Episode 5 : Une nuit au centre

Par Isapass
Notes de l’auteur : Modification de cohérence au début du chapitre (conversation des grands-parents de Nic pendant le dîner)

Épisode 5 : Une nuit au centre

 

17. En famille

 

 

Chez les grands-parents de Nic

 

– Je me suis fait des amis, aujourd’hui, annonce Nic à sa grand-mère en dressant le couvert dans la cuisine.

– Très bien. Des garçons de ton âge ?

– Pas du tout. Une fille de neuf ans et son… cousin.

– Ah ? Neuf ans ? Elle ne manque pas trop de conversation, cette petite ?

– Oh non ! s’exclame Nic avec un sourire attendri. Pas de danger : elle parle tout le temps.

 

Pendant le dîner, son grand-père évoque un article qu’il a lu dans le journal :

– Il y a eu un cambriolage dans une banque russe. Un coup extraordinaire, semble-t-il.

– Une banque russe ? interroge Madame Ledoux. C’est bien loin d’ici. D’habitude, les journaux se contentent des nouvelles régionales ou nationales. Pourquoi publier tout un article là-dessus ?

– Parce qu’il s’agit d’un des plus gros butins des cinquante dernières années, au niveau mondial, répond Monsieur Ledoux. Ils ont pris un lot de cent onze diamants extrêmement purs. Il y a en a pour quarante-deux millions d’euros !

– Et la police russe a des pistes ?

– Ils pensent que les pierres seront acheminées vers la France pour y trouver des acheteurs. Il y a des filières par ici. Ils vont probablement les revendre en plusieurs lots. Mais ils doivent d’abord passer les frontières et ça, c’est très risqué.

Si Monsieur Ledoux parle ainsi en spécialiste, c’est qu’avant l’âge de la retraite, il était commissaire de police et a résolu de nombreuses affaires de braquages. Parfois, son métier reprend le dessus et il se met à raisonner en enquêteur. 

 

Nic s’efforce de participer à la conversation, mais les évènements de la journée lui reviennent en tête et il finit par se perdre dans ses pensées.

À la fin du repas, il demande :

– Est-ce que je pourrais utiliser l’ordinateur après le diner, Bonpa ? Je voudrais faire des recherches sur internet.

– Aucun problème, mon grand.

 

Après plus d’une heure à essayer différents mots-clés, il tombe sur le site internet d’une société qui vend des appareils de surveillance pour les professionnels. Parmi leurs produits, il repère quelque chose qui ressemble beaucoup aux faux détecteurs de fumée du centre commercial. Ce sont des caméras, qui ont la capacité de filmer d’en haut un large espace. Idéales pour la sécurité d’un magasin.

Fier de sa découverte, il a immédiatement envie d’en informer Prune et Oscar. Il veut en discuter avec eux, et aussi montrer à Prune qu’il n’a pas abandonné l’enquête.

Ils ont justement échangé leurs numéros de portables pour pouvoir se retrouver le lendemain. Comme il est un peu tard, il décide de lui envoyer un texto pour ne pas trop déranger.

 

 

 

18. Un bip de trop

 

 

Au centre commercial

 

Prune et Oscar sortent des toilettes du salon de repos, où ils se sont cachés en attendant que le centre commercial ferme ses portes.

Ils commencent à parcourir les allées, à la lueur des quelques blocs lumineux indiquant les issues de secours. Prune connaît suffisamment bien l’endroit pour s’orienter, même dans la pénombre.

Ils arrivent sous le dôme, quand ils entendent une voix qui résonne dans les lieux déserts. Ils s’avancent encore plus doucement, jusqu’à apercevoir le faisceau d’une puissante lampe torche sortant de la porte ouverte d’une boutique. Aussitôt, ils se blottissent dans un recoin.

 

– Plus à gauche, Boris, dit la voix de Fred. Il faut que ça couvre tout l’espace.  

– Je pas pouvoir faire trou là dans plafond.

– Débrouille-toi, ça ne servira à rien si on ne voit pas les trois caisses.

– Ça voir les trois.

– OK, si tu le dis. Alors vas-y.

 

Prune et Oscar sursautent en entendant le bruit d’une perceuse. Celle-ci s’arrête au bout de quelques secondes. La conversation reprend :

– J’ai vérifié. Tu avais raison : le scanner couvre les caisses et tout l’espace jusqu’à la porte. Décidément, Boris, tu as activé ton cerveau aujourd’hui, ricane Fred.

– Pfffff, souffle Boris. Tu pas être gentil.

– Et non, c’est le métier qui veut ça ! Allez, c’est du bon boulot, on enchaîne. 

Les deux hommes sortent de la boutique en refermant le rideau métallique et réactivent l’alarme. Puis ils s’éloignent vers leur cible suivante.

 

– Tu as entendu, Oscar ? Ils ont parlé de ″scanner″, murmure Prune. Les machins rouges sont des ″scanners″.

Oscar hoche la tête.

– Le problème, c’est que je ne sais pas trop ce que c’est. Viens, rapprochons-nous de la boutique suivante. Peut-être qu’ils vont dire à quoi ça sert.

Après avoir entendu le bruit d’ouverture de la grille en métal, ils se faufilent à quatre pattes le long des vitrines pour s’arrêter, assis par terre, au plus près des deux bandits.

 

– Cette fois nous n’avons pas le choix : il faut terminer cette nuit, reprend Fred. Le camion arrive demain matin et la loterie commence.

– Le centre s’ouvrir dimanche ? interroge la grosse voix de Boris.

– Oui, parce que Noël approche. Les gens font des achats tous les jours.

– Tu tiendre l’échelle, je percer.

– ″Tenir″, Boris. On dit ″tenir″ pas ″tiendre″…

– Tu comprendre, réplique Boris, agacé.

 

À nouveau, le bruit de la perceuse vient meurtrir les tympans des deux enfants qui se couvrent les oreilles. Ils soupirent de soulagement quand le son strident de l’outil s’arrête.

Mais aussitôt, un double bip aigu sort de la poche de Prune. Un texto ! Elle a oublié de couper le son de son téléphone !

La réaction ne se fait pas attendre :

– Tu as entendu ? demande la voix de Fred

– Oui ça faire bipbip.

À ces mots, les petits détectives partent en courant le plus silencieusement possible pour trouver une cachette avant que les deux hommes sortent du magasin.

– Il y avait quelqu’un. J’ai entendu des pas. Des petits pas. Les gamins de cet après-midi…

– Pas gamins, trop petits pour être là !

– Oui c’est vrai que ce serait incroyable… Ça n’empêche, j’ai bien entendu une sonnerie et des pas.

– Quoi faire ?

– Continue à fixer les appareils, Boris. Moi je vais vérifier.

 

 

 

19. La chambre vide

 

 

Chez Prune    

 

– Prune, ma poulette ? appelle Danièle qui a déjà frappé deux fois sans succès à la porte.

Toujours pas de réponse. Danièle sait que Prune n’aime pas ça, mais elle pénètre dans la chambre de la fillette. La pièce est vide, la salle de bain déserte, et toutes les lumières sont éteintes.

Où peut-elle être ? pense-t-elle. Pfffff, cette gamine n’en fait qu’à sa tête. Elle a dû être invitée à dîner chez son amie Maïwenn…

 

Elle referme la porte, déjà concentrée sur le prochain épisode de « Mode amour », qu’elle a prévu de regarder en mangeant.

 

 

20. En fuite

 

 

Dans les galeries du centre

 

Les deux enfants courent dans les galeries sombres. Prune a coupé le son de son téléphone pour éviter d’autres mauvaises surprises. Elle espère que les bandits ont cru au signal d’une alarme ou d’un appareil électronique et qu’ils ont repris leur bricolage.

Ils s’arrêtent dans un recoin en tendant le cou pour percevoir le moindre bruit.

Tout d’abord, ils n’entendent rien d’autre que les chocs métalliques et les frottements produits par les travaux de fixation des machins rouges. Prune souffle : ils ont eu de la chance. Elle commence à réaliser que sa décision était stupide. Et les voilà enfermés pour la nuit dans un endroit désert, à la merci des deux hommes.

Tandis qu’elle se demande comment elle va les sortir de là, Oscar tourne la tête et ouvre de grands yeux affolés. Elle entend alors ce qui le fait réagir : de petits couinements caractéristiques du caoutchouc sur une surface très lisse… Ce sont des pas qui se rapprochent !

Ils bondissent tous les deux silencieusement et recommencent leur course. Il faut qu’ils trouvent un refuge ! Les toilettes ? Non, trop évident. Prune essaye d’ouvrir au passage une porte sur laquelle il est écrit : « Privé ». Mais celle-ci est verrouillée.

 

Et soudain, Prune a une idée : elle vient de penser à une excellente cachette.

 

 

 

21. Pas de réponse

 

 

Chez les grands-parents de Nic

 

Nic tourne en rond dans sa chambre. Aucune réponse de Prune à son texto. D’abord inquiet, il se souvient que Prune n’utilise presque pas son téléphone, d’après ce qu’elle lui a dit. Elle n’a pas dû voir son message.

Tant pis, se dit-il. On en parlera demain matin.

Il s’installe entre ses grands-parents sur le canapé pour regarder un film.

 

 

 

22. Surveillés

 

 

Au centre commercial

 

Fred arpente les allées sans voir personne. Il aimerait être plus discret, mais ses chaussures produisent à chaque pas un grincement qui lui tape sur les nerfs.

Encore un couloir vide… Décidément, il s’est sans doute fait des idées en croyant entendre quelqu’un marcher.

 

Clac !

Cette fois il en est sûr : il a reconnu le bruit d’une poignée de porte ! Et ces petits claquements ? Aucun doute, ce sont des gens qui courent en s’efforçant de ne pas se faire repérer.

– Boris, amène-toi ! Il y a du monde dans le centre. Il faut les trouver rapidement.

Les deux bandits, lampes torches en main, sortent de la boutique et commencent à inspecter chaque recoin, chaque couloir, l’oreille aux aguets pour détecter le moindre mouvement.

 

 

 

23. Danièle s’inquiète

 

 

Chez Prune    

 

Danièle éteint l’écran de télévision, coupant les dernières notes du générique de fin. Le silence qui règne dans la maison lui tombe dessus.

Prune… mais quelle heure est-il pour que cette enfant ne soit pas encore revenue ? Vingt-deux heures…            Danièle secoue la tête. Elle désapprouve l’autonomie que les Destourel laissent à leur fille. C’est vrai qu’ils n’ont jamais eu à le regretter. Elle rentre à l’heure, fait ses devoirs, se lave… Incroyable comme cette gamine est responsable.

Mais tout de même, elle n’a que neuf ans ! À cet âge, qu’est-ce qui peut vous passer par la tête ? On ne peut pas penser à tout. D’ailleurs, elle oublie de prévenir quand elle va chez une amie.

 

Danièle sent peu à peu un doute l’envahir. Vingt-deux heures, c’est très tard. Comment Prune va-t-elle rentrer ? À pied ? À cette heure-ci ? Va-t-elle rester dormir chez Maïwenn ? Dans ce cas, elle aurait pris un sac. Après vérification dans sa chambre, elle n’a rien emporté. Pyjama et trousse de toilette sont rangés à leur place. Il ne manque que son manteau.

 

La petite possède un téléphone portable ! se souvient soudain Danièle.

Mais elle tombe directement sur le répondeur.

Elle appelle alors Céline Destourel. Celle-ci ne décroche pas non plus.

De nouveau, elle secoue la tête de droite à gauche, désabusée. Qu’est-ce que c’est que cette famille jamais joignable ?

 

Vingt-deux heures trente… Danièle commence à être très inquiète.

 

 

 

24. Sous leur nez

 

 

Dans la cachette de Prune et Oscar

 

Voilà près d’une heure que Prune n’a pas bougé. Elle a des fourmis dans les jambes, mais n’ose pas faire un mouvement.

Oscar, serré dans ses bras, s’est endormi.

 

Elle sait que Fred et Boris les cherchent. Elle les a entendus murmurer, elle a vu la lumière de leurs lampes torches. Elle a aussi perçu les couinements des chaussures de Fred. Ils sont passés tout près d’eux sans les trouver. Elle pensait bien que cette cachette était parfaite.

Elle craint pourtant qu’ils ne laissent pas tomber si facilement. L’un des deux va finir par avoir l’idée de regarder ici. Après tout, ils se tiennent presque sous leur nez !

 

La respiration régulière d’Oscar lui permet de garder son calme. Le pouvoir du petit garçon s’activerait si les deux malfrats étaient sur le point de les attraper.

Que feront les deux hommes s’ils les trouvent ? Nic avait raison, elle aurait dû s’en tenir à la soirée tranquille.

 

 

 

25. En chasse

 

 

Sous le dôme étoilé

 

– Ça fait plus d’une heure qu’on cherche, s’agace Fred à voix basse. C’est grand, ici, mais quand même ! On a dû passer à côté de quelque chose.

– Nous prendre retard pour scanners, constate Boris.

– Oui, je sais, tu as raison. Mais tu nous vois annoncer au patron que quelqu’un nous espionnait, mais que nous n’avons pas pu mettre la main dessus ? Ce n’est pas un rigolo, l’Élégant ! Il risque de nous faire passer un mauvais quart d’heure.

– Aussi si installation pas finie.

– Ça m’embête de le dire, mais tu as de nouveau raison… Encore un tour et on y retourne. Cette fois, on se sépare en suivant les deux allées principales. On se rejoint à l’autre bout.

 

Chacun de son côté, ils parcourent pour la troisième fois les grandes galeries bordées de magasins, en balayant le moindre espace du faisceau lumineux de leurs lampes.

 

Ils parviennent en même temps à l’extrémité du bâtiment, où les deux chemins qu’ils ont suivis se rejoignent. Tous deux restent silencieux jusqu’à ce qu’ils aient terminé de balayer la zone.

 

– Nous retourne travailler ? suggère Boris en chuchotant.

– Je ne comprends pas, répond Fred sur le même ton. On a tout ratissé, d’un bout à l’autre. Où sont-ils cachés ?

– Je pas savoir, Fred. Peut-être sortis ?

– Non impossible. Toutes les portes qui mènent vers l’extérieur sont verrouillées. Trois fois qu’on se retrouve comme des idiots devant ces jeux pour gamins, sans avoir…

Il s’interrompt brusquement. Boris comprend en même temps que lui… L’aire de jeux ! Le voilà, le seul endroit qu’ils n’ont pas visité ! Ils ont regardé dessous, autour, mais pas à l’intérieur des tubes de la structure !

 

 

 

26. Les chaussures

 

 

Dans la cachette

 

Prune écoute les murmures et le léger couinement des semelles sur le carrelage. Elle voit des lueurs qui entrent dans le tube jaune jusqu’à elle. Encore une fois, ils se tiennent à quelques mètres seulement. Elle s’efforce de respirer le plus silencieusement possible.

 

Les bruits se sont arrêtés. Elle ne perçoit plus rien. Plus de murmures, plus de couinements. Sans doute ont-ils abandonné et sont-ils retournés à leurs occupations. Elle se relâche un peu et baisse les yeux pour regarder Oscar dormir.

Tout à coup, les paupières du petit s’ouvrent toutes grandes et l’air se met à siffler dans sa gorge tandis qu’il force pour l’aspirer.

Sans avoir le temps de réagir, Prune voit une grosse main entrer dans le tube et saisir le col du blouson d’Oscar, tandis qu’elle-même est tirée brutalement en arrière par sa capuche.

– C’est moi qui disais juste, cette fois, fanfaronne Fred par-dessus les tuyaux à l’adresse de Boris. C’étaient bien les mômes !

Et tenant toujours le manteau de Prune d’une main, il se baisse pour remettre ses chaussures couinantes qu’il avait enlevées.

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Rachael
Posté le 11/01/2018
Il est super nerveux ce chapitre. Tu tiens le lecteur en haleine avec ces aller-retour entre nick, les bandits, danièle et Prune. Un très bon rythme. Par contraste, les chapitres précédents paraissent un peu "plan-plan". Mais c'est un peu logique, car on est au coeur de l'action ici. 
En plus, tu nous laisse en plein drame, avec les enfants qui se font attraper !
Du coup c'est vraiment un bon chapitre, qui gère un max!
 
détails
Elle voit des lueurs qui entre dans le tube jaune jusqu’à elle : entrent 
 
 
Isapass
Posté le 11/01/2018
Waouh ! Merci pour le compliment ! "Qui gère un max" : j'adore ! :)
Ca me fout quand même un peu la pression pour les épisodes précédents : ce n'est peut-être pas terrible que le contraste de rythme soit si important... Je reverrai sans doute les 3 premiers de toutes façons, pour les dynamiser un peu. 
Je vais de ce pas corriger cette affreuse faute...
Merci pour ton commentaire ! 
Olga la Banshee
Posté le 04/01/2018
Je reprends ma lecture ! Cette petite Prune est bien irresponsable, et c'est tout son charme ! 
Bien joué sur le suspense, ça fonctionne !
Les remarques : 
"Elle les a mis tous les deux en danger en décidant, sur un coup de tête, de venir espionner" etc  > à la fois on est contents qu'elle le réalise, et à la fois on aimerait bien qu'elle reste marginale et complètement dans son monde. Il ne faudrait pas perdre de vue son côté fantasque, même en situation de stress !
 
C'est tout, je me disais juste aussi que les parents qui ne s'occupent pas d'elle à ce point, ça pourrait être pas crédible du tout, mais ça marche très bien au final. En mode "Matilda" un peu...
Zou, la suite :)
 
Isapass
Posté le 04/01/2018
Salut Olga ! 
Bon je suis rassurée : je vois que ma longue pause ne m'a pas fait perdre mes lecteurs, merci de revenir !
Je vois ce que tu veux dire pour ta remarque, mais je fais jouer Prune à la petite maman avec Oscar depuis le début, alors je me dis que pour lui, elle peut se faire ce genre de réflexions... Mais c'est vrai que je pourrais ajouter une petite phrase qui contre-balance. J'hésite parce que même fantasque, elle ne doit pas en mener large...
Oui c'est ça, elle s'élève toute seule. La mère est une vraie môme en fait. Mais elle commence à réagir et à agir un peu plus en adulte ensuite.
J'aime bien ce chapitre, je dois avouer. J'avais peur que les changements de lieu et de points de vue permanents soient pénibles, mais apparemment, ils fonctionnent comme je l'espérais : ils maintiennent le suspense.
Merci pour ton commentaire
A+ 
aranck
Posté le 30/11/2017
Hello Isapass,
Me voici donc de retour, et pour un chapitre, c'est un chapitre ! Pauvre Prune, pauvre oscar, ils sont dans de beaux draps avec ces deux loulous !
Mis à part le début (chez les grands parents de Nic) que je trouve moins attrayant, le reste est vraiment plein de suspens ! J'ai tremblé pour Prune et Oscar tout le long ! 
Si le début est moins agréable, je pense que c'est parce que tu ne développes pas assez pour le coup : tu aurais pu décrire un peu les fameux grands-parents, les faite causer un chouia de plus, bref, les montrer plutôt que les raconter. On dirait que tu as peur de faire trop long et que tu te prives de développer, mais en réalité, ils seront plus attachant si on les voit un peu vivre.
Je n'ai pas d'autre remarque négative à te faire et j'espère avoir la suite rapidement !
Quelques remarques d'un autre ordre suivent : 
"Nic est rentré chez ses grands-parents, en revenant" : pas de virgule (même si tu fais une pause à l'oral)
"il a terminé la bande dessinée commencée le matin" : il a terminé de lire la bande dessinée commencée le matin (j'ai cru qu'il dessinait !)
"sont toujours prêts à discuter, et à répondre à ses questions". : là tu peuxmettre la virgule, mais je trouve que la phrase coule mieux sans. 
"A la fin du repas, il demande à son grand-père s’il peut se servir de son ordinateur pour faire des recherches sur internet" : pourquoi ne pas mettre directement le dialogue en question ? 
Voilà. L'intrigue prend corps et le suspens tient bien la route. Merci pour ce partage. 
À bientôt ! 
Isapass
Posté le 30/11/2017
Coucou Aranck, et merci encore une fois pour ta lecture !
Je note ta remarque pour le début. A priori, je ne compte pas donner aux grands-parents de Nic un grand rôle, c'est sans doute pour ça que je ne me suis pas étendue. Ca m'a effleuré que le grand-père n'entrait pas du tout en scène, mais j'ai botté en touche, comme on dit. Je vais enrichir un peu, alors. En plus j'en connais à qui ça fera sans doute plaisir : Maminou et Bonpa sont les "noms de grands-parents" de mes parents :) 
Et bien sûr, je prends tes remarques sur la forme.
Pour ce qui est de la suite... j'espère que je ne vais pas perdre mes lecteurs en les faisant trop attendre, mais j'ai fait une petite pause pour écrire un conte dans l'idée de le présenter aux concours international de littérature (arts et lettres). Ca m'a prise comme ça ! Et j'ai d'assez bons retours dessus, donc, j'ai un petit peu de retravail dessus, avant de reprendre l'épisode 6 de Prune (qui en est à peu près au tiers). Et je veux aussi reprendre l'épisode 3, en me basant sur les commentaires très intéressant de Rachael.
Je préviendrai sur mon JdB !
Merci ! 
Cliene
Posté le 26/11/2017
C'est toujours un plaisir de te lire !
On finit le chapitre sur une note d'inquiétude quant au sort de Prune et d'Oscar et en même temps connaissant le caractère bien trempé de ton héroïne et son intelligence débordante, on est un peu rassuré...
Deux petites remarques :
- mots clés : alors je suis allée vérifier dans mon Larousse pour ne pas dire de bêtises et il manque le tiret
- Ils arrivent à la hauteur du dôme, quand ils entendent dans un peu plus loin une voix qui résonne dans les lieux déserts. : le premier "dans"est en trop je crois
A bientôt pour la suite !
Isapass
Posté le 26/11/2017
Qu'est-ce que ça fait plaisir d'être suivie fidèlement ! Merci Cliène !
Je suis rassurée si ça t'a plu, j'avais un peu peur que les multiples changements de points de vue ne soient un peu dérangeants. D'ailleurs, j'ai modifié : j'ai rajouté au début de chaque nouveau paragraphe une indication de lieu pour que justement ça marque mieux le changement.
Merci pour tes deux remarques. En fait je les avais vues et corrigées quand j'ai fait mes modifs :)
Je n'ai écrit que le premier tiers de l'épisode 6. Je vais voir comment j'avance, mais il va falloir un petit peu de patience pour la suite...  
Jerome
Posté le 04/06/2018
Salut Isa!
Me revoici pour le chapitre 5!
J'ai beaucoup aimé cette partie. Cela tient au fait que le rythme est entrainant et l'action omniprésente.
Je trouve que c'est très bien joué d'avoir découpé en petits chapitre et d'alterner les points de vue. Cela permet de bien se rendre compte de toutes les choses qui se produisent dans le même temps ou presque. Par contre cela m'interpelle (je suis curieux). Comment as-tu fait pour la version envoyée à Galli? Tu as laissé des mini chapitres comme cela ou tu en a regroupés certains? Je pose la question car c'est plutôt rare des chapitres aussi petits. Mais en tout cas je trouve que ça apporte vraiment à l'enchainement des évènements.
Je me demande vraiment où va mener l'histoire des trucs rouges. J'imagine qu'il y a un lien avec le braquage russe... En tout cas, tu doses bien les infos que tu donnes. On s'imagine des choses mais sans que les réponses ne soient évidentes pour autant.
Seule petite chose: 
"– Très bien. Des garçons de douze ans, comme toi ?"
Je trouve la formulation pas très naturelle. J'aurais plutôt dit "des garçons de ton âge?" , mais c'est pinaillage comme tu le dis si bien!
A bientôt pour la suite 
Isapass
Posté le 04/06/2018
Salut Jérôme !
L'épisode 5 est mon préféré, je crois. Je me suis beaucoup amusée en l'écrivant, en tout cas. 
Dans mon envoi à Galli, j'ai conservé exactement la même mise en page. J'ai gardé la structure par épisodes, qui font tous la même taille, et j'ai gardé aussi le découpage en chapitres. Comme ils sont très courts, je n'ai pas fait de saut de page entre les chapitres, par contre.  Je pense que le rythme est justement donné par l'enchaînement rapide des scènes et points de vue, qui fait un peu "série télé", et après réflexion, j'ai donc décidé de les garder tels quels. Et si c'est rare, ce n'est pas pour me déplaire ;) (mon côté rebelle...)
C'est bien si tu te poses des questions sur l'histoire, héhé... Et si tu crois que je vais te répondre, bien sûr, tu te mets le doigt dasn l'oeil ! ;) Mais je suis sûre que tu préfères savoir en lisant la suite :)
Tu as raison pour la formulation, qui avait pour seul but de donner l'âge de Nic. En effet, jusqu'ici, je crois que j'avais dit que Prune pensait qu'il avait 11 ou 12 ans, mais je ne l'avais pas dit. Je vais voir si je peux le dire autrement ou ailleurs.
Merci pour ta lecture et ton retour ! 
Liné
Posté le 07/03/2018
Haaa, dis donc, ça s'accélère !
Je reviens par chez Prune après un petit mois d'absence... et c'est toujours aussi bon <3
Je me demande ce que ça donner le personnage de Boris. Quelque part, je m'attends à ce qu'il se révèle gentil avec Prune et les enfants. Petite mention aussi à la famille de Prune, qui commence enfin à ce dire que, tout de même, elle est un peu jeune pour être aussi indépendante... Eh ben trop taaard, hahaaa !
Je n'ai pas grand chose à commenter, cette fois-ci, mais promis la prochaine fois je serai plus prolixe ! 
Merci pour cette lecture, et à bientôt
Liné
Isapass
Posté le 07/03/2018
Ah c'est gentil de revenir :)
Oui à partir de là le rythme est soutenu et j'ai essayé de le garder comme ça jusqu'à la fin. La plupart des plumes qui ont lu jusqu'à la fin ont lu les 3 ou 4 derniers episodes d'un coup ! J'imagine que c'est bon signe ;)
J'adore Boris. C'est mon perso préféré.
 Contente que ça te plaise toujours !
Merci pour ton commentaire ! 
 
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