L’anarchiste avait quelque chose de fragile. Sa vie était un équilibre grelottant entre ses paradoxes. Il était pourtant têtu. Toujours très assuré dans ses opinions. Il pouvait être suffisamment sûr de lui pour se mettre en danger. Mais son corps, comme la réalité, l’habillait d’une certaine fragilité.
Elle se voyait dans ses membres tremblotants, dans ses poumons fragiles, sa colonne vertébrale tordue. Un courant d’air pouvait balayer l’anarchiste.Pourtant, il se battait, se révoltait.
Mais il semblait toujours moins blessé par les coups, que par les mots d’amour qu’il ne pouvait pas dire.
J'aime beaucoup l'anarchiste, il est touchant dans sa manière d'être et d'aider les protagonistes et tu le décris d'une belle manière !
Continue comme ça :)