FdB s'est fait jeter comme une merde

Par Sorryf

 

39. FdB s’est fait jeter comme une merde  (by Kiwi) 

Grenade. J’avais entendu sa voix. Je l’avais entendu me dire qu’il m’aimait. Depuis combien de temps j’avais arrêté de l’espérer ? Il a fallu que je me retrouve ici, dans cette cellule coupée du monde, démembré, pour que ça arrive. Je suis à ça de dire que ça valait le coup. Encore une fois, Champignon avait réussi un truc dingue. Il m’avait retrouvé Grenade. Il m’avait retrouvé Grenade et il m’avait mis en contact avec, ici. Ça effaçait tout ce qu’il avait pu me faire de mal. 

Grenade devait me recontacter dans vingt minutes. J’avais aucun moyen de compter le temps alors j’ai attendu, le cœur battant, en me demandant si c’était pas un rêve. Mais il est revenu, comme promis, et on a parlé pendant... jusqu’à ce que Champi vienne et nous dise qu’il fallait se séparer parce que c’était l’heure de la première ronde. Toute la nuit, donc. Heureusement, je n’avais pas besoin de m’inquiéter pour la durée de vie de la boucle d’oreille : Champi m’avait dit que c’était de la bonne came, la micro-batterie pouvait durer encore dix ans.

Grenade m’a raconté tout ce qui s’était passé depuis mon arrestation. Il avait été en cavale alors ce n’était pas facile pour lui de s’informer mais il savait malgré tout que quasiment tout le monde s’était fait arrêter. Les membres les plus actifs de la branche pacifique, parmi lesquels mes grands-parents, étaient incarcérés en attente de leur procès. D’autres étaient assignés en justice. Grenade, Litchi et Noisette n’avaient pas été pris, ils encouraient la perpétuité. Les clones avaient été quasiment tous retrouvés et renvoyés dans leurs capsules. Chibi était sain et sauf : Litchi avait eu la présence d’esprit de l’emmener en Hongrie à ma place grâce à mes faux papiers. 

Toutes ces mauvaises nouvelles auraient dû me désespérer ou me révolter, mais c’était pas le cas. Grenade m’aimait. Il me parlait, il était en sécurité et il allait me sortir de là. Et quand on sera face à face, il me laissera voir son visage. Il portera plus jamais son sale masque, il me l’a promis. 

Il m’a raconté sa cavale, comme il s’est planqué plusieurs jours dans un squat à Argenteuil, comme il a saccagé l’appart de FdB et traqué Champi pour trouver son adresse. Comme il a failli le tuer et que le hacker venait de lui proposer de rester se cacher chez lui. 

-  Qu’est-ce que je t’avais dit ? avais-je rigolé. C’est notre ange gardien. 

De mon côté, j’avais aussi envie de raconter plein de choses à Grenade, mais bêtement j’osais pas. Je m’étais fait pote avec un des gardiens de ma section, Belasco, mais quand je dis pote c’est dans le sens négatif du terme. Les potes qui t’invitent à une soirée pour te faire payer d’aimer quelqu’un. Les potes qui te trahissent sur un coup de tête tellement t‘as pas d’importance pour eux, alors que pour une fois tu pensais avoir fait tout bien. C’est cool, ça me dépayse pas. Belasco au moins il avait le mérite de pas faire semblant. Il s’amusait à me foutre la trouille avec ses allusions vicelardes, et ça marchait j’avais peur dès que j’entendais la serrure s’ouvrir. Ça me mettait en colère contre moi-même parce que, franchement, de quoi je pouvais avoir encore peur ? Qu’est-ce que Belasco pouvait bien me faire que je n’avais pas déjà supporté ? Rien. Alors pour pas qu’il croit qu’il était capable de m’effrayer, je le provoquais, je le cherchais, je le poussais encore plus à être méchant. Ça peut paraitre contre-productif, mais même si ça empirait son attitude, moi ça me faisait du bien, de pas être la victime innocente. Plus je le rendais furax, plus j’avais l’impression d’exister encore. Qu’il me fasse tout le mal qu’il veut, tout ce qui importe pour moi c’est de pas être surpris, de m’y attendre.

Il y a quelques jours, je vais dire environ dix avant que Grenade me dise qu’il m’aime, j’avais inventé un nouveau jeu pour passer le temps, un petit défi : j’avais arrêté de manger. Pas de quoi s’inquiéter, hein, c’était juste comme ça, pour faire chier Belasco, pour voir jusqu’où on pouvait aller. Tant pis si je ne découvrais jamais comment se finissait Moby Dick, ça valait pas le coup. C'est ce genre de choses là que j’avais envie de raconter à Grenade, vu que c’était le seul truc nouveau dans ma vie, mais je pouvais pas : Grenade allait être inquiet, il me demanderait d’arrêter de faire ça. Il croirait que je suis dans un délire d’auto-destruction alors que c’est pas du tout le cas. Je veux juste m’amuser un peu, rendre Belasco fou, et tant qu’à faire aller à l’infirmerie. Je suis pas bête, je sais bien que je peux pas mourir comme ça, mais si ça allait assez loin ils m’enverraient à l’infirmerie ou je serais perfusé. Il y a une fenêtre, là-bas. Je pourrais être à côté, peut-être.  C’était mon rêve le plus fou. Grenade, Champi et FdB qui s’allient pour me faire évader, je n’y crois pas une seconde. Je peux compter que sur moi, et de toute manière vu les crimes que j’ai commis je mérite pas la liberté. La fenêtre de l’infirmerie par contre, c’était à ma portée. Enfin c’est ce que je croyais quand j’ai commencé, mais ça s’est vite avéré plus difficile que prévu. C’était pas tellement une question de faim, c’est surtout que je ne pouvais pas empêcher Belasco de me fourrer tout ce qu’il voulait dans la bouche. Je pouvais cracher (si possible sur lui), tourner la tête... et pas grand-chose d’autre. Chaque repas durait des heures, et malgré mes efforts, quand c’était lui qui me nourrissait c’est-à-dire la plupart du temps, le plateau finissait toujours presque vide. Des fois j’en pouvais plus je me disais : pourquoi je fais ça ? Pourquoi je m’inflige Belasco aussi longtemps ? Plusieurs fois, j’ai failli manger docilement juste pour qu’il me laisse. Mais j’arrivais pas à renoncer, j’étais peut-être à côté de la plaque mais je pense qu’au bout d’un moment c’était pas qu’une question de défi ou d’aller à l’infirmerie, c’était une question d’équilibre mental. Si j’allais pas jusqu’au bout, j’aurais plus rien. 

Malheureusement, ce beau projet était tombé à l’eau, un jour ou Belasco est entré avec son sale sourire triomphant en m’agitant sous le nez un entonnoir en plastique. Là ça faisait quatre... ou cinq jours qu’ils me faisaient bouffer de la soupe par un tuyau. La première fois j’avais pleuré, ce qui est marrant parce qu’au fond j’avais pas été triste. C’est pas grave, me répétais-je à chaque fois. C'est de bonne guerre. Ils font pareil à Guantanamo. Moi au moins je... euh... j’ai la boucle d’oreille qui me raconte des histoires. Il y a des Belasco partout. Est-ce que Grenade aimerait que je lui raconte tout ça ? J’arrivais même pas à le dire à Driss Diakité, avec qui j’étais pourtant hyper dur. Allez, ça servait à rien. S’il y en a un à qui j’aurais pu raconter ce genre de trucs, à quel point j’étais dégouté qu’on m’ait empêché de continuer mon jeu, c’était pas ni Grenade ni Champi, ça les stresserait trop. C’était ce traitre de FdB. 

Quand j’avais entendu sa voix ça m’avait fait comme une décharge électrique. Alors comme ça il s’était fait tej par son plan-cul ? Le pauvre chou. Plus tard, quand j’ai eu l’occasion, j’ai demandé à Champi pourquoi il avait fait ça, et il m’a répondu qu’il lui en voulait trop d’avoir activé le brouilleur IEM, de l’avoir forcé à me trahir. 

- Je m’en fous, tu sais. Tu peux te remettre avec ça me dérange pas. Tu nous dis à Grenade et à moi de lui laisser une chance, alors je vois pas le problème à ce que tu le fasses aussi. 

A mon avis on n’est jamais forcé de trahir. A mon avis on choisit. C’était vrai pour Champignon autant que pour FdB. 

Pourquoi j’essaie d’aider ce connard, moi ? C’était pas vraiment volontaire, c’est juste que... je sais pas, je m’attendais à ne plus jamais avoir de nouvelles de lui de ma vie. Après ce qu’il avait fait, je pensais qu’il disparaitrait. D’autant plus si, comme m’affirmait Champi, il se sentait coupable. Mais au lieu de ça, il m’avait parlé, il m’avait raconté sa vie comme si rien ne s’était passé et qu’on était toujours amis. Ça m’avait trop énervé, et une seconde j’ai été avec lui sur mon canapé ou dans la voiture, sur les marches de son immeuble, et FdB m’insupportait, à traiter son plan-cul comme de la merde, à être immature, à rien respecter. Il me manquait trop ce sale traitre. Et puis c’était peut-être qu’une petite phrase, mais pour la première fois depuis que j’étais là-dedans, j’avais été embarqué dans un dialogue qui n’avait rien à voir avec moi, avec Santorga ou les clones. Champi et Grenade m’aidaient, ils faisaient en sorte que j’aille mieux, que je tienne le coup. FdB le fdp, lui, il me demandait des conseils sur sa love life minable. Juste une seconde, c’est comme si j’avais respiré un autre air que celui de ma cellule. Je voudrais bien lui parler encore, à ce fumier, même si je lui en veux à mort, je voudrais bien qu’il reste dans les parages.

En ce moment je sais pas si c’est la solitude ou le fait d’en avoir parlé avec FdB cet été, mais je repense pas mal à mes potes du lycée. Après ce qui s’était passé j’avais pas eu l’occasion de les revoir une seule fois. On m’avait raconté qu’ils avaient tous fondu en larmes à leur procès quand ils avaient appris qu’on m’avait amputé. J’avais rien dit, mais dans ma tête j’étais dégouté. Quoi c’est ça qui vous fait pleurer ? Que j’ai perdu mes membres à cause d’un streptocoque ? Vous m’avez fait perdre Rahim, les mecs. Vous m’avez fait perdre son visage que j’aimais trop. Et puis ma confiance, l’impression d’être en sécurité, une part de qui je suis, une part de mon caractère… et puis, j’ose le dire à personne mais j’ai perdu mes potes aussi. On s’entendait bien putain, je vous adorais, je pensais qu’après le lycée on resterait unis pour la vie, ha.

Pendant les promenades dans le gymnase, je regardais autour de moi et j’imaginais que je croisais l’un d’eux, ce que je lui disais. C’était pas possible puisqu’ils étaient tous sortis, et de toute manière ils n’avaient pas été incarcérés à Fleury-Mérogis mais à Poissy. J’aurais bien voulu, n’empêche, les revoir. Parler normalement de nos délires du lycée, de ce qu’on était devenus… Leur dire, allez on efface tout putain, s’il vous plait, la personne pour qui c’est censé être le plus dur c’est moi alors si je suis prêt à tout oublier vous pouvez le faire aussi non ? Mais eux, ils en auraient pas eu envie je le sais. A la mort d’Anthony il y a cinq ans, j’avais hésité longtemps, longtemps, puis j’avais laissé un message sur son profil, mes condoléances, et j’avais ajouté pour les autres que s’ils voulaient parler de quoi que ce soit, j’étais là, même si en vrai c’était moi qui avait besoin de parler. Je me sentais trop mal, traitre par rapport à Grenade à qui je n’avais rien dit, et coupable parce que le chauffard qui avait tué Anthony n’avait pas été identifié, et que Grenade était sorti avec une voiture dépucée ce soir là. Je me sentais trop seul. Au final, personne ne m’a contacté et même, plus personne n’a jamais posté un message après le mien. Peut-être que c’était mieux comme ça. Moi ça aurait pu m’aider à tirer un trait sur tout ça, mais eux ça aurait ravivé leur mauvaise conscience, les pauvres chéris, fallait qu’ils se reconstruisent. Je suis méchant mais c’est parce que putain, je trouve ça pas juste. J’ai payé une double-peine. Non seulement ça et ses conséquenses, mes membres, Grenade… mais aussi, j’avais perdu tous mes amis.

La-dessus, FdB de qui je n’avais aucune nouvelle, débarque de nulle part pour me parler comme si entre nous rien n’était détruit malgré son coup de pute, et ben… quelque part… C’est comme si ça avait tout réparé. Ce p’tit con, il est malin quand il s’y met.

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Herbe Rouge
Posté le 15/07/2023
Oh, on "verra" Grenade sans son masque lorsque Kiwi sera délivré !!
J'ai encore plus hâte :)

Kiwi qui n'ose pas parler de ce qu'il vit avec Champi et Grenade, ça permet d'imaginer à quel point il doit néanmoins se sentir seul et effrayé malgré la radio. Nous, "lecteurs", sommes les seuls confidents de Kiwi ici.

Kiwi qui serait prêt à pardonner à ses anciens tortionnaires... ça laisse une grosse bonne chance à Fdb d'être pardonné lui aussi (mais n'empêche qu'il ne le mériterait pas!)
Sorryf
Posté le 27/07/2023
yes là je préparais le terrain pour que Kiwi pardonne à FdB sans que ça paraisse trop rapide et pas crédible... Kiwi pardonne tout, pas tant par bon coeur, mais plutôt qu'à partir d'un certain stade ça ne l'atteint plus/le soule de faire la gueule. Après, il gardera toujours une petite rancoeur, c'est plutôt tourner la page que pardonner, en fait. Bref... Je me justifie, lol, j'aime pas ce chapitre non plus
Peridotite
Posté le 25/06/2023
Coucou Sorryf,

Les chapitres sont courts donc j'en ai lu trois d'un coup avant de commenter.

Driak appelle Carmin à l'aide, car il se sent espionné par Grenade et craint le pire. Malgré ses réticences initiales, Carmin se précipite pour l'aider et arrive à point nommé, en pleine baston entre D et G. Il réussit à immobiliser Grenade et à l'enchainer au radiateur.

De manière générale, l'action s'enchaîne bien et on découvre au fil des chapitres, le petit groupe qui se reconstitue, parfois malgré eux (cf Carmin qui est paumé).

D'ailleurs je repensais à un truc. Dans le chapitre où Driak est viré, il rencontre Kiwi puis l'emmène chez sa mère. Comme tu montres que la vie de Carmin se délite, que les gens qui l'aiment le lâchent un à un, j'ajouterais une couche : le patron le met en arrêt pour maladie et sa mère lui demande de décarrer ? Ainsi, il ne lui resterait plus que Chibi. Je ne le ferais pas laver l'appart et acheter des meubles mais mariner dans un appart dêtruit, à l'instar de sa vie. (c'est que des petites idées que j'ai eu et que je te partage, tu en fais ce que tu veux 🙂).

Autre point important : je pense que tu te focuses beaucoup sur les gens, la trahison du moins, (ce qui est très bien), mais moins sur les clones, leur vie, leur libération, la politique, qui est pourtant la ligne rouge. Je trouve que le sentiment de culpabilité de Carmin pourrait s'élargir. Sa pensée pourrait évoluer et il pourrait épouser la cause de Kex plutôt que juste penser à Kiwi. En gros, si le leader de Kex avait été moins charismatique, Carmin se moquerait de la cause à ce stade ? C'est un peu dommage d'éluder ce point crucial du livre.

Niveau sentiment et évolution des persos, je trouve perso que tu vas un peu vite en besogne. Grenade accepte bien vite que Carmin et Driak re-retournent leur veste. Je l'aurais plus vu devoir acceptee leur aide en mode couteau sous la gorge genre il a plus le choix, il est acculé. Du genre Driak et Carmin se réconcilient d'abord et réfléchissent au futur, à leur idéal et à leur implication vis-à-vis des clones. Ils reconstituent une sorte de mouvement à eux deux (ou à eux trois avec Chibi) en réfléchissant à ce qui est important pour eux. Puis Grenade se pointe...

J'aime moins ce dernier chapitre. Là aussi Kiwi change d'avis trop vite. L'épisode avec le gardien est bien mais à mes yeux, n'a rien à faire là, je le déplacerais plus en amont, quand il est seul dans la cellule et que tu décris son quotidien, sinon tu crées des allers-retours où tu décris sa vie en prison dans deux chapitres différents. Je combinerais pour plus de fluidité. Là, suite à l'appel, je le verrais plus en mode haine contre Carmin, voire même contre Grenade qui ne lui avoue son amour que maintenant alors qu'il lui fait la misère depuis 10 ans, genre grosse remise en cause de ses sentiments. La phrase de Fdb au chapitre précédent n'est pas assez punchy ou drole ou quoi pour que ça le secoue à mon avis. Je trouverais un truc bien a la fdb, banal peut-être, mais qui remue Kiwi et lui donne envie de le haïr en mode raison (et en même temps de lui pardonner en mode passion).

Je te donne quelques ressentis et conseils, mais j'aime toujours autant ton style et tes persos. On lit avec plaisir. 🙂

Mes notes (attention j'ai combiné celles des trois chapitres précédents) :

"Et ben défend toi"
> défends-toi

"Quand j’avais retrouvé mon appart saccagé j’ai demandé à mes voisins s’ils avaient vu quelque chose, une voisine m’a dit qu’elle avait croisé mon date Q+ dans les escaliers, il avait rendez-vous avec moi mais ne me connaissait que par mon pseudo, et son téléphone était en panne il ne pouvait pas m’appeler et avait oublié le numéro de l’appart."
> La ponctuation est à revoir non ?
> Concordance des temps passé/plus-que-parfait à checker
"Quand j’ai retrouvé mon appart saccagé, j’ai interrogé mes voisins. L'un d'eux a croisé mon soit-disant date [dayte ? Ou autre façon de l'écrire pour sonner anglais ?] Q+ dans les escaliers : il cherchait un beau gosse, grand, roux, couvert de tâches de rousseur, mal rasé, à la machoire carrée. La voisine lui a direct indiqué l'étage où me trouver.
> et son téléphone était en panne il ne pouvait pas m’appeler et avait oublié le numéro de l’appart."
Tout ça, c'est vraiment utile ? 🤔

"objejctivement"
> Typo

"Ça te tuerai"
> Tuerait

"que t’allait le trahir
> allais

"je te dépèce"
> -s

"Et quand on sera face à face, il me laissera voir son visage. Il portera plus jamais son sale masque, il me l’a promis. "
> Comme tu es au passé dorénavant, le futur ne va plus car le futur du passé est le conditionnel, donc : "il me laisserait voir", "il porterait"

"Il m’a raconté sa cavale, comme il s’est planqué plusieurs jours dans un squat à Argenteuil, comme il a saccagé l’appart de FdB et traqué Champi pour trouver son adresse"
> ponctuation : "Il m’a raconté sa cavale : comment il s’est planqué plusieurs jours dans un squat à Argenteuil, comment il a saccagé l’appart de FdB et a traqué Champi pour trouver son adresse, comment..." ?

"Pourquoi j’essaie d’aider ce connard, moi ?"
> Tu bascules au present

Au plaisir de lire la suite 🙂
Peridotite
Posté le 25/06/2023
Ah oui, un dernier truc rapport aux allers-retours que j'ai pensé mais oublié de dire : je ferais Driak moins blessé pour éviter la case hôpital. Je le ferais soigner lui-même Driak dans l'appart avec des bandages etc pour rester dans l'action et donc éviter des déplacements inutiles et ainsi de disperser l'attention du lecteur là-dessus, car c'est pas crucial.

Aussi, bonne description de l'appart de Driak, un même plus carré, avec des meubles design etc 👍
Sorryf
Posté le 27/06/2023
Pauvre Victor si meme sa mère le fout dehors ! La réaction en chaine des abandons, j'aime beaucoup l'idée, du coup il va s'accrocher à Chibi qui n'est au courant de rien !

"Tout ça, c'est vraiment utile ? 🤔" -> lol c'est pour pas me faire accuser d'incohérence... J'en fais peut-être un peu trop xDDD

Hahahaha, contente que lire que l'appart de diak est bien décrit ! même si j'ai fait tous ces efforts pour décrire la table basse en verre pour qu'au final elle se casse et du coup on la verra plus xDDD

Un immense merci pour cette série de com ! je suis trop contente que cette 2eme partie te plaise aussi !!!!!!
Belette
Posté le 19/11/2020
Tu disais que les prochains POV de Kiwi étaient sombres et que tu voulais les rendre plus soft, bah moi je les trouve pile dans le bon ton. Il a fallu la prison et la trahison de trop pour que Kiwi s'autorise enfin à être en colère, à poser ses limites.
En colère contre FdB mais surtout contre ses "potes" de lycée qui lui ont fait subir toute cette violence. C'est important, je trouve, ça montre que ton personnage chemine parce que jusqu'à présent il avait beaucoup fait l'autruche. La colère est saine dans des cas comme ça, c'est une étape à franchir.
La description de l'isolement que tu fais est bien aussi. Ce petit jeu d'auto-destruction (parce que même s'il le nie, ça en reste un) pour ne pas devenir fou, le fantasme de la fenêtre de l'infirmerie... Et surtout la détresse qu'on sent derrière ses mots à rester comme ça, démembrés, à la merci de tous... C'est presque comme le soir où il s'est fait violé finalement, cette même impuissance. Je pense notamment à quand tu fis que le gardien peut "lui fourrer ce qu'il veut dans la bouche". J'ai peut-être vu des allusions là où y'en a pas, mais je me suis dit que c'était en écho, au même titre que les allusions salaces du gardien, de la nuit où on l'a traité comme un objet sexuel. Y'a un parallèle entre les deux situations, je trouve, qu'il soit volontaire ou non...

J'aime vraiment beaucoup ces POV de Kiwi. Ca serait dommage de les modifier ;) Des gens ont trouvé ça trop hard que tu veux rendre ça plus soft ? :o
Sorryf
Posté le 25/11/2020
Ah c'est vrai tu trouve que ça passe ces chapitres Kiwi ? J'ose à peine les relire xD ! Je suis en train de préparer la sortie du tome 2 donc il a fallu que je m'y replonge, et ton com m'a un peu aidée à me lancer... c'était dur ! (des mois que je traine à retarder ces corrections en faisant l'autruche)
au final, je n'ai pas changé énormément : j'ai supprimé le fait que Kiwi mange avec un tuyau, qui en plus d'être too much n'est pas cohérent avec l'époque et tout... J'ai laissé que le gardien le force a manger et que le repas est un rapport de force, mais juste il le nourrit normalement. Ca va déjà un peu mieux -_-
Ensuite, dans ce chapitre j'hésite encore à couper après "j'aimerais qu'il reste dans les parages" ou à laisser en entier, dans le doute (et motivée par ton com) j'ai laissé, mais je me laisse un peu de temps pour y réfléchir. C'est délicat tout ça !
le "lui fourrer tout ce qu'il veut dans la bouche" je sursaute à chaque fois que je tombe dessus x.x ! Pareil, je sais pas si je laisse ou si c'est trop, mais j'aime bien l'idée du parallèle, c'est effectivement ce que je voulais faire.
Bref, merci pour tous tes coms mais encore plus pour celui là, qui m'a donné la motivation dont j'avais besoin et m'a rassurée !
Belette
Posté le 25/11/2020
Ce qu'il vit est choquant en soi, donc ça me semble normal que ça choque le lecteur. Parfois, certaines écritures tendent à banaliser des situations qui sont tout sauf banales en taisant ces pulsions affreuses d'auto-destruction et la réalité des faits. Toi, au contraire, je trouve que tu rend justice à l'horreur de la situation. Parce que, même si je ne sais pas personnellement ce que ça fait d'être isolée, privée de mes membres et replongée dans des schémas de violence déjà vécues, honnêtement je comprends que ça peut rendre dingue. Y'a des gens qui deviennent fous pour moins que ça...
Donc n'aies pas peur de choquer/secouer le lecteur, ça me semble justifié vis à vis du contexte. Après ça dépend comment on envisage la lecture et ce que toi tu veux transmettre à tes lecteurs. C'est toi qui choisi au final, et je sais bien que ce n'est pas un choix facile haha ! Bon courage pour tes corrections <3
Helios Croc
Posté le 04/08/2020
Hello j’avais fait une pause après la fin de la première partie et quelques semaines après, me revoilà. C’est cool d’ailleurs de voir que les personnages aient laissé un souvenir assez fort pour que pas une seule fois je me demande : « c’était qui déjà ? » bravo !
Après si c’est une remise en route pour le second tome, ça mériterait d’être plus dynamique! C’est normal qu’il se perde dans ses pensées vue sa situation... mais peut-être alterner avec de l’action? Commencer par la scène de gavage? Mettre des ellipses et tout écrire au présent?
En tout cas bravo encore! Et félicitations d’avoir sorti ton premier tome !
Sorryf
Posté le 09/08/2020
Coucou ! Contente de de revoir !
Tu trouves ce début de 2eme partie trop lent ? C'est vrai que c'était pas pensé comme un tome 2 à la base, et ça nécessite des ajustements que je n'ai pas encore fait ! Je vais
essayer de dynamiser un peu tout ça, mais je pense que je vais pas faire de gros changements, cette histoire est finie depuis maintenant un an, et JE N'EN PEUX PLUS xD ! Enfin, c'est toujours mon bébé qui me tient énormément à coeur, mais j'ai de plus en plus de mal à revenir dessus, et quelque part je pense que c'est pas plus mal : il est temps de tourner la page !
La scène de gavage, je pense au contraire la supprimer, je me demande encore ce qui m'a pris d'écrire ça xD

Merci beaucoup pour ta lecture et ton retour !!
Alice_Lath
Posté le 16/04/2020
Purée, il a bon dos Kiwi et Grenade, mais c'est un fou lui! Aller drifter sur les gens contre qui on est vénère, purée, Champi et FdB ont eu une sacrée chatte pour le coup, même si Anthony méritait un beau châtiment, il a eu le droit à la justice du Far West. J'avoue que je suis juste un peu plus perplexe sur le passage avec Balasco, je ne sais pas trop quoi en penser... J'ai comme l'impression que c'est un surplus de violence qui n'apporte pas tellement par rapport au reste? Je ne sais pas, c'est vraiment qu'un avis personnel huhu mais je kiffe toujours autant!
Sorryf
Posté le 18/04/2020
Arf, cet affreux chapitre... j'ai rien vu, rien vu, je le relierai pas xD
T'as mis le doigt là ou il fallait en tout cas, je suis vraiment très dérangée par ce chap et les autres de Kiwi, c'est bien qu'il y a un gros problème, et tot ou tard il va falloir que j'affronte ça x.x! je pense que je vais faire des grandes coupes, dans ce chapitre là si c'est possible, carrément enlever toute la fin. ça fait longtemps que j'y pense et ton com me conforte a me dire que c'est le mieux ! merci !
Quand à la logique du Far West... c'est moche, et Grenade s'est arrêté après avoir tué le 1er il s'est rendu compte que c'était pas pour lui. Mais en meme temps, le perso est comme ça, il devient sanguinaire quand on blesse Kiwi. Si Victor était pas intervenu, il aurait tué Driss.
Joke
Posté le 16/11/2019
Ce chapitre je l'aime un tout petit peu moins, pardon :(

D'un côté je l'aime parce qu'on sent un peu de soulagement chez Kiwi, et il sort de sa solitude, et on est tellement heureux qu'il puisse être en contact avec Grenade et plus condamné aux têtes à têtes glauques avec Diak, ça fait un vrai soulagement, on a l'impression de respirer à nouveau.
Donc ça c'est bien.

Par contre, j'aime pas trop qu'il ressasse sur ses collègues de lycée, je sais pas. Alors qu'il pense pas du tout à ses amis de Kex qui ont été emprisonnés, Avocat, tous les autres, tous ceux qui ont été auprès de lui à le soutenir dans sa lutte. Bon ok ils étaient pas sur le terrain mais quand même.
Je comprends pas trop que Kiwi focalise sur ces types atroces du lycée, mais en même temps il est tellement détruit, c'est sûrement normal, les choses remontent, je sais pas;
Enfin voilà, il me semble que c'était une version différente quand j'avais lu la première fois, et j'avais mieux aimé.
Après j'aime la fin., elle donne de l'espoir.. C'est trop important pour moi que Kiwi pardonne à FDB.
Sorryf
Posté le 21/11/2019
C'est pas grave enfin ! les POV Kiwi hein... >.< surtout dans cette partie là.
Pour Kiwi qui ressasse le passé, t'es pas la seule a pas avoir aimé. Je virerai peut-être... je sais pas encore
tiyphe
Posté le 29/10/2019
La justification ! Où est la justification de ton début de texte !
Ouai je suis une justifi-nazi xD

C'est marrant parce que tu as une façon de justifier le fil des pensées de tes personnages qui est carrément irréprochable, tout ça en comparent à autre chose, tu arrives à ce que Kiwi ait envie que FdB ce Fdp de traitre soit là de nouveau pour lui et redevienne son ami, alors qu'il n'a aucune raison valable à la base, mais il y réfléchit tellement, ça se brouille tellement et c'est finalement tellement valable, c'est incroyable ! Bravo encore une fois !

J'ai juste relevé ça :

"c’était pas ni Grenade ni Champi, ça les stresserait trop"
- le "pas" est de trop, enfin tu fais une double négation là c'est bizarre !
Sorryf
Posté le 29/10/2019
zut... encore la justification ? Je file corriger. Et tant qu'on est dans ce genre de détail, j'ai voulu mettre le résumé de mon JdB ici mais c'est impossible : il y a une limite de mots a ne pas dépasser :-( du coup je garde l'ancien pour le moment.

Double négation virée !!! merci !
tiyphe
Posté le 30/10/2019
Arf, tu ne peux pas réduire celui de ton JdB ? :p On m'appelle Josiane LaRelou ;)
tiyphe
Posté le 30/10/2019
Arf, tu ne peux pas réduire celui de ton JdB ? :p On m'appelle Josiane LaRelou ;)
Mary
Posté le 05/09/2019
Me revoilà enfin :D

Il est bien ce chapitre! Du 100 % Kiwi XD Je comprends le côté désespéré, en même temps il y a de quoi. Tu vois, le coup de la fenêtre, j'ai bien aimé, parce que ce mec a un instinct de survie en béton. Ca colle vachement bien à son caractère.
Les relations ambivalentes avec FdB, pareil, crédible à mort - puis les relations de FdB avec les gens, on s'en lasse pas <3
La grande déclaration avec Grenade, juste....Aaaaaaaw. Bon, ça me plairait bien qu'il finisse avec Totorou quand même hein, mais voilà Grenade, c'est Grenade et y'a rien qui pourra changer ça.

Par contre, petite remarque, je pense qu'il y a un problème de temps de narration dans ce chapitre. Certains passages sont à l'imparfait, d'autres au présent... Ca me fait un peu bizarre. Vu qu'on est en point de vue interne, et que les pensées de Kiwi défilent à 100 à l'heure, pour moi tu as plusieurs options :
- soit tu utilises le présent de narration pour le tout venant, et le passé composé pour les événements antérieurs hors passages descriptifs
- Soit tu fais imparfait + passé antérieur (mais je crains que ça n'alourdisse le ton).
Et je t'envoie un MP pour les potes qui ont l'air de partager un peu tout le monde :D

A très vite !
Sorryf
Posté le 06/09/2019
Merci pour ce com !! j'adore ce que tu dis, que Kiwi a un instinct de survie en béton, parce que on dirait pas comme ça lol ! mais je pense que c'est la vérité, paradoxalement.
Tu veux dire Diak avec Totorou hein ? Pas Grenade avec Totorou rassure moi xDD!
aaaah non encore la concordance des temps T.T des qu'il y a dy flashback ça devient l'enfer ! je vais relire et suivre tes conseils.
je file rep a ton MP par MP !!
Renarde
Posté le 04/08/2019
Hello Sorryf, 
Il y a plein de parties dans ce chapitre, alors je vais commenter par partie.
La première, de "Grenade" jusqu'à " -  Qu’est-ce que je t’avais dit ? avais-je rigolé. C’est notre ange gardien." passe tout seul. C'est tout mignon, et moi qui était plutôt team Kiwi-FdB bascule du côté Kiwi-Grenade avec ce passage <3
Pour le deuxième, je comprends la logique de Kiwi. Mais dans les choses qui m'ont gênée : la grève de la faim en prison est géré par un médecin, pas par un gardien de prison. Il aurait dû être alimenté par perfusion et encore, au bout de plusieurs jours. On pourrait imaginer que le médecin l'alimente par perfusion dans sa cellule plutôt qu'à l'infirmerie (cela demande peu de matériel), et que du coup Kiwi soit complètement dépité. 
Pour la troisième, c'est la partie FdB. J'aime beaucoup cette partie. En particulier le fait qu'avec FdB, il se sente pour une fois ailleurs que dans sa cellule. "Juste une seconde, c’est comme si j’avais respiré un autre air que celui de ma cellule. Je voudrais bien lui parler encore, à ce fumier, même si je lui en veux à mort, je voudrais bien qu’il reste dans les parages." L'ambivalence est bien décrite, et cela sonne juste.
Pour la quatrième (sur ses potes), j'arrive pas à me décider :p
La première lecture, j'étais pas convaincue. La deuxième oui, la troisième je sais toujours pas.  Quel est le but de cette réflexion ? Tu veux montrer une facette de Kiwi en particulier ?
Et pour finir, j'aime beaucoup les deux dernières phrases.  
Sorryf
Posté le 04/08/2019
Merci pour tous ces retours !
La perfusion : je savais pas ! mais Kiwi peut quand meme bouger, meme sans ses bras il arriverait à la décrocher je pense, a moins de complètement entraver ses mouvements ce qui serait pire. Ou alors le médecin reste là tout le temps de la perf ? En fait, j'hésitais à supprimer tout ça, mettre que juste, il a instauré un rapport de forces autour de la bouffe, qu'il perd a tout les coups puisque sans membres il est bien obligé de manger un peu... j'ai finalement gardé juste pour la phrase "j'avais pleuré, ce qui est marrant parce que j'avais pas été triste" qui me paraissait importante pour montrer comme Kiwi va mal et refuse de le voir. Mais bon, je peux peut-être m'en passer ? C'est con de garder tout un passage bancal juste pour une phrase.
Le but de la réflexion sur la partie avec ses potes... franchement je sais pas ! je l'ai rajouté juste avant de poster c'est pas comme le reste ou j'avais le recul. Je pense que je voulais parler un peu de pardon, de solitude, et une fois que j'ai été lancée j'ai trouvé sympa l'anecdote comme quoi il a essayé de recontacter ses anciens potes et que ceux-ci ont pas répondu. Pour ce qui est de son intérêt, je suis absolument pas sure :O je compte sur vos retours pour me guider !
Eresia
Posté le 05/08/2019
Ouh, voilà de la bonne introspection comme j'aime ! :P
Beaucoup de choses dans ce chapitre en tout cas !
J'ai commencé par trouver assez étonnant qu'il ne doute pas des paroles de Grenade. Enfin, qu'il doute qu'il ait bien entendu, tu vois, et qu'il impute ça à sa solitude qui le pousse à entendre que ce qu'il veut. Du coup, je ne peux qu'approuver l'idée qu'ils se reparlent 20min après, histoire d'en remettre une couche (il lui a vraiment promis de virer le masque ? :O )
J'ai beaucoup aimé la transition pour parler de FdB, et cette lutte de pouvoir avec le gardien, ça représente toute l'ambivalence de Kiwi (comme à la fin avec ses potes). Et ça m'a tellement fait mal au cœur...
Bon, par contre, j'avoue, j'ai du mal à voir comment il peut faire une grève de la faim alors qu'il n'a plus de membres, ça me paraît ardu cette histoire. J'ai lu ta réponse à Renarde, du coup je comprends le dilemne, mais je dirais qu'en fait, l'idée qu'il ne va pas bien et qu'il ne s'en rend pas compte se sent dans tout le chapitre.
En fait, je suis vraiment pour l'idée qu'ils se prennent en grippe avec le gardien, parce qu'il lui faut quelque chose pour tenir; et je trouve l'idée qu'il lui crache dessus plus cohérente que cette histoire de grève de la faim (même si bon, du coup, le recours à l'entonoir "juste" pour ça, c'est méga violent xD). 
 Les "potes" du lycée, j'aurais cru que ça serait remonté à cause des menaces du gardien plus que du fait d'en avoir parlé à FdB, même si au fond, cette envie de leur pardonner, enfin non, cette envie de faire comme s'il ne s'était rien passé est la même avec eux qu'avec lui.
Je me demande pourquoi il a si peur d'être seul en fait, d'où ça lui vient. 
Bref, j'ai beaucoup aimé ce chapitre comme tu l'auras compris. Je file dévorer le suivant ! ;) 
Sorryf
Posté le 05/08/2019
Merci Eresia pour ces deux coms !
J'y répond ensemble :
le chap Kiwi :
Il doute un petit peu, il dit "est-ce que j'avais rêvé" je crois... c'est vrai que je m'attarde pas trop la dessus, ce chapitre est déjà assez long !
Je vais sans doute supprimer cette histoire d'entonnoir, mettre que Kiwi veux plus manger mais que bah il mange quand meme puisqu'il peux pas s'opposer sans bras.
Dans la version de base, le gardien était beaucoup plus pervers, j'avais rien mis de concret mais il y avait des sous-entendus louches... j'ai tout viré, je me suis dit que ça ferait too much, + le cliché du gardien de prison qui abuse des détenus >.< Une part de moi se demande si j'ai bien fait, ou si je me suis pas dégonflée lâchement... Enfin bref, comme c'est plus trop le cas, ya pas de raison que le gardien fasse remonter le traumatisme de Kiwi. En plus, il ne repense pas a proprement parler à ce qui lui est arrivé, mais à ses potes après,ou avant, tout sauf le drame quoi (qu'il s'efforce d'enfouir).
La peur d'être seul -> alors là... On a tous peur de la solitude non ? Et là comme Kiwi est en prison c'est exacerbé ? Peut-être que comme il voit Grenade s'éloigner de lui au fil des ans, il a un petit peu pris la peur de l'abandon, enfin je pense que quasiment tout le monde a un peu ce genre de peur.
Ce chapitre m'a posé beaucoup de problèmes et de doutes, ça me fait super plaisir que tu l'aies aimé ! merci beaucoup !!
le chap fdb :
Oui Chibi a bien pris les choses ! pour la réaction de Grenade et Diak quand ils verront le clone de Kiwi débarquer, rendez-vous dans le prochain chapitre ! Celui qui va se faire engueuler n'est peut-être pas celui qu'on croit...
Tu approuves le second plan... celui ou on ampute Chibi pour échanger sa place avec Kiwi ? xDD Monstre !
 
Isapass
Posté le 05/08/2019
J'ai vu sur ton JdB que tu n'aimais pas ce chapitre. Ben, moi je l'aime beaucoup. Vu sa situatiion, il est normal que Kiwi soit légèrement prédisposé à l'introspection ! Et pas n'importe quelle introspection : ce sont des sentiments hyper complexes et c'est très intéressant et assez audacieux (c'est pas le mot qui m'est venu en premier mais je vais rester correcte) de les aborder.
Je ne sais pas si tu t'es documentée sur ce que peuvent ressentir les victimes mais en tout cas, ça paraît hyper cohérent.
J'avais entendu une interview d'une femme qui a réalisé un reportage sur des entretiens qu'elle a eu avec l'homme qui l'a violée quand elle était petite, dans le cadre d'un nouveau protocole pour les victimes. Elle disait que c'était vital pour elle de pouvoir établir un lien avec son violeur, même des années après. D'avoir pu parler avec lui "normalement", même pas pour lui entendre dire qu'il était désolé, juste d'humain à humain. 
Du coup, ce que tu fais dire à Kiwi sur ses agresseurs, ça m'a fait penser à ça.
Et puis ce n'est pas gratuit, c'est pour expliquer ce qu'il a ressenti quand FdB lui a parlé. 
La dernière phrase est juste géniale, même si j'ai un gros doute sur ce qu'il affirme :) Ou alors c'est très très inconscient de la part de Carmin !
Franchement, aucune raison d'avoir honte de ce chapitre : il aborde des réflexions qu'on a pas souvent l'occasion d'avoir ! 
Sorryf
Posté le 02/09/2019
Oh je crois qu'on est sur l'avant dernier com !
et je suis un peu triste parce que j'avais une anecdote sur le chapitre "champignon ex machina" mais j'avais pas de com en retard :-( alors je te la dis là, de toute façon ce chap là c'est un affreux POV Kiwi je vais pas m'attarder dessus !
Donc, le chapitre "Champignon ex machina", celui ou Kiwi est emmené en taule et que Diak entre en contact avec lui : il s'appelle comme ça pour deux raisons :
-Champignon débarque de nulle part pour sauver la situation
-Champigon est "sorti de la machine" dans le sens ou sa voix sort de la boucle d'oreille en métal ! Brillant n'est-ce pas xD
Aliceetlescrayons
Posté le 07/08/2019
Alors, c'est pas très joyeux d'être plongé dans les pensées de Kiwi. Mais je trouve que c'est assez essentiel au déroulé de l'histoire parce que tous les drames qui lui tombent dessus sont, finalement, le moteur de l'histoire. Sans voldebras, pas de Kex.
Ce long monologue rend bien le côté un peu décousu que peuvent avoir un enchainement de pensées continues. Kiwi n'a, en gros, rien d'autre à faire dans sa cellule. Donc, il déroule perpétuellement  ses ruminations. 
Et tu rends vraiment bien ce mélange de résilience et d'auto-destruction qui le caractérise. Pour moi, ses provocations avec le gardien sont cohérentes. Il essaie de garder le contrôle (même si c'est d'une très mauvaise manière).  
Sorryf
Posté le 07/08/2019
oui pardon pour ces chapitres déprimants :x
Contente que le monologue passe, j'ai pas mal de doute dessus mais vous m'avez rassurée un peu !
Merci pour ce com !! 
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