retomba lourdement. La jeune fille manqua de perdre l'équilibre mais parvint finalement à rester sur sa marche tandis que neuf la rejoignait avec un air fatigué. Elle tira le loquet, poussa la trappe vers le haut et y glissa sa tête.

   « Ouah » murmura-t-elle tandis que neuf lui demandait d’accélérer un peu le mouvement. Elle plia ses genoux le plus possible pour prendre appui sur ses pieds et se propulser à l'étage. Elle s'étala de tout son long sur une épaisse couche de sable tandis que neuf lançait leur matériel avant de monter à son tour.

   « Ouah » répéta-t-il en faisant la girouette.

   Les murs, plus haut encore qu'en dessous, étaient recouverts de peintures multicolores et d'étagères croulant sous les livres aux tranches peinturlurées. Il y avait de a couleur partout. Des palettes de fluo se mêlaient aux pastels des roses et des jaunes clairs qui parsemaient les lattes de bois, sur lesquelles tranchaient quelques nuances plus sombres de bruns ou de noir. Les lignes, les points et les formes géométrique s’entrelaçaient et se détachaient à l'infini allant jusqu'aux couvertures des livres tombés à terre. Les quelques endroits sur le sol où le sable ne pouvait se loger laissaient apparaître une multitude de spirales qui tourbillonnaient dans une tornade de couleurs vives. La lumière tamisée du soleil ne créait pas d'ombres mais apportait ses propres teintes à l'ensemble.

   Louna s'était relevée et cherchait des formes connues dans cet océan d'abstrait. Là un poisson, là un arbre et là un fruit, à chaque fois elle montrait ce qu'elle trouvait du doigt à Neuf en s'exclamant « Regarde ! », un grand sourire sur les lèvres. Mais il n'écoutait pas. Lui Neuf ce qui le fascinait dans la pièce, c'était les livres. Peints de toutes les couleurs, ils semblaient grimper au mur tant les étagères se fondaient dans le décor. Certains se tenaient bien, d'autres moins, et d'autres encore étaient tombés au sol et s'étaient ouverts dans le sable. Il se saisit de l'un d'entre eux et commença à le feuilleter sans y comprendre grand chose. C'était une histoire illustrée dans une langue qu'il n'avait jamais lue. Il respira l'odeur du vieux papier et tenta de déchiffrer ce qu’il y était écrit. Ça semblait parler d’un endroit précis du monde dans lequel ils étaient, mais il ne parvenaient pas à comprendre ce qui se disait dessus. Alors qu’il observait les illustrations pour en retirer quelque chose, une secousse ébranla la tour. Le plancher vibra et Louna, qui était restée debout, se trouva de nouveau à terre. Lorsque les tremblements s'arrêtèrent, elle accouru vers l'une des fenêtres. Elle s'y pencha le plus possible et remarqua, inquiète, que les dunes s'étaient rapprochées. Ils s'étaient enfoncés dans le sable. Louna s'adossa au mur et observa encore longuement les peintures sous le regard interrogateur de neuf.

 

  - On s'est un peu enfoncé.

 

  - Oh... Du coup ce sera plus sûr d'aller dormir dehors j'imagine.

 

  - J'aurais bien aimé dormir ici.

 

  - Moi aussi...On va voir ce qu'il y a plus haut avant de se faire un petit campement dehors quand même non ?

 

  La jeune fille hocha la tête . Neuf se releva et reposa le livre avec regret, la mine triste. Il l'observa quelques instants puis s'en ressaisi et le serra contre lui.

 

  - Je peux le mettre dans mon sac si tu veux.

 

   Il releva la tête et rendit à Louna son sourire en lui tendant le bouquin. Ils avaient déjà amassé pas mal de choses en voyageant mais le sac-mérou n'était pas encore trop lourd. Neuf attrapa sa lanterne et Louna la sienne ainsi que le pot du pied de mandarines. Ils cherchèrent un moyen de rejoindre la trappe située loin au dessus de leur tête en tâtonnant les murs. Ils trouvèrent finalement une échelle en bois plaquée contre les parois de la tour. L’ascension fut difficile, leurs doigts ne pouvant s'enrouler autour des barreaux. À chaque fois qu'il posait son pied, neuf craignait qu'il se glisse et cette peur le paralysait. Louna rencontrait moins de soucis et atteint enfin la trappe. Elle l'ouvrit et son corps disparu à l'étage. Neuf la rejoignit bientôt et ils se trouvèrent tous deux au milieu de tout un fatras de charpente dans une pièce aux murs bas et à ciel ouvert. Le soleil pu les attaquer à loisir tandis que neuf se saisissait de planches pour les lancer par dessus le mur.

 

  - Ça nous fera un feu pour cette nuit.

 

   Louna hocha la tête et l'imita. Ils s'arrêtaient de temps à autres et se penchaient dans le vide pour estimer la taille du feu qu'ils pourraient faire. Au bout d'un certain temps, il leur sembla qu'il y en avait suffisamment et entreprirent de faire demi tour. Ils passèrent de nouveaux les deux trappes qui les séparaient des fenêtres les plus proches du sol, sortirent de la Tour et commencèrent à organiser un peu le tas de bois pour qu'il brûle plus facilement. Puis ils attendirent la nuit, allongés face au ciel et la main devant les yeux, dans un silence complet. Le soleil partit plus loin et l'atmosphère s'assombrit. Enfin une première étoile apparut dans le ciel, puis une autre, puis encore une autre suivies de plusieurs milliers de petites ampoules qui s'allumaient dans le noir. Neuf tentait de faire partir le feu dans leur tas de branches tandis que Louna continuait d'observer le ciel, l'un des plus beau qu'elle n'avait jamais vu et sur lequel les étoiles se rependaient en une traînée de poudre. Neuf poussa un petit cri de joie lorsque la première étincelle jaillit entre ses deux morceaux de pierre et vint brûler les planches. Les flammes montèrent très vite et bientôt un grand feu de joie illuminait l'immensité noire du désert de nuit. Louna regardait, émerveillée, les nuances de rouges et de jaunes se former devant elle et se refléter sur ses mandarines. Elle pensa alors que pour rien au monde elle n'aurait voulut être ailleurs en cet instant précis.

 

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GueuleDeLoup
Posté le 30/05/2017
Coucou,
Ce texte est vraiment enchanteur Lyra! On se croirait de nouveau petit en train de lire un contesauf que ton texte s'addresse à des adultes (ou à des ados ^^).
J'adore la poésie de l'ensemble et j'ai vraiment tellement envie de dessiner Louna et numéro 9 avec leurs lanternes et le sac mérou <3. Je n'aurai pas le temps de le faire pendant les histoires d'or mais je jure d'essayer bientôt!!
 
En lisant j'avais des images assez précises en tête et je voyais ça avec des couleurs comme dans "Suzine et le dorméveil".
Un seul conseil: Veux-tu que cette histoire soit encore longue? Si oui, je te conseille de faire intervenir une intrigue un peu plus poussée (au moins un mystère qui se développe) sinon, les lecteurs risquent de se lasser du format aventure/description.
Si tu pense faire moins de dix chapitres, je pense que ce n'est pas gênant de garder ce format.
Bien sûr, c en'est que mon avis!
 
Je te fais de gros bisous et à bientôt!!
Lyrou
Posté le 30/05/2017
Hey Loup!
Pour le soucis de lassitude oui je pense la même chose. L'histoire compte moins de 10 chapitres mais beul l'avait soulevé également et ça m'a semblé pertinent en plus de me donner une idée alors il y aura bien un semblant d'intrigue/mystère (rien de bien fou non plus hein) et c'est une bonne chose que tu le soulignes aussi, ça me conforte dans ma direction de corrections. 
Merci beaucoup d'être passée warrior Loup des HO et merci pour ce commentaire! Je suis vraiment content que ça t'aie plu (et ohla pour le dessin mes petits yeux ont brillé je l'avoue)
BeuldesBois
Posté le 24/05/2017
Coucou Poussin <3<br /><br />Toujours aussi transportant <3 (si ça ne se dit pas il faut l'inventer). Tu nous fait même passer d'un extrème à l'autre, ouah. Couleurs, températures, ambiances, humeurs ! On pourrait passer des heures à s'amuser à chercher des symboliques (tandis que toi tu te dirais sûrement Mais enfin mais que faites vous xD). Et je suis sûre que chaque lecteur pourrait en trouver des tas différentes. <br /><br />J'aime par exemple comme le monde souterrain est grouillant de choses et de vie, et comme le désert est plein, lui, de traces d'une occupation passée mais laissée à l'abandon. (Oui j'aime bien les parallèles gratuits, voilà voilà...)<br /><br />Elle est vraiment très très intriguante cette tour pleine de savoir qui s'enfonce dans le sol. Au milieu de rien. Abandonnée et décrépie. Pourquoi les gens sont-ils partis. Pourquoi ont-ils laissé tout ça derrière ? Pourquoi au milieu du desert ?<br /><br />Je ne sais toujours pas où tu nous emmènes et je me laisse baladée comme une môme dans un King Jouet c'est trop bon.<br /><br />J'espère que ça va mon Lyrounet et que l'écriture telle que tu es en train de la reconquérir sera plus en accord avec ce que tu es, ce que tu veux et ce que tu aimes. <3 BISOUS.
 
Lyrou
Posté le 24/05/2017
Coucou Beulinou <3
Maaais c'est illégal de faire des commentaires aussi gentils et jolis je sais pas quoi répondre moi après là 
Je trouve très chouette de connaitre les symboliques que toi tu vois derrière tout ça, ça me donne une vision sur le texte que je n'ai pas et c'est vraiment appréciable d'autant plus que ce que ton "parallèle gratuit" me plait bien (oui je ne l'avais pas notifié hein ça va)
Dans un King Jouet x) c'est si adorablement dit beubeul <3
J'aime bien l'idée de reconquérir l'écriture uhu, en tout cas j'espère tout ça aussi merci mon beulinou <3
Des zoubi
Rimeko
Posté le 23/05/2017
Coucou Lyra !
Une nouveau chapiiiitreuh ! (Je me suis un peu jetée dessus XD)
 
Suggestions :
"Elle avait fait un semblant de charpente avec les pieds qu'elle pouvait sortir de terre" J'ai mis tellement longtemps à comprendre que c'était des pieds de champignon et pas les siens XD
"Neuf, qui revenait de l’une des explorations qu’il menait pour trouver une sortie, craqua et mis (mit) un coup de pied"
"Elle réussi(t) finalement à se dépêtrer de là-dessous et d'en (à en) sortir, couverte d'une mince pellicule colorée"
"Les réserves de nourriture qu’ils avaient amassé(es) se vidaient"
"La bulle d'air qui les avaient protégé(s) en plein océan"
"jusqu'à ce qu'une lumière jaune ne l'aveugle devant elle" j'aurais mis le 'devant elle' avant le verbe...
"son regard plongea dans celui d'un énorme poisson luisant, couleur or. Ses immenses yeux globuleux la fixaient, sans détour. Louna était fascinée par cet énorme animal" Repet
"Lorsqu'elle en émergea, Neuf fit un bon(d) en arrière"
"Neuf lui, finit par abandonner et les réprimandes, et son châteaux (château) de sable"
"Après avoir tous deux vérifié qu'ils ne leur manquait rien, ils purent observer un peu plus ce dans quoi ils étaient entré(s)"
"Il y avait de (l)a couleur partout"
"Lorsque les tremblements s'arrêtèrent, elle accouru(t) vers l'une des fenêtres"
"- On s'est un peu enfoncé(s)"
"Il l'observa quelques instants puis s'en ressaisi(t) et le serra contre lui"
"À chaque fois qu'il posait son pied, neuf (Neuf) craignait qu'il se (ne) glisse et cette peur le paralysait. Louna rencontrait moins de soucis et atteint (atteignit) enfin la trappe. Elle l'ouvrit et son corps disparu(t) à l'étage"
"Le soleil pu(t)les attaquer à loisir"
"Au bout d'un certain temps, il leur sembla qu'il y en avait suffisamment et (ils) entreprirent de faire demi(-)tour"
"Louna continuait d'observer le ciel, l'un des plus beau(x) qu'elle n'avait jamais vu(s) et sur lequel les étoiles se rependaient (répendaient)"
"Elle pensa alors que pour rien au monde elle n'aurait voulut (voulu) être ailleurs en cet instant précis"
 
Ah, c'était une vrai plaisir que de retrouver Louna et Numéro Neuf <3 La douce absurdité et l'onirisme de cette histoire me plaisent toujours autant, vraiment ! On ne s'ennuie pas une seconde aux côtés de tes personnages, parce qu'on découvre ce monde en même temps qu'eux. Et c'est à la fois drôle, touchant, et magique.
J'adore tes description (que ce soit celle de la cabane de fortune de Louna, ou celle du fond du la souterrain, ou encore et surtout celle du désert), elles sont toutes superbes ! J'aurai tellement envie de dessiner tout ça :P
La fin du chapitre m'a collé un sourire aux lèvres, le bonheur de ta demoiselle est communicatif ! Et cette simplicité de vie fait rêver...
Lyrou
Posté le 23/05/2017
Hey Rim!
Merci pour toutes ces suggestions! AAh les pieds des champignons oui j'ai hesité longtemps à laisser juste pieds par peur de la confusion justement mais je voulais éviter les répetitions xD 
Et merci pour les descriptions, j'ai pris beaucoup de plaisir à les écrire alors je suis content si le rendu est bien :> ette prive pas de les dessiner si tu veux en faire (imaginer ici le smiley ::dan:: )
Quant au sourire, ça me colle le sourire de lire que ça t'a collé le sourire aussi  :p 
Merci pour ta lecture et ton commentaire riri et à bientôt! 
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