Épisode 7 : La solution d’Oscar
35. De l’aide
Chez Prune
Dans le salon du 22, rue Léonard de Vinci, Louis Ledoux discute avec l’agent de police Bertoli, qui est venu quand Céline a appelé le commissariat pour signaler la disparition de Prune. Nic écoute la conversation tandis que sa grand-mère, à l’autre bout de la pièce, tente de réconforter Céline Destourel.
– Il faut aller voir au centre commercial et reprendre l’enquête des enfants, conseille Monsieur Ledoux.
– Oui, commissaire, répond le policier. Il faut juste que je rapporte la situation au commissaire Martinès, mon supérieur, et qu’il me donne son autorisation. Je suis sûr qu’il approuvera en apprenant que vous proposez de participer à l’enquête. D’ailleurs, vous pourriez m’accompagner et lui expliquer vous-même ce que vous savez.
– D’accord, je vous suis. Après ça, j’irai au centre commercial.
– Je peux venir avec toi ? demande Nic. Comme ça je pourrais tout te montrer. Je voudrais tellement aider à retrouver Prune et Oscar.
– Je comprends, approuve son grand-père. Je t’emmène.
36. L’ogre et les enfants
Dans l’ancienne boulangerie, repère des bandits
Depuis plusieurs heures, Boris est assis sur sa chaise dans la pièce où Prune et Oscar sont retenus. Pour le déjeuner, le géant a terminé ses trois sandwichs avant même qu’Oscar ait mangé la moitié du sien.
C’est un ogre, en réalité, a pensé Prune. Si ça se trouve, il va nous dévorer pour son dessert…
Mais sa propre plaisanterie ne l’a pas vraiment fait rire, tant la taille de l’homme l’impressionne.
Après leur casse-croûte, Boris s’est assoupi. Son menton est tombé sur sa poitrine et les deux enfants ont entendu un léger ronflement.
Jérôme, dans la pièce voisine, marmonne toujours, par intermittence :
– Encore un !
Ou bien :
– C’est le trente-neuvième !
Boris, dérangé dans sa sieste, a fini par fermer la porte, puis il s’est rendormi pendant une heure.
En se réveillant, il regarde les enfants en fronçant les sourcils. Tout à coup, il agite son index comme pour leur faire la leçon et leur dit d’une voix encore ensommeillée :
– Vous petits enfants trop curieux. Mieux rester à maison la nuit. Pas réfléchir assez !
Et il sort de la pièce.
Quand il revient, il porte deux tasses de chocolat chaud. Il en tend une à chacun.
– Je Boris toujours fâché avec enfants. Mais ici c’est froid alors je penser que cacao faire du bien.
Tandis qu’il se rassoit, Oscar pose délicatement sa tasse par terre, se lève et, sous le regard horrifié de Prune, il se dirige droit vers Boris, les yeux fixés dans les siens.
Ce dernier recule sur sa chaise comme s’il avait peur. Pourtant, il ne proteste pas quand le garçon pose les deux mains sur ses genoux et commence à l’escalader. Les paupières du géant semblent paralysées : il ne cille plus.
Oscar se tient maintenant à genoux sur les cuisses de l’homme, face à lui. Il le regarde droit dans les yeux, lui sourit comme il sait si bien le faire… et lui enroule les bras autour du cou pour lui faire un câlin. Il pose même sa petite tête sur la monstrueuse épaule.
Prune est figée sur place, muette. La montagne de muscle va forcément réagir et envoyer valser le garçon. Pourtant, contre toute attente, le géant russe écarte les bras et enlace délicatement Oscar. Plusieurs secondes s’écoulent ainsi et plus ça va, plus les paupières de Boris se plissent, sa bouche se crispe, son menton tremble et finalement, ses épaules se secouent de haut en bas… Il pleure !
Prune n’en croit pas ses yeux : l’homme qu’elle a silencieusement traité d’ogre quelques heures plus tôt est en train de sangloter comme un bébé dans les bras d’un petit garçon de cinq ans ! La fillette se demande s’il ne va pas finir pas inonder la pièce, car les larmes qui roulent sur ses joues font la taille d’une bille. Oscar câline toujours le bandit en lui donnant de petites tapes réconfortantes dans le dos.
Les pouvoirs du garçon ne se limitent donc pas à prévoir les catastrophes : il sait aussi hypnotiser les gens !
37. Un homme d’action
Au commissariat, dans le bureau du commissaire Martinès
Le commissaire Martinès vient d’écouter tout le récit de l’enquête des jeunes détectives sur les machins rouges, jusqu’à la disparition de Prune et Oscar. L’agent Bertoli, Nic et Louis Ledoux, se sont relayés pour tout expliquer.
Martinès est un homme d’action. Il a réussi à rester à peu près tranquille en écoutant le compte-rendu, mais maintenant il a des fourmis dans les jambes. Il marche de long en large dans le bureau comme s’il le mesurait, si bien que Nic commence à avoir mal au cœur en le suivant des yeux.
Le commissaire assène en rafales ses ordres et son plan de bataille. On sent que la loi va être respectée.
– Nous allons illico déployer des agents dans le quartier, dit-il, et repérer tous les lieux où les enfants pourraient être retenus. Ça va chauffer ! Quant à nous, commissaire Ledoux, nous allons au centre commercial. C’est un honneur de travailler avec vous.
Il s’est redressé, comme au garde-à-vous devant le grand-père de Nic.
– Bertoli ! aboie-t-il ensuite à l’adresse de l’agent qui ne peut s’empêcher de sursauter. Je vous charge d’organiser les recherches dans le quartier. Et que ça saute !
– Bien commissaire, répond celui-ci en sortant aussitôt.
Un autre policier passe la tête dans le bureau :
– Commissaire, est-ce que je peux vous parler une minute ?
– Allez-y, Cormier, approuve Martinès en enfilant son blouson si vite que Nic se demande s’il ne va pas arracher une manche. Rapidement !
– Justement, patron, répond Cormier. C’est à propos du centre commercial. Depuis ce matin, on nous a signalé une vingtaine de personnes qui semblent frappées d’amnésie passagère et de troubles du comportement.
– Qu’est-ce que c’est que cette embrouille ? rugit Martinès comme si Cormier venait de lui faire un affront personnel.
– Le premier cas, Madeleine Fouris, a complètement repris ses esprits au bout d’une heure environ. La dernière chose dont elle se souvienne, c’est qu’elle a gagné une peluche à la loterie de Noël du centre et qu’elle est allée au magasin indiqué pour la retirer. Ensuite, plus rien.
– Et les autres cas ? interroge Martinès.
– C’est la même histoire : la dernière chose qu’ils se rappellent, c’est d’avoir gagné à la loterie et d’être allé chercher leur lot.
– Avaient-ils tous remporté la même chose ? intervient Louis Ledoux. Et sont-ils tous allés prendre possession de leur cadeau au même endroit ?
– Euh… je ne sais pas, répond l’agent Cormier avec l’air d’un élève qui a oublié sa leçon.
– Contactez-moi dare-dare toutes ces personnes, Cormier, et posez-leur la question, ordonne Martinès. Appelez-moi ensuite, je serai au centre commercial. Cet endroit commence à me courir sur le haricot !
38. Thé et couture
Chez Madame Fouris
Rentrée chez elle depuis plusieurs heures maintenant, Madame Fouris songe encore à ce qui s’est passé plus tôt dans la journée. C’est vraiment désagréable de ne plus se souvenir de rien !
Pour se changer les idées, elle se prépare son thé de 17h30, puis elle va chercher du papier cadeau pour emballer l’ours en peluche qu’elle a gagné à la loterie.
Lorsqu’elle dispose le jouet sur la feuille qu’elle a soigneusement coupée, elle constate que le nounours est déchiré sur environ cinq centimètres en bas de son mignon petit ventre blanc.
Madeleine, ma fille, se dit-elle, tu es bonne pour une séance de couture !
39. La visite du patron
Dans l’ancienne boulangerie
Depuis une heure, Boris sanglote. Oscar est assis sur ses genoux et Prune, qui a fini par trouver le géant plus triste qu’effrayant, se tient maintenant à ses côtés en lui tapotant la main.
Entre deux crises de larmes, le russe exprime regrets et excuses à mi-voix :
– Je Boris, vraiment méchant homme. Je pas aimer être bandit. Mais pas travail, alors je décide faire choses pas bien. Autres bandits contents car je très fort.
– Calmez-vous Boris, lui répond Prune. C’est déjà bien de se rendre compte de ses bêtises. Vous savez, ça arrive à tout le monde. Moi par exemple, la semaine dernière, j’ai dit à Danièle que j’avais mangé tous mes brocolis, mais en fait je les avais mis dans son assiette à elle. Bon, évidemment, je ne risque pas d’aller en prison pour ça, alors que vous, si.
– Oh, tu fifille très mignonne dire ça à je. Et petit gars console. Je Boris pas vouloir faire mal à enfants. Jamais. Je très désolé avoir attrapé vous deux.
– Vous savez, je préférerais que vous m’appeliez Prune, plutôt que fifille. Prune c’est mon prénom. Et lui, c’est Oscar. Je crois qu’en fait, vous êtes un monsieur sympa, même si vous ressemblez à un ogre.
– Prune, Oscar, répète Boris en se remettant à pleurer, ému par la gentillesse des enfants. Je faire promesse à vous. Je Boris arrêter d’être bandit.
– Ça, c’est une bonne décision ! approuve la fillette en lui tapant sur l’épaule.
Soudain, Oscar se retourne vers la porte. Son souffle devient rauque et difficile.
– Petit Oscar a problème ? demande Boris inquiet.
– Il a peur, répond Prune.
Ils entendent alors une voix dans la pièce voisine, à travers le battant fermé.
– C’est patron, murmure Boris. L’Élégant son nom. Tous deux va se remettre sur le lit. Pas parler. Je protège. Pas peur petit Oscar.
Les enfants s’exécutent rapidement. La respiration d’Oscar se calme un peu : il fait confiance au géant.
Derrière la porte, l’Élégant interroge Jérôme-la-fouine :
– Combien en avons-nous récupéré ?
– Déjà 53, patron, répond Jérôme, tout fier. Aucun problème depuis ce matin. Ils se sont tous laissés faire comme de gentils moutons. Nous avons eu de la chance : tous les clients qui ont gagné une peluche ont décidé d’aller la chercher tout de suite.
– Bien, bien, félicite le chef, c’est du bon travail.
– Fred a demandé si Boris pouvait le remplacer là-bas. Il en a un peu marre d’être enfermé.
– Non, il se reposera à la fermeture du centre commercial. Boris ne sait pas tout le plan. Ce gros balourd pourrait tout gâcher.
Les deux hommes doivent croire qu’on ne peut pas les entendre d’ici. Prune est désolé pour Boris, mais celui-ci ne connaît apparemment pas le mot « balourd ».
– Où est-il d’ailleurs, celui-là ? demande maintenant l’Élégant.
– Dans la pièce d’à côté. Il dit qu’il surveille les enfants, mais je crois surtout qu’il en profite pour roupiller.
Des pas résonnent sur le parquet. Boris frotte ses joues pour en chasser les dernières traces de larmes, puis plaque son index sur sa bouche pour faire signe aux enfants de se taire.
Le chef semble tout droit sorti d’une histoire de gangsters américains. Il n’a pas du tout l’air d’un rigolo. Il se tourne vers le russe.
– Alors, Boris, demande-t-il, tout va bien, ici ? Ils ne posent pas de problème, ces enfants ?
– Pas problème. Ils sages.
– Bien.
Le malfrat s’approche ensuite de Boris et lui murmure quelque chose à l’oreille. Les yeux du géant s’agrandissent de surprise, mais il se reprend avant que l’Élégant ait pu le voir et répond par un hochement de tête impassible.
Le chef sort en refermant la porte.
Quelques secondes plus tard, Oscar respire de nouveau correctement. L’Élégant est parti.
– Nous s’enfuir, murmure Boris.
– Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il vous a dit ?
– Il dit ″pas témoins″, répond le géant en baissant les yeux.
– Alors, en effet, Oscar et moi, nous aimerions bien nous enfuir, s’il vous plaît, Boris.
40. Pauvres peluches
Au centre commercial
Les deux commissaires et Nic sont allés rencontrer le directeur du centre. Ils ont eu la confirmation de ce que Prune pensait : l’établissement n’a jamais eu connaissance de l’installation des machins rouges. Et bien sûr, le directeur ne sait absolument pas à quoi ils servent.
Il n’a pas non plus entendu parler des personnes qui ont perdu la mémoire.
– Pétard ! Il n’est au courant de rien, celui-là ! dit le commissaire Martinès en sortant du bureau du directeur. Je vais prévenir les techniciens de la police scientifique, pour qu’ils viennent nous expliquer à quoi servent ces bidules rouges.
– Il faudrait éviter de les débrancher, suggère Louis Ledoux. Cela risquerait d’alerter les bandits et de mettre en danger les enfants.
– Vous avez raison, je vais leur dire que s’ils débranchent, ils auront de mes nouvelles, dit Martinès en s’éloignant pour répondre à un appel.
Il revient au bout de trois minutes :
– C’était Cormier. Il a contacté toutes les personnes qui ont eu des problèmes de mémoire. Elles ont toutes gagné une peluche, qu’elles sont allées retirer dans une dizaine de magasins différents. Et la vieille dame, dont Cormier nous a parlé tout à l’heure, lui a signalé que son nounours présentait une déchirure, apparemment faite au couteau ou aux ciseaux. Mais quel genre de personne peut vouloir du mal à un nounours !
Choqué par tant de méchanceté, il accompagne sa tirade de grands moulinets de bras et envoie valser le chapeau d’un passant.
– Cormier a alors interrogé tous les autres, poursuit-il sans s’apercevoir de rien. Il n’a pas les deux pieds dans le même sabot, ce gars-là ! Il s’avère que toutes les peluches gagnées par les victimes d’amnésie présentent une coupure semblable !
– C’est très étrange, répond Monsieur Ledoux, songeur. Je ne vois pas vraiment ce qu’on peut en déduire.
– Euh, excusez-moi, hésite Nic. Peut-être que les bandits cherchent quelque chose qui est caché dans les peluches ?
Les deux hommes le regardent, bouche bée, puis s’écrient en même temps :
– Mais bien sûr !
– Que cherchent-ils, bon sang ? demande Martinès.
– Les diamants ! s’exclame l’ancien commissaire, en se frappant le front. Le cambriolage de la banque en Russie. Si je ne me trompe pas, nous avons affaire à l’un des plus gros vols du siècle !
41. De retour
Chez Prune
Plus le temps passe sans nouvelle de sa fille et plus l’angoisse monte pour Céline, malgré le soutien de la grand-mère de Nic.
Elle sursaute quand la porte du salon s’ouvre.
– François ! s’écrie-t-elle en se jetant dans les bras de son mari.
– As-tu eu des nouvelles ? demande celui-ci.
Elle n’a pas le temps de répondre : la porte d’entrée claque, des petits pas se font entendre dans le couloir, puis deux enfants surgissent dans la pièce.
– Prune ! crient ses parents.
J'y mets le temps, mais j'y arrive ! Je suis vraiment navrée, j'adore particulièrement l'histoire de Prune, mais le travail (et les vacances, je dois bien l'avouer...) m'en ont éloignée =(
La grand-mère et la mère sont très touchantes, c'est décrit de façon très simple et très juste, en quelques mots et gestes. Tu conserves cette délicatesse des personnages que tu as su créé depuis le début !
D'ailleurs, je ne sais plus si je l'avais signalé, mais j'ai toujours bien aimé Boris. On se doute qu'il a un bon fond, qu'il fait partie des bandits par un concours de circonstances. Je me demandais quand et comment il allait se réveiller. Et je dois dire que le "comment" est brillantissime =) (mention spéciale aiux bêtises et aux brocolis)
A très vite pour la suite !
Au passage, quelques mini-coquilles :
"– La police est venue rapidement, ils vont ratisser tout le quartier et retrouver rapidement les enfants" -> répétition du mot "rapidement" (mais qui peut à la rigueur s'expliquer par le stress du personnage)
"C’est comme s’il les grondait d’être tombé" -> tombés
"c’est d’avoir gagné à la loterie et d’être allée chercher leur lot." -> allés
"Nous le savons bien, Boris. Vous savez," -> répétition "savoir"<br />
"Prune est désolé pour Boris." -> désolée
Ravie que ça continue à te plaire ! Et ne t'inquiète pas, lis à ton rythme, ça me va très bien ;)
Décidément, Boris remporte du succès : c'est le chouchou de beaucoup de lecteurs. C'est vrai qu'on se doute un peu que ce n'est pas un "vrai" méchant. Mais même moi je l'aime beaucoup et j'ai pris plaisir à écrire ses répliques et les interactions avec les enfants.
Décidément, il est temps que je passe ce texte par Antidote ! Toutes ces coquilles, encore...
Merci pour ton passage et ton commentaire !
Je n'ai pas vu si tu avais publié de nouveaux chapitres de La noirceur du blanc. Je veux bien que tu me laisses un petit message sur mon Jdb si c'est le cas. J'ai vu que tu avais commencé un recueil de nouvelles, en revanche. Je passerai le voir !
On ne s'ennuie vraiment pas, tout s'enchaine hyper bien et les changements de points de vues apportent vraiment à ce niveau là (je me répète, je sais, maid je trouve ça top!)
Tu as vraiment bien construit ton roman je trouve, on a l'impression d'être dans un film et le dosage de l'avancement de l'intrigue est parfait: ni trop rapide, ni trop lent.
Niveau personnage on découvre un Boris attachant. Je l'aime vraiment bien, on se l'imagine parfaitement avec les descriptions que tu en fais.
Et super fin de chapitre, on a hâte de découvrir la suite :)
Seule petites chose que j'ai noté:
" – Vous aviez fait du bon travail, toi et tes deux amis. Vous nous avez facilité le travail."
Petite répétition de "travail", mais je pinaille.
A bientôt !
C'est drôle que tu me dises que mon roman est bien construit, parce qu'en fait il n'a pas été construit du tout. J'ai écrit de manière linéaire, en inventant au fur et à mesure. Je me suis dis ensuite que j'avais eu du bol, cette fois-ci, de m'en être pas trop mal sortie, et que c'est bien tombé parce que le roman est court, mais que ça ne marcherait pas si je partais sur de plus gros projets. Et bien sûr, pour les deux suivants, j'ai fait exactement pareil : pas de plan, écriture à l'instinct en rédaction directe, dans l'ordre séquentiel des chapitres... Et en effet, sur Starsailors (qui fait 45k alors qu'il en est à la moitié), ça marche moins bien... Un jour faudra que je me soigne.
Mais en attendant, je suis ravie que ça te plaise et que ça donne cette impression. Oui, Boris est le bon géant, j'adore les faux méchants !
Ah oui, elle est pas bien jolie cette répétition ! Merci de me l'avoir signalée. Ceci dit, cette fiction n'est jamais passée par Antidote. Il faudra que je le fasse avant d'envoyer à des ME. Je n'avais pas encore Antidote avant d'envoyer à Galli, dommage !
Merci une nouvelle fois pour ta lecture et ton commentaire. Il me semble que j'ai un chapitre de retard sur tes publications de Justin. Je vais aller voir.
Juste une petite coquille : mouillé de larme : larmes
Bon, dernier chapitre... Sniff...
La coquille était déjà corrigée, il faut que je poste les dernières corrections.
Tu as dû t'en apercevoir depuis, mais non, l'épisode 8 n'est pas le dernier !
Merci pour ton commentaire :)
Pour les diamants, russes, je m’en doutait un peu, puisqu’on en parle avant. Comme c’ets longtemps avant, en revanche, je ne sais pas si un petit lecteur s’en souviendra.
Détails (je chipote…)
C’est la mère de Prune qui dit ça ? « Dites-moi si je peux faire quelque chose pour vous en attendant que le père de Prune arrive. »
Pourquoi dit-elle le père de Prune, alors ? et pas « mon mari » ? Ca m’a fait douter de qui parle, en fait.
Pour le déjeuner, Jérôme-la-fouine leur a apporté un sandwich au jambon à chacun : « au jambon à chacun » ça sonne mal. Pourquoi pas : « leur a apporté à chacun un sandwich au jambon » ?
Il jette ses ordres et son plan de bataille : jeter son plan de bataille, ça sonne bizarre
de ce qu’elle a fait entre son entrée chez Nature&Cocooning : lourd le « entre son entrée »
– Il n’a pas du tout l’air d’un rigolo. Il nous regarde comme si nous étions des tas de vieux chiffons ! pense-t-elle, pendant que l’homme leur jette un œil légèrement dégoûté : je ne mettrais pas de tiret ici, ce n’est pas un dialogue mais les pensées de Prune.
Il ne pose pas de problème, ses enfants ? Ils ne posent pas de problème, ces enfants ?
Je vais peut-être rajouter une phrase, pour les diamants russes, pour rappeler qu'on en a parlé avant.
Euh... non, c'est pas la mère de Prune qui dit "Dites-moi si je peux faire quelque chose pour vous en attendant que le père de Prune arrive.", c'est la grand-mère de Nic. Je vais revoir mes incises, parce que si on ne comprend pas ça, en effet, c'est bizarre.
Pour le reste, comme d'habitude, tes remarques sont totalement justifiées et je vais remettre tout ça en place !
Mince, ça sent la fin... C'est presque trop rapide, snifou.
Ce "chapitre" est vraiment bien foutu, entre émotions, humour et dynamisme, je l'ai dévoré !
Rhôôôlala, la scène entre Boris et Oscar est vraiment touchante, c'est trop mignon de voir ce géant avec ce tout petit qui le ressure et l'émeut !
Tu as également réussi à mettre de l'humour dans une situation dramatique, et ça c'est très chouette, surtout compte tenu du public auquel tu t'adresses. Ton écriture a gagné encore en fluidité et tes personnage prennent encore de l'épaisseur, et tout ça en très peu de mots, alors chapeau !
J'adore Boris et le commissaire, mais Prune est vtraiment géniale. Ses réparties sont trop top ! On se demande qui sont les adultes dans cette histoire, (et du coup, ton titre est vraiment justifié) mais en même temps les réactions qu'elle a sont justes ; certains enfants sont comme ça : fantasques, plein d'imagination, mais mûrs, réfléchis et protecteurs.
Bref, c'est un très bon "chapitre", les dialogues sont tous très justes, l'intrigue est bien menée, alors merci pour ce partage !
"Il marche de long en large dans le bureau, comme s’il le mesurait," Excellent !
"– Il dit ″Pas témoins″, répond le géant en baissant les yeux.
– Alors, en effet, Oscar et moi, nous aimerions bien nous enfuir, s’il vous plaît, Boris." Excellent !
"Cette pensée le choque tellement qu’il fait de grands gestes et envoie valser le chapeau d’un passant." Hahaha !
J'avoue que je l'ai aussi sentie que ça "coulait" tout seul, à partir de ce chapitre. D'ailleurs, j'ai écrit toute la fin, de l'épisode 7 au 10, en à peine 10 jours finalement. J'avais hâte de m'y mettre, tous les jours. Un vrai plaisir. Alors c'est vrai que ça doit se sentir.
Le commissaire était un personnage très plat, sans grand intérêt, et je me suis dit qu'il ferait un bon élément de dédramatisation si je lui donnais plus de couleurs. Bon apparemment j'ai réussi. J'espère que c'est aussi le cas par la suite.
Merci pour ta lecture :)
C'est l'avantage d'écrire des romans pour enfants : on voit venir la fin plus vite. Bien sûr, il faut dire au revoir à ses personnages, mais c'est pour mieux en rencontrer d'autres ! Enfin, je dis ça... y a quand même encore un peu de boulot de correction/écriture ! Surtout si je le propose au concours Galli : il va falloir que je redécoupe tout en chapitres, et ce sera pas si évident ! Mais bon, je suis pas encore décidée.
Moi aussi je me suis beaucoup attachée à Boris. Quand je lis l'histoire à mes enfants, je lui fais une grosse voix en roulant les R très fort, ils adorent ! Je ne pouvais pas le laisser dans le mauvais camp, le pauvre ! Je n'ai d'autant pas pensé au géant de Jeunet, que je n'ai pas vu La cité des enfants perdus (honte sur moi). Je suis rassurée que tu me confirmes que ce n'est pas trop caricatural, quand Boris parle. Je passe du temps sur ses répliques, mine de rien, parce qu'il faut que ce soit à la fois du charabia mais que les jeunes lecteurs puissent comprendre ce qu'il veut dire.
Alors, j'ai essayé d'écumer toutes les façons de dire voleurs, malfaiteurs, etc... de façons à ce que les enfants comprennent, et que ça ne fasse pas trop tarte, justement... Alors évidemment, dans la bouche des policiers, ça fait bizarre. Mais en même temps je ne me vois pas écrire "on va les choper ces salauds" ou "nous allons appréhender les contrevenants"... tu vois ce que je veux dire ? Mais si tu as des suggestions, je suis carrément preneuse.
Merci pour ta lecture et ton commentaire !
A+