La belle et la bête
mêlés à la fête
passent un bel instant.
Un grand moment :
un mot grandiloquent
pour dire le plaisir le plus éloquent.
Le jeune juriste
jure par sa liste
de course :
il courtetcourtetcourt
et oublie le cours du temps
qui prend sa vie de court
et le chemin
de retour
à la source.
Le pompier embrasse les flammes
qui l’embrasent à leur tour.
Elles consument son âme
silencieuse pour la foule.
Rêver les nuages, et les fourmis du ciel
devenir un fou-sage et s’envoler comme elles.
Révélé nu ,à genou,
Par la faim de sel
Et la peur de revenir fou
L’âgé s’agite comme un saint du ciel.
Ce sont des histoires, peut être même des affirmations
absurdes, rien à voir, malsaines.
Absout, ma Reine, ma sève
sauve mon être…
La mort ouvre trois portes
une blanche, comme l’amitié que l’on porte
une noir, couleur de l’ébène brut : du jamais vu de la sorte
une transparente aussi, qui est à craindre pour les impures cohortes !
…inerte
par la glace et le froid
qui brandit son sabre saphire, et je crois
vivre et mourir, jusqu’au jour du zéphyr qui chuchote “réveille-toi...
Si ces courts poèmes n’ont de liens,
imaginez-donc mes pensées sorties de rien
ah si ! d’une matière grisâtre : pas grand chose
à attendre de moi, si ce n’est un peu de pluie sur ma fosse.
Je pleure sur le beau
et tempête sur mes maux
et tempère sur mes mots
et mes yeux au repos
me disent “cesse ce jeu…
…et ouvre les yeux”.
Encore merci de ton retour !