Vénérable maître négociant Bivot,
j’ai l’honneur de vous convier au baptême de votre filleul, le prince Hector, mon fils inattendu, fruit de mon union avec le regretté druide Nicéphore et symbole de notre alliance indéfectible. Voilà presque dix années que la confrérie ne s’est pas retrouvée rassemblée. Il me tarde de vous revoir mon ami, vous ainsi que nos autres membres, Flamèche, Persuic et Diodore. Cette fête sera aussi l’occasion d’évoquer les avancées de nos projets. L’office aura lieu le dix-huitième jour du mois de Génoas-Khal dans le village de Neptnas.
Dans l’attente de vous revoir.
Votre amie, Epiphone
princesse d’Anulune la meurtrie
Le dix-septième jour de mois de Génoas-Khal, une grande effervescence animait le village de Neptnas. Jamais jusqu’alors les peuples de la mer n’avaient reçu autant de délégations des Sept en même temps. Leur culture du secret et de la simplicité des dryades limitait ce genre de cérémonies ostentatoires. Seule la bannière d’Abath-Khal ne serait pas représentée. Cela s’expliquait par les antécédents qu’avait connu Neptnas avec les fidèles du dieu de la guerre. Le temps n’était pas si lointain où les orcs avaient saccagé le village et exterminé ses habitants. Les servants de Génoas-Khal ne pouvaient pas l’oublier.
Les Elfes de la colonie d’Anulune s’imposaient plus qu’ils n’étaient invités. Ils arrivèrent les premiers. Menée par l’amirale Octavia, chef de la septième caste des gens de l’eau et membre du gouvernement, la délégation du roi Roll cherchait à afficher sa puissance. Les partisans de Batum-Khal étaient innombrables, tous vêtus avec une débauche luxe. Ils formaient une farandole multicolore de satin, de soie, de velours et de taffetas. Des sculpturaux centaures et d’immaculées licornes tiraient des charrettes débordant de cadeaux diplomatiques à l’attention de leurs « alliés » dryades. Tout autour du cortège, des lutins parsemaient le pavois de pétales de fleurs. Les peuples de la mer effectuaient une haie d’honneur dans la rue principale du village. Ils accompagnaient la procession en musique, soufflant dans des coquillages, frappant sur des tambourins et chantant de leurs voix cristallines. Epiphone attendait au bout de l’allée, portant Hector dans les bras, entourée de certains de ses congénères . Étaient-ils comme elle des hauts dignitaires ? Étrangement, aucun dernier né de Nunn n’apparaissait dans l’impressionnant contingent. Sans doute les elfes ne les trouvaient pas suffisamment dignes d’intérêt. Ou bien pensaient-ils pouvoir encore les dissimuler à la face du monde ?
Epiphone s’interrogeait sur cet état de fait lorsque les satyres entrèrent à leur tour dans Neptnas. Le Lugnasad, était présent au grand complet. S’excitant au milieu du conseil des druides, Diodore salua discrètement de la main la princesse, son amie de la confrérie élémentaire. Diodore semblait avoir gagné en prestance même s’il dépareillait parmi les vénérables prêtres de Cess-Khal. Certains portaient des tatouages ou cicatrices rituels. Tous s’appuyaient sur leurs thyrses, sortes de bâtons de marche ouvragés, seul attribut signifiant leur rang particulier. En effet, pour le reste, les membres du Lugnasad demeuraient dépourvus d’habits comme les autres représentants de leur peuple qui les accompagnaient. Une rangée d’unisus les suivaient, provoquant l’émerveillement de la foule. Il était fort rare d’apercevoir ces licornes ailées qui préféraient rester cachées au plus profond de la forêt. Epiphone constata que les sylvains ne se différenciaient des elfes que par leur mise et leur chevelure rouge. Elle imaginait déjà les potentialités d’utilisation de cette ressemblance lorsque alors que les skows, petits esprits des bois facétieux fermaient le cortège de la délégation de Cess-Khal. Là aussi, la ressemblance avec les lutins apparaissait surprenante. Epiphone salua les dignitaires du Lugnasad, s’attardant plus chaleureusement sur Diodore et faisant fi des convenances.
La délégation des fées arriva quelques heures plus tard. La bannière de la déesse du vent et des orages ne comprenait qu’un peuple allié, celui des sphinx. En effet, au cours des guerres lemniscates, Elduir-Khal n’avait remporté qu’une seule fois la victoire en tendant profitant de l’avantage des fées en terrain marécageux. Tous les adversaires s’étaient embourbés dans la vase, se faisant exterminer par les guerrières ailées virevoltant au-dessus de l’ondée. Bien entendu, depuis, cette débâcle, aucun stratège militaire n’acceptaient de combattre sur les territoires des fées. Le grand Sabbath ne s’était pas déplacé au complet mais son représentant le plus important pour Epiphone participait à la fête. Flamèche effectua une cabriole dans les airs devant la princesse d’Anulune la meurtrie, lui soutirant un sourire. Persuic salua rigidement son amie, conservant comme à son habitude un calme et une retenue à toute épreuve. La dryade se demandait toujours comment deux caractères aussi opposés parvenaient à une telle harmonie de couple. Le feu et la glace, l’exubérance et le stoïcisme, la disserte et le taiseux, cela semblait de prime abord incompatible et pourtant l’édifice de leur amour était indestructible.
Dans une mécanique bien huilée, les gnomes arrivèrent pratiquement dans la foulée. Ils chevauchaient des jinmeken, sortes de chiens à tête anthropomorphe. Les singuliers cavaliers étaient accompagnés de djinns, d’ifrits et de kobolds. Epiphone comprenait mieux pourquoi les gnomes favorisaient la négociation. Tous leurs peuples alliés présentaient des corps chétifs. Même si certains étaient des génies élémentaires, ils se trouvaient dans l’incapacité de résister durablement à la force physique d’un elfe ou d’un orc. En queue de cortège, deux golems et deux ogres soulevaient une chaise à porteur sur laquelle siégeait le maître négociant Bivot. Il avait fière allure dans son costume de velours bleu ciel. Il avait choisi sa tenue en l’honneur de ses hôtes, Epiphone en était certaine. Il tardait à la princesse de retrouver en privé ses amis, mais pour l’instant, le protocole primait.
Les nains arrivèrent en derniers afin de contrebalancer la magnificence de la délégation elfe. La bannière de Dmor-Khal ne cherchait pas la sophistication dans son cortège mais marquait les esprits par l’opulence et la qualité de tous les objets portés par les processionnaires. Les peuples de l’infra-monde affichaient sciemment la qualité supérieure de leur manufacture, tant dans le détail des boucles de ceinturon que dans la perfection de leur armement. Bien entendu, les nains avaient pris soin de laisser goules et gorgonnes sous terre du fait de leur dangerosité. Seules quelques manticornes participaient au défilé, tirant de gigantesques chariots chargés de lourds coffres de fer.. La venue surprenante des nains pour cette cérémonie s’était faite par l’entremise de Krim, de la famille des Marteaux d’Airain. Epiphone détestait les manières de ces rustauds nains, mais leur récente alliance marquait un contrepoids certain à la colonisation forcée par les elfes. La princesse avait saisi l’occasion de cette cérémonie pour inviter officiellement Krim et montrer aux émissaires du roi Roll qu’excepté les orcs, les peuples de la mer possédaient des connexions avec l’ensemble du bouclier-monde. Il s’agissait de montrer aux représentants de Batum-Khal qu’ils ne devaient pas se considérer en territoire conquis ! Alors Epiphone en rajouta dans son accueil de ses alliés nains. Elle remarqua un étrange elfe suspicieux, noir comme un corbeau, qui ne perdait pas une miette du spectacle. Krim s’enorgueillissait d’enfin percer la carapace de la rétive dryade après dix années de rapprochement et de négociations infructueuses.
L’ensemble des délégations étaient arrivées et la musique cessa car venait le temps des discours officiels. Au centre de la place, Epiphone confia son nourrisson à sa bonne Iphigénie puis déclama une déclaration réfléchie de longue date. En effet, la princesse d’Anulune la meurtrie avait décidé de sortir de l’anonymat et d’officialiser l’alliance avec les satyres par le baptême d’Hector dans un choix calculé. Avancer cette union constituait le premier pas d’une toute nouvelle stratégie diplomatique.
« Peuples des Sept, mon cœur se remplit de joie de vous recevoir en ce jour en ce village de Neptnas pour célébrer le baptême de mon fils ! Cela me permet de présenter à l’ensemble du bouclier-monde Hector, prince héritier de Neptnas et descendant du grand druide Nicéphore. Il symbolise le pont entre les peuples de Cess-Khal et de Génoas-Khal. Je vous remercie tous pour votre présence ! Je remercie particulièrement la famille des Marteaux d’Airain qui, malgré un rapprochement encore frais avec notre communauté, a insisté pour participer à cette cérémonie ! »
Cette dernière phrase cherchait à piquer encore un peu plus les arrogants elfes colonisateurs. Comble de la satisfaction, Krim répondit à la princesse avec un discours lui aussi rigoureusement préparé.
« Peuples de la mer, fidèles de Génoas-Khal, par ma hache, la famille des Marteaux d’Airain se trouve comblée par votre sollicitude. C’est pourquoi, en guise de remerciement, nous nous permettons de vous offrir ces modestes cadeaux ! »
De vigoureux nains déchargèrent quelques-une des lourds coffres de fer, les posèrent au milieu de la place et les ouvrirent dans un tourbillon de grincements métalliques. Dans une chorégraphie convenue à l’avance, les collaborateurs de Krim apportèrent tour à tour les divers éléments susceptibles d’équiper un guerrier dryade.
« Ha ! Permettez-moi princesse Epiphone de vous présenter ces différents accessoires que nous avons spécialement élaborés pour vous et les vôtres. Voici pour commencer, une cotte de maille en Uru. »
Krim invita ses soldats à vêtir Epiphone. Une fois cela fait, il asséna un coup de hache mesuré à la princesse. Il prit soin de ne pas l’assommer sous une attaque trop puissante. La dryde recula d’un pas demi-pas à cause de l’impact mais encaissa parfaitement. Pour parachever la démonstration, un nains déposa au pied de son chef à la barbe blonde une buche. Krim déposa délicatement le tranchant de sa hache sur la souche de bois. Celle-ci fut fendue par le seul jeu de la pesanteur, prouvant aux spectateurs que la lame n’était en aucun cas émoussée, bien au contraire. L’assemblée se trouvait partagée entre la révolte vis à vis du geste de Krim et l’admiration de la perfection de cette cotte de mailles. Le petit elfe sombre particulièrement contemplait la scène avec stupéfaction.
« Par ma hache, pardonnez-moi ce geste indélicat Dame Epiphone. Il n’avait pour but que de vous démontrer l’incroyable résistance de ce présent ! Et la confiance que j’ai moi-même dans cet alliage révolutionnaire ! »
« Hihihi ! Ma foi, une démonstration vaut parfois mieux qu’un long discours, n’est-ce pas princesse ? » Comme à son habitude, le vénérable Bivot intervenait pour désamorcer toute esclandre potentielle. Epiphone, un peu sonnée, se contenta de sourire et d’incliner la tête. « Hihihi ! Mais que vois-je, vous avez apporté d’autres présents ! »
« Ha ! Ha ! Pour sûr oui, maître Bivot ! Mais ils ne vous sont pas destinés. Dame Epiphone, laissez-moi vous offrir a suite des equipements spécialement fabriqués pour vous. Par ma hache, je vous promets de ne pas réitérer ma mauvaise action. Hahaha ! » Les soldats de Krim recommencèrent à s’activer autour d’Epiphone pour l’équiper de pied en cape. Le représentant des Marteaux d’Airain assurait un commentaire à chaque pièce installée. « Pour protéger vos articulations inférieures, voici des jambières en acier. Pour le haut de corps, ces épaulettes du même métal. Un gantelet pour votre bras d’arme. Ha ! Nous avons cherché à fabriquer un équipement suffisamment léger pour vous permettre une bonne liberté de mouvement. Vous trouvez-vous à votre aise, Dame Epiphone ? »
« Sir Krim, cet équipement est prodigieux ! Cette cotte de maille particulièrement. Elle ne pèse pas plus lourd qu’une étole de lin ! Mais pourquoi n’ai-je qu’un gantelet ? »
Krim se retourna et saisit un objet qu’un de ses subalternes dissimulait dans son dos avant de déclarer. « Ha ! Pour votre bras gauche, nous avons confectionné ceci. » Et Krim tendit à Epiphone un bouclier rond. « Par ma hache, ce bouclier a été pensé exclusivement pour les dryades. Il est adapté à leur morphologie, certes, mais ce n’est pas tout. Observez la bordure extérieure ! »
De prime abord, Epiphone pensait n’avoir qu’à faire à un bouclier classique adapté à son gabarit. C’était un petit rondache en bois de chêne renforcé par un umbo et une croix en fer. Mais en y regardant de plus près, le cerclage métallique protégeant le bord de l’arme possédait une rainure dans laquelle était incrustée un tube de verre. Un sourire narquois aux lèvres, Krim fixa la délégation elfe avant de poursuivre.
« Ha ! Vous avez là, la démonstration de la supériorité technique de l’artisanat nain ! Par ma hache, grâce à ces réservoirs, les peuples de la mer auront toujours un peu d’eau sous la main même dans le désert ! »
Cette dernière réflexion rappela de sombres heures à la princesse dryade, mais elle fit bonne figure. Après tout, Krim ne savait rien de sa détention sur l’île d’Abath-Khal. Des commentaires bruissaient partout au sein de la foule de spectateurs. Dans les rangs elfes, la stupéfaction laissait place à la consternation. Pourquoi diable ces satanés nains développaient-ils un armement spécifique pour les dryades ? Les habitants de l’infra-monde tentaient-ils de faire vaciller l’hégémonie de Batum-Khal ? A l’inverse, parmi les peuples élémentaires, l’intrusion soudaine naine sur l’échiquier diplomatique apparaissait comme une bénédiction. Mais Krim n’en avait pas tout à fait fini.
« Ha ! En matière d’armes offensives par contre, nous n’avons pas réussi de pareilles innovations...si ce n’est ces saïs. Nous avons imaginé cette arme hybride à partir du trident et de la dague. Elles sont maniables et permettent d’immobiliser une épée à deux mains ! Sinon, nous avons aussi développé des poignards, les kunais et des haches, les tomahawks adaptés à votre gabarit et tout à la fois arme de taille, d’estoc que de jet ! »
A ces mots, des soldats ouvrirent un autre coffre de fer et en sortir de rutilantes armes. Tout en remerciant Krim, Epiphone s’emparât d’une paire de saïs. Elle effectua quelques moulinets avec les poignets. Leur équilibre était parfait. Ne voulant pas afficher une image belliciste, la dryade se hâta de redéposer les dagues tridents. Elle mourrait d’envie de tester les autres armes mais s’y refusa. Elle aurait tout le temps plus tard, en privé. Il ne fallait surtout pas gâcher la réussite de l’instant par un stupide écart. Aujourd’hui, Epiphone replaçait la bannière de Génoas-Khal parmi les grandes nations du bouclier-monde.
Après la présentation des cadeaux nains, les quelques fanfreluches apportées par les elfes parurent bien ternes. On ressentait presque la honte de l’amirale Octavia dans sa voix lorsqu’elle prononça son discours. Dans le futur, le roi Roll ménagerait-il peut-être un peu plus les « peuples amis » plutôt que de se considérer partout en terrain conquis ! Après les discours de circonstance, qui parurent interminables pour l’assistance, les grandes festivités débutèrent enfin. Trois jours de fêtes, de banquets, de danses qui couronnèrent Hector, enfant prodigue, symbole de l’union des dryades et des satyres. Les peuples élémentaires venaient de trouver leur futur guide.
Ce chapitre également est bien fluide.
J'attends de voir à quel moment l'alliance Naine/dryade va partir en cacahuètes.
Ça y est, Épiphone a survécu à sa longue grossesse et a eu un fils, Hector, qui lui permet de s’allier aux satyres. Pour son baptême, elle a convié tous les peuples à la fête. Les Nains qui veulent des dryades qu’elles acceptent de leur céder une île sont au petit soin. Epiphone est vêtue des pieds à la tête d’une superbe armure. Tous guettent quelles sont les nouvelles alliances et avancées techniques chez les uns et les autres. Les Nains sont bien représentés. Les Elfes sont vexés, mais nous n’avons pas les pensées de Gal. Est-il là ?
Si j’ai bien compris, les Dieux les pousseront bientôt à faire la guerre les uns contre les autres et il ne restera qu’un vainqueur à la fin. Les dryades qui sont pacifiques doivent perdre à chaque fois non ? Qu’en est-il de ces alliances une fois tout le monde défait ? Les dryades et les satyres devront-ils se battre ensemble à la fin, s’ils sont les derniers ? Épiphone a envie de rompre cette équilibre et d’arrêter définitivement les guerres lemniscates. Mais pour ce faire, ne devra-t-elle pas défier les dieux en personne ?
Je vois un peu ton monde comme une sorte de Battle Royal, mais pas avec des individus, mais des peuples. Je me demande donc ce qui va se passer.
Ça fait un petit moment qu’on voit plus les Elfes d’ailleurs.
Un autre détail : un baptême, n'est-ce pas trop une référence à la chrétienté ? Il n'y a pas de Christ dans ton monde à priori.
Sinon, j’ai pas mal de petites notes, des remarques ou des petites fautes pour la plupart :
« ne s’est pas retrouvée rassemblée”
> Retrouvée ou rassemblée selon moi, car les deux veulent dire la même chose
« de mois de Génoas-Khal’
> C’est quoi ? (question naïve)
« Leur culture du secret et de la simplicité des dryads »
> Soit la culture tatat des dyades » soit « leur culture », mettre les deux « leur » + « des dryades » sonne redondant
« tous vêtus avec une débauche luxe »
> « de luxe »
« des lutins parsemaient le pavois de pétales de fleurs »
> Par « parsemaient », tu veux dire faisaient apparaître par magie ?
« dans des coquillages”
> Tu pourrais inventer un nom d’instrument, coquillûte ? coquillette (haha ça ça va pas) ? Gasteropette ? Gateroflûte ? Bref, je sais pas
« Hector”
> C’est le seul qui n’a pas un nom type fantasy
« S’excitant au milieu du conseil des druides »
> S’agitant plutôt ?
« leurs thyrses, sortes de bâtons de marche ouvragés »
> Je trouve la description maladroite, surtout le « sorte de » : « leurs thysrses, des cannes ouvragées dont les motifs indiquaient leur rang » ?
« une seule fois la victoire en tendant profitant de l’avantage des fées en terrain marécageux. »
> Cette phrase est maladroite, à cause du « tendant profitant » qui se suivent à mon avis
« une seule fois la victoire en tendant profitant de l’avantage des fées en terrain marécageux. Tous les adversaires s’étaient embourbés dans la vase, se faisant exterminer par les guerrières ailées virevoltant au-dessus de l’ondée. »
> Trop de verbes en -ant qui se suivent dans ce paragraphe (je ne me rappelle plus du nom de cette forme). Ça rend le tout un peu lourd.
« la princesse d’Anulune la meurtrie »
> la Meurtrie ? Avec majuscule ? En général, les surnoms prennent la majuscule, comme Alexandre le Grand par exemple. Qui est-ce d’ailleurs ? Je commence à être un peu perdue sous les noms, en ce milieu de chapitre.
« es jinmeken, sortes de chiens à tête anthropomorphe »
> Même tournure qu’avant, avec « sorte de »
« La princesse avait saisi l’occasion de »
> N’est-ce pas plutôt une reine ? Qui gouverne les dryades si non elle ?
« une déclaration réfléchie de longue date »
« Krim répondit à la princesse avec un discours lui aussi rigoureusement préparé. »
> « réfléchie de longue date » ou « rigoureusement préparé » n’apporte pas grand-chose. On se doute qu’elle a préparé son discours en tant que princesse / reine. Elle ne va pas dire n’importe quoi.
« Avancer cette union constituait le premier pas d’une toute nouvelle stratégie diplomatique. »
> « Avancer » est-il le meilleur verbe ? Créer ? Tu parles d’une stratégie diplomatique, mais laquelle ? Que veux-tu dire par là ? Une ligne d’explication ou deux serait bien.
« un rapprochement encore frais”
> Un peu maladroit comme formulation. Je ne l’imaginerais pas dans un discours officiel.
« Krim invita ses soldats à vêtir Epiphone. »
> Heuu… tu veux dire qu’ils le font illico, au milieu de tous ? Ça met longtemps à enfiler une armure.
« Une fois cela fait, il asséna un coup de hache mesuré à la princesse. »
> Ça me paraît too much, pas sûr que les gardes laisseraient faire ça.
« La dryde”
> Typo
“un nains”
> Typo
“Pour parachever la démonstration, un nains déposa au pied de son chef à la barbe blonde une buche. Krim déposa délicatement”
> Répétition de ‘déposa’
“laissez-moi vous offrir a suite des equipements spécialement fabriqués pour vous. »
> Phrase bizarre
« l’intrusion soudaine naine “
> Phrase un peu maladroit aussi à cause du soudaine au milieu qui sonne bizarre à la lecture
Au plaisir de lire la suite 😊
Alors certes, baptême c'est à la base une notion chrétienne. On devrait parler de "rites traditionnels célébrant l’arrivée au monde du nouveau né". J'ai écrit baptême car c'est plus simple et tout le monde comprend.
Génoas-Khal, c'est la déesse de la mer et de l'eau. Ta question me prouve que je dois plus faire le lien sur le coté religieux du baptême et plus développer la déesse.
La princesse d’Anulune la Meurtrie, c'est Epiphone. Elle prend ce surnom pour marquer son désaccord avec la colonisation elfe. Epiphone n'est pas reine, elle reste bien princesse. Je l'explique plus tard dans l'histoire, elle fait partie des grands princes électeurs. Bon, comme j'ai développer le concept politique après dans mon écriture, je pense que j'aurais des modifications à apporter ici dans un soucis de cohérence.
Malheureusement, oui, s'ils gagnent ensemble, dryades et satyres se retrouveraient face à face et s'affronteraient. En théorie. Dans le projet d'Epiphone, la coalition élémentaire (dryades/satyres/gnomes/fées) une fois qu'elle sera e position dominante, elle figera la situation dans une sorte de paix qui empêchera le commencement d'un nouveau cycle trêve séculaire > nouvelle guerre lemniscate. On pourrait appeler ça la pax elementaria (C'est dingue comme te répondre me stimule l'imagination!). En fait, Epiphone ne remet pas en cause les règles du bouclier-monde qui sont imposées par Nunn et les Sept.
Se révolter contre les dieux et l'ordre établi, je réserve ça à un autre personnage qui va arriver bientôt, avec le retour des elfes dans deux chapitres.
> Je vois, j'avais donc bien compris. Ça va être difficile pour eux, surtout à cause de Hector.
Mais disons si Épiphone refuse de se battre contre les satyres (et les satyres aussi en face, voire si elle arrive à convaincre d'autres alliés incluant les Nains et autres, voire ce nouveau perso que tu dis) et qu'elle instaure une paix nouvelle, la pax elementaria, sans que les guerres lemniscates ne soient achevées, les Dieux ne seront pas contents du tout. Les peuples en paix risquent de les avoir sur le dos, ce qui ferait que l'ultime guerre ne serait pas les lemniscates, mais bien la guerre des peuples du Bouclier contre les Dieux ? Enfin, c'est ce que je me dis quoi. À moins que leurs plans d'alliance et de paix échouent totalement et qu'ils se fracassent comme d'hab.
Ca y est! Le fils prodigue est né!
Et il s'appelle Hector. Grosse connotation mythologique!
Quels pouvoirs va-t-il développer, quel sera son rôle dans cette guerre? J'imagine qu'il faudra attendre encore un peu pour découvrir cela.
En tout cas, je suis bien content de continuer avec la confrérie, et plus particulièrement avec Bivot, que je trouve très sympathique.
Je suis également content de retrouver les elfes. Ca fait un moment qu'on a pas eu de chapitre sur leur point de vue et je me demande ce qu'il leur arrive.
Tu nous donnes encore des indications quant aux alliés des différentes races. Prévois-tu de faire un glossaire, ou de formaliser les différents liens:
Nains: Goules, gorgones etc etc
Hector n'avait pour moi aucune importance au début, mais je suis en train de lui trouver un petit rôle.
Les elfes reviennent bientôt, et il y aura une description de leurs peuples alliés.
Le plus surprenant, c'est que le héros à l'origine de mon histoire n'est pas encore apparu dans le récit! Après 80 ans. En fait, quand j'écris, les personnages prennent leur place de manière organique. Epiphone n'était qu'une dryade enlevée par Gal, et puis j'ai commencé à lui écrire un arc narratif. Pareil pour Nomrad.