Gwendalavir Chapitre 10

Par Voie
Notes de l’auteur : carte : https://gwendalavir.fandom.com/fr/wiki/Fichier:Carte_de_l%27autre_monde.jpg

Auldon trouvait que c’était assez chouette d’avoir atterrit dans un lieu, non, un monde où on l’avait accueilli, logé dans une famille d’accueil (encore), et où on l’avait envoyé étudier son pouvoir dans la plus prestigieuse école de l’empire dans lequel il se trouve. Il avait appris de nombreuses choses, tel qu’il n’était pas du tout un phénomène, que son pouvoir était assez courant même. Que Sayanel Lyyant était un personnage très influant dans l’empire même s’il n’a pas compris en quoi. Il savait aussi que seul quelques personnes ont un don tel qu’ils pouvaient voyager d’un monde à l’autre puisque, Gwendalavir étant inconnus des terrien, l’inverse était possible et c’était le cas. Maître Doume, qui s’était chargé de lui, était professeur d’Histoire à l’académie.

La première chose qu’il lui ait donné après son installation fut trois livres. Trois livres composé de dizaines de tomes. Le Thésaurus katinite de la connaissance, l’Encyclopédie du Savoir et du Pouvoir, et le Grand Livre des Légendes selon l’empire de Gwendalavir. « Tu verras, après avoir lu ces trois livres, tu auras le même niveau culture générale que n’importe quel habitant de l’empire. » lui avait assuré maître Fil’ Battis. Auldon, peu convaincu, s’était peu à peu mit à en lire un et, raffolant de lecture et comme n’ayant pas le droit de sortir pour « raisons de sécurités » sauf pour aller à l’académie des dessinateurs, Auldon avait vite finit de lire cette bibliothèque – bibliothèque, car vu le nombre de livres composant ces trois titres, ce mot convient mieux –. Il avait donc demandé au noble de la cour chargé de lui s’il y avait un lieu où il pouvait emprunter des livres. Avec retenue, Denin, car tel est son nom, lui avait montré la bibliothèque du palais dont l’accès lui était autorisé sans qu’il le sache. Le lendemain, il trouva dans un rayon consacré a de la littérature étrangère une armoire spéciale « Terre ». Espérant trouver un livre qu’il connaissait et qui lui plaisait il chercha un peut mais ne trouva que des écrivain connus et selon lui vieux tel Voltaire ou encore Molière. Abonnant l’idée qu’il pouvait trouver un livre de son monde qu’il aimait il demanda à un bibliothécaire où se trouvait le rayon dédié au volumes de l’Encyclopédie du Savoir et du Pouvoir.

  -C’est l’étage pour les livres de connaissances mondiales et des livres de légendes et prophéties soit le deuxième niveau.

  -D’accord merci.

Après avoir monté les deux étages remplis d’étagères, il rendit les trois livres et s’intéressa au rayon en se disant que qu’il trouvera peut-être d’autres informations sur le monde de Gwendalavir. Farfouillant un peu et après avoir feuilleté quelques livres, il trouva un livre en une langue incompréhensible, pour autant qu’on puisse appeler cela une langue. La couverture était réparée en de maints endroits et des feuilles se détachaient. Juste à côté se trouvait un livre bien plus récent et en meilleur état. Voyant qu’il portait le même titre que l’autre, il l’ouvrit et le parcouru. Ce qu’il vit l’intrigua. Ce n’était que quelques passages du livre référencé avec soins. Certains de ces passages étaient censurées avec à coté une astérisque renvoyant à une ligne sur la seconde de couverture où il était écrit « Les passages censurés sont disponibles avec une autorisation de l’empereur. La version sans censure se trouve dans son bureau. »

Ne cherchant pas à savoir pourquoi ils étaient cachés, Auldon commença à lire sérieusement la traduction disponible. Elle était organisée par 4 catégories : Les autres mondes ; Prophéties ; Art du dessin et autre ; Renseignements sur le monde de Gwendalavir. Etant donné que ce qu’il cherchait était des renseignements, il commença par Renseignements sur le monde de Gwendalavir. Il découvrit d’abord une carte. Cette carte était très précise en son centre, on y voyait même les routes et le moindre relief était représenté. Cette partie occupait environ un neuvième de la carte. Le reste était trouble, parfois indécis. Avec quelques noms écrits avec des points d’interrogations autour pour manifester l’incertitude de la traduction. Il comprit que la majorité de la carte, la partie qui n’était pas précise, était dessinée grâce au seuls faits relatés dans le livre.

Alors qu’il lisait, un bibliothécaire vint et parla :

  -Excusez-moi mais il le soir tombe et la bibliothèque du palais ferme ses portes pour la nuit. Pouvez-vous sortir s’il vous plaît ?

  -Bien sûr, pardonnez-moi j’étais plongé dans ce livre. Puis-je l’emprunter ?

  -Le livre du Chaos ne peux pas être emprunté. Désolé.

  -Ce n’est pas grave je reviendrai demain. Sur ce, bonsoir !

  -Bonsoir.

ʘ

Pendant deux semaines il vint lire ce livre et apprit beaucoup. En parallèle de ses cours à l’académie, bien sûr. De ce fait, depuis un mois, Auldon avait appris bien des arcanes de son pouvoir. Notamment le pas sur le côté grâce à Maître Vorgan. Le questionnant sur le grand pas, Maître Vorgan avait répondu : « Je peux enseigner tous les types de pas sur le côté sauf deux. Le grand pas et un pas vers un lieu encore inconnu du voyageur. »

Un soir alors qu’il pensa avoir compris comment faire un grand pas, il écrivit un mot pour ne pas inquiéter Denin. Puis, il mit son jean et son T-shirt et dessina son pas. Il chercha un endroit qu’il connaissait bien. Il essaya de se remémorer un lieu dont il se souvenait bien. Et le seul lieu qui lui revint précisément était la voie ferrée devant la gare depuis laquelle il était passé pour la première fois dans l’Ailleurs. Avant qu’il ne puisse diriger ses pensées vers un autre lieu, il se matérialisa dessus. Heureusement, il n’y avait pas de trains et comme les quais étaient reliés par la passerelle il put sortir de la gare discrètement sans avoir besoin de franchir un mur ou une grille.

Son premier réflexe fut de retourner chez lui. Il vit qu’il n’y avait plus personne. Ayant conservé ses clefs, il rentra. Après avoir cherché d’éventuelle traces d’habitant datant de peu, il se résigna et alla se coucher. Il allait avoir beaucoup à faire le lendemain.

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Edouard PArle
Posté le 23/03/2022
Coucou !
Deux petites remarques sur la forme :
- Il manque pas mal de virgules dans ce chapitre. Un conseil qui est souvent donné en écriture c'est de se relire à l'oral notamment pour placer la ponctuation. Bon après, je t'avoue que je ne le fais moi-même pas toujours donc tu fais ce que tu veux xD
- Ce pourrait être intéressant d'utiliser l'italique pour les noms de livre. Ca rendrait les paragraphes où tu en parles plus lisibles je pense.

Sur le fond, c'est intéressant d'évoquer la littérature de ton univers. J'aurais bien aimé que tu t'attardes un peu plus sur les cours reçus sur le pas sur le côté. Là ça me semble aller un peu vite.
Mes remarques :
"que c’était assez chouette" un peu familier pour de l'écrit
"dans lequel il se trouve." -> trouvait
"influant dans l’empire même s’il n’a pas" -> influent avait
"que seul quelques personnes ont" -> seules avaient
"qu’ils pouvaient voyager" -> elles
"La première chose qu’il lui ait donné" -> qu'on lui donna
"tu auras le même niveau culture générale" -> de culture générale ?
"s’était peu à peu mit" -> mis
"ce mot convient mieux" -> convenait
"car tel est son nom" -> était
"un rayon consacré a de la littérature étrangère" -> à
"que des écrivain connus et selon lui vieux" ->de vieux écrivains connus
"qu’il aimait il demanda à" virgule après aimait ?
"et prophéties soit le deuxième niveau." -> virgule après prophéties
"en se disant que qu’il trouvera peut-être" -> qu'il y trouverait peut-être
"il l’ouvrit et le parcouru." -> parcourut
"du livre référencé avec soins." virgule après livre soin
"Un soir alors qu’il pensa avoir compris" -> virgule après soir pensait
Bien à toi !
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