Jusqu’à la mort, il se fut battu
Pour conquérir l’amour de la vertu
Mais quelle honte que, pour cela,
Il dû perdre les lueurs de l’au-delà!
Si seulement avait-il réalisé
Que ce qui forge l’homme avisé
N’est point le fruit de l’arbre décédé
Sous les coups du Poison intimement brodé
Connaîtrait-il alors la voie de l’Être
Lui qui n’a besoin d’apparaître
Qu’en invisible connaissance
De sa propre présence!
Homme vertueux, ne cherche plus!
Le vrai est faux, le Rien est ton salut!
Regarde, observe les lointaines étoiles:
Elles te rappellent de retirer ton voile!