Helena et Velmerys apparurent au milieu d’une plaine sèche, balayée par une brise fraîche et revigorante. Au loin, elle pouvait apercevoir la Mer Tumultueuse, étendue turquoise, et devant, une falaise où se nichait une ville, vaste, prospère, et grouillante d’activité. La ville la plus riche du Continent : Irradya, capitale d’Indeya.
La déesse du Néant l’avait arrachée à un sommeil torturé, lui assurant que leur devoir les appelait, encore une fois. Une âme sur le point de se détacher souhaitait retrouver sa place dans le Néant, et c’était à elles qu’incombait la tâche de l’y accompagner. « Viens, mon Ange. Le malheureux n’attend plus que tes larmes » lui avait soufflé Velmerys, suave et envoûtante.
Les servantes de la Mort étaient perchées sur une large voiture sculptée en bois d’ébène. Derrière elles résonnait un désagréable bruit, lancinant, répétitif, de frictions et de heurts. Lentement, Helena pivota sur ses talons et lorsque ses yeux tombèrent sur la source du vacarme, ses ailes de papillon se tendirent dans son dos, et son visage se peignit d’horreur.
— V… Velmerys, appela-t-elle, la gorge nouée.
Une main se logea sur sa taille, et elle put sentir les mèches virevoltantes de la déesse caresser sa nuque.
— Qu’y a-t-il, mon Ange ?
Sans un mot, Helena tendit une main molle vers l’arrière du véhicule. D’un air apathique, la déesse du Néant suivit la direction de son doigt.
— Ah. Je vois, commenta-t-elle d’une voix plate. Il est plutôt en piteux état. Comme souvent avec celle-là.
Helena ne trouva pas la force de l’interroger sur l’identité de « celle-là ». Dans un mouvement fluide, répété depuis des millénaires, Velmerys quitta le toit du véhicule et laissa son corps voler gracieusement jusqu’en bas, s’immobilisant à quelques centimètres du sol. Pendant que le carrosse continuait sa course à une vitesse stable, la silhouette de la déesse, prolongée par sa robe noire infinie, flottait dans les airs, avançant au même rythme que la diligence sans produire aucun effort.
En dessous d’elle, une corde attachée à l’arrière du véhicule traînait un poids mort, raclant le sol sablonneux à chaque embardée. Ce poids était un jeune garçon, au corps boursouflé et déformé. Il était impossible de savoir si sa peau avait été déchirée par des coups et sévices, ou si c’était là l’unique effet du frottement du sol contre des habits et une âme en pièces.
— Viens, mon Ange, l’interpella Velmerys, d’une voix étrangement douce. Ne pleure donc pas dans le vide.
Helena sentit alors les larmes brûlantes qui traçaient des sillons sombres sur ses joues et sans se faire prier plus longtemps, elle décolla à son tour du toit de la voiture. Arrivée au-dessus du supplicié, elle le souleva dans ses bras et l’entoura de ses ailes.
Lorsqu’elle ferma ses yeux noyés de larmes, elle se souvint que c’était là sa condamnation. Voilà ce à quoi elle s’était engagée lorsqu’elle avait accepté le marché proposé par Velmerys. Elle avait une tâche aussi lourde que vitale. Elle purifiait les corps des futurs défunts de ses larmes, les lavant de tout regret et remords. Cela permettait à Velmerys de les recouvrir ensuite du Voile de la Mort, les arrachant à la vie, et l’âme retrouvait sa place dans le Néant.
Elle ne savait plus depuis combien de temps elle était au service de la déesse de la Mort, mais ce dont elle était sûre, c’est qu’après tout ce temps, jamais elle ne s’était tarie de larmes pour ces pauvres âmes. Peut-être des semaines, des mois, des années s’étaient écoulées, mais ce labeur lui crevait toujours le coeur. Elle était persuadée que jamais elle n’arrêterait de pleurer. Pour les morts, et pour elle. Ses larmes, Velmerys les appelait ironiquement « les larmes de la Mort ».
Mais cette fois-ci, quelque chose clochait. Elle sentit une poigne enserrer son épaule, perçant sa chemise en lambeaux. Quand elle rouvrit les yeux, elle croisa des prunelles mordorées, grandes ouvertes, et pourtant désertées par l’espoir. Elle en resta bouche bée pendant de longues secondes. Après les larmes de la Mort, nul ne pouvait rouvrir les yeux. Et surtout, nul ne pouvait la voir. C’était ainsi. Elle et Velmerys appartenaient au Néant, et non au monde des vivants. Pourtant, ce garçon continuait de la fixer, elle et rien d’autre, comme s’il attendait quelque chose.
— Non ! s’écria-t-elle, ses ailes se déployant violemment. Quelque chose ne va pas. Il n’est pas mort !
Un coup d’oeil devant elle lui confirma que Velmerys était prête à lancer son Voile. Le tissu de sa robe noire s’était étendu de part et d’autre d’elle, s’écoulant sur les côtés et jusqu’au sol tel des milliers de racines. De sa main droite, l’immortelle tenait une extrémité de l’habit qui était devenu luisant, presque transparent. L’éclat ténébreux du tissu promettait une éternité de vide sidéral, cruel, libérateur. Quand les yeux de charbon de la déesse descendirent sur le jeune homme, elle fronça les sourcils et vola rapidement jusqu’à Helena. D’un geste preste, elle appliqua l’étoffe brillante sur la silhouette du garçon qui en fut entièrement recouverte. Puis le Voile disparut, comme se fondant dans l’air. Helena poussa un soupir de soulagement. Les larmes n’étaient peut-être pas parvenues à laver la conscience, mais cela n’empêcherait peut-être pas le Voile de faire son travail d’annihilation.
— Non. Pas encore…
La voix décomposée de Velmerys, telle qu’elle ne l’avait jamais entendue, attira son attention. Le cadavre les regardait à présent avec des yeux sans pupille, envahis par une obscurité impénétrable.
— Velmerys, murmura-t-elle, s’agrippant au bras de la déesse par réflexe. Qu’est-ce que…
— Ce gamin n’est pas prêt pour mourir. Il ne peut pas rejoindre le Néant. Pas encore.
Soudain, le garçon cligna des yeux, et lorsqu’il les rouvrit, ses prunelles mordorées, brisées par la souffrance, se posèrent sur les deux femmes.
— Que… qui… s’égosilla le supplicié, les seuls sons sortant de sa bouche étant de misérables gargouillements.
Sans attendre, Velmerys apposa sa main désarticulée sur le visage du garçon, le dissimulant entièrement sous ses longs doigts, et le corps se figea enfin, comme libéré de sa conscience. Ses yeux se scellèrent et ses membres devinrent aussi malléables que l’argile. La déesse extirpa le poids des bras d’Helena et le laissa tomber à sa place initiale, sur le sable impitoyable, toujours pendu à la corde usée.
— Mais que faites-vous ? s’exclama sa prisonnière, horrifiée. Si on le laisse se faire traîner encore sur ne serait-ce qu’un mètre, il va mourir !
— Non, répondit l’immortelle d’une voix vide, tandis qu’elle fixait le corps inerte d’un air grave.
Sans plus d’explication, elle se laissa flotter jusqu’au toit de la diligence et tendit une main vers sa captive.
— Il y a eu une erreur dans le processus de retour vers le Néant. Nous ne pouvons rien y faire. Viens, mon Ange. Rentrons.
Helena battit des ailes frénétiquement, provocant un puissant appel d’air. Elle fixait la main tendue comme si elle représentait la pire des insultes.
— Mais… une erreur ? Que voulez-vous dire ? Comment est-ce possible ? Je croyais que la Mort était inévitable ! C’est ce que vous m’avez toujours affirmé. Il était mourant ! Il aurait dû mourir ! Maintenant il va encore souffrir, inutilement, et agoniser pendant…
À sa plus grande surprise, la déesse du Néant rit à gorge déployée. Avec sa tête versée en arrière, se découpant dans le rouge du ciel de l’aurore, ses mèches ébène formaient comme une crinière de serpents déchaînés qui nageaient autour d’elle.
— Rassure-toi, mon Ange. Il ne va pas agoniser, et il ne va pas mourir non plus. Il a un but, une mission. Le Néant ne l’a pas accueilli, cela signifie qu’Il l’a choisi.
— Choisi ? Mais qu’est-ce que cela veut dire ?
Velmerys tendit son bras un peu plus avant et à cet instant, Helena comprit que cette main tendue, ces doigts de la Mort, étaient sa dernière attache au monde. Abandonnant cette fierté qu’elle savait illusoire, elle saisit cette main maudite et se laissa attirer sur le toit de la voiture et contre le corps de la déesse. Cette dernière glissa un doigt glacé contre sa joue.
— Cela veut dire qu’il va vivre. Oh, oui ! Il va vivre ! Et encore bien longtemps.
Helena se sentit aspirée par cette tornade familière de folie et de désordre qui annonçait le début de la téléportation, mais quelques mots parvinrent à émerger du chaos, et résonnèrent dans son esprit.
— Une Abyme vient de naître.
J'aime beaucoup cette vision de la déesse de la mort et de son ange papillon. La relation entre ces deux-là est particulière. Tu nous enveloppes dans ton univers et c'est agréable.
Je suis ravie que tu aimes cette relation et la déesse :) ce sont également deux personnages que j'affectionne particulièrement et qui ont plus d'importance qu'on peut le croire ^^ je te laisse découvrir ça !
Merci pour ton commentaire !
Tu as raison ! Dans ce chapitre, leur relation semble plus apaisée, et elles semblent enfin marcher dans la même direction ;) A voir si ça durera ^^ Mais tu as tout à fait raison : l'habitude fait qu'on est bien obligé de continuer à vivre et supporter un minimum la personne ^^
Merci pour ton retour comme toujours, ça me fait très plaisir, et à bientôt ;)
On commence à ressentir le lien entre l'intrigue principal et les fragments. C'est vraiment sympa cette intrigue "parallèle" avec ses personnages propres, surtout que leur relation est assez hummm... particulière^^
Cet "non mort" (j'ai pas trouvé mieux comme expression, il va falloir s'en contenter) est assez intrigante. Au vu des éléments qu'on a jusqu'ici, je miserai sur une utilisation de la magie noire par Diane mais sans une énorme conviction^^
Je suis curieux de ce que sont les abymes et quel sera l'utilité du jeune homme, j'imagine qu'il va falloir attendre un petit peu (beaucoup) pour avoir ces réponses. C'est frustrant, donc mission accomplie pour toi.^^
Petites remarques :
"que la diligence sans produire aucun effort." virgule après diligence ?
"qui en fut entièrement recouverte." -> recouvert ?
Un plaisir,
A très vite !
Ahah, tu l'as bien noté : la relation Helena/Velmerys est vraiment spéciale, assez malsaine je dois l'avouer xD Et oui, peu à peu le lien entre la temporalité des fragments et celle de l'intrigue principale apparait, et ça va encore se préciser par la suite héhé ^^
Alors, sur cette "non-mort", le rôle d'Uriah (enfin il est dans un sale état le pauvre ahah) et la notion d'Abyme tu auras des informations assez rapidement (je crois ? Je sais plus mdr), mais je peux d'ores et déjà t'assurer que non, ce n'est pas Diane qui pratique la magie noire, ahah ^^ Attends, déjà qu'elle est bien folle, imagine si elle avait la magie en plus xD
Merci pour tes remarques, je vais corriger tout ça héhé ;)
A bientôt ;)
Contente que tu aies apprécié le retour d'Helena et Velmerys, et tu as raison : elles permettent de boucler la boucle en quelque sorte, de faire le lien entre leur temporalité et celle de Jade et ses coupains (pas trop coupains d'ailleurs ahah xD)
Pour le "Il", je te réponds ici car c'est une incompréhension je crois et je ne veux pas te donner de faux espoirs : Il désigne juste le Néant ici x) Voilà, pas de spoil ou de mystère, c'est juste parce que c'est comme une entité divine qui dépasse l'humain, donc Velmerys en parle avec déférence, voilà ahah xD Désolée du faux espoir :/
À plus, j'espère ;)
alors moi, je pense qu'il s'agit du prisonnier de la reine Diane qu'on voit dans les premiers chapitres. Elle voulait l'emmener à Indeya pour la Table, il me semble? Pour tuer Jade, de mémoire? Mais du coup, est-ce cela la mission du malheureux? Ou, s'il l'a choisit lui-même, ne serait-ce pas plutôt de contrer la reine?
Mis à part mes petites conjectures, j'ai trouvé cette scène très belle et très déchirante. A dire vrai, en reprenant le fil des Fragments, je me demandais justement à quel moment Helena et Velmerys allaient se raccrocher à l'histoire. Tu as répondu à ma question ^^ J'aime bien l'idée de ces observatrices extérieures, forcément impartiales et qui en savent, de fait, plus que tous les protagonistes.
En tout cas, je n'envie pas Helena et sa lourde tâche.
A bientôt
Alice
Hm... Ta théorie sur le prisonnier est très intéressante ! La réponse arrivera très bientôt ;)
Contente que la scène t'ait plu et et t'ait émue, c'était le but alors je suis ravie :D Et tu as tout à fait saisi l'importance et le rôle d'Helena et Velmerys là-dedans :) A la fois important, et pourtant un peu en dehors, et marginal !
Et effectivement, le fardeau d'Helena est malheureusement bien lourd :/
Merci comme toujours pour ton agréable commentaire !
Je me réjouis de te lire ! A très bientôt !
D'ailleurs, je suis d'accord avec Louison concernant l'ambiance que tu as instauré dans ce chapitre. Cela laisse planer quelques questions concernant cet enfant et son rôle dans l'histoire. J'ai vraiment hâte de savoir ce qu'il en est.
Merci pour ton commentaire et ton avis :) Je vais essayer de corriger ça et remettre le lecteur dans l'ambiance pour qu'il soit moins perdu au début !
Contente que ce chapitre t'ait pas mal interrogée, concernant le garçon, tu auras la réponse dans le chapitre suivant :P
Alors : ça fait super super plaisir de lire un autre fragment, avec une ambiance qui détonne par rapport au reste du roman, c'est chouette pour la diversité !
Ca m'a un peu déroutée au début, enfin dans le sens : il m'a fallu quelques paragraphes pour me remettre dedans et me resouvenir qui est qui, mais ça c'est peut-être dû au fait que ça fait longtemps que j'ai pas lu un fragment et que ma mémoire me joue des tours, et qu'alors si j'avais eu le livre en main et que j'avais tout lu d'une traite, je n'aurais pas eu ce souci? En fait c'est juste que c'est dur à dire, de mon point de vue. Je sais pas s'il faut que tu reprécises au départ, en deux mots, qui est qui, ou si c'est pas nécessaire, vu que mon expérience de lecture n'est pas celle qu'on a en "vrai". Je me dis que ça peut être pas mal de repréciser malgré tout, pour se remettre très vite dans le bain, parce que c'est dommage d'avoir 3-4 paragraphes avant de se dire : ah ouais, ok là je me souviens de quoi ça parle, et même si le lecteur-livre-en-main n'a pas le même problème que j'ai, je me dis qu'il a quand même eu le temps d'un peu oublier ce qui entoure Helena et Velmerys, d'autant plus que c'est très mystérieux, à cause qu'entre temps c'est entrecoupé par l'intrigue principale? Enfin je sais pas, à voir avec l'avis d'autres plumes ! ^^
Mais sinon, je dois dire : le style dans ce chapitre, j'ai particulièrement aimé. Tu as su instaurer une ambiance type "sublime" (enfin pas sublime dans le sens magnifique, plutôt dans le sens élevé, noble), et c'est dû je pense à la présence d'Helena et Velmerys. J'aime bien comment tu as personnifié ces deux entités, invisibles à l'œil humain, genre j'aime vraiment ! Et le "rituel" qu'elles ont, pour l'une pleurer, pour l'autre recouvrir le corps d'un voile, vraiment je trouve que c'est d'une grande poésie et j'aime beaucoup. C'est dur à expliquer, mais je trouve dans ce chapitre beaucoup d'ingrédients que j'apprécie trouver dans un roman: un peu de philosophie, de lyrisme, de tragique, de l'émotion, enfin oui, j'aime beaucoup :)
Et je ne dis pas ça pour te lancer des fleurs gratuitement, c'est que vraiment j'apprécie, sincèrement, j'aime la direction que prend la LTDS et je me réjouis de découvrir la suite <3
PS: on parlait du prieuré, et tu disais qu'à ton sens, ce qu'il manque à LTDS, pour le moment, c'est le côté "légende". Eh bien ici, on se rapproche assez du genre, et si je ne considère pas cette scène comme une simple "légende" dans ton récit, et que je pense qu'elle a son existence attestée, on se rapproche quand même du genre, à mon sens, enfin ça me fait penser au conte et à la légende, à cause de l'atmosphère, je pense, alors voilà, je retrouve ta patte ici et je trouve cool, vraiment cool !
Alooors, je sais pas si je suis complètement à côté de la plaque, et peut-être que si j'allais relire les autres fragments, je me souviendrais mieux et je ferais une toute autre théorie, mais de ce que je m'imagine : cette scène se jouerait avant, bien avant l'intrigue qu'on suit "habituellement", et qu'alors le garçon, je mise pour l'instant sur Christian? Mais en fait je me dis en même temps que non, ça colle pas, enfin je sais pas ahhahaha, dans tous les cas : c'est clair que ça intrigue ! *-*
"Helena et Velmerys apparurent au milieu d’une plaine sèche, balayée par une brise fraîche et revigorante. Au loin, elle pouvait apercevoir la Mer Tumultueuse, étendue turquoise, et devant, une falaise où se nichait une ville, vaste, prospère, et grouillante d’activité. La ville la plus riche du Continent : Irradya, capitale d’Indeya.
La déesse du Néant l’avait arrachée à un sommeil torturé, lui assurant que leur devoir les appelait, encore une fois. Une âme sur le point de se détacher souhaitait retrouver sa place dans le Néant, et c’était à elles qu’incombait la tâche de l’y accompagner. « Viens, mon Ange. Le malheureux n’attend plus que tes larmes » lui avait soufflé Velmerys, suave et envoûtante.
Les servantes de la Mort étaient perchées sur une large voiture sculptée en bois d’ébène. Derrière elles résonnait un désagréable bruit, lancinant, répétitif, de frictions et de heurts. Lentement, Helena pivota sur ses talons et lorsque ses yeux tombèrent sur la source du vacarme, ses ailes de papillon se tendirent dans son dos, et son visage se peignit d’horreur."
C'est juste que, tu vois, j'avais de la peine à me resouvenir qui est "la déesse du Néant", j'ai pas tout de suite saisi que les "servantes de la mort" étaient Helena et Velmerys, et aussi, je me souvenais plus qui est le "elle" dont on suit le pdv? Donc ces diverses mentions ont fait qu'au début j'étais un peu confuse, voilà :)
Merci beaucoup, beaucoup pour ton retour qui est très détaillé et long, comme on les aime :D
Pour le début du chapitre, où tu étais un peu perdue, je veux être sûre de comprendre : c'est le fait que ce n'est pas clair par rapport à qui on suit dans ce chapitre ? Ou juste, tu ne te souvenais plus bien qui étaient Helena et Velmerys ? ^^ Comment à ton avis, je pourrais rendre ça plus clair, sans pour autant écrire plusieurs phrases de rappel qui pourraient être redondantes pour ceux qui se souviendraient ? :) Parce qu'effectivement, si le lecteur se souvient mal, ça peut poser problème ! Après, est-ce que ça t'ait revenu peu à peu pendant la lecture, ou pas du tout ? :/
En tout cas, merci beaucoup pour tes compliments concernant mon style dans ce chapitre, ça me fait très plaisir :D Et wow. Je ne pensais pas que tu verrais tout ça dans cette scène du rituel des larmes et du voile, mais ça me réjouis <3 Je suis trop heureuse que tu aies été si sensible à ce passage, c'est effectivement un passage que j'ai voulu poétique et lourd de sens :)
Concernant ta théorie sur la temporalité et l'identité du garçon, hm... que te dire ? xP Normalement tu devrais avoir une idée précise grâce au chapitre précédent ? Mais si ce n'est pas le cas, le chapitre prochain te donnera la réponse normalement ;) Alors je n'en dirai pas plus xP
En tout cas, merci beaucoup de me partager ton ressenti et tes théories comme toujours <3
Des bisous !!
Pour répondre à ta question du début: alors c'est les deux ! Je me souvenais plus qui on suivait comme pdv, et qui était Velmerys et Helena :) Et pour comment faire en sorte que le lecteur se souvienne : je pense honnêtement que juste une "succession" de propositions suffit. Type : "Velmerys, la déesse du Néant, l'avait arrachée à son sommeil...". Juste pour qu'on se resitue, sinon il y a pas besoin de plus d'amples informations. C'est juste les premiers paragraphes à retravailler, et c'est dans les détails, à mon sens, voilà :) Juste de quoi refixer rapidos Velmerys = la déesse et Helena = sa "servante" . Le reste c'est tout bon!
Et pour ma théorie: aaaaaaah oui !! C'est l'enfant le cadavre? J'avais pas fait le lien parce que le cadavre, je pensais plutôt que c'était Diane qui allait tuer une fois arrivée, pas qu'elle apportait vraiment un cadavre haha. Mais du coup, oui, ma théorie était complètement à côté de la plaque :')
Pour ta théorie, non, ce n'était pas tout à impossible ;) Il est vrai que j'ai jamais précisé quand se déroulaient les fragments, mais maintenant je pense que t'as vu que ça déroulait en même temps ^^ Et je pense qu'à l'avenir, je vais retenir de vous donner trop d'indices, il faut que je vous laisse faire toutes vos théories tranquille ! Je peux pas m'empêcher de vous répondre à chaque fois, mais faut que je fasse gaffe, ça pourrait gâcher des surprises parfois xD
Bisous <3
« La déesse du Néant l’avait arrachée à un sommeil torturé, lui assurant que leur devoir les appelait, encore une fois. » : HAHAHA on dirait ma mère qui me force à aller à l’école je vois très bien l’image dans ma tête
« Les servantes de la Mort étaient perchées sur une large voiture sculptée en bois d’ébène. » : cette phrase elle pue la classe, j’imagine la scène et c’est magnifique. Personnellement je les vois plutôt perchées sur un corbillard
« Les larmes n’étaient peut-être pas parvenues à laver la conscience, mais cela n’empêcherait peut-être pas le Voile de faire son travail d’annihilation. » répétitions de peut-être
« Soudain, le garçon cligna des yeux, et lorsqu’il les rouvrit, ses prunelles mordorées, brisées par la souffrance, se posèrent sur les deux femmes. » : t’as la main lourde avec les virgules XD
J’ai vraiment adoré ces personnages ! alors Velmerys c’est la 2ème fois qu’elle apparaît mais elle vole la vedette XD
Et Helena est trop gentille, c’est quoi ça ? Ma chérie, prend de l’assurance ! Arrête de t’inquiéter et vis ta vie (même si je sais que dans ces circonstances c’est mission impossible)
D’ailleurs il existe des pleureuses dans notre monde, càd des gens payés pour pleurer pendant les enterrements. Est-ce que tu t’es inspirée de ça ?
Les ailes d’Helena m’ont l’air splendides ! j’imagine des ailes d’ange toutes blanches, comme une colombe ^^
héhé c'est un chapitre magnifique que tu nous proposes ce soir !!
Alors, oui le "Elle" se réfère bien à Helena :) mais je devrais peut-être préciser tu as raison !
(Je ne sais pas si ta mère apprécierait d'être comparée à Velmerys xP)
Tu sais, ta vision du corbillard n'est pas si éloigné de la réalité, quand tu penses au contexte et au garçon xD Mais contente que ce passage t'ait plu, c'est vrai que les voitures noires ça en jette ;)
Je suis aussi heureuse que tu apprécies Velmerys, même si comme tu dis elle apparaît peu, mais ça veut dire qu'elle a un impact sur toi alors franchement c'est trop cool si c'est le cas :D
(T'as raison, je vais peut-être essayer de me calmer sur les virgules, oups xD)
Ah, désolée ! Helena elle est comme ça, elle est très humaine et emphatique ;) Alors elle peut pas s'en empêcher, elle s'inquiète, et elle en a marre de son job je crois xD
La manière dont tu imagines ses ailes est très belle et poétique :D En effet, elle pourrait avoir des ailes blanches mais... moi je ne les ai pas imaginées comme ça :P Je ne sais pas si je les décrirais ou pas...
Concernant le rituel des pleureuses, c'est interessant que tu le mentionnes parce qu'en réalité j'y avais pas pensé du tout ahah xD Alors peut-être que c'était une sorte d'inspiration inconsciente ? :) C'est possible ! Mais t'as raison, le parallèle serait vraiment sympa à faire :D
Merci beaucoup pour ton retour adorable comme toujours ! You're the best <3
À bientôt ;)