Et pourtant je t'ai appelé PC

Notes de l’auteur : Camille, c'est une jolie histoire.
Une histoire, même si c'était un rendez-vous hebdomadaire et certains week-ends.
Car pendant quelques mois, nous avons joué au couple, et c'était doux.
Certes, nous avons partagé beaucoup d'intimité, mais pas du tout d'intime.
Et pourtant, malgré des règles strictes, et que j'enfouissais tout, elle m'a touché. Enfin !
Puis j'ai rencontré Raphaëlle... Grâce à elle, j'étais prêt.

Désormais, nous travaillons ensemble, au gré des projets, et ma démarche de reconstruction m'a donné la force de partager avec elle sur ce passé toujours un peu présent.

Camille, c'est une grâce, et un petit ton autoritaire quand elle est agacée que j'adore car je connais l'autre coté de la médaille.

Merci pour nos mots de ce matin Camille.
J'appréhendais beaucoup ce moment. Te dire que je n'avais pas préparé d'antisèche serait te mentir.

Mentir, je ne te l'ai jamais fait. C'est simple quand on ne fait aucune promesse.

Plus de 12 ans après, alors que je traverse une épreuve inconnue, nous nous sommes partager aujourd'hui des vérités enfouies, cachées derrière la fierté et le temps. Ça fait du bien. "Ça embellit l'histoire" comme tu dis.
Je vais ranger ces mots, bien au chaud dans mon cerveau, à côté de cette sortie à cheval dont le souvenir remonte si souvent.

Tous les deux, nous avions besoin de retrouver les plaisirs du couple. Nos corps l'ont plus vécu que nos cœurs, mais c'était ainsi, nécessaire pour mieux repartir chacun de notre côté. 

Alors merci. Merci encore d'avoir menée la danse, de m'avoir fait redécouvrir notre région et nos sens, les plaisirs simples et plus charnels, la complicité et la sérénité que procure le fait, tout bête, d'avoir la main d'un autre dans la sienne.

Ces mauvaises phrases que j'ai eu, sur toi, sur notre aventure, n'étaient avec le recul qu'un détachement forcé, pour rester le mec que je devais être, centré sur moi et mon plaisir, vengeant sur toutes les femmes l'humiliation de la tromperie et le sentiment de temps perdu.

Merci Camille.
Merci pour toutes ces petites morts qui m'ont rendu si vivant. Qui m'ont fait redécouvrir que je pouvais faire l'amour sans esprit de vengeance. J'étais certes distant, je cachais surtout mon respect pour la femme intelligente et, à vrai dire, un peu intimidante que tu es.

Nous étions, l'un pour l'autre, l'étape nécessaire à notre reconstruction. Et on l'a bien fait. Si bien que nous avons chacun construit une belle vie ensuite.
Mais alors que nous travaillons ensemble, notre dernier plaisir mutuel sera celui de notre petit secret. "Si les autres savaient…", voila un agréable postliminaire. Il restera de tout cela, mes épaules qui se détendent au timbre de ta voix, et comme ultime plaisir coupable, mes yeux qui se posent sur ta nuque.

Belle vie à toi et à ta famille.
Heureux d'avoir partagé avec toi aujourd'hui autre chose que des roadmaps. 

Cordialement 😉

 

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