Double-jeu

Par Sebours
Notes de l’auteur : Après relecture, j'ai coupé mon premier chapitre en deux et modifier quelques passages car mon histoire et son lore ont beaucoup évolué. N'hésitez pas à me dire si la scission est bénéfique ou non.

Nunn a été engendré par le Néant. Il est à l’origine de toute chose. Nunn n’est ni bon, ni mauvais, il est toute chose. Au commencement, il était unique et il était tout. Puis, Nunn ressentit la solitude, alors il engendra sept enfants avec qui converser. Au bout de l’éternité, Nunn et les Sept connurent l’ennui car ils n’avaient plus rien de nouveau à se dire.

Alors, Nunn conçu le Grand Jeu pour divertir ses enfants. Le père de toute chose créa un échiquier à partir de son bouclier en le posant à plat. L’immense disque flottait, flotte et flottera pour toujours au milieu du néant. En son centre, Nunn déposa du sable pour former un monticule. Ainsi fut créé la terre. Le père de toute chose versa ensuite de l’eau sur son pourtour. Ainsi fut créé la mer annulaire contenant le monde. Nunn contempla son œuvre et la trouva trop uniforme. Il créa alors les montagnes et les vallées, les forêts et les lacs, les collines et les prairies, le soleil et la lune afin de faire de l’échiquier-monde un tableau chatoyant de couleurs.

Enfin satisfait de sa réalisation, Nunn convoqua les Sept. Il les plaça autour du bouclier-monde et leur édicta les règles du Grand Jeu. L’objectif serait toujours de conquérir l’ensemble du bouclier-monde. Après chaque partie, Nunn engendrerait une nouvelle espèce et modifierait le relief. Pour chaque victoire, une constellation d’étoiles représentant la dernière espèce est accrochée dans le quartier de ciel se situant derrière le vainqueur. Et pour chaque victoire, une arme est offerte au gagnant, lui conférant un nouveau pouvoir. Mais il n’y aura jamais qu’un seul bouclier et Nunn le donnera au plus méritant au terme du Grand Jeu. Nunn prit alors le long ruban du temps. Par la grâce de sa toute puissance, il en relia les deux extrémités et forma une lemniscate, indiquant par cette action que les participants pourraient lutter jusqu’à la fin des temps. C’est pourquoi le Grand Jeu est à présent connu sous le nom de Guerres Lemniscates.

Pour la première partie, Nunn créa huit couples de dragons. Il les fit de différentes couleurs, chacun avec des pouvoirs spécifiques. Nunn demanda alors aux Sept de choisir à leur tour un couple et la partie commença. Le combat fut court et Abath-Khal triompha car il avait choisi en premier et prit les dragons rouges, de loin la plus puissante des espèces. Alors Nunn ressuscita les dragons morts et modifia les règles pour les parties suivantes. Il créa une race unique d’Elfes. C’est par la religion que l’un des Sept pourrait en faire ses alliés et conquérir l’ensemble de l’échiquier-monde. Nunn traversa ensuite la mer annulaire, dépassa les chutes du bout du monde et se réfugia aux confins du néant pour observer la lutte de ses enfants sur l’échiquier-monde.

Ainsi, avec Sept dieux, il n’y a jamais d’équilibre possible, et le monde bascule inévitablement vers l’un d’eux. De tous, c’est Abath-Khal qui remporte le plus fréquemment la victoire car en tant que premier fils de Nunn, Abath-Khal est le plus à son image. Abath-Khal est le plus grand.
 

« Génèse du bouclier-monde »

extrait de La bible des servants dragons d’Abath-Khal

Ugmar se dirigea immédiatement à son cabinet de travail. C’était une immense pièce recouverte de tapisseries représentant les grandes victoires elfiques. Cynocéphales, Griffons, Basilics, Licornes, Sirènes, Lutins, sur les trois cent mille dernières années, les batailles gagnées par la nation elfe avec ses peuples alliés avaient été innombrables. Il faudrait bientôt songer à commander un nouvel ouvrage consacrant la dernière victoire des champs phlégréens décrivant la bataille des Centaures. Mais la place commençait à manquer, la plupart des murs étaient recouverts, où allait-il pouvoir les accrocher dans le futur ? Nulle part peut-être ? Le grand baron avait d’autres chats à fouetter pour l’instant. Il devait organiser la surveillance de l’action de la mairie du palais. C’est pourquoi il tira le cordon de velours rouge caché derrière la tapisserie glorifiant la victoire des Sirènes. Quelques instants plus tard, un sombre personnage pénétra subrepticement dans son bureau par une porte dérobée cachée derrière la tapisserie des Griffons. C’était l’âme damnée du baron. Comme tous ceux de son espèce, Slymock présentait une constitution svelte et musclée. C’était un elfe de taille moyenne, avec une chevelure aussi sombre que les ailes d’un corbeau, tirée en arrière, et qui s’arrêtait au milieu du dos. Ses yeux d’un noir profond dénotaient dans la race Elfe qui présentait majoritairement des yeux clairs, s’étalant du bleu au vert. Sa tenue sombre ajoutait à le distinguer du reste des elfes qui avait pour habitude de se vêtir d’habits chatoyants. Ugmar s’assit derrière son bureau en acajou et joignit les pointes de doigts de ses mains l’une contre l’autre.

Le grand chambellan dit d’une voie calme : « Mon bon Slymock, malgré tout ce j’ai tenté, c’est toujours la mairie du palais qui a la charge du placement des derniers nés de Nunn. Je veux que tu surveilles l’avancée de cette opération. J’ai peur que ce pleutre ne respecte pas le cap fixé. Vérifie que chaque adoption se fasse dans des familles de moindre rang. »

L’éminence grise rétorqua : « Bien entendu Sir. Je suis bien conscient de l’importance de cette mission. Comme vous me l’avez déjà expliqué, il en va de la pureté de la race elfe ! D’ailleurs, grâce à mes espions, je possède depuis longtemps la liste des candidats potentiels à l’adoption établie par la mairie du palais. » Il tendit alors cérémonieusement un fin parchemin roulé au baron et poursuivit : « Nos « collaborateurs » ont déjà élaboré une liste des modifications nécessaires avec les personnes à remplacer. Elle vous sera fort utile pour le conseil de tout à l’heure. »

Ugmar déplia alors le document et se lança dans une analyse détaillée de la liste jusqu’à onze heures afin d’être prêt pour la deuxième manche face au maire du palais. Le conseil du roi avait pour habitude de se réunir dans la salle des cartes de la bibliothèque royale. Pour administrer le plus correctement possible son immense royaume, le conseil avait souvent recours aux cartes, tant pour les plans de bataille que pour décider de l’entretien des voies de communication. Ce lieu avait donc semblé le plus indiqué au roi Roll pour prendre les décisions guidant la destinée de la nation elfe. Les menuiseries et le mobilier avaient tous été sculptés dans du bois d’if blanc le plus pur, afin de rappeler la couleur royale. Des meubles à tiroirs destinés à stocker les plans, hauts comme deux elfes étaient apposés contre les murs de cette vaste pièce. Au centre de celle-ci trônait une immense table rectangulaire destinée à l’origine uniquement à dérouler les cartes. Elle servait à présent aux réunions les plus stratégiques du royaume comme ce matin. Lorsque le baron Otto arriva, l’ensemble du conseil était déjà assis. Comme à son habitude, le roi Roll présidait avec le grand chambellan Ugmar à sa droite et attendant que le maire du palais s’installe à sa gauche. Au sein du conseil, de clans politiques s’étaient créés autours de ces deux personnages emblématiques et les partisans de chaque camp avaient tendances à s’asseoir de part ou d’autre de la table en fonction de leurs accointances. Le grand chambellan comptait dans ses rangs le grand prêtre de Batum-Khal Eliec, le général Ul, le maître questeur Anémo, l’amirale Octavia et les représentant des peuples alliés, le lutin Barouf. Le maire du palais quant à lui disposait du soutien du maître architecte Vinci , du maître agronome Sully et de l’intendante générale Célestine.

A peine le baron Otto avait-il pris place que le maître questeur ouvrit le débat sur la répartition des nourrissons. « Bonjour baron Otto. La mairie du palais a-t-elle réussi à dresser une liste cohérente pour correctement répartir les derniers nés de Nunn ? Vous savez que le temps nous est compté, si l’opération devait trop durer, le trésor aurait du mal à assumer les dépenses induites. Tous les bébés doivent avoir trouvé un foyer avant ce soir. »

« Bien entendu, mes services ont travaillé d’arrache-pied pour tout organiser. Voici la liste des candidats potentiel. » répondit avec un air de triomphe le maire du palais en déroulant un long rouleau de parchemin.

Alors que l’assistance regardait éberluée le document étalé sur l’immense table, le grand chambellan le sourcil droit interrogativement levé commença à compulser la liste en faisant glisser son doigt sur le vélin. Au bout d’une trentaine de noms, le grand dignitaire arrêta sa lecture. Tout en balayant l’auditoire du regard, il interpella le baron Otto. « Monsieur le maire du palais, le roi avait été particulièrement clair lors de notre entrevue impromptue de ce matin. Les nourrissons ne doivent pas être confiés aux personnes de haut rang ! Pourtant, dans votre liste nous retrouvons des représentants de la troisième, de la quatrième et de la cinquième caste ! »

« Mais les personnes de haut rang ne font-elles pas partie des deux premières castes ? » interrogea le maître agronome Sully pour prendre la défense du chef de son clan.

Le roi Elfe se tourna en direction du grand chambellan et rajouta : « Eh bien mon cher Ugmar, pensez-vous qu’écarter les deux premières castes ne suffit pas ? »

Possédé par sa conviction, Ugmar argumenta sa vision. « Sir, comme nous l’avons conclu ce matin, le danger potentiel que représente cette nouvelle espèce pour la nation elfe ne doit pas être prise à la légère. J’ai l’intime conviction que les derniers nés de Nunn ne doivent pas être en contact avec les cinq premières castes. »

Commençant à s’affoler, le maire du palais posa la question qui l’inquiétait. « Mais le début de la répartition des adoptions doit avoir lieu dans moins d’une heure. Comment pourrions-nous modifier quoique ce soit ? »

A peine avait-il fini sa phrase qu’il comprit qu’il venait d’être la victime d’une manipulation effectuée par son opposant politique. En effet, le grand chambellan sorti un feuillet de son gant gauche, le tendit au roi Roll tout en proclamant : « Une fois de plus, j’avais anticipé l’incompétence de la mairie du palais. C’est pourquoi j’ai fait réaliser une liste de secours par mes propres services. Il y a là une liste de membres de la dixième caste susceptibles de remplacer tous les candidats à supprimer. » Joignant l’acte à la parole, Ugmar saisit une plume, la trempa dans un encrier et commença à rayer les noms indésirables les uns après les autres.

Tout en consultant la liste proposée par son chambellan, le souverain des elfes fit remarquer : « Je constate que, comme toujours, votre perfectionnisme vous pousse à anticiper toute éventualité baron Ugmar. Cette qualité vous honore. Cependant, estimez-vous vraiment pertinent de confier des nourrissons à la caste des proscrits ? » Balayant l’assistance de son regard perçant, le suzerain sollicita alors ses ministres. « Chers membres du conseil, que pensez-vous de la proposition du grand chambellan ? »

Bien évidemment, chaque dignitaire allait prendre inévitablement position pour son clan politique. Un nouveau camouflet était donc inévitable pour le maire du palais. Deux solutions s’offraient à lui. Soit il défendait sa liste avec le risque de perdre à terme la charge des derniers nés de Nunn, soit il faisait bonne figure et acceptait avec le sourire les modifications du grand chambellan. Il avait le choix entre perdre la face et perdre une part de son pouvoir. Le calcul était vite fait. Otto précéda donc les autres membres du conseil et tenta de retourner la situation en sa faveur par une pirouette. « Cher baron Ugmar, je ne pensais pas que vous portiez en si haute estime les gens d’armes, du commerce et de l’ordre. Au regard de vos prises de position précédentes, il me semblait que seules les deux premières castes trouvaient grâce à vos yeux. C’est pourquoi j’avais intégré des membres de toutes les autres castes à ma liste. Si vous estimez que les militaires, les marchands et les fonctionnaires doivent en être exclus, je vous suis dans votre position. »

Le général Ul intervint alors. « Seigneurs, je trouve vos intentions louables, mais le fait de ne confier aucun dernier né de Nunn aux gens d’armes me pose un problème. Comment allons-nous créer une armée pour cette espèce ? Et qui sera apte à les commander ? »

L’amirale Octavia répondit de manière spontanée comme à son habitude. « La grande trêve est censée durer un siècle comme il est de coutume. D’ici là cette nouvelle espèce aura eu le temps d’acquérir son autonomie. De plus, il est possible qu’ils inventent leur propre corps militaire comme l’on fait les centaures en fusionnant cavalerie et archerie ou bien les sirènes qui ont inventé le corps des bataillons submersibles. »

Debout sur sa chaise, le lutin Barouf fit alors part de son opinion. « Houlala , Sir ! Je me permets de vous signaler que le fait de confier ces nourrissons à la caste des gens de rien n’aura que peu d’influence sur le devenir de cette nouvelle race. Lorsqu’ils deviendront autonomes, ils se regrouperont dans leur propre quartier et réorganiseront leur population entre les dix castes. On peut même considérer qu’être confié à la dixième caste offrira plus de liberté aux derniers de Nunn pour choisir leur nouvelle caste. »

« Le fait qu’une liste de substitution existe déjà constitue un avantage certain qui permet d’organiser la cérémonie d’adoptions à midi comme prévu initialement. » renchérit le questeur Anémo.

« Quelqu’un voit-il une objection à procéder de la sorte ? » conclut le roi Roll. La lutte feutrée du pouvoir qui venait de se jouer étant définitivement remportée par le grand chambellan, aucun membre du conseil ne jugea bon d’intervenir à nouveau. Constatant le silence dans la salle, et pour ne pas raviver le feu de cette guerre secrète dont il n’était pas dupe, le souverain elfe poursuivit. « Je suis ravi de constater que mes plus éminents conseillers sont capables de travailler ensemble pour assurer la bonne marche du royaume. Grand chambellan Ugmar, je vous remercie d’avoir préparé cette liste de secours pour assister le maire du palais dans sa charge. Baron Otto, l’organisation de la procédure d’adoption est-elle prête ? »

« Oui Sir. Si les adresses de cette liste de secours sont exactes, tout devrait se dérouler correctement. » répondit le baron Otto, encore troublé par la vicieuse manœuvre de son adversaire politique pour le discrédité.

« Douteriez-vous de l’efficacité de mes services baron Otto ? » intervint le grand chambellan. « Je vous rappelle que je suis en charge du suivi et du renseignement de la dixième caste. Si j’ai réalisé une liste se basant sur la communauté des proscrits, c’est parce que je possède toutes les informations les concernant. »

Pour couper court à cette nouvelle joute verbale qui s’engageait, le roi Roll ordonna : « Baron Otto, récupérez cette liste et faites-en bon usage. Baron Ugmar, vous communiquerez tout élément éventuellement manquant sur demande de la mairie du palais. Tout doit être réglé avant ce soir. Messieurs, Mesdames, la séance est close ! » A ces mots, le souverain se leva puis quitta la pièce avec toute la distinction de son rang.

Les cavaliers partirent plein ouest en direction des collines de Champvent, là où les Elfes avaient connu leur dernière défaite. Les deux hommes donnaient l’impression de deux pièces d’échiquier. Le grand dignitaire, enveloppé dans une cape immaculée, chevauchant un destrier blanc comme la neige trouvait son pendant dans son fidèle serviteur dans sa livrée sombre dirigeant un étalon couleur de nuit. Leur trot était assez lent pour ne pas épuiser leurs montures mais suffisamment soutenu pour atteindre la citadelle des trois oliphants et les deux voyageurs arrivèrent avant la tombée de la nuit.

Dans le crépuscule, la silhouette de la forteresse dessinait un géant imprenable trônant au centre de trois énormes collines rappelant des oliphants. Les façades des proéminences étaient à nue, laissant apparaître le roc gris. Leur sommet avait été arasé pour placer trois fortins et d’innombrables machines de guerre. De ce fait, les trois accès à la forteresse qui s’effectuaient par les vallons étaient entièrement contrôlés. La construction de cet imposant complexe défensif avait été la première décision politique de Ugmar lorsqu’il avait été nommé au conseil du roi. Le souverain avait tout d’abord été dubitatif quant à la pertinence de cette construction en plein milieu de son royaume, à moins d’une demi-journée de cheval. Mais le suzerain fut ensuite séduit par l’argumentaire de son nouveau chambellan qui avait su trouver les mots pour le convaincre. C’est dans ces monts que la bannière de Batum-Khal avait connu sa pire défaite lors de la bataille des harpies. Ce terrain rocailleux convenait parfaitement aux trolls, aux nains et autres golems, c’était donc un secteur stratégique à sécuriser. De plus, la proximité de Zulla offrirait à la cité un point de repli qui n’existait alors pas. Arriver devant la porte de la citadelle, les gardes saluèrent le grand chambellan et son sbire qui avaient leurs habitudes dans les lieux. Les chevaux furent confiés aux palefreniers et les sacoches de voyage aux pages. Après une collation prise comme traditionnellement avec le duc en charge de la forteresse, Ugmar et Slymock prirent possession de leurs appartements puis descendirent immédiatement dans les sous-sols du donjon. En ces temps de paix, les oubliettes étaient vides et sans surveillance. Les deux elfes se dirigèrent jusqu’au bout du corridor et ouvrir une lourde porte de bois. Un orque immense apparu alors dans l’embrasure sans que cela ne surprenne les acolytes. Ils pénétrèrent dans la cellule avant de refermer derrière eux.

« Bonsoir capitaine Gal, attendez-vous depuis longtemps ? » questionna le grand chambellan.

« Depuis quelques heures, mais ce n’est pas grave, pendant ce temps je n’ai pas eut à supporter ces immondes nains ! » répondit le guerrier.

« Vous pourrez dire à votre maître que le plan s’est déroulé comme prévu. »

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Tizali
Posté le 07/02/2024
Bonjour, ce chapitre se lit plutôt facilement même si je pensais que le premier parlait des nouveaux nés pour introduire un héros devenu adulte à partir de la suite, et que les décisions politiques montrées expliqueraient que son existence n'ait pas été super joyeuse, par exemple (je suis probablement loin du compte).
Ci-dessous les erreurs que j'ai repérées :
Alors, Nunn conçu => conçut
Ainsi fut créé la terre => créée
Ainsi fut créé la mer annulaire => créée
Pour chaque victoire, ... => Les trois phrases qui s'enchaînent sont au présent / futur au lieu du passé / conditionnel
il avait choisi en premier et prit les dragons => et pris
Génèse => Genèse
Ugmar se dirigea immédiatement à son cabinet => vers
C'était un elfe de taille moyenne => Elfe
dénotaient dans la race Elfe => détonaient, elfe
Sa tenue sombre ajoutait à le distinguer du reste des elfes qui avait pour habitude de se vêtir d’habits chatoyants. => ajouter à distinguer ne se dit pas, Elfes, avaient
hauts comme deux elfes => Elfes, virgule
de clans politiques s'étaient créés autours => des, autour
avaient tendances à => tendance
les représentant des peuples alliés => le
maître architecte Vinci => supprimer l'espace avant la virgule
des candidats potentiel => potentiels
le danger potentiel [...] ne doit pas être prise à la légère => pris
quoique ce soit => quoi que ce soit
le grand chambellan sorti un feuillet => sortit
le souverain des elfes => Elfes
comme l'on fait les centaures => l'ont, Centaures
ou bien les sirènes => Sirènes
Houlala , Sir => supprimer l'espace avant la virgule
pour le discrédité => discréditer
étaient à nue => nu
Arriver devant la porte de la citadelle, les gardes => Arrivés (mais si ce ne sont pas les gardes qui arrivent, alors il faut reformuler la phrase)
Les deux elfes se dirigèrent [...] et ouvrir => Elfes, ouvrirent
un orque immense => orc
je n'ai pas eut à supporter => eu
Peridotite
Posté le 30/10/2022
Coucou Sébours,

Dans ce chapitre, on assiste aux décisions du conseil elfe pour faire adopter les nourrissons. On apprend qu'il existe plusieurs castes elfes et que les castes supérieurs ne veulent pas se mélanger aux autres races incluant les nourrissons. Cela crée des conflits et débats au sein du conseil des Elfes.

J'ai trouvé que certaines phrases faisaient buter à la lecture (enfin je parle pour moi). Je t'en ai listé quelques unes ci-dessous :

"Mais la place commençait à manquer, la plupart des murs étaient recouverts, où allait-il pouvoir les accrocher dans le futur ? Nulle part peut-être ? Le grand baron avait d’autres chats à fouetter pour l’instant. "
Pourquoi le baron pense-t-il aux décorations des murs de la pièce en cet instant, si cela n'a aucun impact sur lui, sur le déroulement du chapitre et de l'histoire ? Est-ce utile de conserver ce passage ? Je le trouve un peu maladroit.


"Pour administrer le plus correctement possible son immense royaume, le conseil avait souvent recours aux cartes, tant pour les plans de bataille que pour décider de l’entretien des voies de communication."
Est-ce utile de le préciser ? Tous savent à quoi servent des cartes non ?

"Des meubles à tiroirs destinés à stocker les plans, hauts comme deux elfes"
Attention, ici on comprend que ce sont les plans qui sont hauts comme deux elfes.

"Comme à son habitude, le roi Roll présidait avec le grand chambellan Ugmar à sa droite et attendant que le maire du palais s’installe à sa gauche."
Il me semble que cette phrase a un problème de construction, à partir de "et attendant". Je couperais la phrase en 2, car la seconde partie ne complète pas la première ? "Il attendit que le maire du palais..."

"Bien évidemment, chaque dignitaire allait prendre inévitablement position pour son clan politique."
La présence de ces deux adverbes dans une même phrase l'alourdit.

"Deux solutions s’offraient à lui. Soit il défendait sa liste avec le risque de perdre à terme la charge des derniers nés de Nunn, soit il faisait bonne figure et acceptait avec le sourire les modifications du grand chambellan. Il avait le choix entre perdre la face et perdre une part de son pouvoir"
Je n'ai pas très bien compris ce que tu voulais nous dire. Pourquoi ne défend-il pas ses convictions face au conseil ? Qu'entends-tu par la "charge des derniers nés de Nunn" ? Ce n'est pas très clair pour moi.

"le lutin Barouf"
Est-ce vraiment un lutin ou un surnom dépréciatif pour un dignitaire elfe ?

"« Quelqu’un voit-il une objection à procéder de la sorte ? » conclut le roi Roll."
Que conclut-il ? Quand il dit "de la sorte", qu'entend-il par là ? Le conseil m'avait semblé divisé sur la question.

Je crois que Sire s'écrit avec un -e en français et sans -e en anglais.

"pour le discrédité"
dicréditer

Encore une fois, je me suis un peu perdue dans les noms propres, très nombreux dans ce second chapitre. Il m'a été difficile de bien suivre qui était qui dans le conseil. Peut-être une description de chacun pourrait aider ?

J'ai vu ci-dessous que tu en étais à l'écriture du premier jet. Je te donne ces quelques pistes pour t'aider, au cas où tu voudrais t'atteler un jour à une réécriture. Si elles ne t'aident pas, jette tout, car tu restes seul juge.

Depuis le premier chapitre, je me demande qui sont ces nourrissons et comment (et par qui) ils ont été amenés à leurs portes. Certains Elfes voient ça comme une chance, d'autres ont peur que cette nouvelle race vienne diluer le sang pur des Elfes. Je suis curieuse de ton monde et d'où tu nous emmènes :-)
Sebours
Posté le 31/10/2022
Houlala! Effectivement, il y a énormément d'erreurs! C'est un peu normal étant donné que c'est le premier chapitre de ma toute première histoire. Je suis d'accord avec l'ensemble de tes remarques, et je les prendrai en compte pour ma (mes) réécriture(s).
C'est avec ton commentaire que je constate que je n'ai pas été clair. Dans mon univers, les dieux existent vraiment et c'est Nunn, le créateur de toute chose qui a déposé lui-même ses derniers nés aux portes le la capitale elfe (elfique?). La nature de ces nourrissons, je ne te la révélerait pas, mais tu l'a deviné.
Je vais précieusement garder tes remarques pour plus tard. Pour l'instant, j'essaie d'arriver au bout du premier jet que j'ai débuté il y a un an! Je préfère ne pas me relire car je ne ferais que me corriger et je n'avancerais plus!
Sebours
Posté le 31/10/2022
Et encore merci pour tes commentaires constructifs et détaillés!
Ayunna
Posté le 13/06/2022
Bonjour Sebours, me revoilà !

Dans ce chapitre, les descriptions précises des Elfes et du décors nous font bien rentrer dans l'univers. L'action et les échanges entre les personnages sont clairs. Il faut se familiariser avec les différents noms de lieux et de personnages (au départ difficiles à retenir pour ma part ^^) la suite de l'histoire aide peut-être à se faire une petite carte dans sa tête. As-tu réalisé une carte de ton monde ?
A bientôt !
Ayunna
Sebours
Posté le 13/06/2022
Merci pour ton commentaire!
Je dessine bien des cartes au fur et à mesure, mais rien n'est pour l'instant définitif. J'ai juste ce concept d'un disque plat (le bouclier-monde) et j'arrange la géographie en fonction de l'évolution de mon récit. Quand le point final sera porté à mon histoire, intégrer une carte serait super et aiderait je pense. Mais c'est pour l'instant impossible sur la Plume d'Argent.
Ayunna
Posté le 13/06/2022
c'est vrai que je ne savais pas si on pouvait mettre une carte sur Plume d'Argent. J'en ai réalisé une de ma planète Orfianne. Dommage qu'on ne puisse pas les mettre alors !
Sebours
Posté le 13/06/2022
Quand tu trouveras un éditeur!
Aliam JCR
Posté le 25/12/2021
Bonjour,

Je viens de lire ton deuxième chapitre ! 😊

C'est un plaisir de te lire, je trouve que cette coupure est plus que bénéfique ! Je suis entrée dans l'histoire assez facilement, j'ai hâte de lire la suite 😊
Edouard PArle
Posté le 17/12/2021
Coucou !
Intéressant cette coupure ! Je trouve que ça permet de rentrer plus facilement Petite coquille :
"je n’ai pas eut à supporter ces immondes nains !" -> eu
Un plaisir,
A très bientôt (=
Edouard PArle
Posté le 17/12/2021
dans l'histoire*
Sebours
Posté le 20/12/2021
Bonjour!
Oui, j'essaie de prendre en compte les conseils et remarques. Après, c'est dur de réécrire alors que l'on a pas fini le premier jet. Mais ce premier chapitre était trop imparfait, ta remarque me trottait dans la tête. Je me retiens de toucher aux chapitres suivants. Il faut d'abord finir l'histoire.
Edouard PArle
Posté le 20/12/2021
Oui je comprends. Ça paraît une bonne idée de finir avant de revenir sur les premiers chapitres.
Bon courage👌
Vous lisez