Le jour suivant leur randonnée les trois comparses se retrouvèrent et retournèrent au pied de l’arbre. Après avoir accroché leurs vélos, ils s’approchèrent de l’arbre et Annter commença :
-Et tu dis que tu ne vois pas la porte ?
-Oui.
Catégorique, Awt avait répondu sèchement pour qu’Annter cesse de leur poser cette question.
Après avoir soupiré pour montrer son incompréhension, il continua :
-Bon. On fait ce qu’on avait dit ? Je vous prends la main et vous guide pendant que vous fermez les yeux ?
-Allons y. dit Arlien.
Annter s’approcha de l’arbre, pris la main d’Awt et fit trois pas en avant.
Awt sentait les feuilles craquer sous ses pied, elle sentait le sol irrégulier de la foret quand, elle eut la sensation de franchir bien plus d’espace que les cinquante centimètres de son pas et senti un sol lisse et horizontal.
-C’est bon tu peux ouvrir les yeux, tu es passé.
-Tu reviens me chercher ? lança Arlien de l’autre côté de la porte.
Awt observa où elle se trouvait. Elle était dans un couloir avec du papier-peint beige sur les mur et un sol de lattes de chêne. De nombreuses porte donnaient sur ce couloir, et, au bout conformément à la courte description d’Annter se trouvait un salon. En se retournant, Awt vit à travers le cadres Annter qui guidait vers lui Arlien. Il voyait également une branche verte qui partait théoriquement de l’intérieur du couloir, mais à part elle, le couloir était vide.
-Whouaw ! fit Arlien, Impressionnant.
Peu après, ils décidèrent d’explorer la maison. Ils essayèrent en vain d’ouvrir d’autre portes puis, se résignant, continuèrent dans les pièces ouvertes.
Du salon partais quatre couloirs. Ils décidèrent d’emprunter celui à gauche du leur. N’imaginant pas un instant qu’ils pouvaient se perdre, ils ne cherchèrent pas à se souvenir du chemin.
-Regardez là-bas, on dirait qu’il y a une issue. dit Arlien sentant un courant d’air.
En effet, le courant d’air indiquait forcément une autre issue que celle qu’ils ont emprunté. Le suivant, ils arrivèrent a un balcon. Ce balcon s’ouvrait sur une mer verte, ondulant au grés du vent. Ils virent sous eux une jetée de pierre s’élancer à l’assaut de l’immensité. Fait étonnant : l’herbe ne s’approchait pas à plus d’un mètre de le jetée. De part et d’autre de la maison s’étendait cette grande prairie.
-Ça vous dis on descend ? proposa Arlien.
-D’accord. répondit Annter émerveillé par cette vue.
Après avoir cherché un peu, ils trouvèrent une volée de marches qui descendaient vers le rez-de-chaussée. Les empruntant ils durent chercher encore pour retrouver la jetée mais lorsqu’ils la trouvèrent ils furent étonnés.
Etonnés car la prairie qui s’étendait au-delà de la jetée n’était composé que d’une herbe grasse. Sans fleurs, graines, ou autres types de plantes. Ou encore car l’herbe avançait jusqu’au sable humide, mais résistait au vent qui soufflait sur les quelques ondulations terrestres qui, le supposaient-ils étaient des dunes de sables.
-Cela vous dirait d’explorer la plaine ? leur demanda Awt.
-Pourquoi pas mais il nous faudrait nos vélos car on n’en voit pas le bout.
-Les gars si le Soleil suit la même course que chez nous il est largement le temps de rentrer chez nous. averti Arlien. On remet cette exploration à demain car en plus il faut qu’on retrouve notre porte.
-Oui tu as raison. Allons y. dit Awt qui, pourtant, était la moins raisonnable des trois.
Ils mirent une demi-heure pour retrouver leur porte et une autre pour rejoindre leurs maisons. En rentrant, ils se prirent un sermon pour être rentré en retard puis leurs tuteurs oublièrent cette histoire.
Pas grand chose à dire sur ce chapitre, les héros continuent d'avancer doucement vers le voyage à Gwendalavir et le groupe se soude de plus en plus.
De jolies descriptions.
Mes remarques :
"Le jour suivant leur randonnée les trois comparses" virgule après randonnée "d’un mètre de le jetée" -> la jetée
"De part et d’autre de la maison s’étendait cette grande prairie." -> Cette grande prairie s'étendait de ...
"Les empruntant ils durent" virgule après empruntant
Un plaisir,
A bientôt !