Épisode 1

Je ne m'attendais pas à devoir le parler un jour, je ne m'étais jamais intéressé à lui. Tout ce que je savais sur lui, venait d'une dizaine de rumeurs sans fondement.

On était dans les mêmes classes depuis 3 ans, pourtant on ne, c'était jamais adresser la parole. Que ferait de toute façon un si bon élève avec moi ?

Notre premier contacte était inattendus.

Il se fut lors d'un devoir de maths ou les profs avaient eu la fâcheuse idée de nous repartit dans plusieurs salles de classe. C'était un jour ensoleiller sans nuage, il faisait horriblement chaud dans la salle de classe, je n'étais avec aucun de mes amis, mais étant copine avec tout le monde je ne craignais rien, du moins c'est ce que je pensais.

Le devoir était plus compliquer que prévus, j'avais beau tourner à gauche comme à droite, personne ne pouvait m'aider soit ils étaient dans la même galère que moi, soient ils avaient peur de se faire attraper.

J'abandonnai et me couchai sur ma table en attendant un déclic miraculeux, lorsque tout à coup, je sentir une feuille me toucher, je me levai et le vis passer près de moi, il déposa une feuille sur ma table et s'en allait, l'air de rien vers le prof.

Le devoir avait commencé depuis 30 minutes et il avait déjà fini, il rendit sa feuille et sortit de la salle. À ma grande surprise, il m'avait donné son brouillon, il avait répondu à toutes les questions. Étant dans le besoin, je me contentai de recopier ses réponses et rendis ma feuille.

Lui qui n'avait jamais interagit avec personne, seule les filles amoureuses de lui osaient l'approcher, mais il ne cessait de les rejeter, je ne comprenais pas pourquoi il m'avait aidé.

Je le retrouvai peu après la fin du devoir, assis sur un banc du lycée l'air pensant, je l'abordai et le remerciai, pour son geste en étant assez gêné.

- tu n'as pas à me remercier, je ne faisais que m'acquitter d'une dette. Me dit-il avant de soulever son sac et de s'en aller. Je le retrouvai peu après la fin du devoir, assis sur un banc du lycée l'air pensant, je l'abordai et le remerciai, pour son geste en étant assez gêné.

Au retour des fêtes de fin d'année, je le recroisai, dès le premier jour de cours, d'habitude je ne le remarquais que très rarement, mais, ce jour-là, il fut la première personne sur qui mon regard se posa, comme si je l'avais cherché inconsciemment.

Durant toute la première semaine, je le croisais et le remarquais plus souvent qu'au paravent, il était toujours seul avec cet aire complètement ailleurs, je n'osais pas l'aborder, il me semblait tellement si loin. Mais quelque chose en moi me disait d'aller vers lui, vers celui qu'on surnommait l'ermite, l'arrogant, le solitaire. Je m'interrogeais toujours sur la dette qu'il prétendait payer en m'aidant l'année dernière.

Le dernier jour de la première semaine de la nouvelle année après mille et une hésitation, je décidai d'aller le voir et de lui parler.

Il avait les yeux rivés dans son livre, il ne remarqua même pas ma présence, je tentai de faire la conversation, mais il ne m'entendait pas à croire qu'il se contentait de fixer le livre sans le lire, quand je le touchai, celui-ci émergeais de sa torpeur avec en écarquillent tout grand les yeux comme s'il était plongé dans un long rêve.

- ça va ? Lui ai-je demandé, en m'asseyant à la table voisine à la sienne.

- Oui. Me répondit-il.

Le solitaire me dévisagea immédiatement, pour me faire savoir que je n'étais pas la bienvenue et replongea aussitôt son regard dans son livre.

- Merci encore pour le devoir... Tu as dit ce jour payée une dette, mais je ne comprend pas trop.

- De rien. Me répondit-il sèchement en ignorant complètement ma question sur la dette.

Je ne savais pas trop comment réagis, son air froid et désintéresser me mettait mal à l'aise.

Mais devant toute la classe, je m'étais assise à ses côtés et ne pouvais pas me permettre de me recouvrir de ridicule en repartant après qu'il m'ait ignoré.

Je continuai à l'interroger sur la dette, en lui demandant si c'était quelqu'un qui lui avait demandé de m'aider, mais notre ami le solitaire ne me répondais pas, ce qui me faisait regretter le fait d'être venue lui parler, cependant, je savais quel genre de personne il était avant de venir m'asseoir et si je voulais savoir pourquoi lui, la personne la plus associale que je connaisse m'a aider, je savais que je me devais de garder mon calme.

Je le fixa longuement sans rien dire, êtres si calme avais son charme, mais j'avais du mal à comprendre le succès qu'il avait auprès de certaines filles.

Le solitaire qui jusqu'ici regardait son livre, exaspérer par mon regard insistant, se tourna vers moi.

- qu'est-ce qu'il y a ? Me demanda-t-il le visage inexpressif accompagné par sa voix froide.

- j'aimerais te poser une question.

- Parle et va et tant !

Je raclai ma gorge.

- pourquoi est tu toujours seul, je ne t'ai jamais vue en compagnie de qui que ce soit en pratiquement trois ans, je balayai la classe du regard, beaucoup pense que tu as une sorte de phobie sociale.

D'une voix cale après un petit silence, il me répondit.

- le fondement de toute relation sociale, c'est la lutte. Tu ne le remarque peut-être pas, mais cette école est un champ de bataille, chaque étudiant est à la recherche de son propre bien, savoir quelle alliance faire, qui il ne faudrait pas avoir comme ami, se faire aimer des bonnes personne est une source d'angoisse que je préfère ne pas m'accommoder.

Sa réponse me surprit, il évitait tout le monde, pour ne pas être pris dans nos tracas quotidiens de lycéen ?

- Si on était sur un champ de bataille, tu serais donc le meilleur soldat, vu que tu es le meilleur élevé du lycée.

- Mais on ne gagne pas une guerre seule, me dit le solitaire. Les jeux d'alliances, les faux sourires, les camaraderies me répugnent.

- Qui n'a pas d'allier, n'a que des ennemis, lui dis-je.

- Je préfère cela, me répondis t'il froidement.

J'entretenais une conversation avec le solitaire, lui qui rejetait tout le monde et ne répondais qu'avec silence. C'était presqu'un exploit, j'avais du mal à y croire. Mais son regard vide et son air désenchanter effaçait toute exaltation de mon cœur.

Comment pouvait-on être si fade ?

- Tu es du genre loup solitaire, tu préfères être loin de la meute pour éviter de subit tous les conflits qui la gouverne, mais, que se passerait-il, si un jour, tu avais besoin de quelqu'un ? Est-ce possible de ne vivre sans personne ?

- on naît bien seul et on meurt seul pourquoi ne pas vivre seul ! Me dit le solitaire sèchement.

Je crus au départ que c'était une question, mais c'était bien une affirmation.

Je n'eus pas le temps de répondre que le solitaire me sommas tout doucement de partie. Je m'exécuta immédiatement vue que l'attention de la classe, c'était détourner de nous deux.

- je ne sais pas ce que tu veux faire, mais je te le dis toute de suite, c'est une mauvaise idée de t'approcher du solitaire. Me dit mon amie Sébastien qui avait assisté à la scène en classe plus tard dans la cours du lycée. 

J'étais encore dans le flou de notre conversation et je me contentai de sourire bêtement à Sébastien.

- Espérons qu'un jour, tu changes. Murmura-t-il.

Sébastien était mon ami d'enfance, mon délégué de classe et le président du conseil des élèves du lycée. Il me connaissait assez bien, et s'il disait cela, il devait s'en douter avoir raison, mais repensant à ma discussion avec le solitaire j'en tenue pas rigueur de ses dires.

Le soir venu coucher dans mon lit, plongé dans mes souvenirs, le regard river sur le profil droit du solitaire, le son de sa voix résonnant dans ma tête.

Je repris une à une les quelques phrases qu'il avait dites, m'assurant de m'en souvenir, de les analyser, d'en compléter le sens, afin de comprendre la vision du monde qu'il cachait derrière cet air froid et austère. Puis je me demandai :<< - Penserait il pareille s'il avait des alliés ? >>.

 

Je ne voulais pas me mêler de sa vie, mais à chaque fois son geste refaisait surface dans mes penser, il n'a pas attendus que je lui demande de l'aide pour m'aider.

Si on avait été dans une guerre que ferait un seigneur pour celui-ci qui avait rassemblé ses troupes, serait venue l'aider durant la bataille sans que celui-ci ne le lui ait demandé au paravent. « - une telle bonté ne saurais rester non récompenser » me dis-je en m'imaginant dans mon amure de chevalière engloutie au milieu de mes draps, une voix se mit à sonner en moi, comme une voix transcendante :<< - si tu l'aidais, et si tu l'aidais">>.

Pensant ne lui apporter que du bonheur en l'aidant. Je me promis de lui faire découvrir les joies des disputes de jeunesse, étant dans notre dernière année de lycée, c'était maintenant au jamais.

 

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Urielle
Posté le 24/02/2023
J’aime bien l’histoire. Si je peux me permettre un conseil, tu devrais écrire sur un logiciel avec un correcteur avant de le publier sur plume d’argent.
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