Donovan.

Ah, je n'avais pas réalisé qu'il y avait des pov de Donovan !
Bon, on va dire que je lui accorde mon indulgence : il n'a pas réagi plus tôt parce qu'il était un peu "assommé" par l'espoir de ne pas partir et par le comportement de sa mère, mais il s'est rattrapé en courant après la camionnette...
Comme prévu je suis obligée de mettre ton histoire dans ma PaL XD
A bientôt, donc !

Le.... le fait que ce soit au présent me laisse pantois. C'est une excellente idée.
En fait, j'ai tenté de reproduire la même chose pour mon postlude, mais je n'ai pas réussi à produire quelque-chose de satisfaisant. Sur ce train-là, tu as... deux locomotives d'avance en fait !
Grand bravo, car en quelques lignes, c'était prenant.

Et c'était d'autant plus étrange pour moi, qui ai lu après avoir parcouru un bon tier de l'histoire à l'époque. Voir - non, SENTIR les sentiments de Donovan après tant de "temps", ça rend la chose plus spéciale.
Du coup, aucune idée de si mon commentaire est réellement constructif, car il se base sur un ressenti totalement différent de celui d'un premier lecteur.

Merci pour ce petit bonbon !

Des bisous <3

Ooooh intéressant !!!Les remords de Donovan viennent le titiller mais trop tard, j'aime ! Plein de belles choses en perspective (pour nous hein, par pour Donovan et Thibault, pauvres choux =D Tu aimes torturer tes persos j'ai l'impression ^^

Oh, un beau moment que voici ! J'apprécie ces passages d'introspection, et tout particulièrement le thème de la culpabilité qui est hyper riche à exploiter (j'avoue le mobiliser souvent aussi dans mes histoires, c'est un très bon moteur narratif xD )
En tout cas ça promet des aventures périlleuses à Donovan dans sa quête et son rachat.

C'est parti pour la suite !

Tiens, on change de point de vue et de temps. Le passage précédent était narré au passé simple/imparfait et là on est au présent/passé composé. Pourquoi pas, tant que c'est maîtrisé :) Donovan, ô Donovan ! tu réalises trop tard combien ton cœur se brise au choix que tu viens de faire, que tu refuses d'avoir fait ! Que de souffrance en perspective, mouhahaha :evil:

Le passage enfonce bien le clou sur l'air irrespirable, c'est parfait.

Comme je n'ai pas grand-chose à dire, j'en profite pour glisser qu'avant ta prochaine réécriture, tu pourrais souhaiter te pencher sur les usages de la virgule. Il y en a quelques-unes (y compris au passage précédent) qui m'ont laissé perplexe. Il y en a qui relèvent d'un usage établi et que les correcteurs type Antidote ou Cordial devraient te souligner, puis d'autres qui sont complètement libres, mais qui facilitent la lecture en isolant les groupes qui composent la phrase. Je me souviens avoir lu l'Art de ponctuer un jour, mais tu peux aussi juste y prêter attention dans tes lectures d'ouvrages passés entre les mains de correcteurs.



Trucs pas nets à vérifier :

Qu’est-ce qu’il m’a pris ? -> Cela signifie que "il" lui a pris quelque chose (en l'occurrence on lui a pris son frère) Versus : qu'est-ce qui (=quelle chose)

le rythme de ma respiration ne peut reprendre une allure normale -> ça me demande du décodage pour le remettre en contexte, c'est probablement reformulable en ayant clairement à l'esprit l'idée que tu veux faire passer.

Ah génial, ça rassure de savoir qu'il y en a quand même un qui se souci un minimum du sort atroce de Thibault. Le pauvre, il est livré en esclave par sa propre famille et aucun ne semblait vraiment avoir de scrupule par rapport à ça. Ca rééquilibre un sentiment d'humanité et de justice dans l'intrigue et du coup, on est rassuré pour Thibault.

Tu as vraiment réussi, en un chapitre aussi succinct, à transmettre les émotions de Donovan. Sa honte, sa douleur, sa culpabilité.
Continue comme ça ! Y'a rien de mieux pour un récit que lorsque les émotions sont parfaitement retranscrites 😊

C'est très intéressant d'avoir le point de vue de Donovan. On voit ainsi un aspect différent de sa personnalité et les motivations derrière ses agissements. Il semble moins insensible envers son frère par rapport à l'image que l'on en a au premier chapitre. J'aime beaucoup avoir le point de vue d'autres personnages dans une histoire, je trouve que cela enrichit l'histoire. J'ai lu dans les réponses à des commentaires que tu allais continuer ce genre de chapitre intermédiaire, tant mieux :-)

Bonjour Cléooo,

J'étais surprise de reprendre la lecture avec Donovan et non Thibault. C'est chouette ! Je me pensais qu'on allait laisser de côté les membres de la famille (très souvent, je trouve, dans les romans fantastiques et autres, la famille n'est décrite que pour expliquer un personnage, c'est plutôt rare que plusieurs personnages principaux soient issus de la même famille, du moins dans ce que j'ai lu), j'ai hâte de voir comment/si Donovan va évoluer !

Mini coquille repérée : " Tout est la faute de papa" => "Tout est de la faute de papa"

A bientôt,
Eleonore B

Bonsoir Cléooo,

Un intermède intéressant ! Cela nous laisse entrevoir le côté héroïque de Donovan tout en nous rappelant sa faiblesse, ses limites face au monde qui l’entoure.

L’écriture est simple et fluide, ce qui convient bien je trouve. J’accentuerai même encore certains passage à ta place. Comme tu es dans l’émotionnel, tu peux déformer tes actions descriptives afin de donner corps à l’action désespérée. Au vu de l’action, tu même hacher encore plus tes paragraphes pour donner corps à ton rythme avec les actions qui se suivent dans un très court temps pour Donovan.

« J’arrache presque la porte de ses gonds, et je dévale l’escalier. Je suis sourd aux cris de ma mère et de Margot. »
> J’arrache la porte de ses gonds. Je dévale l’escalier. Ma mère et Margotot crient, hurlent. Je les ignore.

« Je laisse glisser la petite main d’entre mes doigts. Non. Ce n’est pas trop tard. »
> Je laisse glisser sa main d’entre mes doigts. Non, non ! Il n’est pas encore trop tard !

« Je cours. Je dois courir plus vite, elle va me distancer. Il va être trop tard. Mes poumons hurlent. »
> Je cours, je sprint. Plus vite ! Il faut que je cours encore plus vite. Les poumons craquent, s’essoufflent. Ils me hurlent d’arrêter de courir. Je ne peux pas. J’ouvre grand la bouche pour avaler plus d’air que je ne le peux.

C’est quelques exemples auxquels je pense qui donne un peu plus de corps à ton texte, déjà très bien. J’imagine la scène comme une scène d’une pièce de théâtre : quitte à être court, ce doit être intense !!

Enfin pour le dernier paragraphe, je trouverais ça amusant de voir Donovan tousser par le manque de bon air. Alors que Thibault a répété maintes fois juste avant que Donovan avait du bon air, ce serais chouette de voir qu’il tousse, lui aussi, comme son frère.

Mes salutations,

Hello !

Je n'ai pas ressenti de réelles différences, dans le chapitre précédent, donc je me permets d'arriver directement ici !

Très sympa de changer de point de vue. Personnellement, j'aime bien ce procédé donc je n'ai pas été perturbée. Effectivement, je trouve toujours intéressant de repenser ce qui était lu plus tôt, de le voir sous un nouvel angle. La dynamique entre les membres de la famille est très bien dépeinte, et on sent que chaque décision a des répercussions profondes sur chacun d’eux. On découvre Donovan, aussi : on le voit lutter avec sa conscience et ses responsabilités, on entrevoit sa culpabilité. Effectivement, comme tu me le disais dans mon commentaire précédent, c'est vraiment le héros type, mais pour autant, je le trouve pas vide ou inintéressant. Cette perspective interne, son erreur, aussi, nous le rendent même attachant, humain.

Indirectement, cette section nous en apprend aussi sur Thibault. Le fait que Donovan reconnaisse que Thibault est en partie une victime des circonstances familiales éclaire davantage son comportement initial. Cela ajoute de la profondeur au personnage de Thibault, montrant qu’il n’est pas simplement égoïste, mais qu’il a été affecté par des événements hors de son contrôle.

Bref, je retrouve ton histoire avec plaisir et j'ai hâte de voir comment tout cela va être développé !

A bientôt !

Coucou Cleoo !
Un peu partagé sur cet interlude. Ma petite réserve, c'est qu'avoir le pdv de Donovan enlève la légère ambiguïté qui existait avec ce personnage. Comme on a le pdv de Thibault, on a tendance à le trouver un peu trop parfait dans le premier chapitre. A se méfier de lui. Là, on comprend qu'il n'y a pas trop raison de s'inquiéter.
D'un autre côté, c'est très intéressant d'explorer son pdv, de se rendre compte qu'il est véritablement bon. Ca montre que Thibault le déteste à tort, ce qui vient un peu plus nuancer la psychologie du héros.
Sinon, ce passage est très bien écrit !
Un plaisir,
A bientôt !

Hummmm... Donc Donovan est un personnage bon !
Je crois que avoir ses pensées à 100% sur les phrases "Je laisse glisser la petite main d’entre mes doigts."
"J’arrache presque la porte de ses gonds, et je dévale l’escalier. Je suis sourd aux cris de ma mère et de Margot. Je ne les laisserai pas prendre Thibault. Je sors sur le palier et je vois une fourgonnette qui vient de démarrer."
"Je cours. Je dois courir plus vite, elle va me distancer. Il va être trop tard. Mes poumons hurlent. Elle ralentit pour tourner, mais alors que mes doigts sont à peine à dix centimètres de la carrosserie blanche, elle accélère de nouveau et m’échappe.

Je tombe à genoux. Je suis à bout de souffle, et ici pas moyen de le reprendre assez vite."
est pas nécessaire selon moi, je pense que la partie narration est bien et donnerai plus de puissance à ses pensées directes... comme "Thibault est parti." mais ce n'est que mon (très humble) avis