Entretien

Par Bleiz
Notes de l’auteur : Bonjour à tous ! Pardonnez ma longue absence, je suis en pleine période d'examens et d'essais à rendre, et je n'ai pas trop eu le temps pour PA. Cela dit, je suis de retour et j'espère que malgré l'attente, vous continuerez à lire cette histoire. Comme toujours, n'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé du chapitre.
Bonne lecture !

28 Novembre :

Vous sentez ce que je sens ? Si, je vous assure, il y a une odeur dans l’air... C’est... c’est le retour de ma popularité internationale ! Mon génie tout puissant a encore accompli un miracle ! C’est à présent l’heure du déjeuner, ma mère me hurle dessus pour que je descende mettre la table, mais la postérité passe avant tout. Deux heures plus tôt, Charlotte a confirmé aux médias que... comment l’a-t-elle formulé, déjà ? Ah oui : « La Pythie recevait les signes avant-coureurs de ce qui pourrait être la Grande Prophétie ». 

Qu’est-ce que la Grande Prophétie ? Du vent, lecteurs, de la propagande, du merchandising ! On pourrait penser que les honnêtes gens comprennent qu’il y a anguille sous roche. Cependant, ça marche ! Une Grande Prophétie s’annonce, donc, et je reçois quotidiennement des fragments de cette prédiction. Cela a fait beaucoup de bruit, surtout sur Internet. J’ai gagné plusieurs milliers de followers ! Bien que je n’en rencontrerai sans doute jamais la moitié, l’attention me touche. Oui, l’attention, pas l’intention. On ne parle plus que de cela, partout. Les gens sont comme enragés, pris de folie par l’annonce. À croire que le reste du monde s’ennuie autant que moi. 
Les médias se battent littéralement pour avoir la chance de me parler. Manque de pot, mon manager a refusé en mon nom toute interview. Sous couvert que les visions me prennent beaucoup de temps et d’énergie, je n’ai pas à les recevoir. C’est l’excuse que j’ai refilé à Charlotte. Pour être honnête avec vous, lecteurs, la raison est tout autre. Si un journaliste commence à me poser des questions un peu pointues sur ma prophétie, je suis cuite ! Je n’ai aucune explication concrète de comment fonctionne mon pouvoir de divination. Un fouineur pourrait ruiner mon plan en insistant un peu trop sur des questions dérangeantes. Bah, j’ai le temps de voir venir : je passerai une bonne après-midi sur mon ordinateur et lirai autant de théories du complot que possible sur ma personne. Je parviendrai bien à trouver des réponses crédibles après ça !

Je crois avoir fini de raconter tous les évènements un peu intéressants d’aujourd’hui... ah, si, une chose. Des lettres ont afflué des quatre coins du globe ! Non pas que je n’ai jamais cessé d’en recevoir, mais j’ai remarqué une nette augmentation par rapport aux semaines précédentes -et le dos de notre facteur également. Lire le courrier enthousiaste de mes fans me rend vraiment contente. Leurs mots installent une chaufferette du côté de mon cœur et c’est franchement agréable. Peut-être que je vais consacrer un peu de mon après-midi à leur répondre, tiens.

29 Novembre :

J’aime me plaindre. C’est normal, c’est dans mes gènes, je suis Française. Mais est-ce que cela veut dire que j’apprécie qu’on me tienne la jambe au téléphone pour se plaindre à moi ? Non ! 
Charlotte n’arrête pas, cela fait bien vingt minutes non-stop qu’elle me raconte à quel point elle s’ennuie sans travailler. Je n’écoute même plus ce qu’elle me raconte, j’ai juste posé le téléphone à côté de mon ordinateur. Ça me permet d’écrire et elle, ça lui permet de vider son sac.

« Tu m’écoutes, Karlsen ?!

-Bien sûr que je t’écoute... » marmonnais-je en fixant mon écran, le regard vide.

« J’ai juste pas l’habitude d’attendre. Ça m’rend malade, de rien faire !

-J’ai cru comprendre, oui, » persifflais-je en griffonnant des spirales sur une feuille blanche.

« Sérieux, ça te fait rien, toi ? Poireauter jusqu’à ce qu’un nouveau morceau de prophétie te tombe dans la caboche ? »

Ah, Charlotte, si tu savais. L’ironie de la situation ne m’échappe pas, lecteurs. Elle doit attendre que moi, sous le couvert de l’attente, j’ai fini de peaufiner ma mise en scène. Par la même occasion, je suis réellement dans l’attente du texte de Tristan. Il aime prendre son temps, celui-là !

« Karlsen !

-Oui, je suis là ! Si, je suis d’accord, moi aussi, ça me fait bizarre. Rien de plus frustrant qu’attendre des visions de l’avenir ultra-spécifiques, n’est-ce pas ?

-...Ouais, » dit-elle après quelques secondes de réflexion. « Je suppose que t’es la mieux placée pour savoir.

-En effet. Mais ne t’interromps pas pour moi. Je t’en prie, que disais-tu à propos de ton ennui mortel et profond ?

-Qu’il est mortel et profond. Je pourrais même rajouter qu’il est sombre, » grinça-t-elle dans le combiné.

« Une vraie poète. Écris-le sur un bout de papier pour l’envoyer à Tristan plus tard. »

J’ai quelques idées, plus précises cette fois, sur la manière dont je vais révéler ma prophétie au monde. Mettre ces vautours de journalistes à profit, par exemple...
Bon, peine perdue, je n’arrive pas à me concentrer avec les bavardages de Charlotte, je reviendrai à mes réflexions plus tard. 

Me revoilà ! Entre le moment où j’ai dû prêter l’oreille aux lamentations de Charlotte et maintenant, j’ai eu une idée géniale. Je dois rencontrer Froitaut, bientôt. Il est temps qu’il comprenne qui je suis, l’importance de ce que j’ai fait ! Je vais lui demander dès maintenant quand je peux le voir.

30 Novembre :

Demain, ce sera Décembre. Le début de l’hiver ne sera officiel qu’à partir du 21, mais, pour moi, ce mois représente la saison entière. Certes, on se gèle depuis la mi-Octobre. Mais Décembre ! Le mot est blanc et brillant comme une vaste étendue de neige ! Alors que Novembre est marron bouillasse, comme de la terre humide qui ne parvient pas à geler convenablement. Vivement demain.

Cependant, j’ai une affaire importante en ce dernier jour de ce mois marron. Hier soir, Froitaut a répondu à mon email et a accepté que nous nous voyions ! Comme à l’ordinaire, dans l’amphithéâtre, après son cours. J’ai trouvé le moyen de me faufiler sans me faire repérer des journalistes : je passerai par derrière, à l’heure du déjeuner. Ils disparaissent tous dans un bistrot à deux rues d’ici pour manger. Leur attention s’est déjà un peu relâchée, mais la prudence reste essentielle. Quand je reviendrai, je vous raconterai comment tout s’est déroulé, lecteurs. Je me rappelle de la première fois que je lui ai parlé de mon plan. Il était sceptique comme pas permis ! Mais à présent que mon succès est international, comment pourrait-il refuser de partager ma joie ? Un professeur devrait se réjouir du succès de son élève, surtout quand il s’agit de moi ! Son opinion a eu le temps de changer, depuis notre dernière rencontre. Je suis certaine que tout ira bien.

C’est l’heure, j’y vais.

Le chemin pour me rendre à l’université m’a semblé durer une éternité. Je savais que le temps pouvait s’allonger à l’infini quand on redoute quelque chose, ou simplement lorsque l’on est dans l’attente. Et aujourd’hui, je m’interrogeais sur mon progrès depuis le début de mon aventure. 
J’en avais fait, du chemin, depuis les lettres anonymes ! Et puis, il y avait la Quête, à présent. D’ordinaire, le résultat dépendait de moi et du hasard. J’avais dompté le hasard, il ne restait plus que moi. Je réussissais donc toujours. Froitaut était une autre personne que moi et il n’était pas aussi soumis aux mathématiques que je l’aurais souhaité. J’ignorais comment il allait réagir à ma nouvelle idée, à mon ambition qu’il jugeait démesurée. Et puis, qui sait s’il n’avait pas décidé de me balancer ? Raconter la vérité signerait mon arrêt de mort, social et académique. Mes talents de statisticienne ne compenseraient jamais l’opprobre générale. Or, rien ne saurait ternir mon succès. J’espérais juste que Froitaut serait capable de me pardonner pour ce que je m’apprêtais à faire.
Je pénétrais dans le bâtiment avec un soupir de soulagement. Décembre n’était que demain, mais le froid ne l’avait décidément pas attendu. Une cloche stridente vibra brusquement ; une poignée de secondes plus tard, une marée d’élèves s’abattit en vagues dans le couloir. Ils étaient tous plus âgés, d’au moins six, sept ans. Certains me reconnurent et me saluèrent avec enthousiasme, d’autres m’ignoraient avec un mépris affiché. Ça ne doit pas être facile de savoir qu’une gamine est plus capable que vous. J’entendis quelques murmures sur mon passage, mais je rasais si bien les murs que j’évitais d’attirer trop l’attention. J’avais besoin de calme. Être prête pour quand je serai face à Froitaut. 
Sa salle de classe habituelle est l’avant-dernière du couloir principal. Les élèves s’éloignaient déjà en bavardant de ce qu’ils venaient d’apprendre. Je les observais jusqu’à ce qu’ils disparaissent de ma vue.

« Ingrid ? »

Dans son éternelle veste marron aux coudes délavés, Froitaut se tenait dans l’encadrement de la porte. Je notais aussitôt ses cernes et le pli anxieux de son front. Étrangement, je me sentis plus en colère qu’inquiète. Je devinais que ce n’était pas tant son travail qui lui causait du souci, que son élève-phare. Notre discussion n’allait pas être simple. Pire, ce ne serait pas une discussion, il n’y aurait pas d’échange. Je compris en un éclair qu’il n’avait accepté de me recevoir uniquement pour que j’abandonne. Me « remettre sur le droit chemin », comme aurait dit Tristan. Seulement, Tristan était un inconnu plein d’illusions, qui n’avait rien ou presque en commun avec moi. L’opposé de Froitaut ! Cette réalisation effaça les scrupules qu’il me restait. De gré ou de force, mon professeur comprendrait l’importance de mes travaux. 

« Bonjour Monsieur ! Comment allez-vous ?

-Ça va. Entre, je t’en prie. »

Je le suivis jusqu’à la petite table. Sa démarche me sembla plus lourde qu’à l’ordinaire, ses gestes plus vifs. Il ne me proposa pas de m’asseoir, préférant rentrer immédiatement dans le vif du sujet :

« Si ce que raconte les journaux est vrai...

-Ce n’était pas le cas au début, » dis-je négligemment. « À vrai dire, c’est eux qui m’ont donné l’idée.

-Tu es allée trop loin, » dit-il en articulant chaque mot. « Une Grande Prophétie ? Qu’est-ce que ça signifie, au juste ?

-Pas grand-chose. C’est mon agent qui a décidé du nom. »

Le professeur émit un petit son étranglé, mélange de rire et de reniflement.

« Ton agent. Ingrid, tu réalises bien qu’on nage dans le grand n’importe quoi, là ! »

Je ne répondis pas. Je préférais le fixer dans les yeux, voir quand il allait vraiment me dire ce qu’il pensait. Cela ne prit pas long. D’un coup, son ton changea, comme si sa colère venait de d’éclater les vannes qui la retenaient depuis trop longtemps. 

« Tu réalises un peu ce que tu fais ? 

-Le mensonge vous pose un problème ? Vous n’avez pas tant protesté, quand j’ai commencé. » 

Ma voix était plus froide que je ne l’aurais souhaité, mais elle eut l’effet escompté. Froitaut sembla encaisser le coup.

« Ce n’est pas une question de morale. Enfin, si, bien sûr... mais pas que ! Tu travailles avec quelque chose qui te dépasse. C’est un miracle que personne ne t’ait percé à jour. Mais si tu continues à jouer comme ça-

-Jouer comment ?

-Tu manipules des flux d’argent énormes, avec tes services rendus à toutes ces boîtes et ces grandes entreprises. Les gens sont des marionnettes et tu t’amuses à les faire bouger comme tu l’entends. Imagine que l’une de ces personnes découvre la vérité et qu’elle se sente humiliée, énervée au point de te nuire ? Et si ceux que tu appelles tes fans, ton public, apprennent à leur tour, comment croies-tu qu’ils vont réagir ? »

Il me prenait pour une imbécile. Comme si je n’avais pas conscience de tout ça. Mais le jeu en valait la chandelle. De plus, je n’avais pas demandé à le voir pour me faire gronder comme une gamine dans un bac à sable. Il me refusait son approbation coûte que coûte ? Qu’à cela ne tienne : je n’en voulais plus. J’en avais assez d’attendre qu’il reconnaisse mes mérites. À présent, la seule chose que je souhaitais de lui était mettre ses capacités de professeur et de mathématicien à mon service et être sûre qu’il garde mon secret. Toutefois, ce n’est pas sans une dernière pointe de regret que je passais à l’offensive. Je détournais le regard, faussement distraite :

« Dommage que vous soyez tant opposé à ma deuxième idée. J’aurais bien eu besoin de votre aide. »

Ses gestes brusques avaient cessé. Je ne me retournais pas, préférant le laisser s’inquiéter. Il me connaissait trop bien pour que je lui raconte des bobards, surtout avec ce que j’avais en stock pour lui. Il ne me restait plus qu’à annoncer mon plan de façon aussi convaincante que possible. Je lui fis donc face et annonçais avec désinvolture :

« Je vais créer une quête. Recruter des héros aux qualités soit exceptionnelles, soit qui fassent illusion avant de les envoyer aux quatre coins du globe. Leurs aventures seront retransmises par la télé, les journaux... Je ne suis pas encore certaine des détails. Il y aura des récompenses à la clé, sans doute : argent, reconnaissance, cadeaux de sponsors...

-Une quête ? Mais pourquoi ?! » s’exclama-t-il en se penchant vers moi.

Je ne flanchais pas.

« Parce que je m’ennuie, parce que j’en ai les moyens et parce que j’en ai envie. Et ça me suffit. »

Je ne l’avais jamais vu aussi surpris. Tristan m’aurait corrigée : il était hébété. Après un long silence, il osa enfin souffler :

« Je ne vois pas comment je pourrais t’aider.

-C’est simple, Monsieur : soyez un de mes héros. Soyez mon Mage. »

Je ne le laissai pas détourner son regard du mien. Je le vis ciller. Il me fixait, lui aussi, et j’eus l’impression qu’il me voyait pour la première fois. Il n’aima pas ce qu’il vit, car il baissa les yeux rapidement. Je serrai les dents et je regardai mon professeur se perdre dans ses pensées, son visage figé dans un masque de choc. Était-il triste ? En colère ? Je n’aurais pas su dire. Je ne savais même pas comment je me sentais moi-même. Pourquoi ne pouvait-il pas accepter que j’accomplissais quelque chose d’extraordinaire ? Était-ce trop demander qu’il soit fier de moi ? 

« Je vois que vous n’êtes pas convaincu, » dis-je lentement. « M. Froitaut, ce rôle n’a rien de compliqué. Vous devrez juste encadrer les autres héros et faire en sorte qu’ils ne s’éloignent pas trop du script…

-Je ne peux pas, » lâcha-t-il d’une voix blanche. 

Il regardait à travers une fenêtre à présent. Le soleil s’était presque entièrement couché. 

« Si, vous le pouvez, » insistais-je calmement.

-Sinon quoi ? Si tu tombes, je tombe avec toi ? Tu diras à tout le monde que j'étais au courant de ta formule mathématique et que je t'ai laissée faire ? »

Il m’observait à nouveau. Je me demandais un instant comment il me voyait, puis repoussais cette pensée inutile. 

« C’est incroyable le nombre de personnes qui pensent du mal de moi, ces derniers temps. Je ne suis pas un monstre, vous savez ? » 

Je m’asseyais sur une table, face au grand tableau noir et à mon professeur.

« C’était peut-être inévitable, après tout.

-Quoi, que tu deviennes une devineresse ? » balbutia Froitaut avec un semblant de sourire.

Il prit appui sur le rebord de son bureau et, l’espace d’un instant, tout était redevenu comme avant. Puis je souris et dis : 

« Non. L’ennui. »

Il fronça les sourcils, et j’expliquais :

« C’est agréable d’être différent des autres. Être spéciale et unique, comprendre des choses que même les adultes ont du mal à saisir. C’est sympa jusqu’à ce que les autres se rendent comptent qu’en fait, tu n’es pas spéciale, juste bizarre. 

-Les autres ? » demanda Froitaut.

-Les autres enfants. »

Je me mis à balancer mes pieds.

« J’ai essayé d’être normale, vous savez ? J’ai vraiment essayé. » Ma gorge se serra, mais je poursuivis : « Mais bon. Même en essayant, personne ne voulait être mon ami. Donc, j’ai laissé tomber. Et j’ai réalisé quelque chose : je suis quelqu’un d’extraordinaire. Vraiment ! » insistais-je en hochant la tête. « Je suis plus intelligente que presque tout le monde. Je n’ai pas besoin de gens moins doués que moi. Quand j’ai compris ça, je me suis sentie mieux. C’est après, » et je levais un doigt pour appuyer mon propos, « que l’ennui s’est installé. Parce qu’arpenter les couloirs du collège seule, ça devient vite lassant. Même en rajoutant les cours à l’université… Très intéressant, hein ! M’enfin, ça reste une distraction. »

Je m’arrêtais un instant pour contempler mes aveux. Froitaut me regardait toujours, je le sentais. Cette fois, c’est moi qui dus prendre mon courage à deux mains pour lui faire face. Je glissais du bureau où j’étais perchée et dis avec toute la sincérité dont j’étais capable :

« M. Froitaut, je ne vous mentirai pas. Je ne vous forcerai pas la main non plus. Si vous voulez révéler la vérité, allez-y. » Je savais qu’il ne le ferait pas. « Mais faire de vous mon Mage m’aiderait beaucoup. Et sachez qu’avec ou sans vous, je continuerai ma Quête. Prenez ça plutôt comme une opportunité de me tenir à l’œil ! »

Je souris. Il sembla digérer mon discours. Maintenant que j’y pense, il avait l’air un peu pâle. J’y étais peut-être allée un peu fort… Cela ne l’empêcha pas de me répondre :

« D’accord. Je serai ton Mage… Peu importe ce que tu veux dire par là.

-Merci, Monsieur. » 

Je lissai le bas de ma robe et fourrai mes mains dans mes poches. Je lançais par-dessus mon épaule en sortant :

« Je vous enverrai plus d’informations plus tard. Bonne soirée, Monsieur ! »

Je suis de retour chez moi, maintenant, à pianoter sur mon ordinateur pour vous raconter donc ce premier pas vers ma Quête. Pourtant, je vous sens un peu perplexe, lecteurs. Ah, c’est à cause de ce que j’ai dit tout à l’heure, mon discours sur l’ennui ? Eh bien, tout est vrai. Ce n’était pas une sombre tactique pour le manipuler. Il aurait su, si j’avais essayé de lui mentir. Certes, j’ai un peu forcé le trait pour qu’il accepte de rejoindre mes rangs. Je ne déteste pas être seule. Et puis, j’ai vous autres lecteurs, à présent ! C’est mieux que des amis. Car qui pourrait se tenir à mes côtés ?

Allez, j’en ai assez dit pour aujourd’hui. Ce journal de bord doit rester avant tout concentré sur ma carrière et mes exploits ! Je reviendrai quand j’aurai des nouvelles de Tristan.
 

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Ilthedam
Posté le 12/11/2022
Hello !
Je n’ai jamais commenté donc ça sera peut-être maladroit mais bon !
J’aime beaucoup le déroulé de cette histoire, l’intrigue se met lentement en place mais ce n’est pas un problème parce que c’est bien amené :) j’ai beaucoup aimé le jeu sur les émotions dans ce chapitre (le petit chantage affectif au prof de maths est particulièrement réussi ici ! :)) Hâte de lire la suite !
Bleiz
Posté le 19/11/2022
Hello hello,

Merci pour ton commentaire !
AliceH
Posté le 24/09/2022
Je reviens après trois plombes, je sais, mais je ne sais pas quoi dire à part que je suis toujours contente de suivre les aventures de cette Pythie ! (même si je m'insurge contre cette insulte faite à Novembre, mon mois préféré)
Bleiz
Posté le 25/09/2022
Salut,
Ça fait plaisir de voir que tu continues de suivre l'histoire ! N'hésite pas à me dire si tu as des remarques en particulier ou si tu trouves une scène en particulier drôle/intéressante/absolument horrible etc x)

À bientôt !
Edouard PArle
Posté le 20/04/2022
Coucou !
Très content de voir un nouveau chapitre, ça fait plaisir de voir que tu es toujours sur le projet. Bon courage pour tes études !
Chapitre intéressant, Froitaut vacille pour la première fois. Je ne l'imaginais pas si "facile" à convaincre, Ingrid gère bien la situation en exploitant ses faiblesses. Son discours sur l'ennui et son manque d'amis est un peu étrange. C'est dur de savoir à quel point elle est sincère... Le personnage est vraiment ambigu et c'est cool !
Mes remarques :
"Manque de pot, mon manager a refusé en mon nom toute interview." le "en mon nom" est il utile ?
"d’autres m’ignoraient avec un mépris" -> m'ignorèrent (concordance des temps)
Un plaisir,
A bientôt j'espère !
Bleiz
Posté le 20/04/2022
Coucou !
Merci pour ton commentaire, ça me fait plaisir que tu continues de lire mon histoire. Je manque de temps récemment, mais je compte bien finir de lire ton histoire, d'ailleurs. Quand j'en aurai fini avec mes exams !
Merci encore de tes remarques et de tes encouragements,

À bientôt :)
Benebooks
Posté le 12/04/2022
Coucou !
Bon déjà sache que je suis contente de ton retour ! J'étais déçue à l'idée que tu avais peut être mis le récit de côté ^^
Concernant, ce chapitre, je n'ai pas grand chose à dire concernant la quête, on ne sait pas encore trop à quoi elle ressemble.
Je suis en revanche surprise par la confession d'Ingrid. Je ne la voyais pas lâcher le morceau aussi facilement, et ses vraies motivations la rendent attachante et attendrissante !
J'espère vite connaître la suite, (et si ce n'est pas déjà fait, bon courage pour tes examens 😁)
Bleiz
Posté le 12/04/2022
Coucou !
Aaah non, j'ai bien prévu de finir cette histoire, mais j'ai été terriblement occupée ces derniers temps ;_;
Je suis contente de voir que tu as aimé la confession d'Ingrid ! Elle savait ne pas pouvoir convaincre son professeur en mentant, et la colère lui a fait révéler ses véritable motivations.
Merci pour ton commentaire (et tes encouragements, mes exams n'ont pas encore eu lieu)!
À bientôt :)
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