Chacune des sept bannières possède une ambassade dans la capitale des autres camps pour des raisons diplomatiques. En fonction de leur nature profonde, les races originelles pratiquent toutes une stratégie différente.
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Les gnomes, en bons disciples de Fladalf-Khal, dieu du commerce et des transports, cherchent à développer au maximum leurs relations avec les autres bannières. Ces commerçants avisés pratiquent une véritable diplomatie des comptoirs. Les gnomes saisissent toutes les opportunités d’implantation en dehors de leur territoire et invitent régulièrement les autres à s’établir chez eux. Cela se fait généralement par la création de succursales.
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Les nains recherchent une expansion de leurs consulats et de leurs comptoirs en terres étrangères, par contre, ils pratiquent un protectionnisme rigide. Seules les ambassades dans la capitale de l’infra-monde sont autorisées.
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Les dryades à l’inverse, permettent à toutes les bannières de s’établir sur leurs terres, du moment qu’elles respectent les règles de Génoas-Khal. Par contre, elles ne recherchent pas à s’implanter ailleurs car elles sont tournées vers la mer.
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Les elfes appliquent une politique similaire à celle des gnomes avec un talent bien moindre. Leur tendance à imposer leur puissance économique et militaire rend leurs protagonistes méfiants.
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Les orcs ne cherchent pas à implanter autre chose que des temples des vénérateurs de la guerre hors de leurs terres. Par contre, ils accueillent avec bienveillance tout comptoir étranger car ils ont compris l’avantage qu’ils pouvaient tirer des échanges commerciaux.
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Les satyres comprennent l’utilité des ambassades mais interdisent leur développement dans leurs forêts car ils refusent l’urbanisation. Par défaut et nécessité, les autres bannières ont construit des consulats en lisière du domaine de rassemblement du Lugnasad. Par le même pragmatisme, les abassadeurs satyres logent dans les infrastructures gnomes avec lesquelles ils partagent de forts liens.
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Les fées pratiquent une active diplomatie avec les autres peuples élémentaires, par contre elles dénigrent orcs, elfes et nains, s’acquittant dans leur relation avec ces races du strict minimum.
« La diplomatie des sept bannières »
Encyclopedia Gnomnica
Oin, l’estafette abandonna Nomrad, Tordur et les deux manticornes Solveig et Harald pour s’acquitter de sa mission. Du haut du promontoire choisi par son ingénieur, la bienfaitrice évalua le chantier d’un large regard panoramique. C’était certainement la plus grande entreprise jamais engager sur le bouclier-monde. Le monticule ressemblait à un volcan, déversant sans cesse quantité de gravats ; ou plutôt au sommet d’une fourmilière avec ses innombrables ouvriers entrant et sortant du cratère. En contrebas, sur les contreforts, le campement entourait le massif artificiel. Le mur hydrokinésique entourant l’ensemble impressionna Nomrad par sa dimension. La puissance des dryades paraissait sans limites. Heureusement que les peuples de la mer prônaient une philosophie pacifiste. S’allier à la bannière de Génoas-Khal constituait plus qu’une opportunité ; une bénédiction. Le jour où ces guerriers de l’eau affirmeraient leur plein pouvoir, personne ne leur résisterait. Les Marteaux d’Airain avaient donc fort bien fait de s’engager dans une relation diplomatique cordiale avec les dryades. Après une vingtaine de minutes, une délégation, emmenée par la princesse Epiphone arriva.
« Matriarche Nomrad, je vous salue. Laissez-moi vous présenter ma suivante, Iphigénie et la nouvelle capitaine des shardanes, Antigone. »
« Princesse Epiphone, je suis ravie d’enfin pouvoir constater de visu la concrétisation physique de notre alliance ! Vous connaissez déjà Tordur. Et voici le manticorne Solveig, représentant des peuples alliés des nains. »
« Ces peuples sont-ils alliés ou soumis aux nains ? »
Cette intervention autant impromptue qu’impertinente de la capitaine Antigone jeta un froid sur la rencontre au sommet. Nomrad détecta le regard réprobateur d’Epiphone à sa capitaine. Celle-ci effectua un pas de retrait et baissa la tête. Il se jouait dans les rangs dryades des intrigues politiques dont les nains ignoraient tout, sinon, Tordur aurait averti la matriarche.
La visite ne tarda pas à débuter. Nomrad comprit alors ce qui la dérangeait depuis son arrivée. Les nains, mineurs émérites, assénaient les coups de pioche et lui manifestaient un respect sans borne. Par contre, les derniers nés étaient assignés aux tâches ingrates et difficiles. Ils remplissaient, poussaient et vidaient les wagonnets de roches. C’étaient eux qui détournaient le regard et diffusaient cette hostilité latente. La maître forgeron commençait à lever le voile sur la situation dramatique des derniers nés de Nunn. Les cadences semblaient infernales pour ces frêles créatures. Ils ne possédaient pas la force et l’endurance des mineurs nains. Leur existence se résumait à la poussière, aux gravats et à la sueur. Fréquemment un dernier né s’affalait à bout de force. Si, devant les dryades, l’encadrement faisait mine de s’inquiéter de l’état de santé du malheureux, Nomrad se doutait du traitement qui lui était destiné en tel cas dans les galeries en cours de percement dans l’inframonde. La matriarche prenait conscience que pour ce peuple réduit en esclavage, elle était plus une tortionnaire qu’une bienfaitrice. Mais qu’y pouvait-elle ? Il en allait de l’existence de son territoire des possibles, de la survie de la famille des Marteaux d’Airain et de la création de son clan !
A chaque occasion, la princesse Epiphone glissait une remarque sur les conditions de travail des derniers nés de Nunn. « Les esclaves de l’Orcania connaissent-ils des conditions si difficiles ? » « Il faut au moins huit de ces créatures pour assister un nain ! » « La hiérarchie dans vos mines est strict, pesante et inégalitaire...tout l’inverse de la société dryade. » A chaque pic de la princesse, la capitaine Antigone sortait un peu plus du mutisme qu’elle avait été contrainte d’observer. C’était un jeu de dupes ! Epiphone connaissait le secret de Nomrad. Elle savait que les Marteaux d’Airain pratiquaient l’esclavagisme, mais son peuple l’ignorait. La maître forgeron distinguait enfin l’objectif de son alliée. Des fuyards avaient dévoilé aux dryades que les nains pratiquaient l’esclavage. Et la représentante des peuples de la mer ne pouvait pas s’exprimer librement, entourée de toute sa suite ! La matriarche décida de jouer de cette entreprise de manipulation pour obtenir des informations sur les esclaves évadés. Dès que la princesse lui en offrit l’occasion, elle saisit l’opportunité.
« Au regard de l’ampleur et de la difficulté du chantier, les derniers nés de Nunn disparaissent en nombre ! Leur résistance est poussée par vos équipes dans leurs derniers retranchements ! »
« Tordur me faisait remarquer tout à l’heure que les disparitions n’étaient pas uniquement dues aux défaillances physiques, chère princesse. »
Tordur haussa le sourcil droit, signe qu’il jugeait l’attaque par trop frontale. Néanmoins les dés étaient jetés, il fallait à présent voir si Nomrad récupérerait la mise.
« Suggérez-vous que certains derniers nés fuient le chantier ? C’est donc que je ne me trompe pas lorsque j’estime ce travail d’excavation extrêmement pénible. Il est normal que vous enregistriez des défections en masse, noble matriarche. »
« Ce qui m’interroge, chère princesse, c’est d’ignorer où ces derniers nés se trouvent. S’ils étaient retournés dans l’infra-monde, nous les aurions identifiés. Et je ne voit pas ici de groupe de derniers nés de Nunn. »
« Noble matriarche, ils ont sans doute cherché à rejoindre le bouclier-monde. Après tout se sont des créatures libres, comme vous et moi. »
« Avez-vous constaté de tels mouvements au cours des derniers jours, chère princesse ? »
« Ma foi non, noble matriarche. Il n’en est peut-être pas de même dans l’infra-monde, mais en terre dryade, chacun est libre de ses déplacements. Les peuples de la mer n’effectuent pas un contrôle administratif de ses habitants. »
Antigone acquiesça du menton, satisfaite de l’affirmation à peine dissimulée que les nains n’avaient aucune prérogative sur les territoires de Génoas-Khal. Tordur émit un souffle comme s’il venait de prendre un coup de poing dans l’estomac. Nomrad se devait de répliquer.
« J’en conviens, chère princesse. Comprenez que la réussite des Marteaux d’Airain repose entre autres choses sur la direction inflexible de ses employés. Là se trouve le coût de l’excellence ! »
« Le dogme de Génoas-Khal ne vise pas l’excellence mais l’épanouissement, noble matriarche. Et je pense … enfin, nous estimons avec les shardanes qu’un peu moins de « rigidité » dans votre fonctionnement serait le bienvenu. »
« Le dogme de Génoas-Khal est respectable, chère princesse. Cependant, vous vous trouvez dans l’obligation de nous solliciter pour diverses entreprises. Sans notre « rigidité » vous n’auriez pas ces armes adaptées à votre morphologie. Sans notre « rigidité », ce chantier pharaonique n’aurait pas pu voir le jour ! Sans oublier que c’est notre « rigidité » qui permet à nos instructeurs de transformer vos shardanes en soldats ! »
La réplique avait été violente. Nomrad acceptait le réseau d’extraction d’esclave mis en place par les dryades, mais en contrepartie, celles-ci devaient si ce n’est accepter, du moins tolérer le régime nain dans l’infra-monde. Tordur se rapprocha imperceptiblement de sa protéger, comme pour lui intimer l’ordre d’adoucir ses propos. Le sage lui avait enseigné de toujours se ménager une porte de sortie. S’arquebouter sur une position ferme et définitive conduisait inévitablement au conflit. Nomrad poursuivit donc avec une promesse évasive.
« Chère princesse, je vous promets de réfléchir sur les possibilités d’infléchir notre « rigidité ». Je suis consciente que notre manière de fonctionner pause problème pour nos partenaires. Malheureusement, je ne suis pas parvenue à trouver une autre manière de faire. Et comprenez bien que les nains sont tout autant attaché à la hiérarchie que les dryades à l’égalité. »
Que la diplomatie est épuisante, songea Nomrad. Etre obliger de faire des ronds de jambes pour obtenir un acquiescement feutré demandait plus de temps et d’énergie que de diriger une forge de mille cyclopes ! Dans leurs doubles discours, les deux cheffes de délégations étaient parvenues à un accord tacite. Chacun restait maître sur son territoire et y appliquait sa loi. Les nains fermeraient les yeux sur la cellule d’extraction de derniers nés si les dryades cessaient de critiquer l’esclavagisme des Marteaux d’Airain. Les deux camps avaient bien trop à perdre pour ne pas s’entendre. Lorsqu’Epiphone et sa suite prirent congés, la matriarche put enfin profiter d’un peu d’intimité avec son fidèle bras droit.
Tordur félicita Nomrad pour son à propos. Comme une vraie diplomate, elle avait su gérer une situation complexe pleine de sous-entendus et d’équivoques. Le vénérable nain n’était pas loin de partager les idées dryades. Il rechignait pourtant à l’abolition car toute l’économie des Marteaux d’Airain reposait sur l’esclavage. La raison dominait aussi la réflexion de Nomrad. Cependant, le royaume de justice qu’elle prétendait bâtir pouvait-il supporter d’être construit sur la pire des injustices ? Epiphone avait planté la graine du changement dans le cœur de la bienfaitrice. Ce n’était plus qu’une question de temps.
Dans ce chapitre, on assiste à la confrontation entre Nomrad et Epiphone à propos de la condition des Derniers Nés. Leurs deux sociétés n'ont pas la même idéologie concernant l'esclavage et même si Nomrad se défend face aux pics d'Epiphone, tu confirmes que les propos de la dryadr ont touché Nomrad et qu'elle reflechira au sort des Derniers Nés. Mais comment ? Que va-t-elle faire ? Où trouver la main d'oeuvre gratuite lui permettant de réaliser cette construction titanesque ? Maintenant qu'elle s'est lancée dans cette voie, a-t-elle le choix ?
Je trouve parfois le dialogue un peu trop direct. Ça aurait été plus amusant de les voir tourner autour du pot et de jouer sur les sous-entendus. Aussi, je trouve que tu répètes trop souvent "chère princesse" "noble naine" etc, ça fait un peu répétitif. Le terme "princesse" n'est peut-être pas le meilleur, car il me rappelle trop le conte ou les dessins-animés disney. Ce terme s'apparente plus à mes yeux a un récit Young Adult qu'à une société dryade bien construite. Inventer un terme et/ou une fonction spécifique propre aux dryades serait mieux, d'autant que tu dis qu'elles sont égalitaires. Ce titre pourrait donc souligner le fait que la société est égalitaire (cf le royaume de la reine Kettricken dans l'Assassin Royal où tous sont égaux).
Tu montres la surprise de Nomrad face aux pouvoirs des dryades mais j'insisterais même plus. Elle devrait être ébahie par leur puissance et craindre dorénavant les dryades pour les guerres lemniscates ?
Je me demandais si ça ne serait pas plus intéressant de faire venir Olme d'un de ces chantiers avant de le faire intégrer le palais elfe. Ça te permettrait de montrer l'esclavage du point de vue humain par ses yeux et de lui créer un passé plus tortueux. Le rachat d'Olme par l'elfe pourrait passer par des tractations avec Nomrad, ce qui lierait un peu tout ce beau monde ? Mais ce n'est qu'une idée comme ça.
Sinon on progresse et je me demande ce que tu nous reserves. 🙂
Mes notes
"Les gnomes saisissent toutes les opportunités d’implantation en dehors de leur territoire et invitent régulièrement les autres à s’établir chez eux."
> si c'est le cas, on n'a jamais croisé de gnomes avant dans les cités elfes, orques ou naines. Tu pourrais en caser en descriptions plus tôt, leurs commerces ou quelque chose, histoire de les introduire
"Leur tendance à imposer leur puissance économique et militaire rend leurs protagonistes méfiants."
> la aussi on ne l'a pas beaucoup vu avant
"abassadeurs satyres"
> typo
On n'a pas beaucoup vu les fées non plus. Comment sont-elles ? Du genre fée clochette de la taille d'un papillon ou plus grandes comme dans certains contes type Belle au bois dormant ? Elles peuvent réaliser des voeux ou ce genre de trucs ?
"Oin, l’estafette abandonna Nomrad"
> la formulation est bizarre, peut-être la ponctuation ?
"la bienfaitrice évalua le chantier"
> qui est la bienfaitrice ? 🤔
"contrebas, sur les contreforts
> contre/contre peut sonner bizarre
"S’allier à la bannière de Génoas-Khal constituait plus qu’une opportunité ; une bénédiction"
> je mettrais "c'était une bénédiction"
"Le jour où ces guerriers de l’eau affirmeraient leur plein pouvoir, personne ne leur résisterait"
> sauf si on les affronte hors de la mer
> tu pourrais insister sur la surprise de Nomrad face au pouvoir des dryades, du genre que personne n'était au courant ou un truc du genre ? Elle devrait d'ailleurs réfléchir aux guerres lemniscates et se demander comment vaincre de tels adversaires ?
"La visite ne tarda pas à débuter."
> elle a déjà debuté non ? Plus tôt tu décris le chantier
"hiérarchie dans vos mines est strict, pesante et inégalitaire...tout l’inverse de la société dryade."
> les dryades ont elles-aussi une hiérarchie verticale assez développée si j'ai bien suivi. Donc Epiphone est-elle ironique ou se voile-t-elle la face sur son propre peuple et comment elle le dirige ? Glisse-t-elle sans s'en rendre compte vers un système plus violent et autoritaire ?
"se sont des créatures"
> ce
"nous estimons avec les shardanes qu’un peu moins de « rigidité » dans votre fonctionnement serait le bienvenu. "
> je trouve cette remarque un peu trop frontale
Nomrad appelle Epiphone "chère princesse", mais Epiphone est-elle princesse ? Si c'est le cas, qui est le roi et la reine chez les dryades ? Inventer un terme "dryadrain" serait plus amusant je trouve plutôt que princesse qui évoque le conte ou les dessins-animés disney
"Etre obliger"
> Être obligée
"que de diriger une forge de mille cyclopes "
> c'est rigolo cette expression mais je me pose alors la question : "Y-a-t-il des cyclopes dans l'infra-monde, au sein du clan de Nomrad ?
"Epiphone avait planté la graine du changement dans le cœur de la bienfaitrice. Ce n’était plus qu’une question de temps."
> la dernière phrase n'est pas utile. Elle spoile plus qu'elle n'induit du mystère
PS : je suis en train d'écrire et de soumettre des articles scientifiques pour le boulot. C'est quelque chose que je fais le soir et le week-end donc ça me prend tout mon temps d'écriture. Un article vient de passer un cap dans l'édition, un autre vient d'être ressoumis après correction (la deadline était le 22) et j'en écris deux autres donc c'est relou. Vivement que je puisse revenir à l'écriture de fantasy, c'est bien plus amusant. Donc dsl si je suis moins réguliere dans mes lectures que d'hab. 🙂
Je comprends parfaitement qu'il soit compliqué de se consacrer à l'écriture par période, lorsqu'on a un "vrai" travail. Moi, la semaine dernière, j'organisais la semaine de la mobilité et c'était compliqué de faire autre chose en plus des contraintes habituelles.
Concernant tes commentaires, je pense retravailler ce passage. Lorsque j'ai commencé, je n'avais une vague idée de la suite, comment Nomrad gérerait les esclaves. L'objectif c'était de la confronter à Epiphone.Et je suis d'accord, les dialogues sont à retravailler. Néanmoins, j'use et abuse de "chère princesse" et "noble naine" pour montrer un sorte de pointe d'hypocrisie entre les deux alliées. Il faut que je revois ça. Avec les sous-entendus comme tu dis.
J'ai un titre pour le chef pour les dryades (grand timonier) mais j'avais mis un peu de coté les grades en dessous. Perso, je suis parti des princes électeurs du Saint Empire Romain Germanique. Et oui, on n'a pas tous les mêmes références! Mais ta remarque me fait réfléchir à nouveau. Je pourrais plutôt m'inspirer de la hiérarchie cathare et son niveau ultime, les "parfaits". En plus, la philosophie cathare cadre bien avec les dryades. A voir.
C'est vrai que j'ai pas du tout pensé aux princes électeurs du Saint Empire romain germanique. Je pense que beaucoup de lecteurs penseront d'abord aux princesses Disney. Je trouve que les personnages de la princesse et du prince, inspirés de Disney je pense, sont surrepresentés dans la fantasy Young adulte en France. Il y a si souvent la princesse qui souffre, qui est mal aimée (pour X raisons), et qui doit faire ses preuves pour trouver qui elle est vraiment et se faire aimer des siens (la loop de base de la fantasy française à destination des jeunes filles). Un titre spécifique de la société dryade serait un plus. Mais ce n'est que mon humble avis 🙂
Ces articles qu'on doit écrire en tant que scientifique, c'est sympa, mais long. Là ceux que j'écris, c'est même pas pour mon taf actuel mais pour le précèdent, le labo où je bossais il y a quatre ans. D'où le fait que je doive bosser dessus sur mon temps libre, ce qui est chiant. J'espère qu'ils seront acceptés pour publication très vite, ça peut parfois durer, avec réécritures et corrections infinies, comme pour nos romans ! J'en ai besoin car je suis en train de faire des demandes de financement pour mon projet actuel. Si j'ai des papiers récents, j'augmente mes chances de gagner du fric pour mon labo, c'est comme ça que ça marche.
Tout est en anglais. En même temps, je travaille en anglais depuis 8 ans donc je suis bilingue à ce stade. Avant de partir à l'étranger j'étais total naze. Apprendre l'anglais est d'ailleurs une des raisons principales qui m'avait donné envie de travailler à l'étranger. Sans, t'es vachement pénalisé dans la recherche, car en bio, chimie et physique, la langue principale est l'anglais. (ce n'est pas le cas dans les sciences sociales. En histoire, tu peux publier dans 5 langues mais du coup ça implique de connaître ces 5 langues ou alors tu passes à côté de publications !)