Mon cher frère, fidèle à ma promesse je t’entame cette première lettre qui, une fois complétée par ses sœurs quotidiennes, inscriront à la postérité les âmes que nous étions en notre temps.
Avant toute chose, je désire te partager certains sentiments que je n’ai pu, par pudeur, t’avouer lors de nos adieux. Je m’en sens l’obligation, car je ne voudrais pas que tu me confondes à tort avec ces êtres faits de pierre froide et austère, en lieu et place d’un cœur tendre. Frères depuis notre première aube commune, je ne doute pas un instant que ta ferveur fraternelle égale la mienne. Toutefois, nous savons tous deux que, parfois, l’émotion trahit la raison et sape les dogmes de notre psyché. Alors si jamais une fébrilité maligne assaillait ton esprit sous l’emprise du chagrin, j’espère que ces humbles mots te réconforteront.
Il m’en a coûté de t’abandonner si tôt à notre terre endeuillée, notre tendre Arpa orpheline de sa plus belle âme. Dès mes premiers pas sur la route, toute notre enfance m’est revenue en mémoire. Cette nostalgie étreint toujours mon cœur. Pour tout t’avouer, ma vue se brouille à la rédaction de cette lettre. Mon frère, je te souhaite le meilleur pour l’avenir et si les dieux le veulent, nous nous reverrons l’un et l’autre au sommet de notre vie. Ne doute jamais de l’amour que je te porte et si par le plus grand des malheurs, tu te retrouvais en difficulté, ouvre-t’en à moi sans hésiter et vite ; je ferai aussitôt le nécessaire d’une manière ou d’une autre. Maintenant que les choses du cœur tues à l’aube sont désormais écrites au crépuscule, je te propose par ces modestes lignes d’embarquer à mes côtés dans mon périple pour la Ville, pour Vale, dont la citoyenneté m’a été promise.
Je suis parti à l’heure la plus sombre, la rosée pointait à peine. Le soleil ne dépassait pas encore de moitié l’horizon que je rejoignais la caravane de la marchande Cæcilia Pomponia, près de la porte Montagne. Je ne suis pas le seul à profiter du confort et de la sécurité vendus par C. Pomponia. Nous sommes trois voyageurs à louer ses services. Philos, un vieil homme taciturne, un Rhocque d’après son nom et son accent ; Lucius Strabo, un garçon de notre âge, citoyen de Vale par la naissance, qui rêve de devenir un poète renommé ; et enfin, moi-même. Notre trio s’accompagne d’un second à l’allure plus guerrière que naïve. Celui-ci se compose de Titus, Volus et Quintus, mercenaires de leur état. À leur parler, ils appartiennent à des provinces situées à la périphérie de Vale. Titus et Volus semblent fort sympathiques. Durant les milles avalés sous nos pieds aujourd’hui, tous deux se sont montrés bavards et curieux de notre présence à Philos, Lucius et moi-même. Le Rhocque les a ignorés de façon fort impolie en marmonnant pour lui-même quelques durs phrasés dans sa langue natale. Cependant, avec Lucius qui déborde d’enthousiasme, nous avons abondamment échangé tous les quatre. Notre troisième homme d’armes, Quintus, s’est révélé insaisissable. Discret dans son pas, il partait souvent en avant pour vérifier la route, que l’on ne tombe pas dans quelques pièges tenus par des bandits. Bien sûr, à nous six, il faut aussi ajouter Valæ Pomponia, la petite-fille de C. Pomponia, C. Pomponia elle-même, leur robuste bœuf et leur carriole pleine à craquer.
Je souhaiterais t’en dire plus sur notre compagnie, mais mes paupières s’alourdissent de sommeil. Mes muscles sont tout endoloris de notre marche sous le soleil impitoyable. Il n’y a que Lucius qui possède encore assez d’énergie pour déclamer des vers autour du feu, bien qu’il nous en ait déjà régalé pendant le dîner. Il est talentueux à plus d’un titre. Je dois le lui reconnaître.
Je te laisse sur ces derniers mots.
Il me faudra atteindre la cité d’Ys pour t’envoyer cette lettre, si bien qu’elle ne t’arrivera pas seule. Ainsi, tu n’auras pas la frustration de les lire une par une. Le récit de mon périple ne devrait en être que plus appréciable.
Comme je te l’avais prédit, les remèdes prodigués par les auteurs et leurs ouvrages me manquent déjà. Je me console avec mon exemplaire du Theos, unique épopée à l’abri dans mes maigres bagages. Pathie me sermonnerait pour ma conduite infantile.
Bien à toi, mon frère. IV jours après le Beau Solstice.
Jolie découverte que voila ! Je sais d'expérience que le roman épistolaire fait tanguer l'écrivain sur un fil de funambule, alors bravo, rien que pour la prouesse de cette première lettre si réussie :)
Ta plume est vraiment plaisante et j'ai hâte de cerner davantage les personnages.
À bientôt !
Je ne suis pas trop habitué au format épistolaire mais je me laisse tenter par cette histoire. Ce doit être un exercice d'écriture difficile, tu as droit à toute mon admiration.
Je vois qu'une de tes sources d'inspiration est la république romaine, ça tombe bien c'est ce que j'étudies en ce moment en FAC.
Sinon tu as une super belle plume, je vais me laisser tenter par la suite.
Rien remarqué de particulier sur le fond,
A bientôt !
Merci beaucoup pour ton retour ;). J'espère que tu ne verras pas trop de bêtises sur la république romaine lorsque mon intention est de reprendre des éléments de celle-ci !
A bientôt :)
J'apprécie d'autant plus ton texte en sachant à quel point il est dur d'écrire un roman au travers de lettres !
Je continue donc ma lecture avec enthousiasme ^_^
Très content que ça te plaise. J'espère que la suite te plaira autant :).
Je me lance donc dans cette correspondance en fan dès le résumé et la couverture ! (les Budés latin, la fin de la République, en tant que classiciste, j’aime x)) Du coup, pour te prévenir, j’ai tendance en commentaire à faire un rapide relevé de forme, théories et autres au fil du texte, puis un petit retour général. Et naturellement, tout n’est que suggestion et avis personnel ! (oh et je me suis permise de mettre un mot en grec mais si tu ne le lis pas, dis-moi et je translitérerai la prochaine fois !)
« fidèle à ma promesse » : je mettrais une virgule après.
Et on part donc sur des lettres avec velléité de publication, c’est bon à savoir et très intéressant ! Reste à voir si Scævius sera honnête ou plus… plinien. X)
« notre tendre Arpa orpheline de sa plus belle âme » : donc… il dit que c’est son âme, la plus belle ? C’est comme ça que je le comprends, en tout cas. Et c’est pas très modeste. X)
Et c’est sympa, Arpa, pour une ville dont il s’arrache, rapport à ἁρπάζω, tout ça (comment ça, je vais trop loin dans mes théories ? x)) Et Vale, un nom de bon augure !
« C. Pomponia » : Alors c’est sans doute juste moi parce que je me calque sur l’usage latin historique mais Caecilius est un nom de gens, donc il ne s’abrège pas normalement (et « C. » est pour Caius/Gaius du coup). Toutefois, si c’est parce que dans ton monde, Caecilia est un prénom féminin et donc qu’il s’abrège, aucun souci ! C’est juste au cas où. ^^
Par contre question : pourquoi Sc*æ*vius mais C*ae*cilia ? (oui, je pinaille x))
« rhocque » : mais j’adore ce nom. Et ça fait si grec ! J’adore :3 Juste, les noms de peuples prennent une majuscule quand ils sont nom, comme là et un peu plus bas (un Français, un livre français, par exemple). Du coup, je pense te les signaler à chaque fois au cas où, mais sinon, un Ctrl + F et un regard au cas par cas devrait aller. Tu me dis ce que tu préfères !
Pour l’énumération des trois voyageurs, j’aurais plus mis des points-virgules, moins abrupts que des points.
Et du coup, avec Valae, je pense déduire que Caecilia est bien un prénom ici et non un nom de gens comme à Rome.
Ys, la référence à la Bretagne est voulue ? x)
« IV jours après le Beau Solstice. » : j’aime <3
Et donc pour conclure, j’aime beaucoup ton style <3 Les images, les phrases, les structures, on dirait vraiment une magnifique lettre antique *.* J’étais happée et ce personnage me semble déjà bien sympathique, de même que ses compagnons. Curieuse de connaître la suite de leurs aventures (sur lesquelles je vais me pencher bien vite) !
Voili voilou, j’espère ne pas t’avoir fait peur… ^-^’ Dis-moi si un truc te gêne, il n’y a pas de souci ! En attendant, bene vale !
Merci beaucoup pour ton retour très enthousiaste, plein d'énergie et plein d'informations que je ne connaissais pas forcément. :)
Petit disclaimer, je n'ai aucune connaissance en latin ou grec ancien (mon vieux rêve est d'avoir des bases en latin un jour ^^). Et mon cursus scientifique fait que je n'ai jamais eu la moindre base universitaire en Histoire ;). Mes connaissances sur Rome viennent d'un petit paquet de lectures centrées sur la République, quasiment pas l'Empire qui pour l'instant ne m'intéresse pas des masses. Les guerres civiles sont plus palpitantes hi hi ^^. Et aussi la correspondance de Cicéron que je lis tranquillement au fil des mois ^^.
Si j'ai à peu près trouvé la bonne traduction du mot grecque, c'est en rapport avec les rapaces ? Voir les harpies ? En tout cas ça ne vient pas de là, je voulais un nom court, pour qu'on le retienne plus facilement et je pense qu'inconsciemment j'ai emprunté le début de Arpinum, de ce cher Cicéron et de Sylla (aussi si ma mémoire est bonne).
Je voulais employé Caecilia comme prénom effectivement ;).
Erreur de graphie, je corrigerai pour avoir le *æ* que j'aime beaucoup hi hi ^^.
« rhocque » : très content qu'il te rappelle le grec (inspiré de Rhode), parce que c'était vraiment l'effet recherché :D. Ca fait plaisir de réussir un tel coup ! Merci pour la majuscule !
Je note pour le point virgule, je vais me pencher là-dessus.
Pour Ys pas du tout. Ca existe ? Oh je viens de voir wiki. Mmmh, et bien je verrai quand l'écriture sera terminée si je le change ou non. ^^'
C'est le système de datation version 2, celui de la première version n'avait aucun sens ^^'.
Merci beaucoup encore ! Je n'ai pas eu peur ! Juste un peu intimidé d'avoir une personne dans l'Histoire (en tout cas, il me semble ^^) qui me lit ^^.
J'espère que la suite sera à la hauteur !
A bientôt !
Avec plaisir pour le retour ! Pour les connaissances en latin, je vois, et je ne peux que te recommander l’Assimil latin si tu veux : c’est simple, amusant, et tu peux en faire un peu tous les jours. Et sinon, un manuel d’exercices pour grands débutants. :D Mais du coup, parfait, je translitérerai le grec :D Celui-ci voulait dire arracher, du coup (de là vient Harpagon, dans Molière) donc effectivement en lien avec eux. Mais effectivement, maintenant que tu le dis, ça rappelle Arpinum (et du coup, Sylla, aucune idée, j’avoue ^-^’)
Et totalement d’accord, les guerres civiles sont plus intéressantes que l’Empire pour moi aussi. X)
Pour rhocque, effectivement, ça m’avait fait penser à Rhode x) Puis rh-, c’est presque garanti grec en vrai. X) Et bien noté pour les majuscules !
Et du coup, pour te répondre, je ne suis pas en Histoire, c’est même pire encore, si je puis dire : je viens de finir une licence de Lettres Classiques et je continue dans cette voie, donc littératures, civilisations et langues latines et grecques à fond !
Et t’inquiète, la suite me semble magnifique ! (et je vais de ce pas la découvrir :D)
À tout de suite !
Peu branchée fantasy d'ordinaire, mais là un roman épistolaire et une ambiance inspirée de la Rome antique, wahou, j'achète ! Et je ne suis pas déçue, tu as une très belle plume. Cette première lettre est immersive et pleine d'élégance, je retrouve aisément quelque chose de la rhétorique romaine justement dans le ton, les interpellations et les images.
Descriptions, émotions, premier personnages présentés avec naturel, tout y est, c'est très prometteur ! Bravo et je repasserai évidemment pour la suite :D
Merci beaucoup pour ton retour enthousiaste ! Ca fait chaud cœur et gonfle de motivation ! J'espère que la suite sera tout autant un plaisir !
A bientôt :).
Je viens de lire votre première lettre qui m'a ramenée dans l'antiquité romaine ou une antiquité parallèle qui lui ressemble beaucoup.
C'est poétique, très bien écrit entre les mémoires de Cicéron et celles plus récentes d'Hadrien. Impatiente de partir avec vos romains voyageurs et d'explorer ce monde qui sera fantastique ou pas..
Bonne continuation
Merci beaucoup pour ton retour !
Très content que la fibre romaine se ressente.
J'espère que les lettres suivantes seront à la hauteur !
À bientôt !
Mais genre vraiment, je suis choquée. Je ne suis pas trop des romans épistolaires mais là WOWOWOWOWOW
J'ai l'impression d'être au XVIIIème siècle tellement c'est bien écrit, je me suis immergée comme je l'ai été peu de fois dans ma vie. Et surtout ta plume est vraiment bien maîtrisée, de ce que j'ai pu en voir.
Je te cache pas que ton résumé m'a donné trop envie d'en découvrir plus (désert ? oriental ?) bref j'ai une autre question : est-ce que c'est dans notre univers ou est-ce que c'est dans un autre monde littéralement ? Est-ce qu'il y a de la magie, des créatures fantastiques ?
Je me hâte de continuer ^^ bref des bisouilles à la cerise
Merci pour ton commentaire débordant d'enthousiasme ! Rien de mieux pour gonfler le cœur.
On se situe bien dans un autre monde, simplement inspiré (très fortement) de l'antiquité romaine et il y aura bien de la magie et quelques créatures fantastiques, mais ça sera plus sur le tard pour ça ^^.
Encore merci !
A la prochaine :)
Intéressée aussi par la Rome antique et grande admiratrice du travail de Yourcenar, ton texte m'avait fait de l'oeil et traînait depuis un moment dans ma PAL. Puis, comme en ce moment je me documente sur cette période, je me suis dit que c'était le moment où jamais (c'était le récit de ma life)
Eh bien pour le moment... Mamma mia comme diraient des Italiens pas Romains. C'est vraiment très très bon. J'ai aussitôt été plongée dans le texte comme si je lisais une véritable correspondance d'époque. Difficile d'en dire plus pour le moment, mais tu m'as happée et je poursuivrai ma lecture avec beaucoup de plaisir et de curiosité huhu Tout s'enchaîne avec fluidité, le vocabulaire est riche et adapté, de même que la mentalité romaine qui pour le moment est très bien rendue
Merci beaucoup pour ce très beau début !
Merci beaucoup pour ton retour ! Dans ce que j'ai lu sur Rome, je n'ai jamais encore pris le temps de lire Yourcenar, mais un jour très prochain, les Mémoires d'Hadrien vont bien y passer !
Très heureux que cette première lettre t'ait plu ! J'espère que la suite sera à la hauteur de tes attentes et que tu y trouveras un voyage intéressant :).
A bientôt ! :)
Et merci, je suis prête à embarquer !
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je crois que c'est un des meilleurs livres que j'ai pu lire sur PA. L'écriture est riche, fluide, saisissante, magnifique. Le tout est incroyablement bien structuré, si bien que j'ai du mal à croire que ce soit une première version. Dès la première lettre, dès la première lettre je suis déjà convaincue, et je sais que je vais poursuivre cette correspondance jusqu'au bout.
On sent tout de suite les émotions transmises dans ces lettres, comme si on vivait les évènements avec eux.
Je n'ai qu'une chose à dire.
Bravo.
Merci beaucoup (beaucoup, beaucoup, beaucoup) pour ton commentaire si élogieux. Je suis tout rouge devant mon écran, et la chaleur n'y est pour rien pour une fois !
J'ai beaucoup de mal à écrire ces derniers temps, un tel retour devrait sacrément me booster !
Encore un grand merci pour ta lecture enthousiaste et ton retour ! :)
D'ailleurs, dès le moment où je suis passée sur ton JdB, il me tardait de venir ici ! Pour des raisons très personnelles... J'adore les romans épistolaires... J'adore la Rome Antique (et la fantasy, mais ça tu le sais déjà), alors je ne pouvais que venir ici :)
Un beau parti pris ! Et j'aime aussi, de ce que j'en vois, ton style me plaît ! Par exemple : "les choses du cœur tues à l’aube sont désormais écrites au crépuscule"
J'ai trouvé par contre le passage du récit du voyage moins fluide à la lecture que le reste de la lettre. Un autre détail aussi m'a apostrophée : "comme tu le sais [...]". Ce détail-là me dérange, comme un dialogue qui commencerait par les mêmes mots. Si des personnages savent tout deux une chose, alors le leur faire dire, c'est le dire au lecteur (pour moi). Et du coup, c'est moins réaliste. J'enlèverais donc cette première phrase, quitte à la remplacer par "lorsque je suis partie" par exemple.
Enfin, deux questions :
- la date en bas : est-ce une convention de la Rome Antique ? Pour poser le cadre des "chapitres" qui sont chacun des lettres, n'est-ce pas plus judicieux de donner au lecteur l'indication de la temporalité au début ?
- la lettre n'est pas signée ?
Sur ce, bon courage pour la poursuite de l'écriture et à très vite !
Ah ah, ça me met un peu la pression que tu aimes les romans épistolaires et la Rome Antique. J'espère que ça ne va pas te décevoir ! :)
Très bonne remarque pour le "comme tu le sais...". Il y a un effet de triche pour donner de l'information effectivement, mais je devrais m'en sortir avec une autre tournure comme celle que tu proposes.
Je prends note que tu trouves la partie voyage moins fluide. Je garderai ça à l'esprit lors de mes corrections pour voir ce que je peux y faire.
Je ne crois pas que la date soit une convention. En tout cas dans la correspondance de Cicéron ce n'est pas du tout le cas. De mémoire, les lettres sont parfois datées en haut, mais rarement (d'ailleurs la datation de la correspondance a été un énorme travail si je ne dis pas de bêtises). Du coup j'ai choisi de la faire en bas pour qu'elle serve comme d'un marqueur qui annonce, sans doute possible, la fin de la lettre. L'information en elle même n'est pas vraiment importante au/à la lecteurice, dans la mesure où l'on sait que l'on va en avoir une chaque jour de voyage pour le moment. Le repère temporel est-il vraiment une nécessité ? Je pencherai pour le non. Mais peut-être qu'à la réécriture, après quelque recherche supplémentaire, je changerai ça ;).
Et la lettre n'est pas signée, parce qu'une fois encore, dans la correspondance de Cicéron, il n'y en a pas. En tout cas dans l'édition que je le lis. Donc l'idée ne m'a même pas traversé l'esprit. Je vais me renseigner sur la question plus en détails.
Merci encore pour ton retour et commentaires très intéressants. Je me pose plein de questions maintenant, c'est chouette :).
A bientôt !
P.S. Je n'ai pas oublié Maeve ! J'ai vu que tu étais arrivée au bout de l'aventure félicitations. Je vais reprendre ma lecture prochainement ;).
J'ai repris cette formule dans le cas des lettres qui sont plus officielles et politiques, et qui relèvent moins de l'intime. Là dans le cadre d'une lettre à Faustus qui est son frère, je n'ai pas utilisé cette formule ;).
J'arrive enfin sur ta correspondance pour mon plus grand bonheur ! Ton style s'accorde parfaitement avec le contexte, je suis épatée. Vraiment, j'avais l'impression de lire des traductions françaises de textes latins (d'ailleurs, tu me donnes envie d'en relire ahaha) tellement ton style sonne juste.
Et un point bonus pour la couverture, qui me rappelle les textes édités par Les Belles lettres (c'est voulu, je suppose ?) ^^ Bref, même avant de lire, j'étais plongée dans l'ambiance **
Je vais de ce pas lire quelques lettres de plus ^^
Très content que tu aies apprécié la lecture !
J'accepte bien volontiers ce compliment sur les traductions des textes latins, car c'est ce qui m'a donné l'idée et l'envie de me lancer dans cette correspondance, genre littéraire que je n'avais jamais approché à l'écriture ! C'est la correspondance de Cicéron plus précisément d'ailleurs qui m'a donné envie.
Tu es la première à relever la couverture, oui c'est tout à fait ça. Petit hommage aux Belles Lettres. Je n'ai pas trouvé un symbole encore, comme il y a la louve pour le latin ou la chouette pour le grec. Je ne suis pas encore certain de ce que je voudrais mettre ^^.
Merci beaucoup pour ton retour ! :)
J'ai atterri sur ton roman épistolaire après en avoir lu un extrait sur le forum (dans le jeu "L'extrait mystère") et être tombée amoureuse de ton style d'écriture. Puis réalisant qu'il s'agissait d'un roman épistolaire, je n'étais pas allée plus loin à l'époque. Malgré tout, tes mots n'ont jamais quitté mon esprit et, puisqu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, j'y suis retournée.
Autant te dire que je ne regrette pas du tout ! Ta plume allie, avec une aisance exceptionnelle, style et fluidité.
Concernant le fond, tu réussis à faire ressentir au lecteur les émotions de ton personnage malgré sa grande pudeur, ce qui le rend d'autant plus touchant.
Bref, un début de roman très prometteur qui me donne très envie de continuer !
Merci beaucoup pour ton retour sur cette première lettre qui me fait monter le rouge aux joues :). Ca booste et donne envie de se retrousser les manches pour poursuivre d'arrache pied !
J'espère que la suite de la correspondance sera à la hauteur de tes attentes.
Le jeu "L'extrait mystère" est un excellent moyen de découvrir quelque chose vers lequel on ne serait pas aller comme ça je trouve :).
A bientôt ici ou ailleurs !
Merci beaucoup pour ton retour très encourageant !
Ta remarque sur la présentation des différents personnages est très intéressante, car en contraste avec les premiers commentaires que j'avais eus. Toujours intéressant d'avoir des avis de toute sorte :).
J'espère que tes premières impressions seront confirmées par la suite de la correspondance :).
Merci encore ! A bientôt :)
Certaines constructions de phrases me tiltent légèrement, mais en même temps on sent que t'y as mis largement du tien et que tu n' as, à certains moments, pas trouvé de "meilleure" formulation.
J'aime beaucoup la ""vibe romaine"" qui s'en dégage, j'ai hâte de voir où cela va mener. Moi aimer romans épistolaires de toutes façons.
Le personnage est caractérisé dès le départ, ça me plait bien. Lucius m'a l'air tout bonnement épuisant, j'ai l'impression que malgré son talent il va achever la caravane avec ses débordements d'énergie !
Merci beaucoup pour ton retour ! C'est d'autant plus gratifiant de savoir que tu n'as pas pour habitude d'en laisser :).
Lucius est un joyeux luron, mais il n'est pas bien méchant. A voir si un p'tit coup de soleil ne va pas lui assécher la gorge :D.
Je te souhaite une bonne lecture pour les lettres suivantes !
A bientôt :).
L’algorithme n’arrête pas de me mettre ton histoire sous le nez. Je me suis donc dit que ça devait être un signe. Son titre intriguant y est aussi pour quelque chose, et quand j’ai vu que tu mêlais Fantasy et Rome, étant donné que mes bibliothèques croulent sous le premier genre et que j’ai un fort penchant pour ce qui est historique (je préfère les Celtes, mais j’ai eu une période Thraces/Gladiateurs huhu) alors… je n’ai pas l’habitude de lire de l’épistolaire, mais il est toujours bon de découvrir de nouvelles choses et de sortir de sa zone de confort, n’est-ce pas ?
Tu as des très jolies phrases, qui permettent de mettre certains passages en images et ton vocabulaire/langage colle bien à ce à quoi on pourrait s’attendre dans les deux styles que tu as voulu croiser et qui, par un autre côté, dénote sans doute du niveau d’éducation de Scaevius.
Même si la lettre ne nous est pas destinée, on suit avec attention les lignes de ton personnage, qui semble à la fois curieux et observateur. On se demande pour quelle(s) raison(s) il a quitté sa patrie et son frère. On perçoit à la fois un peu de doute, de tristesse et d’excitation à travers ses mots.
On se pose aussi pas mal de questions. Le fait qu’il mentionne, au début, souhaiter conserver son courrier pour ses héritiers m’a interpellée. Pourquoi donc ? Est-ce courant ? Est-ce un parallèle avec sa gens, ou son prénom/nom et ce qu’il suggère dans « la réalité » ? Enfin, je m’emballe, recentrons-nous.
Hormis deux petits passages au passé qui m’ont fait relire pour être sûre d’avoir capté dans le paragraphe ou Scaevius évoque ses compagnons de route et ou tout le reste est au présent, je n’ai rien à redire.
Je poursuivrai donc le voyage 😉, par contre je préviens, j’ai un rythme d’escargot sur écran et mes commentaires ont tendance à s’étirer pour ne rien dire (tu peux constater xD). Alors hop, dans ma PàL, et je reviendrai dès que j’aurai un peu plus de temps.
Ce serait mentir si je ne disais pas approuver l'insistance de l'algorithme dont les mystérieuses lignes de code m'échappent !
Thraces/Gladiateur, ça me rappelle un célèbre personnage ! Il a mis un peu d'animation à Capoue vers la fin de la République ! :D
Pour tout te dire, les Celtes auront dans un nombre de lettres lointain, une place importante. Mais ce n'est pas pour tout de suite :).
Je suis ravi que cette première lettre t'ait convaincu de poursuivre le périple avec Scaevius. Pas d'inquiétude, le bougre avance au rythme d'une tortue :).
Merci pour ton retour et tes commentaires très encourageants :).
A bientôt dans les environs !
Hastur
J'étais curieuse de découvrir ton ouvrage car je suis friande de fiction épistolaire (exemple classique mais j'ai toujours adoré les Liaisons Dangereuses pour cela), et je ne suis pas déçu ! Une très belle plume qui est la tienne nous permet de rentrer rapidement dans la psychè du personnage. Que c'est bien écrit, bien que quelque tournure m'ont un peu désarçonné, de fait j'ai dû les relire plusieurs fois. Question d'habitude et de familiarité avec un certain type d'écriture.
Je vais m'empresser de lire la suite pour en découvrir d'avantage ! Mais merci à toi pour cette lecture, j'ai eu l'impression de me replonger dans les écrits épistolaire de l'antiquité, me rappelant ma lecture de Plutarque (bien que le genre soit différent).
A bientôt donc !
Acantha
Très content de te retrouver ici :).
Merci beaucoup pour ton retour sur cette première lettre. Il fait chaud au cœur.
Je te souhaite un bon voyage avec Scævius :).
Enfin, enfin je trouve le temps de lire tes écrits ! ça faisait un moment que je zieutait ton roman épistolaire, et que l'idée Fantasy / Rome antique m'avait séduite, ne me manquait plus que l'essentiel : le TEMPS.
Bref, je me suis lancée, et je ne suis pas déçue. La lecture de cette lettre est très agréable, et remarquablement riche. Tes phrases sont très travaillée et souligne une érudition chez ton personnage.
J'ai beaucoup apprécié la vulnérabilité que ton héros accepte de manifester en expliquant la nature de ses sentiments. Cela révèle une certaine maturité chez lui et une grande délicatesse.
Il semble d'ailleurs assez observateur, comme on le voit dans la description qu'il fait de ses compagnons de voyage.
En bref, ton personnage m'a beaucoup plu, ainsi que la relation qu'il entretient avec son destinataire. Ton récit m'a emballé, et je vais me jeter sur les chapitres (lettres ?) suivants !
La seule petite remarque que je trouve à te faire serait de faire plus de paragraphe (espacer un peu plus tes propos) afin de faciliter la lecture. Sur ordi et sur portable, c'est un peu dur de garder le fil (après je suis dyslexique, donc normal que je galère un peu ^^').
Voilà voilà, bon courage pour la suite et à bientôt !
Emmy
Eh eh ! Je suis confronté au même problème, dégager suffisamment de temps pour lire plein de choses ici, en plus des lectures hors PA ^^.
Merci beaucoup pour ton long et enthousiaste retour ! Ca me réconforte beaucoup de savoir que l'idée de mixer de la fantasy, des lettres et une inspiration Rome antique intrigue !
Je suis ravi que tu apprécies Scævius ! J'espère que cela durera par la suite :D.
C'est noté pour la mise en page. Je vais retravailler ça quand je corrigerai l'ensemble.
Encore merci ! A bientôt :)
Je trouve cette idée de narration via des lettres très intéressante. Cette première missive est pleine d'émotions, joliment écrite, il y a quelques phrases qui m'ont enchantée ("maintenant que les choses du coeur tues à l'aube sont écrites au crépuscule ..." par ex), et pose la question aussi de pourquoi le frère est parti, tout en nous donnant pas mal d'infos sur ton univers. Bref, je suis conquise et je poursuivrai sans aucun doute ma lecture !
A bientôt
Gab
Merci beaucoup pour ton retour qui est très encourageant ! Ca me booste pour poursuivre l'écriture :).
Au plaisir de te retrouver sous les prochaines lettres !
A bientôt !
En balayant les commentaires pour voir ce que les autres avaient écrits, j’ai vu que plusieurs avaient eu du mal avec la quantité de noms : c’est vrai que c’est compliqué comme lecteur qui n’est pas habitué à ce genre de sonorités, mais c’est une lettre qui ne nous est pas adressée et il n'a aucune raison de nous ménager ! Donc je pense que ça passe. On recollera les morceaux plus tard, c’est une chasse au trésor.
Je ne vais pas forcément non plus relever les maladresses d’écriture comme je pourrais le faire sur de la narration classique, parce que c’est une lettre, et a priori, il n’y a pas de raisons que quelqu’un qui écrive une lettre à un proche maîtrise à fond l’écriture (et puis on t’a déjà fait beaucoup de bonnes remarques sur le sujet, hormis pour le point sur les noms ci-dessus, je suis globalement d’accord avec ce qui a été dit).
A la place, je vais te dire ce qui j’ai tiré du caractère du personnage à la lecture, comme ça tu verras tout de suite si je suis à côté de la plaque :
- Il cherche clairement à impressionner son frère en lui montrant qu’il gère son trajet comme un pro : « Yo bro, regarde tous les potes que je me suis fait et comment je maîtrise déjà le monde du dehors ! Et je fais même de la poésie alors que je suis fatigué ! », et/ou à le rassurer au passage (surement surtout le rassurer en fait).
- On sent qu’il aime la poésie, que ce soit par les formules qu’il utilise dans la lettre elle-même, mais aussi par les allusions aux talents de Lucius et au livre qu’il a l’air de promener avec lui (vu que les épopées sont souvent en vers à cette époque, mais peut-être que je me trompe).
- Le côté poétique dans une lettre adressée à son frère me donne deux impressions : soit il n’est pas si proche que ça de son frère, et c’est un moyen de maintenir une distance tout en affirmant être proche ; soit au contraire il est aussi proche de lui qu’il le dit, et le noie de figures de style parce que c’est un langage commun entre eux deux. Mais ça, je pourrais tirer des conclusions en comparant avec une lettre adressée à quelqu’un d’autre.
Remarques/questions additionnelles en vrac :
- est-ce que c’est courant de penser au fait que les lettres seront conservées pour des héritiers ?
- il ne parle qu’une seule fois de nourriture dans sa lettre, est-ce qu’il est vraiment humain ? (pas besoin de répondre à cette question là)
- « Notre curieux trio s’accompagne d’un second. » Je n’ai pas trop compris pourquoi il les comptabilise après coup ? Est-ce qu’ils sont arrivés après eux ? Puisqu’avant la lettre indique « En tout, nous sommes trois. » (ou alors, il est juste vraiment très fatigué quand il écrit sa lettre)
Et plus particulièrement sur ce que tu déduis de cette première lettre, ça me permet tout autant de voir si je n'ai pas été à côté de la plaque à l'écriture !
Pour la quantité de noms je te rejoins. Mais il y a peut-être une solution plus adéquat
pour mieux les marquer lorsqu'ils sont nommés. On peut imaginer qu'il aide la lecture de son frère
dans ce sens.
Pour la relation entre frères, telle qu'elle est au départ de Scævius, l'une de tes propositions
est la bonne. De même pour le fait de l'impressionner ou le rassurer, la bonne réponse est
l'une des deux propositions !
Difficile de statuer sur une seule lettre. Les suivantes viendront confirmer et infirmer les hypothèses. Mais c'est super intéressant comme questionnement. Tu soulèves des questions, là où il y avait une évidence à l'écriture. Ca permet de relever ma tête du guidon :).
Effectivement, il aime la poésie et les jolies formules en général. Il a un parler et une écriture qui témoignent d'une éducation particulière qu'il a eu avec son frère auprès d'une personne toute aussi particulière.
"est-ce que c’est courant de penser au fait que les lettres seront conservées pour des héritiers ?"
Question intéressante. Je ne peux y répondre sans révéler une partie de l'intrigue. En revanche on peut se dire qu'il faut avoir un certain égo et image de soi pour vouloir cela.
"il ne parle qu’une seule fois de nourriture dans sa lettre, est-ce qu’il est vraiment humain ? (pas besoin de répondre à cette question là)"
Si si il faut répondre ! En fait Scævius est un monstre spaghetti autosuffisant ! :D Le plot twist de dingue !
Le dernier point sur le second trio est une pure maladresse d'écriture. En fait je voulais bien séparer le fait que les trois mercenaires sont là pour le travail et les trois premiers sont des voyageurs.
Encore merci pour ton retour ! Plein de grains à moudre pour la réécriture !
(Un monstre spaghetti dans l’empire romain antique, ça fait sens ... après tout, c’est là qu’il y aura l’Italie plus tard ! Les origines mythiques du pastafarisme enfin dévoilées!)
Par curiosité, en voyant que tu avais déjà posté la première lettre, j'ai voulu en connaître davantage.
Pour les points un peu étranges, je relèverais "un organe palpitant de vie" et "aube commune sur les nuages de l'océan", deux formulations que je trouve un peu trop lourdes par rapport au reste de la lettre.
Néanmoins je constate que tu maîtrises un langage soutenu qu'il est agréable de lire ! On s'y croirait ! Je pense que le pacte passé avec le lecteur au tout début de l'ouvrage, aide : déjà, cela nous aide à croire que ces lettres ont été trouvées, puis, bien évidemment, ça leur donne de la matière.
Les descriptions des personnages, même si elles sont rapides, m'ont aidé à y voir plus clair. Dommage peut-être qu'ils soient aussi nombreux - et peut-être pas aussi importants qu'il n'y paraît - car il peut être difficile de tous les mémoriser.
Merci pour cette découverte !
Merci beaucoup pour ton retour !
Je prends note de tes remarques pour mes séances de correction. "un organe palpitant de vie" est relevée une nouvelle fois, il n'y a plus aucun doute quant à son sort ! Hu hu.
Ils sont nombreux c'est sûr. En fait, je ne m'imaginais pas que le voyage se fasse avec seulement 3 personnages par exemple. Il va falloir que je trouve un moyen de rendre cela moins effrayant à la premier lecture et plus digeste :).
Intriguée par ce projet, je suis venue en lire la première lettre. Je commence par te faire part de mes quelques petites remarques sur la forme :
« par cause de la pudeur que tu me connais » : à cause ?
« e m’en sens l’obligation, car je ne voudrais pas que tu me confondes à tort avec ces êtres faits de pierre froide et austère, en lieu et place d’un organe palpitant de vie. » : la fin de la phrase pour désignée le cœur me semble un poil lourde et peu nécessaire.
« dont j’ai gagné la citoyenneté il y a peu. » : son frère doit déjà le savoir, du coup, ce petit bout de phrase semble un peu hors de l'adresse et de la lettre.
« Ainsi tu n’auras pas la frustration de les lire une par une, mais par paquets. Leur lecture devrait n’en être que plus appréciable. » : lire et lecture juste ensuite donne un côté répétitif que tu peux facilement éviter.
« Comme je te l’avais prédit, les remèdes prodigués par les auteurs et leurs ouvrages me manquent déjà. Je me console avec mon exemplaire de Theos, unique épopée à l’abri dans mes bagages. Pathie me sermonnerait pour ma conduite infantile. » : Je ne vois pas trop ce que ce passage fait là. Il relance la lettre qui allait s'achever avec la fatigue du personnage. Peut-être en post scriptum ?
Outre cela, ma lecture fut très agréable. Ton écriture est belle, soignée et laisse une place à l'épaisseur de ce que la pudeur ne dit pas. Puis il y a toujours un sentiment singulier à lire une lettre qui ne nous est pas adressé si ce n'est dans la logique narrative. Un truchement qui donne une dimension supplémentaire à l'expérience du texte.
Le seul passage qui a pu me déstabiliser un peu est celui où le voyage est décrit : "Je n’étais pas le seul à profiter du confort et de la sécurité vendus par Pompus pour atteindre Vale. En tout, nous sommes trois. " Le présent qui suit l'imparfait m'a fait doutée : le trajet était-il fini ou non ? La réponse est non, et du coup je ne comprends pas l'imparfait : il n'est pas le seul au présent à profiter du confort et de la sécurité. Non ?
En attendant de découvrir la suite ;)
Je prends note de tout ça et me le garde pour les séances de corrections à venir.
Pour l'imparfait, c'est un problème effectivement. Si je le remplace par un "suis" du présent, cela devrait être juste normalement.
Maintenant que tu l'as relevé, ça me paraît assez flagrant pour la dernière passage qui effectivement "sonne" très post scriptum.
Seule remarque : tu introduis beaucoup de nouveaux noms en peu de ligne, donner les prénoms des trois hommes d'armes n'est peut-être pas nécessaire immédiatement, j'ai relu le paragraphe deux fois pour bien poser les noms sur les personnages. Enfin ce n'est vraiment pas grand chose, le texte est très bien écrit et je poursuivrais avec plaisir ! :)
Je prends bien en note dans un coin ta remarque. C'est une question que je me suis posée aussi au moment de l'écriture.
J'attends d'avoir plus de matière sous la main avant d'y revenir. Peut-être que différencier davantage chacun des mercenaires les rendraient plus assimilable à la lecture. Au défaut de retenir le nom du premier coup, on en retiendrait les qualificatifs. Je vais méditer la chose :).