Elbrun

Par Sebours
Notes de l’auteur : Premier chapitre sur les "guerres intestines" orcs. Je ne suis pas satisfait de ce terme. Si vous avez des propositions, je suis preneur.
Le chapitre est peut-être un peu long. Faudrait-il élaguer ou le couper en deux en développant plus?

La trêve séculaire établit par Nunn interdit aux bannières des Sept de se faire la guerre. Cette période a pour but de régénérer les forces des peuples défaits. Si un peuple contrevenait à cette règle, le créateur de toute chose déferlerait les pires maux sur son royaume.

Cependant, cette interdiction ne concerne que la guerre de conquête territoriale. Pour honorer Abath-Khal, le dieu de la guerre, pendant la trêve séculaire les orcs pratiquent des raids aux frontières de l’Orcania. Ces actions s’apparentent plus à du brigandage qu’un véritable conflit militaire. Les rapts d’esclaves procurent un nombre suffisant de victimes sacrificielles, mais ne permettent pas de conserver la vigueur au combat des partisans du dieu-jaguar.

Alors le légendaire roi Patraocla a instauré le principe des guerres intérieures au court de la trêve séculaire. Chaque village de l’Orcania se trouve en droit d’attaquer ses voisins afin de former les provinces de la nouvelle ère qui s’annonce. Grâce à ces conflits internes, le mythique souverain orc repérait les chefs de guerre les plus méritants. Par crainte de voir émerger un concurrent trop gênant, les successeurs de Patraocla ont maintes fois tenté de faire disparaître cette tradition, mais les partisans d’Abath-Khal ne l’ont jamais permis.

Les guerres intérieures en Orcania

Encyclopeadia Gnomnica

En tant que fervent servant d’Abath-Khal, le dieu de la guerre, le capitaine Gal méprisait la peur, ce sentiment propre aux faibles. Mais depuis quelque temps, une crainte insidieuse ne le quittait plus. Tant qu’il n’avait été qu’un petit capitaine oniromancien dirigeant un village à des semaines de voyages de Ladin, assurer son autorité sur ses soldats restait son seul souci. A présent qu’il avait choisi le chemin d’une ascension jusqu’au trône, les menaces semblaient omniprésentes.

Gal craignait les nains qui pouvaient à tout moment dévoiler leur accord commercial secret. Personne en dehors d’Udgog ne savait que le village revendait à la famille des Marteaux d’Airain les créatures capturées lors des plus en plus nombreux raids menés par le chef de guerre. Mais d’un autre côté, la maître forgeron Nomrad n’avait pas intérêt à ébruiter qu’elle pratiquait la traite d’esclaves.

Gal devenait également plus suspicieux envers ses troupes. Il avait tué dans l’œuf une potentielle mutinerie des semi-orcs. Mais depuis, il n’arrivait plus à se fier à Borg, son fidèle ami et ingénieur militaire. Lui en voulait-il d’avoir tué son protégé Axel ? Pour remplacer son pupille, le capitaine avait confié deux de ses jeunes fils Nakok et Gadnak. Cet acte montrait la confiance que Gal ressentait pour Borg. La peau des deux apprentis virait vers le violet et c’était la première fois que des enfants du maître de Udgog présentaient une tel pureté de sang depuis Ashor qui possédait des tâches écarlates. D’habitude, ils affichaient une peau noire comme le charbon. L’apparence de ce jeune héritier aurait pu être risible. Il ressemblait un peu à une vache laitière gnome. Ce n‘était pas le cas de Nakok et Gadnak. Confier ces deux jeunes orcs à Borg constituait une marque de respect censée rassurer et renforcer l’ingénieur militaire dans sa fonction. Mais en stratège politique, Gal plaçait également des espions dévoués auprès de son ami pour connaître ses moindres faits et gestes et détecter toute velléité de vengeance. Tout comme il avait flanqué Ashor comme aide de camp de Vlad il y a de cela des années.

Le capitaine de Udgog se devait d’être suspicieux envers tout le monde. Encore plus qu’avant. Alors il s’inspira de la surveillance établie auprès de Borg pour placer des informateurs auprès de tous les membres de la chaîne de commandement de son armée, de Broar l’instructeur des semi-orcs jusqu’à son fidèle second Vlad. Mais à qui confier la direction de cette police secrète ? Et comment surveiller les agents de celle-ci ? En confiant cette mission à Borg, le seul orc de confiance détaché de cette hiérarchie militaire. L’ingénieur militaire surveillerait les soldats, Nakok et Gadnak surveillerait la police secrète et Gal n’aurait qu’à surveiller ses deux fils. C’est au moment où il trouva la réponse que Gal constata que son sens politique s’aiguisait avec la pratique. Il était devenu plus qu’un simple chef de guerre d’un quelconque village aux confins de l’Orcania. A présent, il était un stratège manipulateur, capable d’utiliser autre chose que la force brute pour parvenir à ses fins. Même s’il lui faudrait toujours éliminer publiquement quelques mutins pour affirmer son autorité.

Mais bien d’autres soucis tourmentaient le Capitaine pourpre d’Udgog Des visions oniriques hantaient ses nuits ; des rêves emplis de combats, de destructions et de trahisons. Dans ses songes, le Maître le guidait vers le trône de l’Orcania. Tout cela déboussolait l’oniromancien. Gal pratiquait son art divinatoire d’interprétation des rêves avec rigueur ce qui lui valait une certaine reconnaissance de la part de ses soldats ainsi que de ses pairs, chefs de guerres et géniteurs royaux de premier ou de second rang. Cependant, Gal ne générait qu’hostilité aux ordres religieux. Sarlac, le prêtre-sorcier d’Udgog voyait d’un très mauvais œil son intention de bâtir la plus majestueuse des pyramides à la gloire du dieu-jaguar. Il désapprouvait également la multiplication des cérémonies sacrificielles orchestrée par l’oniromancien. Le capitaine ne pouvait pas se permettre d’assassiner publiquement le prélat sans aucune raison. Il l’avait donc assigné à résidence.

La plupart de ses visions nocturnes du géniteur royal relevaient d’une portée immédiate, alors que dans le cas présent le capitaine distinguait des évènements qui se dérouleraient qu’à la fin de la trêve séculaire dans près de cinquante ans ! Quelles pouvaient être les attentes du maître jusque-là ? Gal l’ignorait. Ces rêves sur la bataille de la passe des montagnes noires occupaient en permanence son sommeil. Que devait-il faire d’ici là ? Il n’en avait qu’une vague idée. Sur la ligne de front, il devrait se présenter en égal des grands généraux du roi Orokko, tout en conservant secrète son armée de soldats semi-orcs.

Le maître d’Udgog déplia une carte sur son bureau. Il devait tirer profit de la situation géographique pour augmenter son influence et limiter les fuites d’informations. L’Orcania formait un cercle presque parfait sur lequel la capitale Ladin se plaçait à l’Ouest. Au Sud-Est, le territoire orc était coupé par la passe des montagnes noires. Cette bande de terre, formée par Tranchoire, la légendaire hache naine, avait été conquise de haute lutte par les elfes qui la défendait becs et ongles car elle constituait leur seul accès à la mer annulaire. Le roi Roll faisait bâtir deux lignes de forteresses imprenable interdisant aux orcs tout lien entre Nord et Sud. Par conséquent les deux territoires étaient devenus les limites de l’Orcania. Au Nord de la passe des montagnes noires, le village promontoire de Ubed surplombait les châteaux elfes. Puis de part et d’autre de la ligne de crête, à mi-pente des massifs, le peuple d’Abath-Khal avait établi deux lignes de villages. Sur la partie intérieure, dominant le royaume elfe, on trouvait Erzog, Udgog et Elbrun, et sur la partie extérieure, culminant au-dessus des pays des peuples élémentaires Geguzz s’intercalait entre Ubed et Klaralk, l’agglomération jumelle à celle dirigée par Gal. En s’assurant la domination sur ces six bourgades, le capitaine pourpre pourrait continuer le développement de son armée dans le plus grand secret en formant une province hermétique. Il était temps pour Udgog de se lancer dans les guerres intérieures !

Le capitaine pourpre possédait des liens privilégiés avec Kral, son cousin et chef de Klaralk, le village jumeau de Udgog sur l’autre versant du mont perdu. Elbrun, situé un peu plus au Nord apparaissait donc comme la priorité aux yeux du géniteur royal. Ainsi, il maîtriserait une zone tampon suffisante pour intercepter les potentiels intrus. Le chef de guerre pourrait conquérir toute la pointe Sud de l’Orcania sans susciter de crainte à la cour du roi Orokko à Ladin.Tous les chefs de guerre du secteur demeuraient jeunes. Dans son fonctionnement, après chaque guerre lemniscate tyrannique, Orokko rapatriait dans sa capitale les chefs de guerres qui s’étaient distingués au combat pour les intégrer à la garde royale. Il faisait égorger les autres pour leur manque de pugnacité et de bravoure. Ainsi, l’ensemble des villages devaient renouveler leurs dirigeants. C’est pourquoi le roi orc plaçait les nouveaux héritiers de second rang. Le souverain de l’Orcania craignait plus que tout qu’un prétendant prenne suffisamment de pouvoir pour lui contester le trône. En changeant régulièrement les chefs de guerre, il pensait limiter leur prestige. Mais grâce ses talents d’oniromancien, Gal possédait déjà une grande renommée dans tout le pays. Il était le premier orc capable d’interpréter les rêves depuis plus d’un million d’années, depuis la troisième génération des descendants de Patrocla. De plus, il restait le plus rouge et donc de sang le plus pur de tous les chefs de guerre assignés à la direction d’un village.

Du haut de ses quatre-vingts mille ans, Orokko avait largement dépassé l’âge moyen de ses semblables et il apparaissait vieux et fatigué. Son acuité politique commençait à être remise en question. Notamment depuis qu’il avait désigné son jeune fils Yashan, général en chef et héritier de la couronne. Le dauphin ne possédait aucune envergue, aucun pouvoir particulier, aucun fait d’arme significatif. S’il n’avait été le fils de la favorite d’Orokko, il aurait connu le même sort que Gal, les ayant sensiblement le même âge. Le règne de Yashan serait probablement court car tôt ou tard, il était voué à être éliminé par le fil du poignard de l’un des innombrables ambitieux qui grouillaient à la cour de Ladin. Gal considérait son éloignement de la capitale comme une force susceptible d’établir une base solide à son ascension vers le trône. Ici, dans les marches du royaume, point d’intrigue de cour, de compromis ou de clans politiques. Une juste et légitime union autour de son commandement pouvait se déployer.

Afin d’avoir les coudées franches, le capitaine pourpre contracta un pacte de non-agression avec Kral, le chef du village de Klaralk. Dès lors, il pouvait lancer une offensive éclair sur Elbrun. Le capitaine pourpre était certain de sa victoire. Il possédait une arme secrète, une légion de semi-orcs. Certes, ils étaient moins forts et résistants que ses vrais guerriers d’élite, mais ils présentaient plusieurs avantages. A l’image des lapins, les dernières nées de Nunn se montraient particulièrement fécondes et leur temps de gestation frisait ridicule. De plus, le développement des hybrides demandait trois fois moins de temps que pour un orc. Alors que Gal avait mis plus de quarante années à engager trois mille mercenaires des peuples alliés, en moitié moins de temps, grâce aux pouponnières de Borg, il avait créé une armée de quinze mille soldats semi-orcs. Et ils ne lui coûtaient pas de solde contrairement aux harpies, aux loups-garous et aux minotaures.

Gal voulait s’emparer d’Elbrun par une reddition rapide nécessitant une minimum de pertes dans les combats. Il n’oubliait pas que les futurs vaincus, une fois soumis incorporeraient son armée. Moins il y aurait de mort, plus ses troupes grossiraient rapidement. Dans les guerres intérieures comme dans les guerres lemniscates, ce qui freinait l’élan des conquérants, c’était la régénération nécessaire des forces. Le chef d’Udgog avait besoin d’orcs, même de simples bruns pour encadrer ses troupes d’hybrides.

Il lui fallait mener une guerre éclair en s’inspirant des raids qu’il pratiquait en royaume elfe de Batumia, sans aucun respect pour les règles du combat conventionnel. Seul comptait la finalité, se repaître du cœur de son adversaire en vénérant Abath-Khal. A la tombée de la nuit, avec l’aide de Vlad et de Broar, le chef de guerre opéra au mouvement de ses troupes. A minuit, huit mille hybrides et trois mille orcs attendaient tapis dans l’ombre des bosquets aux abords de la porte principale de Elbrun.

Gal ne pouvait laisser à personne le prestige de s’introduire dans la cité. De toute façon, les guerriers étaient tous des lourdauds méprisant la discrétion et l’infiltration. Peut-être que les gris pourraient-ils se montrer utiles dans cette fonction. pensa l’oniromancien en franchissant la palissade de pieux en un bond. Une fois dans la place, il avança sans un bruit dans une obscurité totale. Cela lui rappelait ses pérégrinations dans l’inframonde. Elbrun ne s’attendait pas à un assaut. Aucune guerre intérieure n’était déclenchée. La faction de garde se constituait de seulement quatre vigiles. L’alerte ne devait pas être donnée. Gal attendit que deux d’entre eux se trouvent suffisamment proches pour agir selon son plan. Comme un faucon piquant sur sa proie, il sortit alors de la pénombre et trancha la gorge de ses deux premières victimes avec ses poignards d’obsidienne. Puis il les lança sur les deux autres soldats. La première arme transperça la trachée de celui de droite. L’orc de gauche eut le temps de bouger et reçu le trait meurtrier en pleine poitrine. Il ne devait pas donner l’alerte ! Comme le jaguar, le capitaine pourpre bondit sur le dernier adversaire vivant pour étouffer son cri. L’oniromancien sentit les crocs transpercer son avant-bras droit et du puiser au plus profond de lui pour contenir un hurlement de rage. Il devait achever ce garde coriace au plus vite. Une douleur intense explosa dans sa cuisse. Son ennemi venait de lui planter un couteau ! Gal retira son poignard de la poitrine de l’orc et lui trancha la gorge.

L’impétueux chef de guerre retint alors sa respiration les sens en alerte. Nul bruissement, nul mouvement suspect. L’échauffourée semblait n’avoir réveillé personne. Le capitaine se retourna sur le dos pour récupérer. Les morsures de son bras, bien que douloureuses restaient superficielles. Sa blessure à la cuisse l’inquiétait beaucoup plus. Il se releva à grandes peines. Malgré la résistance exceptionnelle de sa nature d’orc, Gal parvenait à peine à tenir debout. En serrant les dents, il arracha le poignard et réalisa un garrot de fortune. Ces blessures ne rendraient le récit de la prise d’Elbrun que plus glorieux. Encore seul, il boita jusqu’à la grande porte et l’ouvrit pour ses troupes. Il alluma deux torche et effectua le signale convenu. Avant l’aube, dix guerriers hybrides dirigés par un orc se trouvaient postés devant chaque hutte. Vlad sonna la trompe et tous s’engouffrèrent dans les habitations. Jamais sur le bouclier-monde victoire orc ne fut si expéditive et dénuée de mort sanglante. A onze contre un, le chef de guerre d’Udgog obtint la reddition de la cité d’Elbrun en moins de cinq minutes. On ne dénombra que quatre fous qui se rebellèrent. On déposa leurs corps sur la place du village. Alors que Gal commençait un discours à ses nouveaux soldats, Durug, le capitaine d’Elbrun contesta la victoire.

« Je refuse de reconnaître la défaite d’Elbrun ! Gal, tu ne respectes pas les règles ! Tu n’as pas officiellement déclaré la guerre à notre village ! Je vais en référer au roi Orokko ! »

C’était exactement ce qu’attendait Gal pour pouvoir réaliser un acte de bravoure pour éblouir ses nouvelles troupes.

« Rrrr ! Je te reconnais bien là Durug ! Rrrr ! Tu n’es bon qu’à pleurnicher devant les puissants ! Rrrr ! Tu contestes notre conquête ?!!  Alors réglons ça d’orc à orc en combat singulier ! »

Durug n’avait pas le choix de refuser. S’il tentait de s’esquiver, il perdrait à coup sûr le respect de ses derniers partisans. Bien que physiquement amoindri, Gal préférait l’affronter plutôt que le voir ébruiter auprès du roi Orokko ses velléités expansionnistes. Déjà un cercle se formait pour accueillir les combattants.

« Rrrr ! Donnez-lui une arme ! »

Le pleutre choisit une lance. Il voulait tenir Gal à distance. Il le craignait ! Il puait la peur ! L’oniromancien avait déjà gagné ! Vlad lui apporta ses tomahawks, ceux qu’il utilisait pour la plupart de ses affrontements. Le cercle se ferma. Les hurlements des guerriers montèrent. Le déroulement de l’assaut les avait sevrés de sang et de fureur. Le capitaine pourpre leur offrait un exutoire. A chaque pas en avant du chef d’Udgog, Durug tentait de le harponner en reculant. La peur l’aveuglait et lui empêchait toute initiative. Gal savait que le combat ne devait pas durer. Sa jambe gauche le soutenait à peine. Il réduit progressivement la distance et sur une énième pique de son adversaire fuyant, il détourna la lance de sa hache gauche et planta la droite dans le crâne du désormais ex-chef d’Elbrun. Les spectateurs crièrent leur satisfaction d’avoir assisté à la rage d’un affrontement, aussi bref fut-il. Le capitaine pourpre lacéra la poitrine du vaincu, plongea sa main à l’intérieur de la plaie, arracha son cœur, le brandit face à la foule et en dévora un morceau sous les hourras des guerriers en transe. Avec cette démonstration de force, Elbrun était gagné à sa cause. Une fois qu’un certain calme revint dans l’assistance, Gal reprit son discours.

« Rrrr ! Soldats d’Elbrun ! Bienvenue dans la horde d’Udgog ! Rrrr ! Je vous présente votre nouveau chef de guerre ! Mon fils, Ashor ! »

Ce choix coulait de source pour l’oniromacien. Ashor était le plus âgé et le plus rouge de ses fils avec ses immenses taches rouges. Les railleries sur son apparence l’avait rendu féroce. De plus, Vlad l’avait instruit à l’art de la guerre et du commandement, mais lui avait aussi inculqué le devoir d’obéissance. Elbrun serait bien dirigé. Alors que la présentation Ocypète, la mercenaire harpie surnommée « vole vite » atterrit en panique sur la place centrale d’Elbrun et coupa sans cérémoniel la célébration de la victoire à la gloire d’Abath-Khal, le dieu-jaguar de la guerre.

« Rourou ! Capitaine ! Kral vous a trahi ! Rourou ! La horde de Klaralk a profité de votre absence pour attaquer Udgog ! Nous avons tenu le siège mais ils ont volé tous les chevaux-tonnerres ! »

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Papayebong
Posté le 24/01/2024
Bonjour ! Alors concernant ce chapitre, le tour début est assez clair et nous permet d'avoir l'état d'esprit de Gal. Juste après, je m'y perd un peu avec les différents noms, je ne sais même plus lesquels j'ai déjà lu et les nouveaux. Puis tout la partie expliquant la géographie necessiterait presque d'avoir une carte. En tout cas ça me donne envie de faire un croquis quand je le lis, pour mieux comprendre la situation géographique.
Je ne sais pas s'il faidrait simplifier en n'abordant que l'essenciel ou ajouter des éléments descriptifs pour qu'on visualise mieux et que l'on retienne.
C'est quand même la seconde fois que Gal se fait blesser par accident et que sa blessure semble suffisament importante pour que ça impacte sa mobilité/énergie. Si on compare à l'évasion des peuples torturés/blessés qui traversaient le desert, ça me donne l'impression que soit Gal n'est pas si fort et robuste que ça, soit les autres créatures étaient particulièrement résilientes ( ou alors la traversé du desert est irréaliste).

Pour la harpie... on a le droit a un Rourou. Pauvre harpie qui a le droit à un onomatopée de pigeon :')
Je m'en vais lire la suite des guerres intérieures
Sebours
Posté le 25/01/2024
Merci pour tes commentaires Papayebong.

Ceci est un chapitre rajouté. Je me rends compte que j'ai mis beaucoup d'infos qui devrais couler de source pour quelqu'un qui a déjà tout lu. Il va falloir que je clarifie pour que le lecteur ne se perde pas dans tous ces détails. Je suis en train de réécrire le début et c'est incroyable tout ce que j'ai modifié sur les quatre premiers chapitres. Celui-ci demandera aussi du boulot!

Le rourou, j'ai mis ça un peu au hasard. C'est vrai que ça n'est pas très heureux. Je modifierai sans doute pendant la phase réécriture des dialogues.

Si tu as une idée pour désigner ces " guerres intérieures " je suis preneur.
Papayebong
Posté le 26/01/2024
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