Lorsque Hélios se lèvera et prendra son char,
Nyx s’abandonnera dans les bras de Morphée.
Peu importe la vitesse de sa montée,
Elle rejoindra quand-même son beau plumard.
Le crépuscule fait choir le soleil dans ses douves,
Laissant après peu de temps, la place à la nuit,
La solitude et la plénitude se retrouvent,
Ne feront qu’une et lutteront contre l’ennui.
Pendant quelques temps, j’ai obéi au zénith,
Lui qui, pendant une minute, rend Hélios unique.
Tout cela m’a montré à quel point j’aime Nyx.
Maintenant que j’ai enfin ma tranquillité,
Ainsi que ma douce solitude adorée,
Je compte bien imiter ma déesse préférée.
J'aime beaucoup ^^
Toujours quelques problèmes de mètre, mais bien moins que dans le précédent, c'est déjà beaucoup plus régulier !
- Ton vers 1 compte 13 syllabes (Le H de Hélios est aspiré, donc le 'e' de lorsque est prononcé), tout comme ton vers 5 et ton vers 7 (pour ton vers 7, remplacer retrouver par trouver règle le problème, mais libre à toi d'en faire ce que tu veux).
- Le vers 10 compte 14 syllabes, comme le vers 14
Quelques soucis de rimes dans ta troisième strophe, aucun des vers ne rime avec les autres...
A part ça, je préfère de loin celui là au précédent, on sent que tu es plus inspiré et moins "bridé". Parmi les passages qui m'ont plu, il y a la petite rupture qu'offre "beau plumard", qui est plutôt une expression familière, avec le thème très noble des divinités, et ça sonne bien, j'apprécie aussi ta strophe finale, avec tout de même un bémol sur le dernier vers qui rompt un peu ton envolée lyrique... "Pendant quelques temps j'ai obéi au zénith plaît aussi à mon oreille, mais ça c'est très subjectif...
A bientôt !
Il y a eu une grande, très grande au niveau de l'inspiration entre ce poème et celui sur les enfers, je t'invite à lire les autres commentaires de celui sur les enfers pour comprendre. Pour celui-là je l'ai expliqué dans ma note.
Pour la rime du 1er tercet, je suis parti sur la rime en "i" en faite
Bref, encore merci pour ton pavé, ça fait plaisir, les prochains te décevront aussi car j'ai ce problème récurent du comptage de rimes, donc je sais pas si ça vaut vraiment la peine pour toi de le dire à chaque fois, en espérant que ça te plaira quand-même.
Et sache que je ne suis pas du tout déçu, et d'aucune manière ! J'ai juste été induit en erreur par le fait que tu disais écrire des sonnets, et qu'étant lecteur de sonnets de forme classique je pensais que c'était ça que tu recherchais... Mais ce n'est pas parce que je fais des remarques sur ton mètre que le poème ne me plaît pas ou me déçoit, et ça ne m'empêchera nullement de lire les autres et de les apprécier.
Au plaisir de te lire !
Je suis fan de la mythologie grecque, donc j'aime bien y faire référence dans mes poèmes quand le thème le permet, j'avoue que sur celui-là je me suis fait plaisir, ravi que ça t'ait plu.
C'est une source d'inspiration pour toi, j'ai l'impression... Et c'est très bien !
Cela amène un côté atemporel à tes poèmes. Ces mythes millénaires croisent ton écriture, assez moderne, et le tout donne un contraste assez intéressant.
En conclusion : un sonnet tendre et efficace, qui reste original malgré la récurrence de la nuit en tant que thème chez les poètes.
Sinon, merci pour ton commentaire très positif, ça me fait extrêmement plaisir!
J'ai vu que tu me suis maintenant, j'espère ne pas te décevoir avec les prochains poèmes.
Ce poème est doux , il marque bien l'amour que tu voues au monde nocturne.