Troisième extrait (10 poèmes)

Tu m’as tué,

Ôté le peu de vie que j’avais,

Plus pouvoir marcher,

Car c’était

L’évasion de ma solitude,

Être heureux,

Fuir mon infortune.

Cela étant tu as détruis

Ma famille, mes amis,

Ma vie,

Installée mon ennuie.

~~~~~~~~~~

Mon destin est déjà tracé,

Depuis toujours,

Insensé sur les contours,

À quoi suis-je destiné ?

À la vie à la mort ?

J’ai déjà fais mon choix,

Je suis fort,

Fort de mon droit,

Mon droit d’Homme.

~~~~~~~~~~

Je ne veux être moi,

Je voudrais changer,

Être toi,

Être incarné,

En beauté,

En vie,

En joie,

À laquelle je me fie

D’être toi.

~~~~~~~~~~

Détenu soleil,

Détenu lune,

Dépendant de la mort,

Et de son infortune.

Je sors,

Je rôde

Dans la nuit,

Fait son ode,

Celle qui scie ma vie,

Mais qui est notre futur ?

J’en suis,

I’m sure,

C’est fini.

~~~~~~~~~~

 

C’est fini,

C’est la fin,

C’est ici que s’arrête le chemin,

Sans nous

 La vie n’est plus,

C’est fou,

Comme la question de son salut

Et elle,

Amour terreux,

Laquelle

Nous aime,

Nous chéri,

Nous l’avons rendu blême,

Nous l’avons détruit.

~~~~~~~~~~

Nous sommes la mort,

Nous la semons sur notre passage,

Risible d’or,

Elle est riche de sages,

La fin de vous,

De votre Age,

Et de tout.

C’en est fini de ça,

Pardon Alione,

Ce n’était pas pour toi,

Pardon Alione.

~~~~~~~~~~

Je voudrais être vivant,

Parcourir ce monde,

M’étendre,

Sous l’ombre

Des arbres,

Être auprès de toi,

Alione, je suis partis trop tôt,

Je te vois,

Et je serais là bientôt,

Pour nous

Je donnerai tout.

 ~~~~~~~~~~

Es-tu le fruit de mon imagination ?

Alione,

Es-tu ma création ?

Ça sonne,

Es-ce toi ?

Non ce n’est que le vent qui souffle

Un peu comme moi

Lorsque je souffre.

 

~~~~~~~~~~

Elle, c’est la plus belle,

Et toi celle que j’aime.

Elle me parle d’elle,

Et c’est toi que j’aime.

Elle me montre sa chambre,

Et c’est toi que j’aime.

Elle me prend dans ses bras,

Et c’est toi que j’aime.

Elle relève la tête,

Et c’est toi que j’aime.

Elle me caresse le visage,

Et c’est toi que j’aime.

Elle m’embrasse,

Et c’est toi que j’aime.

Enfin toi

Tu le crois.

 ~~~~~~~~~~

Que fais-je dans cette église

A genoux

Dans la brise ?

Il n’y a plus beaucoup

En quoi je crois

A part toi.

 ~~~~~~~~~~

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez