Éveillée (poésie)

Des anneaux dans le noir.

Une lune dans le soir.

Si peu d’espoir…

 

· ◊ · ◊ ·

 

Si j’avais une plume, Une plume blanche et frêle,

Je te dessinerais, je te donnerais des ailes.

Alors tu t’évaderais, délivrée de l’écume.

 

C’est la mer de mes mots, c’est celle de mes pensées.

Tu te débats en elle, prisonnière évadée,

Et je souhaiterais tant que tu me voies là-haut,

Et je souhaiterais que, si tu disais ces mots,

Tu puisses enfin sortir, de la nuit, de la brume.

 

Mais mon bras s’y refuse, mon esprit, tout mon corps,

Car Eux, je te l’assure, te tueront si tu sors.

Un lien qui s’estompe, mais jamais ne s’efface,

Un cercle de poussière qui m’étouffe et m’enlace.

Et je me noie dans l’encre que je retiens en vain,

Quand j’aimerais t’aider, et te tendre la main.

 

Mais un jour, je le jure, un jour tu seras libre,

Tu t’en iras d’ici, et je pourrai te suivre.

 

· ◊ · ◊ ·

 

Des anneaux dans la nuit.

Une lune qui brille.

Et je vis…

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