Pour ne pas répéter son erreur de la bataille des dragons, Nunn créa une race différente pour chacun des Sept. Et à chacune des races, Nunn offrit un territoire à défendre.
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A Abath-Khal, dieu de la guerre, Nunn offrit les orcs, de farouches combattants quasiment insensible à la douleur sur le champ de bataille. Aux orcs, le père de toute chose donna les montagnes de la couronne extérieur pour pouvoir déferler en masse sur tous les autres territoires.
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A Batum-Khal, dieu de la sagesse et des sciences, Nunn offrit les elfes, des érudits capables d’innover pour s’adapter à toute nouvelle circonstance. Aux elfes, le père de toute chose donna les plaines centrales car c’étaient les territoires les plus durs à défendre.
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A Cess-Khal, dieu du temps, des saisons et de l’agriculture, Nunn offrit les satyres, des créatures suffisamment l’écoute de la nature pour en faire son allié. Aux satyres, le père de toute chose donna les forêts pour pouvoir jouer avec les animaux qui s’y cachent.
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A Dmor-Khal, dieu des sous-sols et des morts, Nunn offrit les nains, de besogneux mineurs, solides et endurants. Aux nains, le père de toute chose donna les grottes et les cavernes avec la charge d’étendre leur territoire à l’intérieur du monde échiquier.
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A Elduir-Khal, déesse du vent et des orages, Nunn offrit les fées, de virevoltantes beautés aussi légères qu’une plume. Aux fées, le père de toute chose donna les marais car elles étaient les seules créatures assez légères pour s’y déplacer sans s’y enfoncer.
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A Fladlaf-Khal, dieu du commerce et des transports, Nunn offrit les gnomes, de brillants négociants enclin à rédiger des traités pour protéger leurs intérêts. Aux gnomes, le père de toute chose donna les vallées des fleuves et des rivières pour pouvoir se déplacer et commercer aisément.
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A Génoas-Khal, déesse de la mer et de l’eau, Nunn offrit les dryades, des nymphes amphibies capables de commander à l’élément liquide. Aux dryades, le père de toute chose donna les abords de la mer annulaire car c’est proche de la mer qu’elles s’épanouissaient.
« Le jour où Nunn offrit aux Sept des races à leur image »
extrait de La bible des servants dragons d’Abath-Khal
Après une brève entrevue avec les deux elfes qui puaient la fleur, Gal récupéra la missive à apporter à son maître. Après le départ des oreilles pointues de la sombre cellule, il resta seul dans la pièce, préférant passer la nuit dans ces conditions spartiates plutôt qu’avec ces saletés de nains. De toute façon, en ces temps de paix, personne ne venait au fond des geôles. Gal passa sa première nuit sereine depuis la défaite de la bataille des champs phlégréens. Dès l’issue de la guerre des Centaures actée, il avait rêvé qu’il devait d’aller transmettre au baron Ugmar les consignes pour préparer la nouvelle partie. Le capitaine d’Udgog était un oniromancien. Ainsi, chose exceptionnelle dans le monde orc, il pratiquait l’art divinatoire en utilisant ses rêves. Il avait dû attendre pendant des jours l’arrivée du traître parmi les nains, dans l’obscurité de leurs galeries à peine assez grande pour qu’un orc tienne debout. Le fier chef de guerre méprisait les créatures comme Ugmar capables de trahir leur race ! Mais grâce à cet elfe, le ver se trouvait dans la pomme et le maître mettrait prochainement un terme à l’hégémonie des peuples unis sous la bannière de Batum-Khal. Bientôt, face aux dissensions internes de leurs adversaires, les armées orcs déferleraient à nouveau dans les plaines, ils se repaîtraient à nouveau des entrailles de leurs ennemis, ils violeraient à nouveau leurs épouses et ils mutileraient à nouveau leurs enfants. Le monde apprendrait à nouveau à craindre la grande nation orque. Des rêves de batailles sanglantes bercèrent le sommeil du belliqueux Gal.
L’orc présentait un gabarit comparable à tous ceux de sa race mais présentait un torse deux fois plus large que ses congénères, traduisant son impressionnante puissance physique même pour un orc. C’est grâce à cette force exceptionnelle qu’il avait réussi à s’imposer dans sa horde comme un chef de guerre respecté. Son peuple n’acceptait aucun aveu de faiblesse. Il ne devait son rang qu’à sa seule force de volonté. C’est sa volonté qui lui avait permis de surmonter l’intransigeance de l’apprentissage militaire orc. C’est sa volonté encore qui l’avait poussé à se forger un corps apte à écraser n’importe quel adversaire. C’est sa volonté surtout qui lui avait permis d’apprendre le langage elfique et ainsi devenir un érudit indispensable au maître pour les missions d’infiltration, comme celle qu’il menait à présent.
Une fois reposé du repos du juste, le capitaine se prépara pour son long périple. Une fois tous ses effets ramassés, le guerrier se faufila par le passage secret donnant accès à la cellule. Une fois dans le tunnel creusé par les nains, il referma la petite trappe qui ne s’actionnait que de ce coté-ci. Il était cocasse que le peuple de Dmor-Khal, le dieu de l’infra monde, soit parvenu à accéder au plus stratégique des ouvrages militaires elfique sans que le peuple de Batum-Khal ne le découvre. Pour l’instant, ce n’était qu’un trou de souris, mais lorsque les nains auraient fini leur travail en multipliant les accès, leurs troupes barbues pourraient prendre à revers ces satanées archers qui rendaient jusqu’alors infructueux tous les sièges engagés contre la citadelle des trois oliphants.
L’inconvénient, c’est qu’il était impossible de monter un cheval de bataille dans des espaces aussi exigus. Le puissant orc entama donc une longue marche dans les galeries creusées dans l’inframonde. Les nains étant nyctalopes, ils ne ressentaient pas le besoin de développer un système d’éclairage pour ces simples boyaux de communication. Seules leurs cités bénéficiaient d’un peu de lumière grâce aux mousses phosphorescentes, les luminors qu’ils y cultivaient. Mais l’éclat de ces plantes ne rayonnait que faiblement et Gal utilisait peu sa vue. Il s’appuyait davantage sur son odorat, son ouïe, son touché et son sens de l’orientation. Sa mémoire était son guide. Dans cette quasi-obscurité, le capitaine suivait scrupuleusement la carte mentale qui devait le mener à la ville de Khur Dural. Nul ennemi, nulle embuscade, nulle bête sauvage, il suffisait de marcher dans la pénombre, sans s’arrêter, pendant des jours, en n’utilisant que son sens du touché. Un tel périple, loin de la fureur des combats, de l’exaltation d’une traque et de toute odeur de sang, pouvait plonger dans la folie n’importe quel orc. Mais Gal surmontait aisément cette épreuve car il avait survécu à bien pire dans ses premières années. Gal faisait partie des orcs rouges, dont la lignée restait pure. C’était un descendant roi Orokko par son père et sa mère, il avait donc le droit de se reproduire. Il avait donc refusé de se faire émasculer à l’adolescence comme les autres orcs rouges, préférant relever les épreuves du rite initiatiques afin de devenir un grand géniteur royal. L’une d’elle consistait à survivre pendant dans un mois dans un trou sans boire ni manger. Ainsi était sélectionné les seuls orcs présentant une force mentale suffisante, permettant ainsi d’assurer la procréation de soldats intransigeants. Le présent voyage souterrain ne présentait pas une telle difficulté. Gal possédait des rations de voyages, une outre d’eau, la liberté de ses mouvements et un objectif auquel se raccrocher. Les morceaux de viande séchée donnés par les deux elfes ne remplaceraient jamais la chair fraîche et sanglante mais constituaient un palliatif acceptable. Pendant ce qui devait correspondre à environ cinq jours et cinq nuits, le fier guerrier marcha ne s’arrêtant que pour dormir quelques heures jusqu’à pénétrer dans la cité-caverne de Khur Dural.
La vision de l’orc mis de longue minutes à s’acclimater à la lumière des luminors, mais fut pour poser le regard sur ces satanés nains, ce qui le dépita. Aucun ne dépassait son nombril. Ils sentaient tous un mélange de limaille de fer, de sueur et de charbon, mâles comme femelles, adultes comme enfants. Ces êtres apparaissaient inesthétiques au possible, courts sur pattes, aussi large que haut, tout en épaisseur du nez aux oreilles, du cou aux doigts et du torse aux cuisses. De plus, vivant dans une pénombre permanente, les nains négligeaient de leur apparence. Ils étaient hirsutes et portaient de simples hardes en guise de vêtements. Cette indifférence pour l’apparence se retrouvait également dans l’architecture. Les habitants de Khur Dural vivaient dans de simples trous creusés dans les parois de la grande caverne de Khur Dural. Des passerelles et des escaliers reliaient les différents logements troglodytes. Toujours par sens pratique, les nains avaient choisi une anfractuosité naturelle pour s’établir, s’évitant ainsi la fastidieuse nécessité de sculpter des piliers de renfort. On ne retrouvait que trois bâtiments réellement construits au milieu de l’immense espace central Khur Dural dans un style architectural des plus rustiques. La forge se détachait clairement comme la masse la plus imposante avec ses immenses entrepôts pour stocker les minerais et ses magasins regorgeant d’artefacts prêts à être vendus aux plus offrants. A coté, bercée dans un halo de lumière, se trouvait la champignonnière. Dans d’immenses cuves, les nains cultivaient les différentes plantes nécessaires à leur économie, des luminors pour s’éclairer, des champignons pour se nourrir et engraisser les bêtes ainsi que du houblon pour se saouler. Bien entendu, le troisième bâtiment ne pouvait être que la taverne qui comme de tradition brassait sa propre bière. Cela faisait peine à Gal de l’admettre, mais les nains surpassaient les orcs en matière de confection d’armes et de bière.
Le capitaine orc s’égailla à la pensée d’une cervoise fraîchement tirée et d’un feu auprès duquel dormir. Il dirigea donc à l’auberge et pénétra dans l’établissement en baissant la tête pour passer sous l’encadrement de la porte. L’effervescence de la taverne s’arrêta brusquement et tous les regards convergèrent vers le nouvel arrivant. Les nains, constatant qu’il s’agissait de l’individu auquel il ne fallait pas chercher noise, retournèrent vaquer à leurs occupations.
Gal avança alors jusqu’au comptoir et héla le serveur. « Rrrr ! Moi vouloir table près de l’âtre, bière, quatre poulets qui rôtir et voir maître forgeron Nomrad. » Son langage nain était rudimentaire mais suffisant pour se faire comprendre par la populace sur des thèmes basiques. A l’inverse du peuple, les élites des différentes races parvenaient à échanger car elles maîtrisaient toutes l’elfique. Par conséquent, ce langage était utilisé pour tous les échanges diplomatiques et toutes les tractations commerciales.
Après un instant, on indiqua à Gal une table à laquelle il s’assit, étendant ses jambes près du feu de la cheminée. Sans tarder, on lui apporta un pichet de bière et les quatre poulets qu’il paya sur le champ. L’orc se forçait à manger cette viande cuite pour montrer aux nains qu’il s’efforçait de respecter leurs coutumes. Ainsi, ses interlocuteurs ne le percevaient pas comme un sauvage inculte assoiffé de sang, ce qui facilitait par la suite toute tractation nécessaire. Il tenait cet enseignement du Maître et le respectait à la lettre. Il était en ce jour, l’émissaire de la nation orque et il ne faillirait pas dans sa mission. Cependant le goût du sang dans la bouche lui manquait terriblement. Mais le capitaine engloutit consciencieusement les trois premiers poulets pour reconstituer ses forces.
Lorsqu’il entamait la quatrième volaille, la maître forgeron prit place à sa table et entama la conversation dans un elfique sans accent et clairement compréhensible. « Bonjour, fier guerrier orc. Je suis Nomrad, maître forgeron de Khur Dural. Il paraît que vous m’avez fait mander. »
Un peu surpris de se retrouver face à une simple femelle, Gal reprit cependant rapidement ses esprits et répondit dans un elfique lui aussi très correct. « Rrrr ! Je m’appelle Gal, capitaine de la garde et géniteur de la famille royal. Mon souverain Orokko m’envoie vers vous pour établir un marché entre nos deux peuples. Rrrr ! »
En fine négociatrice, Nomrad se sentait déjà en position de force. Un orc s’était enfoncé sous terre jusqu’à l’une des cités les plus éloignées de son royaume pour marchander ! Elle allait le plumer comme les poulets qu’il était en train de dévorer. « Et en quoi consisterait ce marché entre les royaumes nains et orc ? »
Il était hors de question pour le capitaine de se perdre en négociations avec un nain car seul un gnome pouvait sortir vainqueur de ce genre de discussion. Le fier guerrier alla donc droit au but. « Rrrr ! Mon peuple a besoin des armes de Khur Dural. »
La maître forgeron s’étonna. « Pourquoi venir jusqu’ici étranger ? Ce genre de tractation s’effectue d’ordinaire à Négudur, notre capitale qui se trouve sous les montagnes, tout à l’Ouest, aux portes de votre royaume, ou bien dans notre succursale de Afarath, en pays gnome. C’est d’ailleurs là-bas que nos stocks d’armes sont principalement acheminés. »
Gal reformula donc sa demande. « Rrrr ! Pardonnez-moi, maître forgeron, je me suis mal exprimé. Mon peuple a besoin que Khur-Dural confectionne et stocke des armes en prévision de la prochaine guerre. Rrrrr ! Nous voulons pouvoir déferler sur la forteresse des trois oliphants à partir de vos galeries. Et nous prendrions les armes lors de notre passage dans la cité. »
« Il n’y a bien qu’un orc pour penser à la guerre alors qu’un siècle de paix s’annonce ! Enfin, un nain est prêt à vendre tout ce qu’il produit…Il suffit d’y mettre le prix. » La naine savait pertinemment que la patience ne constituait pas le fort de la nature orc. Elle devait rapidement évaluer ce qu’elle pouvait obtenir car sa troisième offre serait la dernière. A ce moment-là, soit l’affaire serait entendue, soit elle ne se ferait jamais. Autant laisser le géniteur royal faire une première proposition.
Constatant l’attente de son interlocutrice, Gal fit une première offre. « Rrrrr ! Vingt-cinq pièces d’or par hache, quarante par épée. C’est cinq de plus que sur le marché de Négédur ! Rrrrr ! »
« Ce prix est un prix officiel mais notre marché est officieux. Nous devrions immobiliser une quantité importante d’armes. Par conséquent, il faudrait faire une offre bien plus conséquente ! »
Le Maître avait prévenu Gal. Les nains étaient tellement avides de métaux précieux qu’ils étaient prêts à tout pour en avoir toujours plus. Le Maître savait qu’il ne pourrait pas en proposer suffisamment. Et il avait trouvé une autre monnaie d’échange à offrir. C’était l’instant fatidique pour Gal. « Rrrrr ! Le roi Orokko ne peut pas offrir plus d’or. Par contre, nous pouvons payer en esclaves. Rrr ! Mais à ce compte, c’est vous qui nous paierez en or en plus des armes ! »
Nomrad répondit d’un air outré. « Vous savez que seule votre nation pratique l’esclavagisme. Nunn et les Sept l’ont prohibé. Mais Abath-Khal le fourbe a renié sa parole. »
Le capitaine de la garde persista. « Rrrrr ! La promesse des dieux ne vous engage pas Maître forgeron. Surtout que l’on ne sait s’ils l’ont réellement proféré. Et vous n’aurez rien à craindre des autres peuples. Rrrr ! Je vous propose un marché secret et je suis le seul non nain capable de me déplacer si profondément dans l’inframonde de Dmor-Khal sans me perdre pour l’éternité. Songez aux perspectives que vous offrirait l’utilisation d’une légion d’esclaves ! Rrrr ! Les mines que vous pourriez exploiter. Les nouvelles galeries que vous pourriez creuser. Les cités que vous pourriez bâtir. Tous cela grâce à vous, Nomrad, la Maître forgeron de Khur Dural ! Vous deviendriez suffisamment riche et influente pour prendre la tête de votre guilde, voir plus, créer votre propre clan. Rrrr. »
Et Gal planta ses yeux aussi jaunes que l’or dans ceux de la naine. Celle-ci se retrouva comme pétrifiée, surprise et subjuguée par cet échange de regard. L’esprit de Nomrad vagabondait. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce soir-là, un orc séduisait un nain par la parole et un accord secret fut conclu entre les deux négociateurs. Pendant le siècle de paix qui s’annonçait, les orcs allaient multiplier les raids dans les autres royaumes et soumettre à l’esclavage tous les prisonniers qu’ils feraient au cours de ces rapts. Les esclaves seraient ensuite acheminés jusqu’au village orc d’Udgog où ils seraient parqués. Une fois par mois, Tordur, le second de Nomrad viendrait les récupérer pour les ramener à Khur-Dural par un tunnel secret dont le percement débuterait le lendemain. Pour entériner l’accord, la naine offrit au capitaine Gal un artefact puissant, un heaume possédant une visière permettant de voir dans l’obscurité. Et les deux comparses burent ensemble de la bière jusque tard dans la nuit.
Après quelques heures de repos auprès de la chaleur de la cheminée, le vaillant guerrier orc étrenna son nouveau casque. Ce cadeau était une bénédiction qui allait lui permettre de considérablement accélérer ses temps de déplacement dans l’inframonde. Plus besoin d’avancer en tâtonnant tout en fouillant dans sa mémoire pour retrouver le bon trajet dans sa carte mentale. Plus besoin non plus de s’user les yeux à la faible lueur des mousses phosphorescentes. Il pouvait lire une carte et se déplacer comme en plein jour. Il avait à présent la possibilité de suivre les rivières souterraines sans crainte d’y tomber à chaque pas, mais il s’en abstint. Ces axes étaient très fréquentés et la discrétion s’imposait pour conserver l’accord secret qui venait d’être conclu. Aussi, Gal se résigna à suivre les chemins détournés qu’il avait empruntés à l’aller. Même par ces tunnels sinueux et mal appropriés, le temps de son trajet fut diminué de moitié. Ainsi, il parvint à sortir des entrailles de la terre au pied du royaume orc en moins de vingt jours. D’après ses estimations, il était donc possible d’atteindre la citadelle des trois oliphants en quinze jours à marche forcée. Mais il se doutait de la difficulté, voir l’impossibilité d’équiper une légion orc avec des heaumes de visions semblable au sien. Il fallait donc trouver un moyen d’éclairer les tunnels. Des torches, des puits de lumière, des champs de luminors cultivés dans les tunnels à emprunter, la confection d’artefacts, une foule de possibilités étaient envisageables. Il soumettrait prochainement ses réflexions au maître pour qu’il décide. Pour l’instant, l’instinct du géniteur royal prenait le dessus au fur et à mesure qu’il s’approchait de Udgog, le village sous son commandement. Il était temps de féconder quelques femelles en chaleur et de prendre un peu de repos.
Dans ce chapitre, on découvre les plans de l'orc Gal.
La première partie est un petit peu longuette, mais j'ai pu suivre sans peine, même si j'ai vu quelques fautes ici ou là.
Je me suis demandé comment cet énorme Orc pouvait s'infiltrer dans le royaume nain en rampant dans des boyaux. Au vu de la carrure du bonhomme, le tunnel doit être gigantesque ! Comment passe-t-il inaperçu ? Personne n'a jamais découvert ce tunnel ? Et il doit être couvert de terre une fois dans la taverne non ?
Je trouve que Gal dévoile à la forgeronne tous ses plans. Il lui expose qui il veut attaquer etc, est-ce bien malin ? Peut-il vraiment lui faire confiance ? La forgeronne a tout gagner : elle peut juste aller revendre ces informations à prix d'or à l'ennemi. :-)
Aussi, je te le dis en passant : j'ai découvert récemment que les noms des races humaines sont généralement écrites en majuscule. J'ai vérifié dans la nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux et c'est bien le cas. Perso, j'ai fait la correction dans mon roman donc je te dis ça cas où. Les Elfes, les Nains, mais attention quand c'est un adjectif, c'est minuscule, comme dans le fromage elfe par exemple.
Allez je vais lire la suite,
Le début est un peu long parce que je cherchait encore où j'allais avec cette histoire. C'est la première que j'écris et je me disais qu'il fallait mettre plein de descriptions et tout ça. Et puis, cette longueur, c'était aussi pour trouver un rythme lent qui montre la solitude de Gal dans les galeries de l'infra-monde. (Le gars en était à son deuxième chapitre et il se prenait déjà pour un écrivain!) Au bout de 60 chapitres, je sais que tout ce passage est à reprendre. (C'est en forgeant qu'on devient forgeron!) Mais que les lecteurs pointent mes erreurs m'aide beaucoup à progresser et bientôt j'espère à corriger lors de mes réécritures.
Merci pour l'info sur les majuscules. Il faudra que je pense à une correction dédiée à cela. J'ai d'ailleurs une question, fromage elfe ou fromage elfique?
Que Gal dévoile ses plans contre les Elfes à une Naine ne me choque pas. C'est une alliance de circonstance de deux ennemis contre le peuple dominant.
Je n'insiste pas assez sur la cupidité des nains peut-être (surement, c'est dans ma liste pour la réécriture).
Enfin les galeries sont imposantes car elles doivent également permettre aux cyclopes (alliés des nains) de s'y déplacer. Je glisserait peut-être une phrase de ce genre pour lever l’ambiguïté.
Hihi je vois que tu écris en mode jardinier, je suis aussi comme ça :-)
Franchement tu me poses une colle pour fromage elfe ou fromage elfique. J'ai tenté de googler le truc et tu trouves quai aucune occurrence pour "fromage elfique" donc je conclus que fromage elfe est plus approprié ?
C'est toujours un plaisir de te lire ! Le dialogue m'a permis de rentrer facilement dans ce chapitre et dans l'histoire !
On apprend beaucoup de choses et pourtant je n'ai pas été ensevelie sous les informations... C'est une très bonne découverte !
La première partie du chapitre me semble avoir les mêmes défauts que le premier chapitre que je t'avais déjà donnés la dernière fois. Bon je me suis un peu accroché et j'ai été récompensé.
La deuxième partie est vraiment très sympa ! Le dialogue permet de s'immiscer plus directement dans ton histoire. J'aime beaucoup l'idée d'un marchandage avec des esclaves ce qui est interdit. L'orque ne m'est pas si antipathique, il a l'air plutôt futé. Vraiment très intéressant de suivre Gal, j'espère le revoir^^
L'extrait de bible est top, ça rend super bien !
Quelques remarques :
"avec les deux elfes qui puaient la fleur," bien vu^^
"avait rêvé qu’il devait" il manque un il devant avait
"comme Ugmar capable" -> capables
"jamais la chaire fraîche" -> chair
"de sculpter des piliers des piliers de renfort." 2x piliers
Un plaisir,
A bientôt !
Très sympa ce préambule qui donne plus d'infos sur toutes les bestioles en présence
Ca met bien dans l'ambiance !
On voit bien le complot qui se dessine. Les orcs ne perdent pas de temps à mettre en place leur revanche !
La description de leur fonctionnement est assez amusante d'ailleurs, j'ai bien aimé
Je comprends mieux la remarque sur la langue que tu as relevé dans mon histoire car c'est un point que tu as travaillé je vois! Toujours dans le soucis de cohérence que tu maintiens depuis le début
J'aime bien les façon de penser des différentes espèces qui sont très différentes.
Sinon j'ai relevé quelques coquilles. A un endroit, y avait des mots en trop ou en moins mais je n'ai pas pu noter où ... désolé
sinon y a aussi "S’était un descendant roi Orokko" --> "C'était"
A bientôt pour la suite !
J'aime également beaucoup ta présentation du début, avec la description des différents frères et les peuples qui leurs sont affiliés. Ca nous donne une petite ambiance "seigneur des anneaux"
Une petite chose:
Je ne suis pas sûr que de mettre " Rrrr" dans les dialogues de Gal soient indispensables. Je trouve que ça lui donne un côté un peu bête, alors qu'on voit bien qu'il a l'air malin. Peut-être pourrais-tu remplacer ça par des phrases d'amorce du genre: "un grognement sourd remonta le long de sa gorge"