Le bureau de la brigade d’intervention en milieu urbain est quasiment juxtaposé à celui de la major M’Bomba. La seule indication concernant l’occupant, c’est l'identité de l’Auxiliaire Hope. Pas de nom de famille, juste un prénom générique. Je hausse un sourcil, pourtant peu surprise ; le SCPAU est exclusivement composé d’Intelligences Artificielles qui ont obtenu une sorte de civilité. Pas celle propre aux humains, loin de là. Disons qu’on ne peut plus forcément les désactiver aussi facilement qu’il y a cent ans. La major, toujours devant nous, pousse un soupir et frappe plusieurs coups à la porte.
Aucune réponse n’intervient, mais l’ouverture coulisse sur le côté, et apparaît sous nos yeux une pièce terriblement sobre ; un bureau en métal gris, vide de tout matériel informatique, un petit écriteau holographique où défile le nombre de l’auxiliaire, qui patiente derrière le meuble, un sourire figé aux lèvres.
Une fenêtre donne sur l’extérieur, et l’on peut deviner l’un des bras de la station. En plissant un peu des yeux, je note de multiples impacts, dont une importante brèche dans la coque. Sûrement la zone ouest, comme l’avait précisé Eithné.
— Je vous attendais, aspirante Eireann O’Brian. Vous accusez d’un retard de quatre minutes et cinquante et une secondes sur l’heure indiquée par le capitaine Cameron Nivens.
— Ouais, lâché-je dédaigneuse non sans regarder du coin de l’œil la major. On a eu un léger contretemps au spatioport.
L’officière me dévisage désormais avec dédain et hostilité, mais je finis par m’en désintéresser bien vite. Mes yeux continuent de me faire souffrir, et je les frotte à nouveau. En vain. J’ai l’impression que rien ne fera passer cette sensibilité soudaine à la luminosité à laquelle je suis pourtant habituée.
— Ce n’est pas grave, sourit l’androïde à la chevelure bleue impeccablement coiffée. Les humains ont tendance à ne pas être ponctuels, même ceux qui se vantent de toujours être à l’heure.
J’ai beau le savoir, c’est toujours très déroutant de me retrouver face à un robot. Mes contacts avec cette frange de la population ont toujours été très limités. Anastasia, en revanche, doit y être plus habituée, puisqu’elle s’avance, inclinant la tête avec respect.
— Possédez-vous des exigences concernant votre genre ?
L’interrogation est loin d’être stupide. En temps normal, les androïdes ne se genrent pas. La réponse de Hope va d’ailleurs dans ce sens.
— Aucune. Je ne suis qu’un androïde affecté à la sécurité de la Station Arès. Je ne suis ni mâle, ni femelle. Je suis l’Auxiliaire Hope, et je dirige cette unité du SCPAU depuis la désactivation malheureuse de l’Auxiliaire Cate. Mais je vous en prie, asseyez-vous.
Son geste du bras est cérémonieux, mais son regard pétille bien étrangement quand iel se tourne vers la major.
— Malheureusement pour vous, major Désirée M’Bomba, votre présence n’est pas requise pendant cette entrevue.
— Il s’agit de ma station ! s’invective l’officière. Je suis en droit d’être et de rester où bon me semble.
L’androïde penche la tête sur le côté, une mèche de cheveux bleue glissant entre ses deux yeux gris. Un sourire toujours figé qui se veut peut-être agréable sur le visage, Hope ramène de ses longs doigts parfaits la rebelle à sa place.
Je frotte mon oreille, un acouphène impromptu détournant mon attention de la conversation qui se poursuit et que je n’écoute que d’une oreille.
— C’est vrai, admet l’IA. Vous êtes en charge de cette station, autant que je suis responsable de cette unité. Votre présence n’est pas requise, et j’obéis directement à l’ordre des amiraux de la Confédération, qui exigent que seule l’escouade ici présente écoute mon rapport. Rapport que je ne transmettrais pas tant que vous êtes là.
À la place de Désirée, je me sentirais franchement minable d’être ainsi remise à ma place par un androïde. D’ailleurs, elle grince des dents, et je grimace. Voilà qu’en plus de cette foutue sensibilité à la luminosité, ce sont mes oreilles qui décident de m’agresser sans aucune raison ! Il faut vraiment qu’après cette courte mission, j’aille me repose ! Je ne tiendrais jamais le reste de l’année le cas contraire.
Mais, le ton monte dans le bureau de Hope, qui ne démord pas de sa position. Iel refuse catégoriquement de fournir la moindre information concernant l’enquête actuellement en cours tant que la major reste dans son espace de travail.
Il me suffit de jeter un coup du côté d’Anastasia et Sasha pour noter qu’ils sont sur le point d’éclater de rire. Même Cooper semble s’amuser de la situation. La Russe cache son rictus moqueur derrière sa main gantée et moi, je ne bouge pas de ma propre position ; si j’avais été à la place de Désirée, j’aurais été furieuse. Car, clairement, l’IA au visage tendre n’est pas disposée à obéir à une quelconque autre autorité humaine que celle qui lui a déjà fourni des instructions. Finalement, la major abdique, bien obligée de constater qu’elle n’en saura jamais plus de la bouche de Hope. Et quand la porte se referme dans son dos, le sourire de l’androïde s’élargit.
— La major peut s’avérer insupportable et pugnace. Mais, ne dites pas que je lui ai dit ! Je ne désire pas une condamnation pour irrespect à un être vivant.
C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, et Anastasia éclate d’un rire sonore, entraînant dans son sillage les deux autres soldats. Quant à moi, je reste bien hébétée devant une situation totalement ubuesque. Si je disais que je n’avais jamais vraiment eu à faire avec des androïdes, c’est faux. En réalité, mes seules interactions ont été avec des IA non affranchies, qui accomplissent les basses besognes que les humains ne souhaitent plus occuper. Autant dire que le contact avec Hope est déroutant.
Je secoue la tête et frotte de nouveau mon oreille gauche, pour tenter de faire passer l’insupportable grésillement qui continue à vriller dans mon tympan.
— Nous ne dirons rien, affirmé-je. Nous ne sommes pas là pour ça et vos différends avec la major ne nous concernent pas ;
Le regard argenté de l’androïde glisse sur moi et, étrangement, je cherche à disparaître dans mon armure. Hope ne cille pas, pas même pour simuler un battement de paupière, et j’ai du mal à soutenir son regard. À nouveau, iel chasse une mèche de cheveux bleus derrière son oreille. Je me sens analysée, scrutée de part en part et ma gorge se serre.
— Je vous remercie de votre sollicitude, aspirante Eireann O’Brian. Je vais être très explicite et vous apporter les lumières nécessaires pour votre mission sur Arès qui, je le crains, risque d’être plus longue que prévu.
Sa phrase a le mérite d’interrompre instantanément le fou rire des trois autres militaires. Maintenant, ce sont quatre paires d’yeux qui sont rivées sur Hope, dont les mains se croisent devant ellui. J’en profite d’ailleurs pour détailler un peu plus son allure et je ne peux qu’admirer la parfaite symétrie de son corps : même un humain n’est pas aussi beau.
Ce corps mécanique est beaucoup trop magnifique pour ne pas me mettre mal à l’aise, cependant. Qu’il s’agisse de son apparence ou de son attitude, tout est irréprochable : ses bras sont d’un parallélisme à toute épreuve avec le reste de sa physionomie, son dos parfaitement droit… et je détourne le regard, gênée.
Je déteste la perfection. Je la trouve fausse. Comme Hope.
— Dites-nous-en plus.
L’auxiliaire ne se départit pas un seul instant du sourire qui reste irrémédiablement accroché à ses lèvres et iel désigne une nouvelle fois, d’un geste délicat de la main, les fauteuils devant son bureau, avant de croiser ses doigts.
Assise et donc plus proche d’ellui, je me permets à mon tour d’analyser un peu plus l’androïde, comme iel s’est sûrement permis de le faire. Si son corps est en tout point excellemment bien pensé, je remarque vite que sa silhouette est taillée pour le combat au corps-à-corps, qui exige une certaine finesse et de la souplesse. Mais, le plus intéressant à mes yeux, ce sont les excroissances au niveau de ses épaules. Peut-être les points d’accroche des propulseurs ? Ou ses ailes ? Il me semble que certains modèles du SCPAU ont des ailes mécaniques.
Mon attention est vite reprise dès que la voix guillerette de l’androïde s’élève.
— Il y a diverses raisons pour attaquer une station de communication, explique-t-iel. Ça peut être lié à la volonté d’isoler les colonies les plus éloignées de la Terre pour en prendre le contrôle, par exemple.
Hope aurait pu faire du théâtre s’iel avait voulu. Iel se lève, dans un geste empreint d’élégance et de grâce, ce qui contraste violemment avec son rôle d’auxiliaire de sécurité. Elle s’approche de nous, sa risette figée dans l’éternité d’une jeunesse qu’un humain jalouserait, et s’assied directement sur son bureau. C’est à ce moment que je peux noter, malgré l’alignement parfait ses jambes, le premier défaut qui me rend Hope tout de suite plus agréable ; son pied droit bat une étrange mesure erratique, comme s’iel subissait un défaut de conception.
L’androïde penche la tête sur le côté et passe sa main au-dessus de mon ICP, forçant de fait l’activation, et je me raidis quand iel lève ses yeux vers moi. Il m’est malgré tout difficile de supporter l’IA. Non pas que je sois lui soit spécifiquement hostile, mais cellui-ci a dû avoir un programme d’origine trop agréable, qui ne colle pas avec son affection au sein du SCPAU.
— Pour votre culture personnelle, je vous transmets certaines données classifiées de la Station, je vous fais confiance. Il en est cependant une que je vais vous exposer de vive voix, puisque j’estime que c’est à cause de cela que nous sommes les cibles d’attaques récurrentes.
Ce n’est donc pas la première fois que la Station Arès est menacée, et nous n’avons jamais été mis au courant ? Je note cette information dans un coin de mon esprit, bien déterminée à poser la question à Nivens. Ne serait-ce que pour savoir si lui-même le savait.
— Et je soupçonne Panoptès d’être derrière tout ça.
L’écran holographique de mon Interface de Communication Personnelle s’affiche et fait défiler à une vitesse surhumaine des informations que je ne peux pas avoir le temps de lire.
— La station est l’une des plus éloignées de la Terre, précise Hope. Et son intérêt est purement scientifique, comme vous le savez. Mais il faut savoir qu’en 1978, un signal a été détecté par le radiotélescope de l’université d’état de l’Ohio, un laboratoire d’astrophysique. Si vous êtes un peu coutumiers de l’Histoire spatiale, vous les humains de la Confédération, vous avez sûrement entendu parler du Signal WOW ! ?
Les autres, peut-être, mais moi, je suis perdue. L’espace, ça ne m’a jamais intéressée. Peut-être que ça va changer avec le temps, à force de fréquenter ces soldats qui partageront mon quotidien pour encore neuf mois, mais pour l’heure, ça me passe par-dessus la tête. Je me dois cependant d’écouter et d’assimiler les informations. Informations que je n’ai pas, et Anastasia a dû capter mon désarroi, puisqu’elle acquiesce et complète les propos de Hope :
— C’est un signal de soixante-douze secondes dont la provenance exacte a été déchiffrée et est tenue secrète.
L’IA tapote mon épaule, et mes yeux se baissent sur mon ICP, là où deux photographies s’affichent. La première est celle d’un homme blanc, les cheveux grisonnants et des lunettes rondes sur le nez. Il doit approcher la soixantaine. Le second est noir, les cheveux courts et crépus. Ses yeux chocolat expriment toute l’intelligence d’une tête bien faite… et il est beaucoup plus jeune que son collègue.
— Il s’agit des docteurs Jerry Ehman et Clarence Hancock, qui ont énormément travaillé sur ce signal. Mais, c’est Hancock, le plus jeune, qui y a consacré la majeure partie de sa vie, et c’est lui qui est parvenu à une traduction. Il a travaillé sur un message à ceux qui sont à l’origine du Signal et il l’a renvoyé.
— Je vois, lâché-je. Donc, c’est un premier pas vers le Premier Contact… Et Panoptès n’en veut pas ?
— Je ne suis pas dans la tête des leaders de l’organisation ! s’exclame l’androïde d’une voix joyeuse. Un groupe terroriste prohumain augmenté peut légitimement refuser qu’un tel contact s’établisse. Surtout si, admettons, ledit peuple extraterrestre venait à être plus évolué que nous.
Ma mâchoire se contracte, et je frotte de nouveau mon oreille. Je ne suis pas certaine de saisir les enjeux et les motivations de l’organisation. Bien qu’une rencontre du troisième type ne soit pas encore à l’ordre du jour, Panoptès a de telles volontés d’expansions et de domination que perdre ses prérogatives serait un échec.
Un échec que tente de lui infliger la Confédération. En vain.
— J’ai du mal à comprendre pourquoi ils s’attaquent ainsi aux humains, surtout sur cette station ! La plupart sont des Augmentés et donc loin d’être leurs cibles, grogné-je. Il n’y a rien de logique !
— Sur ce point, intervient Hope, ce sont des considérations auxquelles je ne peux pas répondre. Un androïde affranchi est un citoyen de seconde zone. Nous ne sommes pas vivants au sens strict du terme pour certains d’entre-vous et nous ne sommes pas dans le collimateur de Panoptès. Mes programmes premiers visent et ordonnent la protection des citoyens, même si mon rôle au sein du SCPAU me permet d’outrepasser les trois lois de la robotique.
Je lève mon nez vers le plafond et frotte à nouveau mon oreille. Anastasia m’interroge à voix basse, me demande si tout va bien, mais je la rassure d’un simple mouvement de la main.
La notion de vivant, chez les androïdes, est encore sujette à débat, et je ne suis que bien trop peu intéressée par ce genre de chose pour me faire un avis concret. Pour autant, du moment qu’une IA n’est plus soumise aux lois consacrées par Asimov, et qu’elle dit éprouver quelque chose, qu’est-ce qui nous empêche de le classer comme « doué de conscience et sensible » ?
Mes considérations philosophiques sont interrompues par le sifflement de plus en plus important dans mes deux oreilles désormais. Et quand Hope parle, j’ai du mal à l’entendre. Sa voix grésille et ma situation devient franchement inconfortable. J’ai envie de partir d’ici. Maintenant.
— On a peut-être des explications, avance Anastasia, un peu succinctes quand même, mais on ne peut effectivement pas s’en aller maintenant. Vous avez neutralisé des agents de Panoptès et ils ont fait griller leur puce mémorielle. Mais vous, vous avez pu choper des infos, n’est-ce pas ?
— C’est pour ça que vous avez demandé le départ de la major, intervient Cooper. Et si vous le faites, c’est que vous avez des raisons de vous méfier.
— Oui, quartier-maître Evan Cooper. Mais ce n’est pas de la major dont je me méfie et je ne fais que répondre à l’ordre de l’amirale Moïra O’Brian, qui était bien clair : je ne devais parler qu’à vous. J’ai bien évidemment réfléchi aux implications, aux conséquences avec les quelques autres éléments de mon enquête préliminaire.
Dans mon cerveau, les rouages se bloquent, cessent de tourner et la compréhension me frappe comme un train lancé à pleine vitesse.
— Vous pensez que…
Je m’interromps. Non, c’est impossible ! La zone a pourtant été sécurisée, non ? Du coin de l’œil, je vois Anastasia crisser des poings et, dans un réflexe, Cooper et Iounevitch glissent leurs mains sur leurs armes. Cette fois, le regard argenté de Hope se pose sur moi, une grimace étire mes lèvres.
Les voix sont de plus en plus troubles, métalliques. Le grésillement se précise, comme une horloge qui bat lentement, mais ça reste intenable. Le sourire toujours enjoué, l’androïde hoche la tête et je jure.
— Putain de bordel de merde !
— Oui, aspirante Eireann O’Brian. Vous avez compris ; une nouvelle attaque est imminente sur la Station et Arès n’a plus les moyens de se défendre. Les taupes sont encore infiltrées. C’est pour cette raison que…
Pour cette raison, et cette unique raison, que la voix de l’auxiliaire est couverte par le hurlement des sirènes d’urgence d’Arès, qui m’octroient la pire des douleurs aux oreilles et, qu’entraînée par Anastasia, nous nous échappons du bureau de Hope juste avant que cette horloge ne s’interrompe et que le vide n’emporte tout.
J'ai vu que tu avais pris quelques libertés avec le signal WOW. L'antenne qui l'a capté ne pouvait donner qu'une seule information, son intensité (et une approximation de son orientation). On se saura jamais ce qui l'a provoqué, ce qui laisse donc toute latitude à un auteur d'en profiter. Cette interprétation ouvre de larges possibilité dans l'histoire
Les problèmes repérés lors de la lecture :
cohérence :
- Sa phrase a le mérite d’interrompre instantanément ... : ce paragraphe et le suivant décrivent la vision qu'Eireann a de l'androïde. Une telle vision est renouvelée quelques paragraphes plus bas, comme si elle avait lieu pour la première fois.
fautes :
- entre-vous : pas de traits d'union
- le nombre de l'auxiliaire -> le nom de l'auxiliaire (et pas de virgule avant «qui patiente»).
- eu à faire -> eu affaire
- ne nous concernent pas ; : point au lieu du point virgule
style :
- dédaigneuse / dédain
- Hope ramène de ses longs doigts parfaits la rebelle à sa place : il n'est pas immédiatement clair qu'elle parle de cheveux.
- frotte mon oreille / écoute que d'une oreille
- écoute d'une oreille / écoute mon rapport
- À la place de Désirée : Eireann la connait depuis assez longtemps pour penser réellement à elle par son prénom au lieu de sa fonction ou son grade ?
- reste de l'année / reste dans son espace
- l’IA au visage tendre : l'IA, malgré son visage tendre (me semble plus adapté du point de vue d'Eireann)
- Mais, ne dites pas que je lui ai dit -> Mais, ne (lui) dites pas que je vous l'ai dit
- Elle s’approche de nous -> Iel s'approche de nous
- premier défaut / défaut de conception
- et nous n’avons jamais été mis au courant ? -> ! au lieu de ?
- je note cette information / information que je ne peux pas avoir
- et il l’a renvoyé -> et il l'a envoyé (ou il leur a répondu)
Il faut rajouter 17 occurrences du mot «mais» et 22 du mot «pour».
Très intéressant de rencontrer une IA "libre", et d'en apprendre plus sur leur "statut" vis-à-vis du reste de la population ! Son sourire buggé fait flipper haha.
Et cette fin... très envie de lire la suite pour mieux comprendre !
Bordel, j'ai peur, mais c'est beaucoup trop bien.
Comme toujours surtout du fangirlage, moins de choses constructif à dire
Je plains très fortement Eireann pour ses yeux qui brûlent et son acouphène, bordel
En plus même après que l'acouphène soit un peu passé y a toujours cette impression horrible que c'est toujours la pendant des heures et tu peux pas t'empêcher de traficoter ton oreille alors que ça sert à rien ? Les précisions étaient mega réalistes et vraisemblables. Comme d'hab le travail sur la psychologie de tes persos est ouf, j'aime beaucoup trop. Et j'ai adoré en découvrir plus sur les androïdes !!
Les acouphènes c'est horrible je déteste quand j'en ai en plus ToT
Merci pour ton retour, ça me fait super plaisir ♥
Ou alors c'était intentionnel de ta part de faire planer le doute ?
Autre point, tu parles d'horloge tout à la fin de ton chapitre, j'imagine que c'est la bombe qui tic et tac avant de Boum Ka boum. Ce serait peut être plus immersif (et plus logique pour la lecture), d'implémenter la notion de tic, tac dans le grésillement qu'Eireann entend, non ?
Dernier point, sur tes dialogues, tu mets quasi systématiquement des incises, qui ne sont pas forcément nécessaire, surtout celle où Cooper prend la parole, puisque Hope le nomme juste après.
Je note pour le tic tac pour la prochaines réécritures merci !