Seigneur Ugmar,
Je viens d’assister aux festivités du baptême d’Hector, héritier proclamé des peuples de la mer. La situation est encore plus grave que ce que nous présentions. Effectivement, la princesse Epiphone semble à l’origine de tout ce décorum destiné à replacer la bannière de Génoas-Khal dans le jeu diplomatique. Elle le fait sans doute pour préserver son fils hybride né d’une alliance avec un satyre ainsi que pour justifier la perte de sa virginité sacrée.
La participation des peuples de la bordure à cet évènement était attendu. Par contre, celle des nains fut une surprise. L’alliance des dryades avec la puissante et réputée famille des Marteaux d’Airain pourrait à terme constituer une menace ! Les nains ont développé un armement spécifiquement adapté aux dryades, leur donnant un avantage technologique indéniable. Elles seraient en capacités d’utiliser leur pouvoir hydro-kynésique même en plein désert ! Ce ne sont actuellement que quelques prototypes, mais il faudrait veiller à empêcher un développement industriel. Si cela arrivait, nous serions potentiellement sous la menace d’un second front auquel nous ne pourrions faire face en cas de conflit ouvert avec l’Orcania.
L’apparition des nains dans le jeu diplomatique devrait nous inciter à modérer nos velléités impérialistes sur les peuples de la bordure. Sans la princesse Epiphone, seule dignitaire ouvertement déclarée, la dynamique sera enraillée. Après réflexion, le meurtre n’est pas envisageable. Il ne s’agit pas de faire d’elle une martyre. Afin d’étouffer dans l’œuf ce danger potentiel, je vous propose de vous rapprocher de cette princesse Epiphone. J’ai déjà amorcé un rapprochement avec la donzelle lors des festivités, mais elle m’a semblé farouche. Je vous invite à répondre favorablement à ces doléances pour l’amadouer. Cela nous permettra en temps utiles de la retournée.
Monseigneur, je reste votre fidèle et dévoué serviteur !
Slymock
Lettre envoyée au grand Chambellan par pigeon voyageur
Epiphone fut soumise trois longs jours durant aux jeux politiques et autres intrigues des nations qu’elle avait invitées. Trois jours à supporter les courbettes des arrogants elfes. Trois jours à faire mine d’accepter les avances inconvenantes des nains. Et trois jours où ces deux nations ont tenté de la séduire. Qu’il était lourd de se trouver au centre de toutes les convoitises du bouclier-monde ! Mais ce sacrifice n’était pas vain ! Elle sortirait le peuple de Génoas-Khal de son ornière. Le temps du repli sur soi était révolu. Et en fine stratège, Epiphone n’avait pas cédé un pouce, n’avait signé aucun accord et n’avait envisagé aucun compromis. Elle s’était laissé désirer. Et le résultat avait dépassé ses espérances.
L’intriguant elfe vêtu de noir notamment n’avait pas cessé de lui faire des appels du pied. La princesse avait immédiatement senti qu’elle avait à faire de la race des charognards se repaissant du cadavre de ses victimes. Des victimes que le fouineur jetait sans aucun doute possible dans les griffes de son maître qu’il n’avait cessé de mettre en avant. Elle savait à présent qu’elle pourrait traiter directement avec le grand chambellan si besoin.
Krim également s’était montré très entreprenant. Son objectif semblait limpide. Il voulait pourvoir développer un port artificiel dans son comptoir des îles du ponant. Epiphone n’avait pas cédé. Elle se refusait à voir une autre race destructrice souiller ses rivages et les meurtrir comme ce fut le cas à Aulune ! Le représentant de la famille des Marteaux d’Airain avait passé les trois jours à solliciter un entretien privé et si possible secret. Et pendant trois jours, la princesse d’Anulune la meurtrie avait refusé. Jusqu’à ce que son ami, le vénérable gnome Bivot lui fasse comprendre l’importance de cette entrevue. Un rendez-vous fut donc programmé pour une semaine après le départ des délégations au comptoir nain des îles du ponant.
Ce laps de temps serait l’occasion à la confrérie secrète de préparer la réunion et d’enfin fêter les retrouvailles de la confrérie des élémentaires. Un cromlech avait spécialement été érigé pour cette occasion dans une clairière en lisière de forêt. Ce lieu avait été conçu pour représenter l’union des quatre dieux mineurs. Chacun était symbolisé par un élément architectural. Les arbres des satyres entouraient le cercle de mégalithes des gnomes qui eux-mêmes protégeaient la source d’eau des dryades soumise aux sept vents des fées. A peine réunis dans ce lieu atypique dépourvu de toît, Flamèche, Persuic, Bivot et Diodore couvrirent Hector de baisers malgré les protestations de la jalouse Iphigénie. La suivante d’Epiphone protégeait l’enfant prodigue comme une louve et elle voyait toujours d’un mauvais œil que quelqu’un tente de s’accaparer son trésor. Tout en faisant passer le poupon de bras en bras, la confrérie commença à échanger sans crainte d’être entendu par des oreilles indiscrètes.
« Hihihi ! Félicitation ma chère ! Ma foi, vous avez réussi un coup de maître ! Les elfes étaient verts de jalousie de constater vos connexions avec la puissante famille des Marteaux d’Airain. »
« En effet, j’avais parfaitement manœuvré pour ne pas me compromettre dans un quelconque traité. C’est pourquoi je n’ai pas compris votre empressement à revoir en privé ce suffisant nain de Krim ! »
« Hihihi ! Mais il n’y a pas qu’auprès de vous que Krim à tenter des approches. Apprenez, ma chère, qu’il nous a tous abordé... »
« Lui proposer armes nouvelles nous ! » Trop impatiente et n’y tenant plus, Flamèche avait coupé l’effet d’annonce du maître négociant. Décidément, elle ne parvenait pas à progresser dans le langage elfique. Sans doute était-ce du à la structure de la réflexion des fées. Leur esprit virevoltait au rythme de leurs battements d’ailes. C’est pourquoi les fées s’exprimaient dans ce style télégraphique proche du phrasé de runique, l’idiome d’Elduir-Khal.
« Il veut nous voir pour nous vendre des armes ! Mais nous avons déjà un marché qui lui concède un comptoir dans les îles du ponant ! »
« Klim veut nous vlendle plus d’almes ! Il sait que les élémentailes s’allient. » Diodore avait par contre considérablement progressé dans le langage elfique même s’il conserverait probablement toujours son accès remplaçant les r par des l.
« Hihihi ! Ma foi, la famille des Marteaux d’Airain est en situation de faiblesse vis à vis de la confrérie. Elle a besoin nous nous pour quelque chose de précis. Hihihi ! Regardons ce qu’ils veulent et ce que nous pouvons en tirer comme bénéfice ! »
« On voit bien là votre sens gnome du négoce mon ami. Alors que je ne cherchait qu’à protéger ma nouvelle position sur l’échiquier diplomatique, vous anticipez déjà le prochain coup, comme aux échecs. »
« Heureusement que maître Bivot partage avec nous plus qu’un simple traité signé sur un vulgaire parchemin, ma douce grenouille ! » Iphigénie déballa cette vérité tout en allant reprendre Hector dans les bras de Persuic. Sans doute jugeait-elle qu’il était temps de se réapproprier le nourrisson.
« Laisse donc nos invités profiter de Hector, ma bonne Iphigénie. Mais tu as sans doute raison, maître Bivot est un redoutable négociateur. » Iphigénie laissa de mauvaise grâce Hector aux soins de calme Persuic.
« Toi savoir quoi vouloir nains, Epiphone ? »
« J’ai ma petite idée Flamèche. La famille des Marteaux d’Airain cherche à construire un port artificiel dans leur comptoir des îles du ponant. Mais il est hors de question que ces sales nains détruisent la moindre parcelle de nos côtes ! J’ai trop souffert en voyant les elfes souiller la baie Anulune ! »
« Hihihi ! C’est une position trop tranchée, princesse. Une négociation nécessite des concessions. Montrons-nous inventifs ! Hihihi ! Ma foi, si en échange de leur port, les Marteaux d’Airain s’engageaient à naturaliser l’île qu’ils sont en train de créer au bord du monde qui n’est pour l’instant qu’un vulgaire tas de gravats ? »
« Ce selait un bon complomis, je tlouve. Un petit polt contle une glande île. »
« Bivot, vous êtes toujours surprenant d’ingéniosité ! Je n’avais jamais envisagé la question sous cet angle. »
« Bon marché pour armer nous ! »
« Ne vous emballez pas ! Je traite depuis suffisamment longtemps avec ce Krim pour savoir que ce n’est qu’une demande annexe. Les nains sont cupides. Ils voudront de l’or ! Et ils sont prêts à tout pour l’obtenir. Vous avez bien vu qu’ils pratiquent même l’esclavagisme ! »
« Hihihi ! Mais de l’or nous en avons ! Et plus qu’il n’en faut je pense. »
« Que me racontez-vous là maître Bivot ? Pensez-vous quémander auprès de la guilde des négociants gnomes les sommes nécessaires ? »
« Hihihi ! Ma foi, ce serait un possibilité. Mais il sera plus simple de puiser dans le trésor de guerre que nous avons commencé à constituer avec notre ami, le tout nouveau druide Diodore. » Le sourire de Bivot se fit encore plus malicieux tandis que Diodore pavanait comme un paon.
« J’ai léussi à cultiver les mousses lumineuses. »
« Hihihi ! Et je suis parvenu à monter un commerce, ma foi, très florissant ! Pensez-vous, de la mousse éclairante, on se l’arrache ! »
« Pourquoi les cupides nains n’en ont-ils jamais fait commerce ? »
« Pour garder avantage technologique moi pense. »
« Hihihi ! Peut-être ma chère Flamèche. Mais cette mousse est aussi très fragile. C’est le savoir faire botanique unique de Diodore qui nous a permis de développer la culture de cette mousse et surtout son transport. Ma foi, nos secrets de fabrication nous garantissent d’ailleurs un monopole profitable. Hihihi ! »
« Ma bonne Iphigénie, as-tu déjà entendu parler de cette mousse prodigieuse ? »
« Certes non princesse. »
« Hihihi ! C’est ma foi bien normal. Le royaume elfe nous achète toute notre production ! Quoi qu’il en soit, nous disposons d’un capital conséquent pour traiter avec les Marteaux d’Airain. Hihihi ! Espérons que nous ne perdons pas notre temps lors de cette réunion secrète. »
« Hector beau bébé ! » Par ces mots, Persuic mettait intentionnellement un terme à la discussion, montrant sa volonté d’aborder des sujets plus légers avec ses amis.
Et le reste de la semaine se déroula dans une atmosphère chaleureuse de franche camaraderie. Chaque membre de la confrérie s’attacha à prendre des nouvelles sur les autres. Persuic et Flamèche échouaient à enfanter mais ne désespéraient pas. Ils savaient la fécondité des fées très faible si ce n’est insignifiante. Le Grand Sabbath ne leur en tenait pas rigueur. Diodore venait d’être nommé au Lugnasad en tant que conseiller. Il avait ainsi obtenu le statut de druide à titre honorifique. Bivot connaissait chaque jour une influence grandissante au sein de la guilde des négociants. Enfin, Epiphone et Iphigénie ralliaient toujours plus de partisans à leur cause depuis la prise de position radicale de la princesse. Elle s’était octroyée le titre de princesse d’Anulune la meurtrie pour pouvoir prêcher et dénoncer plus facilement encore l’impérialisme elfique. C’est surtout Hector qui accaparait les sujets de discussion. Il possédait le visage et les yeux de son père, mais présentait la morphologie dryade de sa mère. Iphigénie avait finalement totalement cédé sous les assauts répétés de ses amis, abandonnant son rôle de cerbère et laissant l’enfant sous la menace des cajoleries incessantes de la troupe de joyeux drills. Jusqu’au moment d’embarquer, le temps fut suspendu, laissant la confrérie élémentaire dans un climat d’insouciance.
La ponctualité étant la politesse des rois, le bateau accosta le jour convenu au comptoir nain des îles du ponant. Le lieu n’était qu’un trou béant. Des monticules de gravats l’entouraient et un modeste ponton de bois le reliait à la mer. Même pour le frustre peuple de Dmor-Khal, l’environnement manquait des aménagements nécessaires et indispensables. Epiphone, qui n’avait jusqu’alors pas eu l’occasion de venir sur la concession, jugea qu’artificialiser les abords du l’entrée de la mine s’avérerait plus bénéfique que néfaste. Jamais elle n’aurait imaginé qu’un travail d’excavation puisse autant défigurer un paysage. Iphigénie ne fit que confirmer son impression. « Pouah ! Au moins, les elfes ont fait un effort pour ne pas laisser le chaos à Anulune ! » Avant même de poser pied à terre, la princesse dryade savait que lors des négociations, la concession qu’elle était prête à faire n’en serait pas réellement une.
Krim se montra fort accueillant et accompagna ses invités jusqu’à un présentoir une quantité impressionnante de prototypes. Les présents que la famille des Marteaux d’Airain avait offert ne représentaient qu’un aperçu destiné à provoquer les elfes La démonstration commença avec des armes de longue portée, une griffe de métal accrochée au bout d’une solide corde de cuir, le zhua et un fouet constitué de neuf sections d’acier, le wu shu. La confrérie fut soufflée par l’efficacité de ces instruments qui parvenaient à lacérer, saisir et étrangler sans être sous la menace du moindre coup de l’adversaire. Diodore s’intéressa particulièrement au kusarigama, une arme blanche qui comprenait une faucille ainsi qu’un poids liés par une chaîne de deux à trois mètres.
Puis vint la présentation des armes de corps à corps. Encore plus surprenantes que les saïs, ces magnifiques dagues tridents, Krim empoigna deux épées courtes en crochets. Le nain expliqua avec ferveur à renfort de grands moulinets l’utilité de cette forme singulière et surprenante. Un mannequin de paille placé à proximité de la grande table servit aux démonstrations. En terme d’allonge, la diversité n’avait pas été oubliée par les forgerons nains. Le spectre s’étalait du simple point d’acier, le tekken aux lances à double croissant ou feuille de laurier en passant par la rapière, l’épée à une main destinée à l’estoc et les griffes de métal fixées sur le point ou le bout des doigts. Le vénérable Bivot s’arrêta sur le tanto. Le maître négociant trouvait ce poignard perce-armure à la manufacture impeccable parfaitement adapté à sa main gnome.
Krim passa ensuite aux armes de jet en étalant des étoiles d’acier aux branches acérées de diverses formes. Il les prénommait shuriken et désirait connaître les modèles que la confrérie jugeait les mieux adaptés aux peuples élémentaires. Le représentant des Marteaux d’Airain présenta ensuite des sarbacanes qui séduisirent instantanément Flamèche et Persuic. Une arme du vent pour le peuple des fées, le mariage semblait inévitable ! Krim enchaînât en dévoilant une mini-baliste. Il était singulier de constater le cheminement de cette arme. Avec l’aide de Batum-Khal, les elfes avaient conçu ses armes de sièges en grandissant des armes de jet conventionnelles. Le trébuchet provenait de la fronde et la baliste de l’arc. En inversant le processus et en réduisant l’échelle de la baliste, les nains venaient de concevoir une nouvelle arme en ajoutant une pièce de bois centrale sur un arc. La conception apparaissait simplissime, point de mécanisme barbare pour tirer la corde, juste une gâchette de bronze pour la retenir. Mais l’efficacité de l’arc s’en trouvait décuplé, tant en puissance qu’en précision de tir.
Krim ne s’arrêta pas en si bon chemin et aborda enfin les armes plus surprenantes et inclassables. Il déposa un grand cône appelé nid d’abeille par terre en appui sur un caillou afin de lui donner un angle. Le pompa sur un mécanisme et lorsqu’il appuya, une pluie de flèches sifflantes déferla dans la direction souhaitée. Krim présenta ensuite l’inclassable manriki-gusari. De forme plutôt simple, il se constituait de poids attachés à chaque extrémité d’une chaîne. L’arme était si petite qu’elle pouvait être transportée dans une poche et utilisé de diverses façons. Le guerrier pouvait l’envoyer au visage comme une arme de jet, l’utiliser comme masse d’arme ou bien l’enrouler autour d’un bras, d’une jambe ou d’une arme pour entraver l’ennemi. L’épée fouet apparaissait par la suite moins polyvalente mais fichtrement plus effrayante. Enfin, pour finir, Krim tendit à Epiphone ce qui ressemblait au manche d’une épée à deux mains. En appuyant sur un bouton, la princesse s’aperçut que l’objet était creux et contenait suffisamment d’eau pour générer toute sorte de construction hydro-kynésique. Voici une arme que personne ne pourrait voler aux dryades !
Séduit par le remarquable travail des Marteaux d’Airain, les membres de la confrérie élémentaire ne tarda pas à débuter donc les négociations. D’habitude, le bouclier-monde ne connaît pas de transaction commerciale plus âpre qu’entre un nain et un gnome, mais dans le cas présent, les deux parties voulaient aboutir un accord juste et équilibrer. Et comme la concurrence était inexistante, les deux camps s’accordèrent rapidement. Les Marteaux d’Airain obtinrent l’autorisation d’aménager leur comptoir en échange de la végétalisation de l’île à l’embouchure du Drül. La confrérie négocia un prix deux fois inférieur au marché pour les armes qui lui seraient livrées. Le gabarit des peuples de la bordure diminuait la quantité de métal à utiliser, c’est pourquoi Krim concéda cette clause au marché. En échange, Epiphone accepta d’accueillir des apprentis nains dans ses chantiers navals.
La princesse se projetait déjà sur l’avenir. Il lui fallait ériger des arsenaux à des endroits stratégiques du royaume. Il lui fallait recruter et former une garde d’élite capable de manier les épées hydro-kynésiques. Il lui fallait construire une confédération des peuples élémentaires pérenne. Il lui fallait enfin et surtout éduquer son fils, Hector, pour qu’il soit à même de diriger ce futur empire. Elle disposait d’une quarantaine d’années avant la fin de la trêve séculaire. Devrait-elle pour cela quémander l’assistance des elfes ? Pourquoi pas ! C’est peut-être en apprenant les stratégies militaires des peuples de Batum-Khal que Hector parviendrait à se défendre et à vaincre. Il fallait utiliser ces temps de paix pour préparer la guerre !
Chapitre intéressant, pas mal d'info (étalage) sur les armes, que j'aurai peut-être aimée lire sous forme de dialogue et un peu plus de spécialisation sur ces armes (il y a les armes pour les dryades avec de l'eau) mais pour le coup rien pour d'autres éléments. Dommage.
C'est vrai que je doit trouver des idées pour les autres races. Des lances-pierres avec les cornes des satyres? Ou des embouts métalliques pour qu'ils embrochent leurs ennemis?
Sur la forme, c'est possible que ça change un peu. Sur les premiers chapitres, j'ai pas mal réécrit . Je pense à Nomrad, lorsqu'elle réfléchit au "territoire qui n'existe pas". J'ai transformé ça en dialogue avec Krim et Tordur. Donc quand j'arriverai à ce chapitre, peut-être que je réfléchirai à la forme. Le fameux "show dont tell".
Il faux que je me remettes à ton histoire! Allez, je me fais des chapitres ce soir!
Les dryades et la communauté formé autour d’Epiphone négocient des armes avec les Nains.
Je me suis posée la question de pourquoi ils n’ont pas négocié ce point quand ils sont tous descendus dans le royaume des Nains ? N’étaient-ils pas allés là-bas à la base pour ça ? Pour être franche, je pensais que ces négociations avaient déjà eu lieu. D’où le fait que les Nains aient développés des armes adaptés aux dryades. Ont-ils aussi des armes adaptées aux satyres, aux gnômes ou aux fées ? On ne les a pas vu essayé d’armures et d’armes spécifiques, c’est un peu dommage. Je serais toi, je calerais ça au moment où ils sont dans les forges des Nains, ce qui te donnerait une bonne occasion de décrire les forges etc.
En retour, les dryades et autres peuples ne négocient-ils pas l’usage de leur pouvoir ou quelque chose comme ça pour les autres peuples ? Je veux dire un peuple qui commande à l’eau, au feu ou aux arbres et aux plantes, c’est quand même super utile. Surtout que je me rappelle que les derniers Nés faisaient de l’agriculture pour les orcs. Si tout poussait vite sans effort par exemple, ça serait plus simple. Ils n’établissent pas de traités en ce sens ?
Sinon, les négociations et les préparatifs à la guerre progresse.
Mes notes à la lecture :
« Cela nous permettra en temps utiles de la retournée.’
> « retourner » et je mettrais même : « de la retourner dans notre camp » ou un truc du genre, parce que bon, juste la retourner ^^ 😊
« La princesse avait immédiatement senti qu’elle avait à faire de la race des charognards se repaissant du cadavre de ses victimes. »
> Phrase maladroite « elle avait à faire à des charognards » ?
« La princesse avait immédiatement senti qu’elle avait à faire de la race des charognards se repaissant du cadavre de ses victimes. Des victimes que le fouineur jetait sans aucun doute possible dans les griffes de son maître qu’il n’avait cessé de mettre en avant. Elle savait à présent qu’elle pourrait traiter directement avec le grand chambellan si besoin. »
> Dans ce paragraphe, beaucoup de « que » qui hachent les phrases. Je serais toi, je les virerais. Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire dans ce paragraphe, les phrases ne s’enchaînent pas bien
Les Elfes sont des charognards > (donc) Epi pouvait traiter avec le grand chambellan elfe ?? (les deux propositions ne sont pas liées par un lien de causalité ou alors j’ai loupé quelque chose)
« Krim »
> Qui ça ? Je crois qu’on a besoin d’une piqûre de rappel, là je ne me souviens plus de lui : « Krim, Le représentant de la famille des Marteaux d’Airain »
« Il voulait pourvoir développer un port artificiel »
> typo
> D’ailleurs, tu peux virer « pouvoir » et « dans son comptoir » (il veut justement développer un comptoir) et aussi « artificiel » (une fois développer, ce sera un vrai port, pas un port artificiel quoi. Enfin, je vois pas trop ce que tu veux dire par artificiel) : « Il voulait développer un port dans les îles du ponant. »
« d’Anulune la meurtrie”
> Majuscule à Meurtrie
« Et pendant trois jours, la princesse d’Anulune la meurtrie avait refusé. »
> Pourquoi refuse-t-elle l’entrevue ? C’est elle qui les a fait venir pour le baptême d’Hector et donc pour des meetings. Maintenant qu’ils sont là, elles boudent ? Ça ne me semble pas logique. Pourquoi a-t-elle besoin de la présence d’esprit du gnome pour accepter une réunion stratégique ? D’autant qu’elle a accepté les présents des Nains au chapitre précédent. Pourquoi refuser de discuter avec eux ensuite ? Ça ne la fait pas paraître intelligente et calculatrice, contrairement à ce que tu disais plus haut. Quelque chose m’échappe…
« ce serait un possibilité”
> Typo
“Elle s’était octroyée le titre de princesse d’Anulune la meurtrie pour pouvoir prêcher et dénoncer plus facilement encore l’impérialisme elfique. »
> Je trouve qu’on ne ressent pas assez les tensions avec les Elfes lors des trois jours de baptême. Il y a des tensions, mais tu pourrais presque les renforcer davantage. Après tout, Epi est plutôt furieuse contre la colonisation de ses terres par les Elfes, ce qui est compréhensible. Elle est froide avec les Nains, alors que c’est elle qui est allée les trouver en descendant dans leurs mines par un passage secret et ainsi prenant des risques. Donc c’est pas logique. Elle devrait au contraire être froide avec les Elfes à mon sens.
« un accord juste et équilibrer »
> équilibré
Coucou Sébours,
Les dryades et la communauté formé autour d’Epiphone négocient des armes avec les Nains.
Je me suis posée la question de pourquoi ils n’ont pas négocié ce point quand ils sont tous descendus dans le royaume des Nains ? N’étaient-ils pas allés là-bas à la base pour ça ? Pour être franche, je pensais que ces négociations avaient déjà eu lieu. D’où le fait que les Nains aient développés des armes adaptés aux dryades. Ont-ils aussi des armes adaptées aux satyres, aux gnômes ou aux fées ? On ne les a pas vu essayé d’armures et d’armes spécifiques, c’est un peu dommage. Je serais toi, je calerais ça au moment où ils sont dans les forges des Nains, ce qui te donnerait une bonne occasion de décrire les forges etc.
En retour, les dryades et autres peuples ne négocient-ils pas l’usage de leur pouvoir ou quelque chose comme ça pour les autres peuples ? Je veux dire un peuple qui commande à l’eau, au feu ou aux arbres et aux plantes, c’est quand même super utile. Surtout que je me rappelle que les derniers Nés faisaient de l’agriculture pour les orcs. Si tout poussait vite sans effort par exemple, ça serait plus simple. Ils n’établissent pas de traités en ce sens ?
Sinon, les négociations et les préparatifs à la guerre progresse.
Mes notes à la lecture :
« Cela nous permettra en temps utiles de la retournée.’
> « retourner » et je mettrais même : « de la retourner dans notre camp » ou un truc du genre, parce que bon, juste la retourner ^^ 😊
« La princesse avait immédiatement senti qu’elle avait à faire de la race des charognards se repaissant du cadavre de ses victimes. »
> Phrase maladroite « elle avait à faire à des charognards » ?
« La princesse avait immédiatement senti qu’elle avait à faire de la race des charognards se repaissant du cadavre de ses victimes. Des victimes que le fouineur jetait sans aucun doute possible dans les griffes de son maître qu’il n’avait cessé de mettre en avant. Elle savait à présent qu’elle pourrait traiter directement avec le grand chambellan si besoin. »
> Dans ce paragraphe, beaucoup de « que » qui hachent les phrases. Je serais toi, je les virerais. Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire dans ce paragraphe, les phrases ne s’enchaînent pas bien
Les Elfes sont des charognards > (donc) Epi pouvait traiter avec le grand chambellan elfe ?? (les deux propositions ne sont pas liées par un lien de causalité ou alors j’ai loupé quelque chose)
« Krim »
> Qui ça ? Je crois qu’on a besoin d’une piqûre de rappel, là je ne me souviens plus de lui : « Krim, Le représentant de la famille des Marteaux d’Airain »
« Il voulait pourvoir développer un port artificiel »
> typo
> D’ailleurs, tu peux virer « pouvoir » et « dans son comptoir » (il veut justement développer un comptoir) et aussi « artificiel » (une fois développer, ce sera un vrai port, pas un port artificiel quoi. Enfin, je vois pas trop ce que tu veux dire par artificiel) : « Il voulait développer un port dans les îles du ponant. »
« d’Anulune la meurtrie”
> Majuscule à Meurtrie
« Et pendant trois jours, la princesse d’Anulune la meurtrie avait refusé. »
> Pourquoi refuse-t-elle l’entrevue ? C’est elle qui les a fait venir pour le baptême d’Hector et donc pour des meetings. Maintenant qu’ils sont là, elles boudent ? Ça ne me semble pas logique. Pourquoi a-t-elle besoin de la présence d’esprit du gnome pour accepter une réunion stratégique ? D’autant qu’elle a accepté les présents des Nains au chapitre précédent. Pourquoi refuser de discuter avec eux ensuite ? Ça ne la fait pas paraître intelligente et calculatrice, contrairement à ce que tu disais plus haut. Quelque chose m’échappe…
« ce serait un possibilité”
> Typo
“Elle s’était octroyée le titre de princesse d’Anulune la meurtrie pour pouvoir prêcher et dénoncer plus facilement encore l’impérialisme elfique. »
> Je trouve qu’on ne ressent pas assez les tensions avec les Elfes lors des trois jours de baptême. Il y a des tensions, mais tu pourrais presque les renforcer davantage. Après tout, Epi est plutôt furieuse contre la colonisation de ses terres par les Elfes, ce qui est compréhensible. Elle est froide avec les Nains, alors que c’est elle qui est allée les trouver en descendant dans leurs mines par un passage secret et ainsi prenant des risques. Donc c’est pas logique. Elle devrait au contraire être froide avec les Elfes à mon sens.
« un accord juste et équilibrer »
> équilibré
T'inquiètes pas, moi aussi, je fais des copier/coller pour plus perdre mes messages avant de les envoyer (comme parfois ça plante).
Alors la dernière fois, quand la confrérie s'est présenter aux Marteaux d'Airain, c'était par hasard. Ils fuyaient l'île du dieu de la guerre Abath-Khal et avaient peur d'être emprisonnés par les nains. L'alliance n'était qu'un prétexte qui a permis de prendre contact. Là, nains et élémentaires commence juste à tisser une alliance. Il va y avoir bien plus d'ici la fin.
Le seul satyre capable de faire pousser rapidement était Nicéphore. C'est un indice pour la fin de l'histoire. Il faudra que je pense à insister la dessus. Je me rends compte que je ne l'ai pas assez fait! Au départ, on attribut aux satyre un pouvoir sur le feu, mais ils n'en ont aucun.
Pour les dryades, je développe plus tard dans un chapitre la puissance de leur pouvoir hydrokinésique. Toutes les dryades n'ont pas la même puissance et il y a une troupe d'élite (les shardanes mais tu verras si tu lis jusque là). Les dryades n'ont pas le sens du commerce et vivent dans une sorte de repli sur soi. Si elles étaient comme les gnomes bien s^r elles monétiseraient leurs services.
Enfin, comme expliquer, gnomes et fées préfèrent garder secret leurs pouvoirs sur la terre et l'air. Surtout, les autres bannières ne les considèrent pas comme des peuples combattants?
Mais ta remarque sur vendre les services des dryades et leurs pouvoirs sur l'eau me fait réfléchir. Ça pourrait se passer à la marge, mais pas dans l'histoire actuelle. Peut-être une piste pour une histoire lors d'une précédente guerre lemniscate. Je suis dingue, j'imagine de nouvelles histoires alors que j'ai pas encore fini ma première!!!
Sinon, comme toutes les dryades, Epiphone déteste elfes, nains et orcs. Il faudra que je relise tout le chapitre pour retravailler sur les sentiments et les attitudes.
> Je pensais vraiment qu'ils y allaient pour développer une alliance. J'imagine le peuple des Nains vivre très profondément dans la terre, donc se perdre là par hasard, c'est bizarre. D'ailleurs je suis en train de jouer à Elden Ring et je découvre justement le monde souterrain. J'imagine qu'il y a des ascenseurs pour se rendre dans le royaume des Nains, comme dans Elden Ring ?
"Je suis dingue, j'imagine de nouvelles histoires alors que j'ai pas encore fini ma première!!!"
> Haha ça m'arrive aussi. J'ai des carnets dans lesquels je note des idées que je mets de côté ensuite 🙂 Là je suis en train de me lancer dans l'écriture d'un deuxième roman que j'espère format crêpe comparé au Darrain genre 100 pages word max.
J'ai arrêter de jouer aux jeux vidéos depuis fort longtemps. Du coup je ne connais pas Elden Ring!
Parfois je suis tenté de racheter une console, mais c'est trop chronophage. J'ai déjà pas assez de temps pour écrire, lire, courir, jouer au basket, apprendre la guitare, voir des vrais gens...
Haha moi je suis une totale nerd. En fait, j'aime beaucoup tous les supports qui racontent une histoire : l'écriture (roman, BD), le cinéma, le jeu vidéo :-) Ce sont mes vraies passions, même si j'adore aussi l'histoire (expo, musées, visites de chateaux etc) et la nature (randonnées). Mais ouais, Elden Ring est super chouette, mais c'est un jeu difficile si tu n'es pas habitué à jouer. Dans Elden Ring, il y a un infra-monde très profond dans la terre par lequel tu accèdes par un ascenseur. Tu as l'impression de descendre à l'infini et au fond, il y a des temples à la romaine et des paysages fous :-)
Nous sommes toujours plongé dans les intrigues politiques, les alliances et la préparation de la guerre. J'adore!
Dans la lettre de slymock, je trouve que le mot "donzelle" ne colle pas au cadre.
Même si la description des armes était très sympa à lire, j'étais un peu déçu de ne pas y trouver d'armes plus subtiles, provenant directement de ton esprit. J'ai du mal à m'imaginer Bivot, Flamèche et les autres être séduits par ce type d'armes. J'aurais bien vu des armes spécifiques en lien avec les capacités intrinsèques des différentes races. Comme pour Epiphone avec son baton rempli d'eau.
Mais ça n'engage que moi^^
Après, la difficulté, c'est que les autres peuples ignorent les pouvoirs des fées, gnomes et satyres, donc comment les nains pourraient-ils développer des armes spécifiques?