Mardi 2 octobre, 3h52.
Tout était silencieu dans le petit quartier des granges. Personne ne troublait ce calme sauf les trains qui passaient.
Ce matin, Auldon, comme bien souvent lorsqu’il n’arrivait pas à dormir, sans que ses « parents » ne l’aient su, allait sur la passerelle de la gare un petit peu plus loin, pour regarder la faible activité qui demeurait dans la gare en se changeant les idées.
Après dix minutes, il se décida à rentrer. A peu près au milieu de la passerelle, il croisa un groupe de personnes qui venaient de la cité de la ville non loin. Pensant que c’était malheureux des gens qui ne pouvaient pas vivre décemment.
Soudain l’un d’entre eux l’aborda. Il était grand, costaud, blanc et surtout il n’avait pas l’air d’être beaucoup dégourdit.
-Salut petit, j’suis sûr t’as d’la thune.
Il dit cela avec un grand sourire qui dévoila ses dents. Il devait penser être très charismatique mais la couleur jaune tachetée de plombages noirs de ses dents, ajoutée a ses cheveux gras, faisaient certainement lui l’un des êtres les plus répugnants de la ville.
-Non, désolé. Bonsoir messieurs. répondit poliment Auldon, qui se retournait pour passer par l’autre sortie de la passerelle. Mais il vit qu’ils s’étaient répartis des deux côtés pour lui couper toute retraite possible.
Commençant à paniquer, il demanda d’une voix tremblante :
-Est-ce que vous pouvez vous décaler pour que je puisse passer s’il vous plait ?
-Tu nous file ton flouze, on te laisse passer. reprit l’autre.
-Puisque je vous dis que je n’en ai pas ! Il faut que je rentre chez moi, mes parents vont s’inquiéter.
Brusquement, le colosse le prit par le col et le plaqua contre la barrière en le penchant au-dessus du vide.
-Bon, tu nous les files tes balles, toi ?
-AU SECOURS !!
-Tais-toi où je te balance. Dit-il froidement.
-Non, s’il vous plait…
-Gaffe ! Y’a des gens ! dit un autre.
Tout à coup il se retourna pour regarder où et qui ils étaient en relâchant sa prise. Mais il déstabilisa aussi Auldon qui, par mégarde, bascula son centre de gravité de l’autre côté de la barrière et tomba.
Alors qu’il tombait, il se dit que c’était comme dans un film, au ralenti. Il pensa à tous les moments qu’il aurait pu vivre s’il n’était pas tombé. Il imagina la douleur que ferait l’électricité lorsqu’elle lui passera dans le corps. Il ferma les yeux en espérant mourir sans douleur, alors qu’il atterrit dans de la boue. Il rouvrit les yeux et se dit aussitôt qu’il n’aurait pas dû. La scène qui s’étendait devant lui était horrible. A sa gauche se trouvait des Hommes en armures noir se battant contre des humanoïdes à la peau verte, au nez de cochon, avec des défenses de sanglier, portant des bouts d’armures éparses.
Tous se battaient sans le remarquer. Soudain un homme se retourna et le vit. Il lui adressa la parole en criant pour couvrir le fracas des armes.
-QUE FAIS-TU ICI ? C’EST LA GUERRE !
Interloqué, Auldon se retourna et ne voyant personne juste derrière lui, comprit que c’est à lui que s’adressait cet homme. Auldon lui répondit, hagard :
-Je ne sais pas. Je… J’étais en train de tomber sur la voie ferrée et tout à coup, pfuit !
-JE NE T’ENTEND PAS. RESTE-LA JE VAIS TE PROTÉGER !
Mais le temps qu’il arrive à lui, un guerrier cochon le vit et abattit son arme sur lui. L’homme essaya de s’approcher pour le défendre mais la cohue le gênait, il ne put qu’assister impuissant au malheur qui se déroulait à quelques mètres de lui.
Criant, Auldon pensa de toute ses forces qu’il voulait retrouver ses parents et se retrouva sur son lit, habillé. Dans sa tête, le doute venait de s'imiscer par rapport à ce qu'il venait de vivre, se disant que c'était une halucination dû à une cause inconnue. Restant sur cette dernière possibilitée, il commença à se changer, mais un détail sur son blouson lui fit comprendre qu'il avait réèlement vécu cela : une tache de sang de couleur verte était sur son blouson.
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Bien ailleurs, Omahé, capitaine, quitta la bataille et alla voir le chef des armées de l’empereur. Arrivé sous sa tente, après s’être annoncé, il expliqua ce qui s’était passé. Alors le chevalier et général se retourna et lui dit :
-Les seuls dessinateurs capables de ce que tu m’as décrit à cet âge sont la famille Gil’ Sayan, et aujourd’hui ils n’ont pas de garçon, et, fois de Wil’ Wayard, je me demande donc qui ce peut bien être…
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Le lendemain matin, Auldon parla de ce qu’il a vu à Annter, qui d’après lui, était le plus raisonnable des cinq après lui. Mais il fut vite déçu il lui répondit :
-Tu as rêvé, Auldon.
-Puisque je te dis que non ! Mais enfin, regarde là Annter. C’est du sang de ce cochon vert bipède !
-Et pourquoi pas une girafe rose avec des épines dorsales ? Non Auldon, je ne te crois pas. Je ne crois pas en la magie. Je crois seulement en la science. Mais en la magie, définitivement non.
-Parce que la science a toujours raison peut-être.
-Si tu veux je ne parlerai aux copains ni de ton « pouvoir » ni du reste de la conversation pour pas qu’ils se moquent de toi. dit-il en accentuant le mot pouvoir.
-J’aimerai bien, oui.
-Bon, rejoignons les autres.
Premier pas sur le côté d'Auldon ! Forcément une étape importante du récit. Le fait qu'Auldon débouche en plein milieu d'une bataille montre que Gwendalavir connaît une situation compliquée. Ca fait un peu écho à ta nouvelle, je ne sais pas si c'est voulu^^
Auldon paraît un dessinateur plutôt talentueux, je ne sais pas s'il passera le test avec les 3 cercles mais j'aimerai bien voir ce que ça donnerait xD
Mes remarques:
"Tout était calme dans le petit" -> silencieux pour éviter répétition ?
"Lorsque soudain l’un d’entre eux l’aborda" lorsque est de trop
"et surtout il n’avait pas l’air d’être beaucoup dégourdit." virgule après surtout dégourdi
"j’suis sur t’as d’la thune" -> sûr
"ajoutés a ses cheveux" -> ajoutée
"à mes parents vont s’inquiétés." -> s'inquiéter
"Il imagina la douleur que fera l’électricité lorsqu’elle lui passera" -> ferait passerait (dans un récit le futur devient souvent du conditionnel)
"en espérant mourir sans douleurs," -> douleur
"se battants contre" -> battant
"pour couvrir le fraqua des armes." -> fracas
"Criant, Auldon pensa de toute ses forces qu’il voulait retrouver ses parents et se retrouva sur son lit, habillé, avec pour preuve que ce qui s’est passé n’était pas qu’un cauchemar ou une hallucination, une tache de sang de couleur verte était sur son blouson." Je pense que tu pourrais un peu développer ce paragraphe (au début il peut croire que c'est un rêve jusqu'à voir la tache de sang).
Un plaisir,
A bientôt !
En effet, le climat est actuellement assez tendu, mais cela n'a rien à voir avec la nouvelle. Je m'explique :
La nouvelle se passe il y a environ 1000 ans lors de la chute d'Al-Poll, que justement elle raconte. Et la fin de l'histoire se termine sur la défaite, mais aussi la paix.
Ce chapitre se passe aujourd'hui (à peu près). Et, comme je l'expliquerait dans la suite, cette bataille n'était qu'une escarmouche régulière avec les Raïs, car ils sont toujours aussi entêtés.
Voila voila, j'espère que mon histoire te plait ainsi qu'aux autres lecteurs.
A bientôt !