Discussions joyeuses

Chaton : — Le matin vient de se lever, encore une belle journée l'ami.

 

Mister 2 : — Je suis pas du matin si tu l'ouvres encore, tu diras bonjour à mon ami, Bugsy c'est le petit nom que j'ai donné à mon colt, il est comme un vampire il a toujours soif de sang et il a hâte de faire couler le sang.

 

— Bien monsieur, je vais aller voir ailleurs si on a besoin de moi.

 

        Un peu plus loin, Malone, le Frimeur et le Puant discutent.

 

Le Puant : — J'ai bien dormi, je devrais plus souvent écouter Prêcheur le soir.

Salut les gars, vous allez bien, on va pouvoir commencer votre formation d'épéiste.

 

Malone : — On va se battre contre vous?

 

— Non, vous êtes loin d'avoir mon niveau, sur ce bateau si je veux m'entraîner, je le fais contre de vrais adversaires comme Prêcheur, le Capitaine ou Chef.

 

— Ils sont de votre niveau ?

 

— Si vous voulez le savoir, le Capitaine utilise divers armes pour se battre mais ne vous y trompez pas c'est un épéiste accompli, le chef se sert de couteaux de cuisine comme d'une épée, alors lui aussi il peut vous découper en un rien de temps, quant à Prêcheur, au départ il utilisait comme moi seulement son épée pour se battre mais sous l'influence du Capitaine il a appris à se servir d'un pistolet, il a le niveau d'un tireur d'élite cependant il reste excellent avec une épée à la main.

 

— Et nous allons nous entraîner avec eux.

 

— Non, vous êtes loin d'avoir leurs niveaux, vous êtes l'adversaire l'un de l'autre pour le moment, vos épées sont correctes pour l'entraînement mais une fois que vous aurez fait de vrais progrès, on vous trouvera des épées dignes de mes élèves.

 

Le Frimeur : — Ils sont si forts que ça?

 

— Vous croyez que les faibles restent en vie, vous avez besoin de vous muscler et je connais exactement la corvée quotidienne qui devrait y parvenir, le nettoyage du navire.

 

Malone : — Le frimeur n'est pas de mon niveau.

 

— Je sais, mais tu n'as pas tenu deux minutes face à moi et tu avais l'aide du Frimeur, il va devoir rattraper vite ton niveau et le dépasser, assez parlé messieurs, mettez-vous en garde, face à face, votre entraînement commence tout de suite, le Frimeur ta position n'est pas bonne, voilà c'est mieux, on commence par une bonne série d'attaque parade, on commence doucement et petit à petit, puis vous augmenterez la cadence, c'est bien votre corps s'habitue aux mouvements avec l'épée, vous pouvez aller un peu plus vite maintenant.

 

        Sur la colombe pourpre du côté des canons.

 

Chris : — On vous nomme, la bande des colosses, je me présente, je suis Chris, le nouveau chef canonnier sur ce navire avant on avait pas de chef mais vu ma longue expérience et comme mes deux anciens collègues sont affectés sur le faucon, j'ai demandé au Capitaine de la main d'œuvre et il m'a dit que vous seriez en charge des canons sous mon commandement, je suis pas du style à donner des ordres donc je vais vous montrer quelques fois la manœuvre puis on établira un planning.

 

Jared : — On nous prends pour des débiles, il suffit de mettre le boulet dans le canon.

 

— Non, personne ne vous prends pour des débiles, on a besoin de vos muscles, c'est pas léger un boulet, bon allez, voilà comment on charge le canon.

 

        Dix minutes plus tard.

 

Chris : — Bon, vous avez tous compris la manœuvre, vous êtes donc officiellement les nouveaux canonniers de la colombe pourpre, Jared, Julien vous gardez le fort, Randy et Travis allons prendre un petite collation à notre retour vous aurez quartier libre.

 

Julien : — Vous revenez vite !

 

— Y a pas le feu, on fera le changement d'équipe toute les deux, trois heures, vous avez de la lecture et des cartes pour jouer dans le coin.

 

        Sur le faucon Sam et Calvin parlent avec les frères cogneurs.

 

Sam : — Un canon reste un canon, ils marchent comme sur la colombe rien de neuf.

 

Calvin : — Tu t'attendez à quoi! Les frères vous savez vous servir des canons ?

 

Un des frères : — Bien sûr, c'est pas notre premier jour!

 

L'autre : — Notre père, le lieutenant Jonas nous a appris tout petit à tirer avec des canons sur son navire.

 

Sam : — On devrait pas vous appeler les frères Jonas.

 

Un des frères : — Non, c'est pas très virile.

 

L'autre : — On est des cogneurs et les frères cogneurs ça annonce la couleur.

 

Calvin : — D'accord, au fait sur ce bateau, vous faites maintenant parti des canonniers.

 

— Ça marche.

 

— Du moment, qu'on reste des bagarreurs lors des bagarres, j'y vois aucun inconvénient.

 

Sam : — Les canonniers se battent aussi vous savez, ça ne changera rien, on vous laissera même passer en première ligne quand on partira à l'abordage.

 

        À la cuisine, sur le faucon.

 

Tommy : — J'ai eu une promotion, je suis le boss de la cuisine et Chef m'a chargé de te former pour m'aider, vu qu'il est maintenant en charge du bateau et qu'il ne peut plus s'occuper de la cuisine.

 

Manuel : — C'est pas tellement mon domaine de prédilection, mais je sais me débrouiller en général.

 

— Et quel est ton domaine de prédilection ?

 

— L'art de la débrouille, j'utilise mes cellules grises.

 

— Ici du moment que tu sais te servir d'un couteau, tu t'en sortira sans grandes difficultés.

 

— J'en prends note.

 

— Prends plutôt un couteau, tu vas éplucher des patates.

 

        Du côté des cuisines de la colombe.

 

Chris : — Hé m'dame, vous avez un petit truc pour nous.

 

Mona : — Un des tireurs d'élites m'a rapporté ce petit animal, il m'a dit que ces bestioles dévorent la forêt, alors faites moi plaisir et manger un koala vous sauverez un arbre.

 

— Si c'est pour sauver un arbre, apportez-moi un steak de koala. T'en veux un, Travis ?

 

— Ça doit pas être mauvais avec un peu de sauce.

 

Randy : — Vous avez pas quelque chose de plus conventionnel?

 

 Pascal : — Du pain et de la confiture, monsieur!

 

— Merci Pascal.

 

— Un peu de thé avec ?

 

— Parfait.

 

 

        Dans la cabine du Capitaine réunion au sommet, avec le capitaine Mac, Chef, Boussole, Léonard, le petit Jimmy et le docteur Harper.

 

Capitaine Mac : — Assaillez-vous messieurs ! Si je vous ai réuni ici, c'est pour qu'on prenne une décision capitale. Où allons nous déposer notre butin, je veux un lieu sûr.

 

Léonard : — Vous n'avez pas une banque pirate.

 

— Si il y avait une banque pirate, combien de temps faudrait-il pour qu'elle se fasse dévaliser selon vous?

 

— Pas longtemps.

 

— C'est vrai, on y pensant bien si elle existait, je mettrais le cap dessus immédiatement. Revenons-en à nos affaires, connaissez-vous un endroit avec pleins de petites îles proches et quand même assez loin d'ici.

 

Boussole : — Ce genre d'endroit, on en trouve beaucoup soit au sud et au nord.

 

Léonard : — Mais selon mes études les routes du sud sont plus calmes et chaudes.

 

Capitaine Mac : — Je ne veux pas de la facilité, c'est décidé nous nous dirigerons vers le nord.

 

— Les gens du nord sont moins accueillants que ceux du sud.

 

— Je ne recherche pas ce genre de compagnie, donc décidaient d'une route et nous la suivront, le faucon sera devant et la colombe le suivra à bonne distance.

 

Chef : — Mon navire vous ouvrira le chemin sans problème Capitaine.

Laissons Léonard et Boussole se charger du cap. Le petit t'es capable de nous suivre ?

 

Le petit Jimmy : — Oui, monsieur.

 

— Alors l'affaire est réglée.

 

Capitaine Mac : — Au fait, vous avez trouvé une cabine pour le docteur Harper?

 

Chef : — C'est fait, Capitaine.

 

Docteur Harper : — A ce propos, c'est vraiment pas spacieux, je crois avoir vu deux cabines fermées à clé qui serait plus adapté pour un cabinet.

 

Capitaine Mac : — Tu peux faire quelque chose Chef ?

 

Chef à l'oreille du Capitaine : — Dans ces deux cabines, j'ai mis une grosse part de notre butin.

 

Capitaine Mac : — Que voulez vous Doc, la vie sur un navire, c'est pas la vie de château. Au revoir messieurs et bonne chance.

 

        Le Chef, Boussole, Léonard et le docteur Harper repartent sur le faucon.

 

        Sur la colombe les tireurs d'élites se retrouvent.

 

Mister 3 : — Alors, notre équipe se divise.

 

Mister 5 : — On aura un peu moins de puissance de feu, mais tu es maintenant le boss des tireurs d'élites sur ce navire Mister 3.

 

Prêcheur : — Pas si vite, coco vous m'avez oublié, je suis le second du capitaine et sur ce navire je vous dirige.

 

Mister 3 : — C'est vrai qu'il vise bien.

 

Mister 5 : — En fait, ça n'a pas vraiment d'importance qui dirige, t'as juste à dire où on se positionne et après on tire.

 

Mister 3 : — J'ai plus d'inquiétude en ce qui concerne les munitions, après ma dernière escapade, j'étais à sec, j'ai rechargé mes armes et on a encore trois caisses de munitions mais si on rencontre trop d'ennemis.

 

Prêcheur : — Vous devez économiser vos balles, les gars.

 

Mister 5 : — Nous deux, on est pas du genre à rater nos cibles et on ne tue pas tout ce que l'on croise comme Mister 2.

 

Prêcheur : — Je sais, mais sur l'autre navire on a récupéré un peu de munitions.

 

Mister 3 : — Ils ont combien de caisses ?

 

Prêcheur : — Cinq caisses.

 

        Mona approche.

 

Prêcheur : — Détendez-vous les gars, on trouvera vite un lieu pour se réapprovisionner et puis quand on a plus de balles suffit d'utiliser d'autres armes, vous voulez pas suivre les cours du puants.

 

Mister 5 : — Non merci, nettoyer le bateau, très peu pour moi.

 

Prêcheur : — Quelle vision idyllique, ne serait-ce pas ma futur femme !

 

Mona : — Un charmant jeune homme sur un navire pirate, j'ai trouvé le trésor du Capitaine.

 

— Ne lui dit pas ça, il serait capable de te tuer.

 

— Mais tu me défendrais !

 

— Bien sûr, contre vents et marées.

 

Mister 5 : — Allons rejoindre le poste d'observation Mister3.

 

        Ils sortent laissant un peu d'intimité au couple. Sur le faucon les tireurs d'élites discutent.

 

Mister 1: — La chasse sur l'île a été satisfaisante.

 

Mister 2 : — J'ai tué une dizaine de koalas, je déteste ces bestioles, ils font quoi de leurs vies, ils détruisent des arbres.

 

Mister 4 : — Mais, ils sont si mignons !

 

— C'est de la viande, ça se mange.

 

— Moi, je préfère tuer des animaux, plus effrayants comme les coyotes.

 

— Effrayants les coyotes, c'est n'importe quoi, je ne dis pas que j'en ai pas tué quelques-uns mais ils n'ont rien d'effrayants pour les humains, je me rappel d'un petit coyote voulant chasser un volatile qui s'est fait rossé par ce volatile, c'était hilarant.

 

— Donc selon-toi il vaut mieux se débarrasser des volatiles que des coyotes.

 

— Je ne fais aucune préférence, j'ai une arme et si j'ai quelque chose qui est dans ma ligne de vue, je tire sans faire de sentiments et quand je suis passé dans la forêt, j'ai vu les koalas alors j'ai tiré sans aucune hésitation.

 

Mister 1 : — Il a raison Mister 4, quand on tire, il n'y a pas de place pour les sentiments.

 

Mister 4 : — Je suis d'accord mais je reste quand même un peu plus sélectif en ce qui concerne mes cibles.

 

Mister 2 : — C'est ce genre d'hésitations qui peuvent te coûter ta vie.

 

— S'il en est ainsi, je ne m'opposerai pas à mon destin.

 

— Je devrais avoir un petit carnet où je noterais les grandes phrases des hommes morts, j'adore ta phrase, dommage je n'ai pas encore mon carnet, retiens bien cette phrase pour moi.

 

— Très drôle.

 

        Le capitaine Mac s'adresse à son équipage.

 

— Messieurs, le temps est venu pour nous de rejoindre notre prochaine destination, soyez sûr d'avoir tout ce dont vous aurez besoin car le voyage sera long, on part dans vingt minutes à vos postes, le faucon partira en premier, quelques minutes plus tard ce sera le tour de la colombe, il est de bon ton de faire un petit discours avant un grand départ alors Chef je te laisse la parole.

 

Le Chef : — À l'attention de l'équipage du faucon pourpre, bougez-vous l'aventure vous attend.

 

Capitaine Mac : — Quand je pense, que je lui ai servi de modèle, c'est tellement touchant.

 

Prêcheur : — Ça touchant! Mais vous vous moquez de moi, j'aurais fait tellement mieux, j'aurais parlé de grandeur, de terre inconnue, de l'excitation du danger.

 

Capitaine Mac : — Tu sais ce que j'en pense c'est pareil que tomato ou tomahto, n'y pensons plus.

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