II- La p’tite histoire de ma liberté

Par Aydan
Notes de l’auteur : Certains poèmes présentent une certaines filiation entre eux, comme celui-ci, qui suit donc le précédent :)

Soit.


 

La vie est mon immense tragédie 

Surgissant des belles terres d’Abyssinie.

J’ai côtoyé Prométhée l’Enchaîné, 

Appris le mythe du feu : c'est ma liberté 

 

Tantôt belle et frivole, tantôt très seule et 

Mignonne dans sa soyeuse mélancolie,

Me racontant son long voyage d’Erythrée.

“C’est la vallée de ma mort, la terre pourrie


 

Où l’on blesse sans panser, et l’on enterre
sans penser au lendemain de l’au-delà,

À l’au revoir de ces prairies, ces rivières
Ces bois blancs et ces grands boas sans éclat.”


 

M’a-t-elle dit en fines larmes de cristal…

Ô Malheureux gens des sables ! Qu’avez-vous fait ?

Sacrifier ma belle nymphe, est-ce là vrai ?
Vous courez à votre perte, ô gens de Baal !

Le loup hurle pendant la pleine lune
Je prends mon amour dans mes bras ballants
Comme une bête ; un roi de la dune
Qui referme ses yeux, son air grave galant.


 

 

Vois
Et bois
Cette eau épurée

De cette nappe phréatique
Et prends
l’or conjuré
De ce lac frais antique

Pourtant

Tu sais bien

Que cela n’est que chimère ?
N’est ce pas petite mère ?

Je me rendors finalement…

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