I – Les deux faces du mème biscuit / L'hésitation de la bergère bigle / L'incertitude du canard

Par Dan
Notes de l’auteur : The Black Keys – Gotta Get Away

Les deux faces du mème biscuit

Ceinture 1, Nehara, capitale de Jupiter

 

La tempète griffait le champ de protégeance et sa lumière tombait comme des cascades de lave sur la terrasse de la villa ; c’était la mème couleur écarlate toussoirs, au cœur d’un orage sept fois centenaire. Comme il était vertigineux de songer qu’il était né avant que les Ceintures soient construites, avant que les colons s’installent sur Jupiter, avant mème que la Première Humanité ait quitté la Terre…

— Maman ?

Aessa détacha les yeux des tourbillons qui brassaient le ciel audessus de la capitale. Assis en tailleur au milieu des numélivres et des maquettes en relief, Ferral l’observait fixement, ses yeux verts tranchant sur le brun caramel de sa peau métissée. Peutètre l’avait-il surprise à imaginer l’ancienne Terre pendant qu’elle cherchait le disque minuscule du soleil derrière l’ouragan.

— Quesceque c’est, Ferral ?

Il montra la page de sa leçon en demandant :

— Pourquoi les luniens ne sont pas plus nombreux que les planétiens ?

Aessa regrettait souvent que leurs préceptes d’éducance incitent les enfants à questionner leurs ainés plutot que les ordinateurs. C’était une mesure efficace pour contrer les lacunes de communicance que la Première Humanité avait connues, mais quelle plaie à la fin d’une journée de travail harasseux…

Elle soupira et un sourire espiègle fleurit sur le visage de Ferral quand il continua :

— Il y a beaucoup plus de lunes que de planètes, pourtant !

Aessa lui jeta un coup d’œil faussement menaceux. À quatorze ans, le garçon faisait preuve d’une véritable passion pour ses cours et d’une gentille tendance à embèter sciemment sa mère, mais comme elle voyait chaque jour ses traits se défaire des rondetés de l’enfance et chaque jour se profiler celui où elle n’aurait plus rien à lui enseigner, elle joua le jeu :

— Les foyers de peuplance des lunes sont limités en nombre et en emprise géografique. La colonisance des lunes n’était pas homologuée – il ne s’agissait que d’avanpostes, de zones de stockage et de relais pour la colonisance officielle : celle des planètes.

Ferral acquiesça, agitant un épi rebelle de cheveux blancs à l’arrière de sa tète ; ceci, il le savait déjà.

— L’occupance des lunes s’est faite spontanéement et souvent dans des conditions déplorables, poursuivit Aessa, ce qui explique pourquoi il est difficile de vivre sur certaines lunes encore hui. Les plus reculées d’entrelles ne sont peuplées que de quelques dizaines de milliers de luniens, certaines ne le sont padutout.

— Escequ’un jour la peuplance des luniens dépassera celle des planétiens ?

— Nous sommes la mème peuplance.

La chuintance de la portevitre coupa Ferral dans son élan alors qu’il allait répondre.

— Si on était la mème peuplance, tout le monde aurait des pouvoirs aussi extra que les leurs ! lança Olliv en surgissant sur la terrasse.

Elle rejoignit son frère dans sa forteresse de manuels d’astrografie et s’empara des modèles troidés des corps célestes qu’il étudiait ; seulement pour les faire rouler d’un bord à l’autre du belvédère en riant de l’androrangeur qui s’échinait à les rattraper. Dans les étages inférieurs, l’obscureté aspirait la lueur du soir et embrasait les lumidrogènes des immeubles en gradins.

— C’est pas juste, y a qu’eux qui savent faire ça…, continua Olliv en saisissant la réplique d’Uranus.

Elle feignit de la léviter en agitant les doigts pour imiter la télékinésie. Encore vètue de sa tenue de jour, Olliv ressemblait ellemème à une petite planète : buste et jambes bouffeux, resserrance au nombril, larges bandes de motifs évoquant les orages vus de l’orbite… une Jupiter miniature à la mode locale.

Ferral haussa un sourcil moqueur.

— Tu sais à peine enfiler ta culotte à l’endroit, ricana-t-il, quesceque tu ferais de la kinésie ?

La mine chafouine sous sa tignasse blanche, sa sœur chaparda Saturne en pointant deux ongles sur sa tempe.

— Entoucas, si j’étais télépathe, j’aurais pas besoin d’apprendre mes leçons, dit-elle en scrutant son frère avec intenseté. J’aurais qu’à lire dans les pensées pour tricher aux examens.

Ferral pouffa en la bousculant, mais l’arrivée de leur père mit un terme à leurs chamailleries. Son attitude sévère avait toujours eu quelquechose de comique, au gout d’Aessa – et sandoute à celui de leurs enfants, dont les yeux pétillèrent quand Pollin planta les poings sur la taille cintrée de sa tunicloche en disant :

— Olliv, cesse donc de raconter des sornettes. Les télépathes ne sont pas fondamentalement différents de toi.

Il s’installa près d’Aessa dans un fauteuil à balance.

— Et nous, les planétiens, nous n’avons pas besoin d’innovances évolutives excentriques, puisque nous possédons la technologie suffiseuse pour nous adapter à nos mondes.

— Mais les moonshiners…, commença Olliv.

— Pas de raccourcis ! chantonna Pollin pour ce qui semblait ètre la centième fois de sa vie. Tous les luniens sont dotés de capacités psychiques, mais ils ne sont pas tous des moonshiners – ce serait dire que ce sont tous des horlois, et c’est faux. Certains vivent honnètement, dans le respect des règles établies, mème s’ils sont empathes ou hypnoseurs. Nous sommes tous humains.

— Mais c’est Maman qui a dit que les moonshiners…

— Qui veut un biscuit ? proposa Aessa.

Les yeux verts d’Olliv s’illuminèrent et les moonshiners redevinrent le cadet de ses soucis. Ferral n’était pas dupe, mais il ne dit rien – il aimait les biscuits, lui aussi, plus encore que les leçons d’Histoire, de géopolitique ou de morale.

— Daccord, abdiqua Pollin en prenant la boite de friandises des mains sombres d’Aessa, mais mon compteur calorique ne va pas ètre content…

— Nous rataconniculerons un peu avant d’aller nous coucher, dit-elle.

— Rataquoi ? fit Olliv.

Aessa sourit à la mine palisseuse de son mari et croqua dans un biscuit – « Si tu vois ce que je veux dire », mima-t-elle en machant. Ferral tentait nerveusement de platir son épi, signe qu’il commençait à voir également, et cela coupa court à la conversance.

Aessa laissa ses pensées divaguer ; quelques minutes plutard, elle avait relevé les yeux vers le toit protégeux qui réduisait les orages à un silence entier, envouteux. Une calmie dévoila Ganymède au moment où elle éclipsait le soleil et la réaction d’Aessa fut immédiate, viscérale : une crispance intense quand l’atmosfère pourpre s’épaissit et une relachance prudente lorsque la lune fut passée.

Jadis, au moment de la colonisance, ce devait ètre rassureux de toujours voir un astre à portée de vaisseau ; le spectacle de leur valse dans les cieux avait surement époustouflé les premiers habiteux de la géante gazeuse. Hui, il y avait quelquechose d’oppresseux à savoir qu’une guirlande de septanteneuf satellites peuplés de luniens distants, méfieux ou mécontents se dressait entre Jupiter et le vastespace.

— Tu vas bien, amour ?

Carré dans son fauteuil, Pollin fronçait d’inquièteté ses sourcils blancs. Aessa hésita, mais son bracelet lui épargna un mensonge en indiquant l’arrivée d’une onde.

Elle se leva : mieux valait s’isoler – et éviter ainsi qu’Olliv élargisse son registre de « C’est Maman qui a dit ». À l’abri dans le séjour, elle enfila l’oreillette de conversance privée et accepta l’appel de son assisteuse au Ministère des Satellites jupitériens :

— Dame Menkalinan, sur ordre de la Preministre uranienne, la Police Interastrale se prète à arrèter plusieurs dizaines de moonshiners dont de nombreux jupitériens au marché d’Inverness, sur Miranda, Uranus. Aucun clairvoyeux ne pourra les prévenir à temps, cette fois. Que voudrez-vous faire de ces prisonniers concitoyens ?

Aessa réprima une claquance de langue agacée. Elle avait plaidé contre cette rafle pendant des semaines : les moonshiners étaient une grosse épine au pied de l’Union, mais à son sens, les prendre en flagrant délit et les jeter en prison n’était pas le bon angle d’attaque ; l’écoute et le compromis auraient pu porter plus de fruits que la punissance bète et méchante. Peu de ses collègues se montraient sensibles à ses arguments, cependant, et ces derniers temps, Aessa avait deplusenplus l’impression de parler aux tempètes.

En échange de son approuvance pour cette action sur Miranda – la Chambre des Preministres aimait agir à l’unanimeté des ministères interplanétaires –, on lui avait proposé de décider du sort des ressortisseux jupitériens qu’on délogerait de la lune uranienne.

Une traitance de faveur aux criminels de sa planète, ça aussi, ça semblait ètre une très mauvaise idée.

— Ce que nous faisons de tous les horlois, répondit alors Aessa. Envoyez-les sur Charon.

— Bien, dame.

— Et qui mène l’assaut ?

— Le sousofficier Haccan Ogma, dame.

— Quand la mission aura réussi, proposez à la PI de le promouvoir officier.

Si les gouvernances entrainaient la Police Interastrale sur leur pente glisseuse de réprimance toujours plus sévère, la moindre des choses était de la récompenser pour le travail fourni et les risques courus.

Son assisteuse approuva, la salua puis se déconnecta. Aessa demeura immobile derrière la portevitre qui closait la terrasse. Ferral avait replongé le nez dans un numélivre tandis qu’Olliv jonglait avec Mars et Vénus. Sous l’auvent fuselé, Pollin avait enfourné un second biscuit et poussetait les miettes en espérant passer inaperçu. Aessa soupira, d’un mélange d’appréhendance et de lassance. À la lueur de la tempète éternelle, le quotidien était toujours rouge sang.

 

L’hésitation de la bergère bigle

En approche d’Inverness, Miranda, satellite d’Uranus

 

— Marvin, décris-moi Miranda. Cela fait si grand temps que je n’ai point foulé cette lune…

— C’est grisâtre, capitaine.

Guevara soupira :

— Que voilà une indication éclairante pour moi, dear, je te remercie.

Elle n’avait jamais vu comme la plupart des gens voyaient, du moins n’avait-elle jamais vu ni formes ni couleurs. Nonobstant, comme tous les natifs des lunes du système solaire, Guevara possédait un petit quelque chose pour compenser sa carence : elle discernait les nuances du spectre temporel plutôt que lumineux. D’une certaine façon, l’on pouvait dire que Guevara voyait le temps – le futur, plus exactement.

Un tableau des plus somptueux et des plus complexes à brosser : Guevara aurait été bien en peine de déterminer si les éclats perçus tenaient du bleu, du vert ou du jaune, n’ayant jamais eu le plaisir de voir une mer, une forêt ou un canard en plastique par d’autres yeux que les siens.

— Pardon, capitaine, fit Marvin sans cesser de cheniller dans la cabine. Miranda est… un petit caillou froid et cabossé.

— Et avec un brin de poésie, qu’obtient-on ?

— Une accrétion de roches blessées par la rudesse de l’espace – le ton monocorde rendait sa voix synthétique presque comique. Vous voulez le play-doh ?

Elle roula ses yeux laiteux, captant dans leur mouvement les empreintes qui se réverbéraient sur le plafond du cockpit sans rien annoncer de renversant. Ici, l’avenir proche ressemblait beaucoup au présent ou au passé : l’on n’y voyait qu’une main tendue pour atteindre un interrupteur ou le clignotement d’une ampoule.

— Bien, bien, donne, dit-elle, puisque tu n’es pas capable de me déclamer de jolie prose.

Guevara chercha le plateau d’un geste tâtonnant et tira sur le manche articulé pour amener la console sur ses genoux. De son côté, Marvin reprenait les manœuvres de descente vers Miranda, un domaine qui convenait mieux à ses circuits imprimés que le lyrisme spatial.

Guevara donna une chiquenaude au play-doh pour l’activer, guetta le signal sonore qui confirmait la connexion à l’ordinateur et pianota sur les poignées hérissées de boutons. L’instrument ressemblait peu ou prou à un guidon, avec en son centre un disque lisse de matière froide. Guevara valida sa requête et plaça les mains en coupe au-dessus de l’appareil, percevant le crépitement des petits éléments mobiles, puis les sentant lui caresser les paumes en sculptant une sphère de la taille d’un ballon.

Le play-doh n’était plus de prime jeunesse, mais malgré la perte de texture et le ralenti dans la rotation, Guevara appréciait toujours d’y matérialiser les astres pour les sonder sous toutes leurs coutures – surtout lorsqu’il s’agissait d’astres qu’elle n’avait pas visités depuis longtemps et qui abritaient l’une des personnes qu’elle aimait le plus au système.

Contrairement à ce que cet enrouillé de Marvin prétendait, Miranda n’était pas qu’un petit caillou cabossé ; sous ses doigts, Guevara en discernait tous les reliefs sophistiqués : couronnes, fractures, failles, vallées, cratères, crêtes, gorges, dépressions, falaises et terrasses. Aujourd’hui, elle savait même reconnaître les rupes, ces longues lignes escarpées que Shelley comparait à d’énormes cicatrices. Miranda était l’objet le plus surprenant et agréable à toucher, le plus prodigieux pour qui discernait le monde avec sa peau.

— Atterrissage imminent, annonça Marvin.

Guevara ne prêtait attention ni au bruit des moteurs ni au couinement du train de roulement de Marvin qui, faute de copilote, dervichait dans la cabine pour enclencher toutes les procédures. Elle ne lâcha la réplique de Miranda que lorsque les pattes du vaisseau eurent touché la surface bien réelle de la lune et, repoussant la console en se levant, elle se hâta de quitter le poste alors que les particules du play-doh retrouvaient leur inertie dans un léger crissement.

— Commence donc à décharger, dear, dit-elle à Marvin en faufilant sa rondouillette personne dans le conduit pour rejoindre le pont inférieur et la sortie.

Guevara connaissait le Mouton électrique par cœur et n’avait nul besoin d’yeux banals pour en localiser les manivelles et les loquets ; pourtant, lorsqu’elle se tint dans le sas au terme de la décontamination, elle dut s’y reprendre à trois fois pour saisir et basculer le levier de la passerelle. Un souffle d’air glacé au parfum de friture s’engouffra dans la soute en ébouriffant sa frange teinte, puis Guevara débarqua et attendit que le présent rattrape ses prévisions.

Ce qu’il fit presque immédiatement sous la forme de deux bras glissant autour d’elle pour empoigner son imposant séant à pleines mains.

— Tu cultives ta fierté, à c’que j’palpe, gloussa l’accent chantant de Shelley à son oreille.

Guevara s’esclaffa et enlaça son amie sans oublier de lui pincer l’arrière-train ; un arrière-train plat et sec comme une tortilla, mais qui en disait aussi long sur sa condition que le postérieur rebondi de Guevara en disait sur la sienne. Gros, maigres, édentés, boiteux, asthmatiques… oubliés par la technologie des planétiens et souvent fort aise de l’avoir été, les habitants des lunes ne cherchaient pas à cacher leurs origines, quand bien même ces origines leur valaient la méfiance des autorités.

— Je vise trois kilos supplémentaires par an, annonça Guevara. Ce serait signe que les affaires vont bonne allure.

— Les affaires vont bonne allure ? railla Shelley en l’écartant du chemin de Marvin qui débutait l’évacuation de leur cale à bout de bras articulés.

Guevara devina que son amie observait leur cargaison.

— Plutôt, répondit-elle en enfilant les mitaines qui pendaient à ses manches au bout de leur dragonne. Mais je crois que je commence à me lasser de la petite besogne…

— Comment ça ? Qu’est-ce que tu trifouilles, forbane ?

— Imagine ma fortune si j’abordais un convoi officiel.

— Tu veux dire : toi, Marvin et un rafiot en fer à r’passer contre un vaisseau d’l’Union ? T’es un peu optimiste sur tes talents d’pirate,  ?

— Je ne tolérerai aucune gouaillerie de la part d’une receleuse de décapsuleurs.

Shelley ricana et l’entraîna dans les méandres du marché d’Inverness. Il était encore tôt et la plupart des commerçants avaient à peine désouté, mais Guevara percevait déjà l’effervescence des grands rassemblements : ronronnement résiduel des propulseurs, grincement des palettes autoporteuses, invectives des négociants qui se disputaient un mètre carré de caillasse entre deux pitons rocheux. Guevara ne voyait évidemment rien du décor accidenté qui accueillait la plus grande plaque tournante du système externe, mais elle n’était pas complètement aveugle pour autant.

Les empreintes correspondaient à des manifestations complexes d’événements à venir, pas à des images – Guevara n’avait pas vu Shelley derrière la trappe avant qu’elle apparaisse ; sans leurs échanges constitués de divers tâtages, elle ignorerait d’ailleurs à quoi son amie ressemblait. C’était affaire de circonvolutions et de dispersions de ce qu’on pouvait nommer « énergie » faute de terme plus approprié. Chaque vaisseau, chaque humain et chaque poule voyageait avec son aura, et puisque Guevara était capable de capter cette énergie à l’avance, elle était capable de prévoir l’apparition d’un engin, d’un congénère ou d’une gallinacée dans son champ de « vision ».

Shelley saluait quelques accointances, présentait Guevara, admirait ou critiquait les arrivages de liqueurs et de pièces contrefaites. Les allées du marché se déployaient dans le réseau de lézardes qui froissait Miranda ; à chaque anfractuosité, l’on découvrait un nouveau trafiquant de surplus d’usine ou un nouveau fraudeur de médicaments non homologués. Guevara aurait sans doute dû abréger la flânerie pour recevoir les clients potentiellement attirés par ses propres prises, mais dans l’ambiance carillonnante de rires et d’éclats de voix, elle n’avait guère envie de songer au travail.

— Comment vont les grands enfants ? demanda-t-elle.

Shelley dévia leur trajectoire vers les marchands d’animaux, facilement repérables au tapage des créatures qui n’avaient pas vu la lumière du jour depuis leur départ clandestin des réserves faunistiques marsiennes. L’odeur était nauséabonde, mais les enclos produisaient des îlots de chaleur bienvenue.

— Ils travaillent à l’atelier d’filtrage d’eau, à Elsinore, dit Shelley. Depuis, pfiou, p’t-être huit mois maintenant ? Ils ont été engagés presque en même temps.

— Bo travaille à l’atelier de filtrage ? répéta Guevara, incrédule.

— Eh s mon p’tit.

— Combien d’orteils a-t-il sacrifiés dans la bataille ?

— Pas un seul, vilaine langue ! En tout cas… pas qu’il le sache…

Guevara rit. Peu après, Shelley fit halte près d’un stand qui fleurait le poulailler et lui mit une brochette huileuse dans les mains ; Guevara y mordit de bon cœur et elles reprirent leur déambulation en se léchant les babines.

— C’est bien qu’ils aient trouvé une place là-bas, reprit Shelley. C’est un poste stable et les services offerts en échange sont solides. C’est digne, surtout. Ça m’plaît.

Guevara poursuivit sa dégustation sans mot dire. Elle savait que Shelley tenait par-dessus tout à ce que ses enfants ne tombent jamais dans ses propres travers, et si Guevara ne partageait pas nécessairement son avis, elle respectait son choix.

Naître sur une lune n’était certes pas le meilleur départ que l’on puisse souhaiter à sa progéniture, mais Shelley refusait de croire que Bowie et Austen étaient pour autant condamnés à une existence de hors-la-loi miséreux. L’on pouvait vivre du mauvais côté de l’orbite et rester honorable : tous les luniens n’étaient pas pirates, voleurs ou faussaires, la plupart vivaient même selon les préceptes planétiens en intégrant des métiers du système de contributions unionaires : en compensation d’heures de travail d’intérêt commun, les gouvernements assuraient l’accès au logement, aux soins, aux loisirs et à divers avantages auxquels les moonshiner ne pouvaient point prétendre, et qu’ils n’obtenaient donc que de manière illégale. Un principe juste, mais restrictif à sa sournoise manière.

Si Shelley le contestait tout aussi vivement que Guevara, elle espérait que Bowie et Austen suivraient la voie confortable que l’Union traçait pour ses citoyens.

— Et puis par les temps qui galopent, au moins, ils sont en sécurité, continua Shelley.

— Que veux-tu dire ?

— Ben, t’sais, ça fait maintenant deux ans qu’la nuit a commencé pour la capitale, sur Uranus. Encore quarante à venir. Quarante très très longues années. Et on sait que généralement, ça leur détraque un peu l’ciboulot, aux planétiens, et c’est jamais bien bon pour nous. Ils virent paranos, comme si tous les luniens attendaient qu’il fasse noir pour s’jeter sur eux. Ils multiplient les patrouilles.

Guevara acquiesça, jeta son pic à brochette autodégradable et frictionna ses doigts de gel aseptisant.

— C’est à cause de ça que j’suis pas allée rendre visite à Elion depuis… pouah, un bout d’temps, continua Shelley. Et que j’ai pas pu t’revoir plus tôt non plus, grande vadrouilleuse que t’es.

— Que devient-elle, Elion ?

Il y eut un silence. Elles s’efforçaient toujours de parler de leurs amitiés sans sourciller, sans se remémorer, mais la vie avait passé sans rien adoucir ; prétendre avoir oublié Cézanne et Lennon était toujours aussi douloureux.

— Elle… Elle tient toujours son auberge sur Titan. Ils ont plein d’monde, et une sacrée réputation autour de Saturne ! Ils ont même des clients planétiens, vise un peu ! Son garçon l’aide bien, j’pense qu’il reprendra l’flambeau.

Shelley disait ceci avec admiration et envie. Un métier respectable, celui d’Elion, et un fils exemplaire qu’elle avait là.

— J’vais devoir t’fausser compagnie, déclara Shelley. J’ai garé le Major Tom par là-bas et j’dois arranger un coup pour un amateur de cartes de baseball.

— Je peine à croire que cette camelote ait du succès, dit Guevara, plus taquine que désabusée. Les voleurs d’hydrogène doivent t’avoir en grippe si tu atteins trois fois leur bénéfice en coupons avec des boules à neige.

— Plus c’est rare, mieux ça s’troque !

— Première fournisseuse de verroterie terrienne, mes félicitations.

— Jalouse.

Shelley la bouscula gentiment, l’étreignit, passa deux doigts délicats sur les peintures qui couvraient les yeux clos de Guevara et se détacha d’elle.

— On s’retrouve pour le miam ? Je t’invite.

Guevara opina et attendit que les exclamations de Shelley se soient fondues dans la rumeur ronronnante du marché, mais quand son empreinte s’effaça complètement, la pirate réalisa son erreur : elle se trouvait égarée dans une foule à la géométrie tortueuse, sans doute à plus d’un kilomètre du Mouton électrique. Un clignement ténu au coin de son œil droit lui fit alors lever le visage vers le firmament vrombissant de vaisseaux, mais il disparut presque aussitôt ; rien qu’une petite méprise perceptive, assurément.

Son délai d’anticipation, comme le sens inaltéré de la vue, dépendait de son environnement autant que de son état : en plein brouillard et au bord de l’épuisement, Guevara ne prévoyait pas grand-chose ; et parfois, comme tous les voyants un tantinet portés sur la drogue récréative, elle voyait des choses qui n’étaient pas vraiment là – ou qui ne le seraient pas vraiment.

Quand elle regagna enfin la zone de stationnement, Marvin serinait des « Je ne peux pas vous aider, merci d’attendre la venue de ma propriétaire » aux quelques messieurs dames qui auscultaient leurs caisses. L’arrivée de Guevara déclencha des réactions pour le moins ardentes, mais elle s’était déjà désintéressée de ses futurs acheteurs : arrêtée près du stand dans l’ombre balourde du Mouton électrique, elle releva ses yeux devins écarquillés d’effroi. Elle aurait été tout aussi incapable de décrire la chose qu’elle ne l’était de comprendre ce que « grisâtre » ou « jaune canard » représentait, mais s’il avait fallu s’essayer à l’exercice, elle aurait opté pour « catastrophe volante en approche ».

— Marvin, on décolle, lança-t-elle en s’engouffrant dans la cale.

— Mais capitaine…

— Maintenant !

— Et le…

— Laisse le tout et grimpe, allez ! Vous autres, hâtez-vous de fuir les lieux, une descente se prépare !

Les exclamations paniquées des moonshiners accompagnèrent le crissement des chenilles de Marvin, qui la suivit et referma la trappe derrière lui. Là, Guevara lança le programme express de décontamination et musela son impatience durant le cycle, car aussi diligentée soit-elle, elle ne devait jamais oublier les consignes d’hygiène élémentaires.

Une fois bien décrassée, elle se rua aux commandes et réveilla le Mouton électrique.

— Qu’est-ce que…, essaya Marvin.

— Pilote et tais-toi.

Guevara n’avait probablement pas le temps de prévenir Shelley, ni d’aller la chercher et elle ignorait d’ailleurs s’il fallait en courir le risque : son amie ne marchandait que des produits inoffensifs et si l’Union n’appréciait guère les reliques de la Première Humanité, c’était une bagatelle en comparaison d’une cargaison de comprimés ; Shelley s’en sortirait avec une tape sur les doigts. En revanche, si Guevara se faisait prendre à vouloir l’aider, si elle se laissait appréhender avec ce qui lui restait en soute pour le prochain marché, elle échouerait certainement au clapier.

Marvin lança les moteurs, le vaisseau s’éleva et quelques cris fusèrent quand le souffle des réacteurs atmosphériques emporta les tentures des étals les plus proches. Enfoncée dans son siège, Guevara reprogramma Miranda sur le play-doh et tint la lune entre ses mains comme s’il s’agissait du visage de Shelley, rêche, usé, un peu fripé déjà.

— Je suis désolée, murmura-t-elle.

Quelques minutes plus tard, douze escadrons de la Police Interastrale cernaient le marché d’Inverness.

 

L’incertitude du canard

Elsinore, Miranda, satellite d’Uranus

 

Le don d’empathie avait du bon depuis que Bowie bossait à l’atelier de filtrage. Ici, tout le monde était content de son boulot et de ses avantages et il lui suffisait de croiser un camarade bien luné pour être gai comme un pinceau toute la journée.

Cerise sur la brioche, Othello – qui partageait son poste – n’arrêtait de blagouiller que lorsqu’il avait une sonde entre les dents ou de la vapeur dans les trous de nez. Bowie barbotait dans sa joie et dans celle des copains retrouvés à la miam-pause. Il adorait travailler ici, mettre les mains dans les cuves, touiller et verser ; et garder toujours un bout de cœur tendu vers Austen qui chipait des godets d’eau purifiée quand le contremaître avait le dos tourné.

Bowie guettait la chute de la vanne d’Othello – « Quelle est la forme préférée des canards ? » – quand la terreur le frappa dans la bidoche ; puis, du ventre, elle lui grimpa jusqu’à la tête où elle lui malaxa la cervelle comme une balle en caoutchouc. Bowie se cramponna à l’établi et essaya de respirer en déroulant l’anneau que sa très très longue tresse faisait autour de son cou. Il n’avait pas mal – il n’avait jamais su ce que ça voulait dire –, mais il avait l’impression de crever.

Pas besoin des habituelles vérifications anti-bobos pour savoir qu’il ne s’était pas ouvert l’arcade, tordu la cheville ou coincé une vertèbre. Ce tourment venait de la seule partie de son corps qui envoyait des signaux de douleur à son cerveau : son cœur. À des kilomètres de là, mais toujours vissée à Bowie dans la moelle de ses os, sa mère souffrait.

— Bo ? Bo !

Alertée par les cris d’Othello, Austen s’était ruée au chevet de son grand frère. Sa peur contamina aussitôt Bowie et l’inquiétude des ouvriers s’engouffra par la brèche que leur mère avait ouverte. Il n’arrivait plus à déglutir. Sa vue se brouillait. Il distinguait à peine la silhouette d’Austen qui s’agitait.

— Bo ? Qu’est-ce qu’il y a ? C’est Māma ? Bo !

Il s’effondra. Allongé sur le dos, la poitrine prise en tenaille, il regarda la verrière givrée du hangar et les conduits d’évacuation qui pendaient comme des gros vers gris dans leurs arceaux. Austen comprenait forcément : oui, c’était leur mère. Il n’y avait que leur mère pour le torturer comme ça.

Alors Austen cria et les outils commencèrent à vibrer dans leur râtelier :

— Reculez ! Reculez ! Foutez le camp !

Les ouvriers ne reculaient pas. Ils n’étaient pas méchants, ils voulaient juste aider ; peut-être emmener Bowie à l’infirmerie ou au moins le rassurer. Mais tant qu’ils restaient là, tout crispés de frayeur, son état ne pouvait qu’empirer.

— DÉGAGEZ !

Austen était en colère, maintenant, et les tamis, les seaux et les éprouvettes se mirent à tourbillonner. Bowie chercha le regard de sa sœur. Il fallait qu’elle maîtrise sa télékinésie, qu’elle évite de l’infecter avec sa rage, qu’elle recule elle aussi ; mais il n’eut pas le temps de le dire : Māma lui envoya une autre décharge de tristesse et d’horreur.

Bowie se noyait dans leurs émotions emberlificotées. Il s’efforçait de tout garder dedans : canaliser la détresse de Māma, la fureur d’Austen, la peur des autres ; tout avaler. Mais c’était trop. Il sentit venir l’explosion comme on sent monter la nausée, sans rien pouvoir y faire.

Austen fut la première touchée par le ricochet quand Bowie déborda : son cœur communiquait avec le sien depuis toujours, comme celui de Māma. Elle reçut de plein fouet la déferlante de sentiments – un vrai crochet du droit – et le peu de contrôle qu’elle exerçait encore sur son propre pouvoir se volatilisa. Les collecteurs et les pipettes fusèrent comme des balles. Une salve, une onde de choc. Un bac d’étalonnage percuta Othello et sa tête fit un drôle d’angle avec son cou.

Il y eut des cris et des bruits de pas précipités, le cliquetis des outils qu’on bouscule, des coups désordonnés contre les cuves pendant que les épargnés s’enfuyaient. Puis le silence finit par retomber en même temps que le poids se soulevait du torse de Bowie. La douleur fantôme s’estompa un peu, mais le répit fut de courte durée : pour s’excuser de l’avoir blessé, ou pour lui dire adieu, Shelley lança à Bowie un écho d’amour énorme qui le cambra dans l’eau et le sang d’Othello.

Juste avant de s’évanouir, il songea qu’il n’apprendrait jamais quelle forme les canards préféraient.

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Mart
Posté le 06/09/2018
Coucou Dan!
C'est un beau récit qui s'annonce là!
Je ne vais pas te refaire tous les compliments que tu as déjà dû recevoir pour cette histoire, juste te laisser sur une pensée qui m'a traversé à la fin : toujours aussi tragique, Othello...
Bisous!
Mart 
Dan Administratrice
Posté le 06/09/2018
Coucou Mart ! Et désolée pour mon temps de réponse D': Je suis ravie si l'histoire s'annonce bien de ton point de vue, merci pour ton petit mot (et pour ce pauvre Othello :p) !!<br />
sidmizar
Posté le 11/06/2017
Salut Danah,
Pressé par le délai, je lis en express, mais je ne pouvais pas passer sans laisser un com'.
je n'ai lu que deux chapitres (navré !), mais déjà ton texte me plaît. Rien que ces termes légèrement transformés donnent une réalité à ce monde (cerise sur la brioche : excellent celui-là !). Au début, je reconnais avoir naïvement cru qu'il s'agissait d'erreurs, mais c'est un vrai plus ! Tout comme ces termes de technologies bien trouvés et cette réalité astronomique (les nuits de 40 ans), ça m'aide vraiment à me représenter cet univers.
Tes personnages aussi sont d'ors et déjà très attachants et intéressants. Je pense d'ailleurs que je reviendrais lire la suite après les HO... 
 
Dan Administratrice
Posté le 11/06/2017
Salut Sid ! Pas de problème, les HO ont poussé tout le monde à se presser, mais je suis d'autant plus flattée que tu aies pris la peine de t'arrêter pour me faire un commentaire !
Je suis ravie que le texte te plaise jusque-là ! Tu n'es pas le premier à avoir cru à des fautes, mais c'est tant mieux si l'effet passe et que ça finit par apporter un bonus à l'ensemble. Pour la réalité astronomique c'est... aléatoire, disons xD J'ai conservé certaines caractéristiques qui m'intéressaient et qui pouvaient servir l'histoire, mais à côté de ça il y a énormément d'invraisemblances ; en tout cas, si ça permet de fixer un peu le décor, c'est un bon points ^^
Merci pour les personnages ! Je serai ravie de te retrouver par ici pour la suite si le coeur t'en dit =D Merci encore pour ta lecture et ton commentaire !
Praline
Posté le 05/06/2017
Coucou Fesse ! 
Quelle surprise - et très bonne surprise d'ailleurs- qu'est Moonshine ! J'en avais entendu du bien et je ne suis pas déçue. Je tiens surtout à saluer la performance langagière : les néologismes et autres jeux de vocabulaire sont cohérents avec l'univers que tu mets en place. Après tout, la langue évolue ! J'adore les mots tels que "troidés", "conversance",  ou le fait que les accents circonflexes disparaissent (évolution logique du français, en fait). Ce qui est drôle, c'est qu'on dirait que ce sont des fautes au début et on se rend compte ensuite que ça fait partie intégrante du langage  ! 
 
Du coup, dans cette logique, est-ce normal qu'on retrouve un accent circonflexe dans la partie de Guevara? ( ici par exemple : Aujourd'hui, elle savait même reconnaître les rupes) 
 
Sinon je suis émoustillée devant cet univers inédit;  je ne suis pas fan habituellement des histoires qui se déroulent dans l'espace, je trouve que c'est souvent chargé des mêmes clichés. Mais là je dois dire que je suis conquise ! Non seulement par ce système de "classe" (lunarien vs vs planétiens) mais aussi par l'histoire des moonshiners, par l'évolution que tu as voulu donner à ton humanité et par les kilos en trop de Guevara huhu. Je dois dire que cette dernière est haute en couleur (sans mauvais jeu de mot hihi).  
En tout cas je me demande où tu vas nous emmener avec tout ces personnages ! J'espère ne pas m'embrouiller et bien me souvenir de tout le monde.
 
Vite vite, la suite ! 
Dan Administratrice
Posté le 05/06/2017
Coucou ma Fesse !
Merci beaucoup pour tous tes compliments ! Je suis contente si l'évolution de la langue te plaît et surtout si elle te semble crédible et cohérente (parce que je me suis arraché un certain nombre de touffes de cheveux là-dessus xD). T'es pas la première à avoir cru à des fautes au départ !
Alors oui, c'est normal qu'on repasse à un français actuel dans la partie de Guerava (et de Bowie, d'ailleurs) parce que les luniens parlent encore "notre" langue, celle qui n'a pas évolué, contrairement aux planétiens (donc Aessa, qu'on voit au tout début, par exemple).
Je suis très heureuse si l'univers t'intéresse malgré ta non-fanatitude de la SF habituelle, c'est très flatteur ! Je doute de réussir à éviter tous les clichés, mais en tout cas il n'y aura pas de grosse guerre intergalactique et de petits hommes verts, si ça peut te rassurer ^^ Bref, je suis vraiment jouasse si tout ceci titille ta curiosité (et si tu aimes l'embonpoint de Guevara ehehe).
N'hésite pas à me le dire si jamais tu te retrouves perdue !
Bisous
Jupsy
Posté le 12/04/2016
Coucou Danah !
J'ai continué. Je ne suis pas déçue. Tu nous fais pénétrer dans ton univers avec brio. J'ai beaucoup aimé les déformations de langage, qui donnent une vraie identité à ton texte. J'ai apprécié les noms que tu as choisi à tes personnages. Je me suis laissée porter tout du long, curieuse d'en apprendre plus sur chacun de tes personnages, sur leurs facultés et d'en apprendre plus sur eux, sur l'avenir que tu leur réservais. Je n'ai pas envié Bo et Hendrix à la fin. Je me suis dit que cela aurait été une belle leçon pour les enfants du début qui rêvaient d'avoir des facultés. J'ai hâte de poursuivre même si je doute de pouvoir le faire de suite. Y a l'IRL qui va me rattraper avant d'avoir le temps d'avoir fini le prochain chapitre ! Tant pis, je poursuivrais sans doute ce soir si le travail n'est pas trop fatiguant !
Je reviendraiiiii Danah ! Tôt ou tard ! Car je suis conquiiiiise ! :) 
Dan Administratrice
Posté le 12/04/2016
Coucou Ju !
Merci d'être repassée par là ! Je suis très contente si tu n'as pas été déçue, subermergée ou perdue ^^ Pour les déformations du langage c'était déjà quelque chose que j'avais adoré faire dans une autre histoire qui se situait dans le futur, mais j'ai l'impression d'être allée un peu plus loin dans Moonshine et je suis ravie si ça fonctionne ! Hihi et merci pour les noms =D
On ne voit pas encore grand-chose de leurs aptitudes, là, mais ça va venir ! Pour l'avenir par contre, je crois qu'aucun des leurs n'est enviable :P Ah oui c'est clair que les deux petits planétiens mesurent pas bien la plaie que ça peut être, parfois, les super-pouvoirs...
En tout cas ne te presse pas pour la suite, elle ne s'envolera pas ! Merci beaucoup pour ta lecture, ton commentaire et ces cinq étoiles très très flatteuses ♥
Laure
Posté le 18/12/2015
J'ai relu ton chapitre, Danah, et ça va ! Je ne suis plus confuse, j'ai appris les noms des personnages et je situe tout le monde ! :D
En fait, je pense vraiment que j'ai pas été assez attentive pendant ma première lecture, voilà. C'est clair, il faut juste rester attentif. Je rajouterais peut-être encore un tout petit peu de repères (genre « son amie » avant le premier Wilde mentionné, « sa soeur » avant Hendrix, etc.). Sinon, quand je vois un nom seul pour la première fois (ou la deuxième mais que la première est lointaine), je crois que j'ai manqué quelque chose et je stresse de ne pas savoir qui c'est. Mais c'est juste une suggestion, et pas nécessaire du tout, puisqu'au final on comprend bien les rôles de tout le monde si on reste attentif.
Il y a encore l'explosion de la fin que j'ai du mal à bien comprendre. Ils sont tellement tristes qu'il y a comme une vague d'énergie qui sort d'eux et ça brise les choses qui sont autour ?  
Les innovations langagières passent très bien ! C'est super cool, d'ailleurs.  
Dan Administratrice
Posté le 18/12/2015
Coucou Ethel !
Oh c'est dommage du coup, j'ai pas eu le temps de faire les petites modifs dont je parlais avant que tu relises >< (je pensais à ajouter des indications comme celles que tu proposes, histoire de dissiper les doutes qui subsistent !). Je pense pas honnêtement que ce soit seulement dû à de l'inattention de ta part ! Y'a effectivement beaucoup d'informations et c'est pas tout à fait "normal" qu'il faille deux lectures pour commencer à saisir des choses ^^'
Pour l'explication de fin, ça tient au pouvoir de Bowie : étant très lié émotionnellement à sa mère et à sa soeur, il ressent tout ce qu'elles ressentent. Du coup, il perçoit tout la panique de sa mère quand elle se fait arrêter au marché, puis l'inquiétude de sa soeur qui vient l'aider, puis aussi la peur de tous les autres directement autour de lui. Pendant un moment, il peut se contrôler pour seulement ressentir, lui, tout ça, mais quand c'est trop, il "déborde" et renvoie ces émotions, particulièrement à sa soeur (vu qu'ils sont liés). Comme elle, elle n'est pas prête à supporter tout ça, c'est son propre pouvoir (la télékinésie) qui lui échappe, d'où les objets qui volent un peu dans tous les sens. Je sais pas si c'est plus clair comme ça ^^'
Merci pour les innovations en tout cas ! Et merci d'avoir pris la peine de relire et de re-pointer ce qui coince toujours, c'est très gentil à toi ♥
Rimeko
Posté le 07/11/2015
Coucou Danah !
(Depuis le temps que je devais passer te lire ;p)
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Détails :
" n'ayant jamais eu le plaisir de voir une mer, une forêt ou un canard en plastique par d'autres globes que les siens." J'ai pas compris la fin de la phrase...
"à coups de bip-bip menaçant, voire de francs coups" Repet
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Hé bien, cette plongée dans ton univers était très plaisante... :)
J'ai bien aimé les distinctions entre chaque endroit, spécialement avec la façon de parler sur Jupiter... (et woh, belle utilisation des tempêtes perpétuelles, ça doit vraiment être impressionnant) Elle paraît logique au vu du temps écoulé :) Les expressions déformées de la troisième partie m'ont faite sourire ^^
C'est intéressant le fait que les pouvoirs des luniens "remplacent" leur sens manquant... Mais pourquoi est-il manquant, celui-là, d'ailleurs ? (ne te sens pas obligée de répondre, j'ai juste suivi ta conversation avec Flammy sur ton JdB)
Bon, visiblement, Wilde ne s'en est pas aussi bien tirée que son amie l'espérait... Le passage avec l'empathie de Bowie est vraiment fort, ça doit limite être handicapant comme pouvoir :S
(je me demandais juste : y a-t-il toujours des canards, à fortiori en plastique, dans ton monde ??)
<br />
On sent que ton monde est vraiment travaillé, entre les différences entre planètes et lunes, et leurs relations... conflictuelles ? Et c'est vraiment un plaisir à lire !1
Vivement la suite ? :D
Dan Administratrice
Posté le 07/11/2015
Coucou Rim ! Depuis le temps, depuis le temps... déjà ça ne fait pas si longtemps que t'en parles et surtout il n'y a pas d'obligation ^^
Merci pour le relevé ; pour la première phrase, c'est "globes" qui t'a posé problème ? C'était simplement pour éviter de répéter "yeux" mais s'il faut je rajouterai "occulaires" pour être sûre ^^
Ma foi, tant mieux si c'était plaisant x) Merci pour les tempêtes ! Je suis contente si ça fait son petit effet, c'est vraiment quelque chose qui me fascine *w* Wilde ne s'en est effectivement pas sortie aussi facilement que prévu, et l'empathie, handicapante, c'est le moins qu'on puisse dire ! Je trouvais intéressant d'illustrer les bons comme les mauvais côtés de leurs pouvoirs ; d'ailleurs, ne pas ressentir la douleur, c'est pas forcément un cadeau non plus...
Pour les canards, beh, si j'en parle, c'est que oui ! x'D Après, concernant l'évolution de la langue sur la période choisie, les relations conflictuelles ou le fait qu'un pouvoir remplace un sens, je suis un peu gênée parce que du coup, comme tu as lu les débats sur mon JdB, j'ai l'impression que c'est davantage ça que le chapitre que tu commentes ^^' Techniquement ici j'ai donné aucune indication de temps, donc on ne sait pas "quand" on est par rapport à nous ; cela dit, l'un dans l'autre je suis soulagée si ça te parait crédible comme ça ^^ Idem pour les pouvoirs, à aucun moment dans ce chapitre j'ai même sous-entendu qu'ils apparaissent pour pallier à l'altération d'un sens, et même dans les chapitres suivants je ne le dis pas aussi clairement que ce que j'ai dit sur mon JdB ; du coup je pense pas pouvoir te répondre, parce que je sais même pas si j'expliciterai le lien dans le texte, et c'est quand même là que tout se joue ^^ (disons que je voudrais pas que t'aies des réponses à des questions qu'on est pas censés se poser, tu vois ?)
Merci en tout cas pour tes compliments ! Ca me fait très plaisir si on a l'impression que le monde est travaillé, et je suis ravie si tu y as pris du plaisir ! Quant à la question "vivement la suite ?", là je ne peux pas répondre à ta place :P Je peux simplement te dire que la suite arrivera sans trop trop tarder et que j'espère qu'elle te plaira !
Rachael
Posté le 21/03/2016
Ouah, j’avais entendu parler de Moonshine, mais je suis vraiment bluffée par ce premier chapitre. Il y a une ambiance extraordinaire dans les trois scènes du chapitre, et tu as fait un travail sur les mots vraiment très chouette. Et on est aussi tout de suite en phase avec tes personnages, surtout Guevara, Bowie et Hendricks.
La langue surprend un peu, évidemment, mais comme tu commences chez les planétiens qui parlent très bizarrement, on est tout de suite dans le bain. Il y a juste un mot qui m’a laissé perplexe, dans toute la scène et c’est « toussoirs ».
J’ai bien aimé l’idée de donner des noms de gens célèbres aux personnages, et les petits clins d’œil de ci de là, comme avec le titre du chapitre. Les expressions modifiées comme « gai comme un pinceau », m’ont fait sourire, j’ai regretté que tu n’en aies pas mis d’autres ailleurs que dans la dernière partie (enfin ou alors je ne les ai pas vues...). Bref tout l’aspect langage passe très bien pour moi, je n’ai pas été perdue du tout et j’ai trouvé ça très très chouette.
En ce qui concerne les infos, ben là non plus je n’ai pas été perdue, ce n’est pas trop compliqué. Il y a certes pas mal de choses à intégrer, mais j’ai tout digéré très bien. Peut-être ce qui m’a le plus désorienté, c’est le don de Guevara, avec cette espèce de pré-cognition, mais il faut dire que c’est probablement un peu plus étrange que la télépathie ou la télékinésie. Ce qui est bien c’est qu’on voit tous ces dons à l’œuvre dès ce premier chapitre, dans des circonstances pas forcément très cool.
Ca aussi, c’est bien vu, tu nous plonges dans l’action tout de suite avec cette attaque policière du marché. Et comme juste avant dans le prologue tu nous as parlé des contrebandiers, je trouve tout ça très cohérent.
Des critiques... si vraiment je voulais chipoter, je dirais que ta première scène est probablement la plus difficile à suivre des trois, entre le langage et le fait qu’il ne s’y passe pas grand-chose, et qu’elle pourrait décourager certains lecteurs en quête d’action un peu plus rapide, ou désarçonner d’autres lecteurs par le côté langage bizarre (alors que tous les persos ne parlent pas comme ça). Du coup, même si elle annonce la suite, c’est un peu risqué de mettre ça en premier.
Bon, mais je répète, hein, que j'ai trouvé ça hyper bien! 
Voilou, à bientôt pour la suite (maintenant que je suis lancée...)
Dan Administratrice
Posté le 21/03/2016
Et me revoici !
Franchement là je sais plus trop où me mettre x'D Merciii !
Pour être débarrassée, je vais commencer par répondre au chipotage : en fait, dans la version d'avant, la scène du point de vue d'Aessa (côté planétien, donc) se trouvait entre la scène du point de vue de Guevara et la scène du point de vue de Bowie. Je ne voulais justement pas commencer par le style le plus compliqué pour ne pas faire fuir les lecteurs. Mais on m'avait fait remarquer que la scène explicative par les enfants d'Aessa serait peut-être mieux venue en début de chapitre pour donner des infos, plutôt que coincée entre deux scènes d'action (et quelqu'un avait approuvé, Ery je croit, en soulignant que, en plus, ça avait une logique temporelle un peu plus claire qu'on apprenne que l'attaque allait être lancée avant qu'on la voie (dans la version d'avant, on informait Aessa qu'elle avait bien eu lieu comme prévu, après la scène de l'attaque donc, mais c'est vrai que ça avait un peu moins de dynamisme comme ça).)
J'ai aussi rajouté le prologue dans l'espoir de lisser tout ça et qu'on ne tombe pas directement en plein dans les bizarreries planétiennes... Mais c'est vrai que commencer par une scène contemplative peut être un risque ; après je me dis qu'il faut prendre ce chapitre dans son intégralité et que tout bien considéré la scène n'est pas si longue ? Je crois que j'aurai un éternel problème dans l'enchaînement, en fait ; le problème étant que si je commence par Guevara, on est largué dans un autre monde inconnu, celui des luniens, et là sans AUCUNE explication du style de celles que les enfants donnent (c'est ce qui avait perturbé Lou). Du coup j'avoue que je ne sais pas trop quoi faire...
Pour le don de Guevara, rassure-toi (ou pas xD) tu n'es pas la première ! Au départ j'avais moi-même un peu de mal à cerner ce que je voulais en faire et en plus c'est assez compliqué à décrire... C'est vrai que c'est moins évident que les dons qu'on a l'habitude de voir, mais j'espère qu'à force de le côtoyer ça ira en s'éclaircissant =') Et je suis contente que ça te plaise, de les voir comme ça ! J'avais toujours voulu faire une histoire avec des pouvoirs de ce style (des pouvoirs tout court) mais ma hantise était qu'ils ne servent finalement à rien si ce n'est me faire plaisir...
Pour les compliments, maintenant, un grand MERCI ! C'est mon dada de mettre des références partout ♥ Pour les expressions, tu as raison, on n'en voit que dans la dernière scène, parce que c'est un tic de Bowie de les déformer, pas un tic propre à tous les luniens (mais tu fais bien de le noter parce que c'est un tic que j'ai tendance à oublier de réutiliser...)
Je suis vraiment soulagée en tout cas si tous ces aspects de langage ne t'ont pas trop perdue, j'avoue que passé un moment j'ai hésité à abandonner complètement le langage des planétiens, pour lequel il m'arrive d'écrire un peu n'importe quoi, comme ce "toussoirs" censé remplacé "tous les soirs" mais qui va beaucoup trop loin :p Et je suis aussi très soulagée si tu ne t'es pas sentie noyée dans les infos ; c'est peut-être bien ce qu'on disait : une habitude de la SF ? (comment j'essaye de me trouver des excuses xD).
Et pour finir, je suis immensément ravie que tu te sentes en phase avec les personnages ! J'espère que ce sentiment s'appliquera aussi aux prochains zozos qu'on rencontrera, et que la suite ne te décevra pas si tu t'y lances ! Merci encore beaucoup beaucoup ♥ Je pars toute guillerette au boulot !
Laure
Posté le 31/10/2015
Bonjour Danah !
Il se passe beaucoup de choses dans ce chapitre, mais comme tout est relié, je trouvais que ça passait très bien, les différentes parties s’enchaînaient sans problème. J’ai bien aimé la référence du début (j’aime beaucoup le film Blade Runner). Je trouve qu’on arrive rapidement dans l’action ; j’ai trouvé ça un peu difficile d’apprendre les noms et de retenir qui était qui, mais c’est sans doute normal vu que c’est juste le début. Et puis, à la fin, je crois que j’avais compris l’essentiel.
Ce que j’ai un peu moins bien compris, c’est la toute fin du chapitre, avec l’espèce de catastrophe liée aux sentiments de Bowie. J’ai compris qu’il ne vivait pas les émotions comme tout le monde et qu’il les communiquait avec certaines personnes, mais j’ai pas trop suivi pendant la partie où ça déborde. Il y a des blessés ? Et c'est quoi le truc du tournevis dans l'oeil ? Je crois que j’aurais aimé un peu plus d’explications là-dessus, mais peut-être que c’est juste que je suis pas trop habituée de lire ce genre de chose hors du commun.
En tout cas, j’ai bien aimé tes dialogues et j’ai beaucoup aimé la scène sur Jupiter. J’aime cette ambiance futuriste dans l’espace avec ces espèces d’aristocrates. J’ai juste trouvé que les enfants comprenaient vite ce truc du sport avant de se coucher ; moi je les imaginais faire un petit jogging tranquille et j’ai mis quelques secondes à comprendre le Beurk ! des enfants.
Ton univers a l’air complexe et bien construit, j’ai hâte d’en apprendre plus !
Détails :
« dans l'obscureté qui aspirait la lumière du soir » : Alors soit c’est un joli néologisme, soit tu as fait une petite faute de frappe.
« Défois, Aessa regrettait que les préceptes de leur éducation » : Encore la même chose…
« Hui, il y avait quelquechose d'oppresseux à savoir qu'une guirlande de soixantequatre satellites se dressait entre Jupiter et le vastespace. » : Là encore ; ce serait quelque chose, oppressant et puis soixante-quatre. Mais ces drôles de mots me laissent incertaine, je sais pas si c’est voulu de ta part. C’est comme le peutêtrement qui vient plus loin. Et hui, ça veut dire ce jour-là ?
«  la Police Interastrale vient d'arrèter plusieurs dizaines de moonshiners » : arrêter
Ça m'a fait très plaisir de découvrir un autre de tes récits ! 
Dan Administratrice
Posté le 31/10/2015
Coucou Ethel ! Quelle efficacité, ça me fait super plaisir ! Et puis un premier commentaire ça fait toujours son petit effet ! (les suivants aussi d'ailleurs ^^)
J'ai longuement hésité à couper ce chapitre en trois, en fait ; à faire de chaque scène un chapitre, justement parce que j'avais peur que ce soit un peu trop dense. Après je me suis dit que ce serait aussi dommage de pas les enchaîner vu qu'elles sont très étroitement liées et que ça risquait de faire "durer" pour rien, vu que c'est l'ensemble qui lance vraiment l'histoire. Du coup je comprends bien que c'est pas forcément évident à appréhender d'un bloc ; surtout qu'il y a pas mal de noms en effet, et qu'il faut s'habituer aux lieux, en plus des pouvoirs de l'un ou de l'autre. Pour la profusion de noms je ne saurais pas trop comment faire ; ceux qui sont cités là, c'est assez essentiel qu'ils soient présentés rapidement. Ou s'ils ne sont pas cruciaux d'emblée comme les enfants d'Aessa, je me vois mal ne pas les nommer sachant qu'on est de son point de vue à elle :S (mais peut-être que c'est seulement dans la première partie que ça t'a gênée ?)
Diantre, cette fin de chapitre, décidément ! x'D Je l'ai reprise plusieurs fois pour essayer de clarifier la situation, mais c'est vrai que spontanément le pouvoir de Bowie est pas forcément le plus simple à comprendre et en plus on est tout de suite plongé dans une situation de crise... Pour ce qui est de savoir s'il y a des blessés ou non je trouvais plus intéressant de laisser planer le doute jusqu'à la réponse dans les chapitres suivants ; mais j'ai l'impression que tout ça, ça embrouille plus qu'autre chose ! Je vais peut-être attendre le retour de potentiels autres lecteurs si ça t'ennuie pas, avant d'engager des gros travaux sur cette scène-là ^^' Surtout que j'ai la tête dans le guidon et qu'après autant de corrections je ne sais même plus par quel bout la prendre !
Merci en tout cas pour tes compliments ! Je suis contente si la scène sur Jupiter t'a plue ; je l'ai rajoutée a posteriori mais ça me semblait important de présenter aussi les habitants des planètes assez vite pour pas qu'ils passent trop pour des affreux méchants :P Peut-être que les enfants ont l'esprit très mal tourné oui x'D Je vais voir si je peux ajouter un petit truc de la part d'Aessa pour que ce soit plus clairement tendancieux :P
Par contre je t'arrête tout de suite avant que tu perdes tes neurones sur les corrections : tous ces changements sont voulus ! (du coup je me sens bien naze parce que si ça apparaît simplement comme des fautes c'est que je me suis plantée quelque part x'D). J'ai voulu modifier un peu la langue parlée par les habitants des planètes pour accentuer la différence avec les habitants des lunes. Je me suis bien enquiquinée à trouver des moyens de tordre le français sans que ça devienne complètement incompréhensible ; à voir si ça survit, comme idée, au final ^^'
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire Ethel ! C'est cool si les références te plaisent (j'adore en caser partout !) et tes remarques m'aident beaucoup ! Alors c'est à moi que ça fait très plaisir !
Quine
Posté le 28/11/2015
Es-tu la Tröllette la plus heureuse du monde maintenant ? :D <3
Oh non, Bowie <3 Heuresement que Napopo a un t-shirt perroquet et des chausettes dépareillées, sinon je l'aurais boudé à vie. >.< La petite voix dans ma tête me dis de me calmer et de pas trop l'insulter, merci à elle de me tempérer. (mais ceci dit, tu es condamnée, le surnom à été lancé et puis le côté chipolata pourra le rendre un peu plus sympathique)
Bon, je suis toujours émerveillée par tes néologismes ("boingboing", "pinçalingé" ont une place toute faite dans mon pitit coeur et vont rejoindre les autres)
Ca m'a fait tout drôle de me replonger dans l'histoire au début, ça doit être pour ça que j'étais un peu perdue dans l'environnement de Bo, mais après, j'ai réussi à visualiser le tout et j'ai commencé à fondre d'amür. Il est trop mignon et TELLEMENT attachant, je veux pas qu'il pleure à cause du méchant Napopo ! 
En fait, certains passages se situent entre le surprenant, l'amusant, l'attachant et le fascinant, et bon dieu Danouh, c'est génial cette sensation ! (je te laisse trouver un néologisme pour décrire tout ça ! ^^) Pour ma part, tous les petits détails sont visualisés et ça rend cet univers encore plus merveilleux, ça crée une sacrée atmosphère !
J'avais juste un peu oublié certains trucs (oué, j'avoue Wilde et Hamlet m'étaient sortis de la tête). J'avais pas compris pour l'alerte-pipi, mais je viens de lire ta réponse au commentaire d'Ery, du coup maintenant c'est plus clair. Et j'ai pas saisi non plus ce qu'était le baby-proofing :/ (t'as vu, j'essaie d'être un peu objective et de faire part des choses qui m'ont un peu pertubéee et j'essaie de réfréner mon admiration totale pour le grand manitou que tu es <3, mais j'ai encore du chemin à faire xD)
Merci pour ce délicieux moment de lecture Danoüh, c'est avec impatience que j'attends la suite ! <3
<br /><br />
Dan Administratrice
Posté le 28/11/2015
Ouiii je suis même la Tröllette la plus heureuse de tout le système solaire !! ♥♥
Il a quand même trouvé le déguisement parfait, Lachipo, suffit de s'habiller n'importe comment et on lui pardonne presque tout :P Enfin j'exagère, je crois comprendre que sans la petite voix dans ta tête tu lui aurais donné quelques noms d'oiseaux, et tu aurais eu raison parce qu'on peut pas dire qu'il ait le beau rôle dans ce chapitre ! En même temps, c'est un peu de la faute de Bowie s'il est aussi naïf, aussi...
Et du coup je suis trop contente si tu le trouves attachant ♥ Il est à des années-lumière (lol) de tous les personnages que j'ai pu créer jusque là (je suis plutôt une adepte des bougons/gros cons (fort heureusement y'en a aussi ici, dont Napoléon dans la seconde catégorie, soyons honnêtes)) et j'avais super peur de pas le rendre comme je l'imaginais, ou qu'il soit trop niais, trop puéril, trop je sais pas quoi qui collerait pas avec mon image mentale de lui. Mais moi je suis super à l'aise dans ses babouches et je suis vraiment trop heureuse de voir que les lecteurs l'apprécient ! Mais ça, pleurer, il a pas fini de le faire x'D
Je suis désolée si t'as été un peu perdue, c'est vrai que le bond dans le temps aide pas à bien se repositionner (et encore, avant l'ellipse était encore plus longue et on débarquait bien plus tard et y'avait 6000 autres choses à remettre en place, même moi ça me paumait !). Si ça pose vraiment souci vis-à-vis d'Hamlet et Wilde (surtout de Wilde) faudra que je songe à faire un rappel un peu plus vite, peut-être ; au moins donner une indication claire du temps qui a passé ?
Tu fais bien d'être objective ! Pour le baby-proofing je m'excuse, j'ai cherché longtemps mais j'ai pas encore trouvé de terme qui me convenait du coup je l'ai laissé tel quel pour l'instant >< Et concernant l'alerte-pipi j'espère que c'est pas trop dérangeant si je garde le mystère jusqu'à une occasion d'amener un autre personnage à se questionner dessus pour l'expliquer ? En tout cas je suis ravie si les néologismes te plaisent ^^ Surtout que pinçalingé a été improvisé au dernier instant, on dirait que j'ai été bien inspirée =D Lol je vais voir ce que je peux faire pour combiner tous ces mots... fascinamusurprenattachant ? x'D Merciii en tout cas pour ce condensé de compliments ♥ Ca me va droit au coeur !
Merci à toi Quiquïne pour ta lecture et ton commentaire ! ♥ La suite devrait arriver aujourd'hui ou demain, c'est mon weekend de publication =D *megahug*
GueuleDeLoup
Posté le 29/11/2015
Coucou...
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Devine qui est là ? 3:)
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Mwalors...
J'ai trouvé l'ambiance très cool, on sent que l'uunivers est recherché et documenté, même si tu t'en voulais pour des histoires de planètes gazeuses.
Vraiment, le vocabulaire employé et la description des actions immerge vraiment le lecteur dans l'ambiance est c'est vraiment agréable.
Tes personnages aussi me séduisent, ils ne sont pas parfait, ni physiquement ni mentalement et c'est qui les rends attachants. Par contre, il y en a beaucoup et il faut se concentrer pour essayer de suivre. J'avoue que je suis retournée sur ton journal de bord pour avoir les croquis de tes personnages sous les yeux. Le seul autre perso que j'ai vraiment intégré « physiquement » est la mère de Bo. Mais je pense que ce genre de choses va passer au fur et à mesure des chapitres en apprenant à connaître tout le monde. Pour le moment j'ai tout de même un faible pour Bo et Napo (ce petit enfoiré).
<br />
Un gros coup de cœur pour les transformation de vocabulaire. C'est à la fois logique, un peu poétique, un peu amusant, bref, c'est très chouette et imaginatif.
Le choix des noms aussi est très marrant. On a l'impression de voir des clins d’œils de partout.
<br />
Sinon, je me demande si une intro ne serait pas agréable ?
J'ai eu l'impression que malgré la qualité de l'écriture, j'ai eu du mal à rentrer dedans durant le premier chapitre. Et j'avais vécu de la même façon le début de Porteurs.
J'ai toujours cette sensation de devoir me fouetter pour continuer parce que je sais que ça va devenir bien. Et à partir du deuxième chapitre c'est bon, je suis dedans et tout roule.
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Ça m'a aussi un peu fait penser au début d'Hypérion. On te balance un nouveau monde et pleins d'infos. Il faut se concentrer pour assimiler et ne pas se perdre. Je lâche deux fois, je m'y remet et puis finalement c'est vraiment bien.
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Bref. Par contre je n'ai pas eu l'impression d'avoir d'incompréhension mais il a fallut s'accrocher.
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Voilà, voilà, j'attends la suite avec impatience pour voir comment va se débrouiller tout ce beau monde.:).
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Pleins de bisous !
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Tchoux !
Dan Administratrice
Posté le 29/11/2015
Hmmmm *enfile sa casquette de Sherlock* est-ce que ça serait pas une grande fan de poil ? :P
Tout d'abord, un grand grand MERCI ! Je suis trop contente de te compter parmi mes lecteurs, et en plus je suis super soulagée, je m'attendais à me prendre une salve de critiques dans les dents et finalement c'est pas si terrible, Didier le dentier en est bien aise. C'est un peu con hein, t'as jamais descendu Porteurs en flammes, mais c'est aussi l'appréhension des débuts ! Et pis j'y suis tellement attachée à cette petite histoire, avec zéro recul dessus, que je prends évidemment tout très à cœur ♥
Enfin, trêve de blabla, passons aux choses sérieuses ! C'est cool si on sent les recherches malgré les éléments WTF (parce qu'avant de décider d'opter pour le WTF, j'ai quand même bien hésité et normalement j'essaie de limiter les « dégâts » ; disons que je fais pas complètement n'importe quoi non plus !). Et c'est encore plus cool si tu te sens immergée, je crois que c'est ce que tout auteur rêve d'entendre ! Si j'avais voulu vous embarquer dans l'espace et que ça ne vous faisait pas voyager un minimum, je serais bien triste ;.;
Ça me touche d'autant plus ce que tu dis sur les personnages que je sais que tu es assez exigeante à leur sujet (c'est très loin d'être une critique !) ; j'aime pas les personnages parfaits non plus, et c'est marrant parce que ceux-là j'ai pas eu l'impression de les « équilibrer » consciemment comme je peux le faire avec d'autres. Disons qu'ils me sont venus entiers comme ça et que j'avais même pas vraiment réfléchi à leur capital défauts/qualités, alors tant mieux si ça tourne bien.
Pour ce qui est de les différencier/situer, j'espère aussi que c'est qu'une question de temps et qu'ils vont finir par bien s'incruster :S Ça m'inquiète un peu parce qu'il en reste encore à découvrir (dont un narrateur) et que les secondaires ont tendance à se multiplier comme des lapins (fait que j'avais pas du tout anticipé, bête comme je suis je me suis dit « wé, 5 narrateurs, ça va c'est raisonnable, on se perdra pas ! » tu parles x'D).
Du coup c'est vrai qu'il y en a beaucoup d'un coup – c'est entre autre ce qui me faisait hésiter à faire des chapitres bien distincts pour les trois scènes du chapitre 1, et ça rejoint ce que tu dis ensuite sur la profusion d'informations, du coup j'enchaîne directement là-dessus. Là je suis un peu embêtée parce qu'il me semblait que je faisais particulièrement attention à pas retomber dans les travers du style que j'ai sur Porteurs et que j'ai essayé de corriger à la reprise (c'est à dire des longues phrases compliquées pour dire des choses très simples ; en fait c'est un travers tout court, j'essaie de me soigner x'D). Du coup s'il faut que tu te fouettes (carrément ='D) pour continuer, ben ça m'embête et surtout je saurais plus trop comment corriger ça vu que j'ai l'impression d'être au maximum de mes capacités question simplification et clarification x'D
Mais en relisant ton commentaire je crois comprendre que c'est une affaire de dosage plutôt que de style, c'est ça ? Désolée si je réponds à côté (le froid a paralysé tous mes neurones ! ; mais dans un sens ça me « rassurerait » que ce soit une question de dosage : ça me paraît plus facile à corriger que le style). L'intro pourrait être une bonne idée, mais je saurais pas quoi y raconter x'D Et du coup je verrais pas quoi y mettre pour que la suite soit plus facile à appréhender. J'ai bien conscience qu'il y a effectivement beaucoup d'infos dans le chapitre 1 – et que les suivants en rajoutent des petites couches – et jusque là la seule idée que j'ai eue serait de délayer un peu le 1 (en faire 3) pour que chaque aspect soit plus facilement intégrable (narrateurs, évolutions de langues, pouvoirs psy, relations des personnages, etc etc) ; ce qui m'enquiquine dans cette option étant que ça repousse encore le début de l'action et que commencer avec des chapitres aux deux tiers constitués de remplissage me paraît un peu casse-gueule :S Tu avais une idée précise en tête question introduction ? Comme tu le constates, je rame sévère et toute aide serait ultra bienvenue !! xD
Cela dit je suis contente de constater que ça ne t'empêche pas d'apprécier certaines choses ♥ Et encore plus si tu as un faible pour Bo et Napo (sont dans un bateau) je dois admettre que j'ai un faible aussi (et pour un autre enfoiré qu'on connaîtra bientôt). Oh et merci pour les évolutions du vocabulaire, et pour les noms ! Au moins je suis soulagée si rien ne t'a semblé carrément obscur, on va dire que c'est déjà un bon point =D
Merci encore tout plein Lou pour ta lecture et ton commentaire ! Ça me fait fumer les neurones parce que je sais pas encore bien comment corriger ce que tu pointes très justement, mais une chose est sûre : j'ai envie que cette histoire soit la plus mieux possible, alors je vais me retrousser les manches et trouver une solution è.é
J'espère sincèrement que la suite te plaira ! ♥
 
Jamreo
Posté le 09/04/2016
Coucou Danette !
aah la première partie de ce chapitre. J'avoue aussi qu'il a fallu du temps pour s'adater et bien visualiser ce qu'il se passait, mais une fois qu'on s'habitude un peu, c'est impressionnant !
On ne voit pas encore le lien entre cette première partie et les autres d'ailleurs... Là encore le décor de ce marché de marchandises illégales (si j'ai bien compris ^^ m'a laissée sur le cul. Pas seulement ça, mais la présence de ces personnages qu'on vient tout juste de rencontrer, mais qui semblent avoir été là depuis beaucoup plus longtemps... en fait malgré le dépaysement dans lequel tu nous plonges je n'ai pas pu m'mepêcher de ressentir une impression de familiarité, et du coup d'être très à l'aise. 
Bref, en fait, hein : j'ai adoré, ce début est hyper bien maîtrisé, et tu me verras sans doute un de ces jours sur la suite ^^ 
Dan Administratrice
Posté le 09/04/2016
Coucou JamJam ! Merci d'avoir garé ton bolide spatial quelques instants dans mes contrées !
Ah c'est clair que la première partie est de loin la plus compliquée, d'où mes éternels questionnements sur sa position chronologique par rapport aux deux autres. Cela dit, si on finit par s'habituer, c'est déjà un grand soulagement !
Pour le lien, c'est simplement la confirmation de la mission qui amènera les policiers à coffrer tous les contrebandiers du marché qu'on voit dans la deuxième partie ^^ Et je suis fort aise si ça t'a fait de l'effet ! Non parce que décrire ce genre de scène avec un personnage aveugle et clairvoyant, bonjour le casse-tête x'D C'est super alors si ça t'a plu ! Tout pareil pour les personnages, tu me fais immensément plaisir ♥ Je me dis que cette impression de familiarité vient peut-être du fait que je vis avec eux depuis un bon moment, maintenant ; en tout cas je suis ravie si ça se sens comme ça et que tu es à l'aise avec eux !
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire, au plaisir de te revoir par ici !
EryBlack
Posté le 31/10/2015
Eh ben, je pensais pas que j'aurais si vite l'occasion de tremper l'oeil dans Moonshine ! Je suis trop contente !
Bon, c'est vraiment génial. J'ai presque envie d'arrêter là mon commentaire :P Non mais vraiment, y'a plein de trucs absolument délicieux : ces prénoms qu'on reconnaît en pagaille, ce travail sur la langue, ces pouvoiiiirs, cet univers qu'on entraperçoit... Non vraiment, c'est trop bien. Et puis pour l'histoire elle-même, je trouve que ce chapitre est super pour démarrer : je ne suis pas sûre d'avoir bien compris, mais Guevara serait morte ? Ça pour un élément déclencheur, c'en est un beau ! Et tu nous présentes direct les "antagonistes", aussi. Tout ça me rend vraiment curieuse.
Euh, bon, je sens que ce commentaire va être très confus, donc je vais essayer de pas m'étaler, mais pour le moment je trouve ça juste grandiose Danah, ça promet vraiment ! Je me demande où tu vas nous emmener avec tout ça. T'en as sûrement parlé sur ton jdb, mais as-tu fait un plan pour cette histoire ? Tu connais déjà la fin et tout ou tu y vas tranquillement ?
Un truc qui va pas être facile pour une commentatrice chipoteuse telle que moi, ça va être de distinguer les éventuelles coquilles de toutes les "nouveautés syntaxiques" que tu introduis. J'ai pigé déjà certaines choses - mais j'aurai toujours un sursaut en voyant "être" écrit "ètre", brrr - et l'idée me plaît vraiment énormément. Ça me rappelle une interview de Joseph Gordon-Levitt (oui, vas-y, rigole un bon coup, voilà, c'est bon ?) où il dit qu'à chaque fois qu'il s'attaque à un nouveau rôle, le premier travail qu'il fait c'est de déterminer comment le personnage va parler. Il dit que c'est vraiment de là qu'il part, que c'est l'essentiel. Et là j'ai l'impression que c'est un peu la même chose, mais en termes de narration ! Et ça marche super bien :D
Autre question (que j'ai peut-être déjà posée, hiii) : j'imagine que tu n'as pas de date archi-précise en tête (enfin, on ne sait jamais avec toi :P), mais tu situes ça dans combien de millénaires à peu près ? Années 6000 ? 10.000 ? Plus ? C'est une question qui m'obsède dès que je lis de la SF >.< 
Une petite remarque également au sujet des empreintes. J'ai été un peu perdue jusqu'à ce que tu expliques ce que c'est. Ça va, la confusion ne dure pas trop longtemps, mais je demande si l'explication pourrait se trouver dès le début, dans le premier paragraphe où tu parles de la vue de Guevara. Je ne suis pas sûre de moi, hein, parce que j'aime bien le rythme que tu as adopté : pas trop de découvertes à la fois ; mais voilà, c'est peut-être un point qui mérite réflexion :) 
Je n'ai pas bien saisi la différence entre lunien et moonshiner, aussi :< Peut-être que tu l'expliques plus amplement après, cela dit... Il y en a qui ont des pouvoirs et d'autres pas ? Les uns sont considérés comme humains et les autres pas vraiment ? J'ai peur d'avoir compris de travers. C'est pas évident de tout mettre en place et que ce soit compréhensible, mais je pense que tu as adopté la bonne technique avec cette scène de révisions, c'est l'astuce parfaite et ça se fait très naturellement. Après y'a forcément des petits trucs qui peuvent nous échapper, mais c'est peut-être juste parce que je suis fatiguée :P
Ouh. J'avais dit que je m'étalerais pas, bouah. Bon en tout cas, ça reflète bien l'enthousiasme que je ressens pour cette histoire ! Bon courage pour la suite, Danah !! <3 
Dan Administratrice
Posté le 31/10/2015
Aww Ëry c'est trop d'un coup ! @.@ ♥♥♥ Moi non plus je ne pensais pas forcément lâcher cette histoire si vite dans le vaste monde, mais il fallait que je me force à arrêter de relire ce premier chapitre à un moment, sinon j'allais perdre la boule.
Ah, j'aurais pas pu t'en vouloir d'arrêter ton commentaire là, ça me fait trop trop plaisir t'imagines pas ♥ Mais ça aurait été dommage aussi vu comme le reste de ta review est complète, merci infiniment pour tout ça !! Je suis vraiment contente que ça plaise, comme "image" de l'univers (parfois, on s'éclate tout seul dans son coin et ça tombe un peu à plat, donc là je suis trop soulagée). En plus tu me rassures boeufement pour ce chapitre de démarrage ; comme je le disais à Ethel j'avais peur qu'il soit trop dense (les suivants sont un peu plus courts) mais je voyais pas trop comment tourner ça autrement ;.;
Par contre, ton doute sur la morte, ça serait pas plutôt au sujet de Wilde ? J'ai du mal à voir quand ou comment on pourrait imaginer que Guevara est morte ^^' (mais là je m'en veux, j'ai l'impression que tu t'es fait tout un film vachement plus percutant du coup, parce que ni l'une ni l'autre n'a trépassé ='D Mais Wilde n'est pas dans une situation beaucoup plus enviable, cela dit...)
Question plan, j'ai une ligne directrice, mais rien de bien fixé. J'ai décidé de découper l'histoire en trois tomes (dont j'évalue encore mal la taille, mais sans doute pas énormes) pour distinguer les destinations par lesquelles ils vont passer. J'avais peur que ça devienne vite le bazar entre toutes ces planètes et ces lunes et je me suis dit que si je voulais qu'on s'y retrouve à peu près, fallait que je laisse le temps au lecteur de se familiariser avec un coin de système solaire avant de le trimballer ailleurs. Donc pour ce premier tome, on restera du côté de Jupiter, Saturne et leurs lunes (avec du coup juste un petit aperçu de Miranda au début, mais là je voulais qu'on apprenne à connaître (et à aimer ?) le coin pour quand on y reviendra ^^). Résultat j'y vais plutôt tranquillement (ça m'a déjà joué des tours pour ces chapitres de lancement que j'ai repris et redécoupés plusieurs fois parce que j'avais réfléchi aux grandes étapes mais pas trop aux transitions et que ça se cassait tout de suite la gueule) mais c'est pas dit qu'il faille pas que je me pose à un moment pour anticiper un peu plus !
Mais pourquoi je me moquerais, hein ? Il dit des choses très intéressantes et très vraies ce brave Joseph ! Je suis vraiment contente que ça se sente ici, pour les changements de langues, oui, mais aussi pour les "voix" des personnages ; j'ai mis pas mal de temps à trouver celle de Guevara par exemple. C'est clair que les changements du français c'est perturbant en tout cas (je te dis pas le nombre de lectures qu'il me faut pour corriger tous les oublis !) et alors là je suis ultra soulagée si ça marche !
Non je crois pas avoir déjà donné la date approximative ou exacte ^^ Mais c'est biiiiien moins loin que ça ! J'ai estimé environ 300 ans à partir du départ de la Terre (que je fixe à peu près à notre présent, pour justifier les références, aussi ; donc en gros 2300 et des brouettes). Je ne sais pas trop si c'est crédible, du coup, si tu t'imagines que c'est bien plus tard que ça ? C'est difficile d'évaluer l'évolution de la technologie, mais oui, maintenant que tu le dis, c'est peut-être un peu ambitieux d'imaginer qu'on ait colonisé tout le système en seulement 300 ans... Merci, je vais y méditer !
Ah et merci aussi pour cette question des empreintes ! En fait j'ai déplacé le paragraphe d'explications plein de fois, donc j'étais pas moi-même absolument convaincue qu'il arrivait au meilleur endroit x'D Mais au tout début, j'avais un peu peur que ça coupe les pattes d'emblée ? A voir ! Arf par contre c'est ballot pour la confusion au sujet des moonshiners >< J'ai repris le paragraphe, du coup, en espérant complètement dissiper le doute : tout le monde est considéré comme humain ; aucun planétien n'a de pouvoir ; tous les luniens ont des pouvoirs ; tous les luniens ne sont pas moonshiners (sur ce point j'espérais que le passage où Guevara et Wilde parlent de Bowie et Hendrix permettrait d'enfoncer le clou, vu qu'ils sont luniens à pouvoirs mais qu'ils ont un travail "légitime" ; mais apparemment c'était pas suffisant ^^')
Je peux même pas te dire combien ton commentaire ma fait plaisir en tout cas ! Je suis toute excitée !! Merci encore énormément Ëryboü ♥
Flammy
Posté le 31/10/2015
Coucou Danette ! 
Depuis le temps que j'entends parler de Moonshine, je suis très contente de pouvoir enfin mettre la truffe dedans ! Ca va me permettre de réviser mes cours de planéto :p
Alors, que dire de beau ? J'ai beaucoup aimé ma lecture ! Quelque chose que j'aime décidément beaucoup avec ta Plume, et qui était très présent dans Nundi, c'est que ta Plume s'adapte à chaque fois à l'histoire mais aussi au personnage. Là, entre chaque partie, c'est très marqué et rien que ça nous renseigne tellement sur les personnages, c'est impressionnant ! La famille de la dexième partie, on sent bien qu'elle est pas malheureuse financièrement et que l'éducation est très importante ! Tout ça pour dire que ta plume rend le texte d'autant plus vivant lui donne beaucoup de  relief, un vrai plaisir ! 
Niveau histoire, c'est encore un peu tôt pour juger mais quelque chose me dit que ça va pas être tout rose pour les luniens ^^" En tout cas, Wilde n'a visiblement pas eu qu'une petite tape sur la main et elle a plutôt gagné un aller simple pour la lune prison… Ca n'augure pas des relations bien amicales entre Bowie, Hendrix et Guevera… Même pour Bowie et Hendrix, la suite ne risque pas d'être drôle. Je doute qu'ils gardent leur emploi en ayant éborgné un de leur collègue… C'est leur mère qui va être contente…
En tout cas, j'aime énormément tout ce qui tu laisses entrevoir de ton univers ! La différence planétien/lunien, les luniens qui ont développé différents pouvoirs pour réussir à survivre (Bouh, là ma formulation vient de tuer Darwin un deuxième fois, bouh le finalisme)., mais aussi le gros boulot fait sur ta plume, je trouve ça assez impressionnant ! Brefouille, j'aime ^^ Je n'ai pas grand-chose d'intéressant de plus à dire, mais je reviendrais sans faute lire la suite ! Tu as bien piqué ma curiosité et j'ai hâte d'en savoir plus ^^
Pluchouille zoubouille ! 
Dan Administratrice
Posté le 31/10/2015
Coucou Flammy ! Et un tout grand merci pour le passage de ta truffe par ici ! Aha par contre je sais pas trop si tu dois compter sur moi pour réviser quoi que ce soit ; la crédibilité scientifique là-dedans c'est un peu une grosse blague x'D
Eh bien je suis super contente si tu as aimé ta lecture ! Et merci beaucoup pour ce que tu dis sur ma plume ; je sais que j'essaye de faire des efforts pour changer ou adapter mon style mais c'est très difficile pour moi de me rendre compte si et quand ça fonctionne ou pas, alors c'est génial d'avoir ce genre de retour ! Surtout que autant, la voix de Bowie m'est venue assez facilement, autant celle de Guevara m'a demandé pas mal de reprises (pour Aessa c'est un peu plus simple, les changements de langue marquent déjà beaucoup la différence). Ah ça c'est clair que la petite famille n'a apparemment pas beaucoup de soucis, mais j'espère aussi que j'arriverai à rendre les nuances comme je les imagine ^^
Non effectivement tu présumes bien :P D'un autre côté, ça ne va pas forcément être rose pour les autres non plus. Pour Wilde, là encore tu as raison, quant à ce que ça va créer comme petites tensions, ma foi, la suite nous le dira ! C'est clair qu'après ça tout va devenir bien plus compliqué pour tout le monde ; mais il faut bien des épreuves pour les faire vivre ces petits personnages (et du sadisme pour me satisfaire).
xD Pauvre Darwin en effet ! Merci en tout cas, je suis super contente de savoir que c'est un univers qui peut te "parler", et j'espère que le reste te plaira autant ! Merci tout tout tout plein, je serai ravie de te retrouver pour la suite ! Zibous Flammouche ♥
Seja Administratrice
Posté le 04/11/2015
Azy, je m'en viens tremper mes mirettes par ici :3
Elle est très cool, cette entrée en matière. Bon, il y a nettement plus de brouillard que d'explications. Mais le brouillard prend de jolies formes, donc eh, ne nous plaignons pas.
Bon, le truc tout con, c'est que j'aime d'amour les changements de POV et que toi, vilaine, tu les maitrises très bien. Donc c'est intéressant à voir, les deux côtés de la barrière. Ca permet surtout d'expliciter certaines choses sans que ça soit trop forcé. Juste une remarque à propos desdites explications. Par moments, je les ai trouvées un peu trop forcées. Enfin, j'veux dire, les gamins, ils sont quand même pas nés de la dernière pluie (à supposer que ça flotte chez eux), donc qu'ils soient aussi ignorants sur la question, ça m'a fait un brin bizarre. Bon, après, le propre d'un gamin, c'est de toujours revenir avec les mêmes questions, donc c'est peut-être normal. Dunno. Donc, eh... remarque utile number one.
Après, j'ai adoré tes petits néologismes :D C'est bien vu, d'ailleurs, parce que la langue évolue forcément. Je me suis juste demandé si les Terriens partis coloniser le système solaire s'étaient défini une langue unique qui a ensuite évolué selon les lieux. Ou si en plus des évolutions, il y avait aussi toutes les langues terriennes. Hm, bobo cerveau.
Bref, c'était très chouette de rencontrer tous ces persos. Je veux en apprendre plus maintenant, pas le choix :3 Donc... LA SUITE ? <3 
Dan Administratrice
Posté le 04/11/2015
Vouzici ! ♥
Merci tout plein, déjà ! Ah mais attends, tu croyais quand même pas que tout allait s'expliquer d'entrée de jeu ! Bon d'un autre côté j'espère quand même que c'est pas trop brouillardeux et qu'on s'y retrouve un minimum ^^'
Lol donc changer de point de vue ça permet d'expliquer les choses sans que ça soit trop forcé et je maîtrise bien le changement de point de vue mais les explications sont trop forcées ? x'D Je flaire comme une contradiction qui me perplexifie ! Je comprends ce que tu veux dire, cela dit ; mais j'avais justement l'impression d'avoir fait attention ;.;
Faut imaginer que les gamins, ils ont jamais fichu les pieds sur une lune ; et concrètement, la seule question qu'ils posent, c'est pourquoi les luniens sont pas plus nombreux que les planétiens. A côté de ça la gamine elle maîtrise quand même l'existence des pouvoirs psy et elle est même capable de savoir quel genre de pouvoirs se trouvent sur quelles lunes (quand elle prend le modèle d'Uranus et Saturne), donc je les voyais pas vraiment ignorants, en fait, au contraire, même, assez bien calés sur différents sujets (la gamine sait aussi que les trafiquants s'appellent des moonshiners) et finalement la seule ignorance c'est sur la différence démographique qui, pour des enfants de genre dix et sept ans, me paraît quand même pas si déplacée x'D Après pour ce qui est de la petite leçon d'humanité, comme c'est le père qui la donne, j'imaginais ça comme une remontrance vis-à-vis de ce que Olli insinue plutôt que comme un vrai cours - foncièrement, il ne lui apprend rien, mais il lui remonte un peu les bretelles en le lui rappelant. Ca je peux éventuellement le glisser ou tourner le passage autrement pour que ce soit plus clair, sans doute (mais je pourrais difficilement y couper puisqu'à ce stade, le lecteur, lui, a carrément besoin du cours). Ca te paraîtrait un peu moins forcé si c'était mieux perçu de cette façon ?
Ah pour la langue c'est cool que t'en parles ! Je suis partie sur l'idée que c'était l'anglais qui avait perduré, que les gens avaient délibérément choisi que ce serait cette langue qui servirait à tout le monde une fois qu'ils avaient tous fui de la Terre (parce que la plus parlée parmi les réfugiés et parce que relativement facile à apprendre pour les générations suivantes). Apres je suppose que y'a des petits trucs typiques qui ont survécu un temps, je sais pas encore trop ce que je vais en faire. Mais pour les évolutions locales, c'est à l'étude ! J'essaie déjà de différencier le phrasé en fonction que le personnage soit lunien et planétien, et après avec des façons de parler un peu différentes selon les lunes (Bowie et sa maman parlent par exemple une espèce de "patois", si on veut ^^) ; mais comme chaque perso a un peu son style et ses fixettes, aussi, ça doit finir par se noyer...
Aha t'es contente de pouvoir dire ça hein ? :P Merci beaucoup en tout cas, je suis vraiment contente si ça t'a plu et j'espère très fort que la suite te plaira aussi (quand elle viendra, la coquinette) ! ♥ 
Quine
Posté le 04/11/2015
Prépare-toi à un commentaire très constructif; C'ETAIT GENIAL. Voilà, c'est dit !
J'avais super envie de me plonger là-dedans, j'étais hyper curieuse de ce que tu allais nous dire, déjà, et puis curieuse des personnages, de tes mots inventés et de tout le petit monde que tu as créé. Je suis contente parce  qu'au début du texte j'avais peur de pas comprendre pleins de choses (et du coup de me sentir un peu con :D), mais finalement, j'ai l'impression que ça va ! (donc ça veut aussi dire que, malgré que ce soit de la SF, que tu inventes pleins de choses et que ce ne soit pas facile à faire comprendre, tu y arrives quand même et ça c'est super <3)
J'ai trouvé certains néologismes géniaux (mais genre vraiment, pourquoi ils existent pas dans la vrai vie ces mots ? ^^), comme par exemple "horlois", "vastespace" et "peutêtrement"... Par contre, il y en avait d'autres avec lesquels ça passait moins bien (enfin je trouve), par exemple "crispance", "colonisance"... Mais ceci dit, on s'y fait au fil du récit, cest surtout au début que c'est surprenant. Mais c'est pas du tout une mauvaise idée parce que ça pourrait vraiment être comment ça qu'évolue la langue, donc finalement, c'est même intéressant :D Gnah, j'ai quand même du mal à m'y faire pour l'accent circonflèxe, je l'aime bien celui-là !
Oh le play-doh et le Major Tom, j'ai trouvé ça excellent ! 
Je trouve ça bien que tu aies regroupé les trois parties en un seul chapitre ! Du coup, il fait juste la bonne taille, et puis c'est cool d'avoir le point de vue de Guevara puis d'Aessa et sa famille, et de Bowie et Hendrix! (ah, ces prénoms <3)
Ce qu'il se passe avec tous ces personnages, entre eux, luniens et planétiens est super intriguant, et ça y est, j'ai grave envie d'en savoir plus !(là j'essaie de te mettre la pression pour que tu nous balances les prochains chapitres, mais je suis pas très convaincante)
Enfin voilà, MERCI beaucoup pour cette lecture qui était une énorme partie de plaisir <3 Tu gères Dänoüh !
Dan Administratrice
Posté le 04/11/2015
Muuuh ma Quiquine ça me fait trop plaisir ! J'ai envie de te manger *ç*
Je suis déjà super flattée que tu aies eu autant envie de t'y plonger, et très soulagée du coup si t'as pas été trop déçue ! Apparemment t'avais des attentes assez élevées avec tout ça, ouf ! Et puis c'est tant mieux si ça t'a pas trop paumée, moi aussi j'avais peur que ce soit un peu embrouillant, alors là tu me rassures boeufement !! C'est une victoire !
Ah, merci pour les néologismes ! Y'en avait quelques uns que j'avais inventés pour Nundi (horlois par exemple ^^) et j'étais toute contente de pouvoir les réutiliser (ça me donne l'impression de rattacher les deux histoires et de la retrouver un peu). Je comprends, y'en a pour lesquels c'est plus difficile à accepter, c'est vrai que tous ces -ances ça finit par être bizarre, mais y'a une règle là-dessous que je dois appliquer ^^' J'espère simplement que les lecteurs s'y habitueront (mais si ça continue à bloquer, surtout faut pas hésiter à me le dire ! rien n'est nécessairement figé =D) Je sais pas trop si c'est comme ça que la langue pourrait évoluer ; j'ai longtemps cherché à faire un truc très cohérent mais j'avais clairement pas les connaissances nécessaires. Et puis comme j'avais déjà un peu balancé l'idée d'être crédible et scientifique avec le principe même de la colonisation je me suis dit que ça avait pas trop de sens de toute façon de chercher à faire très "vrai" pour la langue quand le reste c'est un peu n'importe quoi x'D Ce petit accent circonflexe en dérange plus d'un on dirait ! Je suis navrée, si c'est trop perturbant je le remettrai peut-être ^^'
Merci pour ces petites choses aussi ^^ Et tant mieux si les trois parties fonctionnent bien comme ça, j'avais peur que ce soit dense, surtout, plutôt que trop long en soi ; je voulais pas en balancer trop d'un coup. Mais je suis d'accord, ça a une certaine logique comme ça et je pense pas que découper en espaçant les publications ça aurait vraiment servi le texte. Ta curiosité et ta pression me vont droit au coeur, sisi !
MERCI à toi Quiquine ♥ Tu m'as collé un grand sourire banane pour la journée ! J'espère vraiment que la suite te plaira =D
Cricri Administratrice
Posté le 05/11/2015
WOW. Comme toujours avec la Danette, faut s'attendre à du lourd. Avec ce seul chapitre, tu nous propulses dans un monde (un temps surtout) à la fois très proche et complètement différent du nôtre. Trois scènes, seulement trois scènes, et déjà une galerie haute en couleurs de personnages, un background incroyablement fouillé et un langage complètement revisité !
Ce que j'ai aimé ? La façon dont Guevara est aveugle des yeux et ultravoyante de... euh.. l'aura ? Le binôme plutôt décalé qu'elle forme avec Hal. La totalité des dialogues et la profusion des détails. Cette société spatiale où on retrouve l'éternelle dichotomie beaux quartiers / bas quartiers, mais avec des "particularités" (c'est le moins qu'on puisse dire) qui ne ressemblent à rien de ce que nous connaissons.
L'histoire elle-même démarre vite et fort : à peine le décor est-il planté que ça y est, ça tourne mal... voire très mal. J'imagine qu'il n'est rien arrivé de bon à Wilde @_@' pour susciter une réaction empathique aussi violente chez Bo, ça devait être pas fameux de son côté. Donc un scénario bien pire que celui imaginé par Guevara. Snifou, je l'aimais déjà, moi, Wilde, avec ses p'tites fesses toutes plates.
Je reviens sur le langage très, très particulier qui n'est pas sans me rappeler Orange Mécanique : pas dans le sens que tu utilises les mêmes mots, loin de là, mais que tu as vraiment osé toi aussi créer tes propres néologismes... chapeau ! Ce que j'ai trouvé génial, c'est la différence assez marquée (en tout cas, je l'ai perçue comme telle) entre l'argot parlé d'un côté de la barrière et le langage plus sentencieux de ceux de la haute (avec tous leurs mots en -ance x'D c'est à se plier !) J'ai peut-être eu plus de mal avec la disparition de l'accent circonflexe, non parce qu'il n'est pas illogique qu'il disparaisse dans le futur, hein, mais parce que mon cerveau de lectrice pilait à chaque fois sur les mots en me gueulant "BUG BUG BUG" et moi de lui répéter à chaque fois "mais ta bouche, crétin, c'est fait exprès". Bref, ça, c'est vraiment de l'ordre du détail.
J'admire totalement ton incroyable inventivité ! Tu peux vraiment écrire des histoires complètement différentes dans des genres complètement différents avec un style complètement différent O_O
My heroïne ♥
Dan Administratrice
Posté le 05/11/2015
Ma Cwicwi ♥ Comment je suis censée savoir où me mettre moi après ça ? ;.;
Je vais commencer par un tout grand MERCI ! Tout ce que tu dis me fait très très chaud au coeur. J'imaginais pas un seul instant avoir ce genre de retour et c'est vraiment super génial de pouvoir partager ça avec les Plumes ! J'étais tellement à fond dans mon machin que je me demandais si les autres pourraient vraiment s'y sentir à l'aise ; et j'avais la crainte un peu contradictoire que ça soit à la fois trop compliqué et pas assez exotique ^^' Alors voilà, merci pour les personnages, et le background qui fait apparemment bien illusion, et le langage !
Hii puis ta petite liste me fait trop plaisir ! Surtout que j'ai eu beaucoup de mal à cerner ce que je voulais montrer du pouvoir de Guevara et comment il fonctionnait exactement. Je me suis emmêlée les saucisses tellement longtemps qu'à la fin je savais plus moi-même ce que je voulais dire x'D Hal était une pure improvisation alors je suis ravie qu'il te plaise ! Et merci pour les dialogues !
Non, effectivement, Wilde n'est pas dans une position très enviable après ça, malgré ce que Guevara pensait (pour sa défense, elle pouvait pas savoir que ça dégénèrerait). Mais je suis contente de savoir que tu as eu le temps de l'apprécier ♥ A la base je pensais pas la montrer, mais je me suis dit que pour qu'on compatisse et que la croisade de Bowie ensuite prenne tout son sens, valait mieux qu'on ait un aperçu du bestiau :P
Honte sur moi, mais j'ai jamais vu Orange Mécanique D'= (tu me rends curieuse du coup !) Mais je suis vraiment contente si au-delà des changements de mots et des néologismes, on perçoit aussi une différence de registre de langue entre eux ; parce que non seulement Aessa est une planétienne, mais elle est de la haute, effectivement, avec sa famille ; d'autres planétiens auront un phrasé plus familier, truffé de mots bizarres aussi, mais moins soutenu quoi ; et ça j'étais vraiment pas sûre d'avoir réussi à le souligner @.@ Pour l'accent circonflexe, t'es pas la première à bugger (x'D pauvre cerveau, allons, c'est normal pour lui, ne sois pas si dure :P) moi aussi ça me perturbe grandement (mais peut-être un peu moins puisqu'OpenOffice me le souligne comme une faute, alors je le mets directement à part ; j'imagine que dans le texte ici ça prend en plus par surprise !) J'espère que ça sera pas trop perturbant à la longue, en tout cas ; s'il le faut, je le remettrai =)
Recevoir des compliments sur l'inventivité venant de toi, c'est un peu le must du must, je sais même pas quoi te répondre *.* Je suis vraiment heureuse que ça t'ait plu, et j'espère que si tu reviens fureter dans la suite, elle ne te décevra pas !
Merci tout plein pour ta lecture et ton commentaire ♥
Sierra
Posté le 09/04/2016
Yo Danita de las islas espacial !
Ayé je commence le marathon des HO avec Moonshine, et... je suis conquise, comme toujours, par tes idées merveilleuses et ton génie scriptural <3 Je dois l'avouer, j'ai été totalement larguée par le prologue, mais ce premier chapitre... CE. PREMIER. CHAPITRE. C'est juste une grosse baffe, ce chapitre. Vàlà.
J'ai tout aimé, et vraiment, je suis incapable de te pondre un commentaire plus construit, parce que tout est tellement beau et génialement imaginé ! Des mondes que tu dépeints aux personnages (leur prénoms <3<3<3) et à leurs métiers et comportements, j'ai trouvé que tout était complètement fou. Quant aux déformations orthographiques, surtout dans la première partie, du point de vue d'Aessa... comment tu fais ? C'est tellement intelligent, comme façon d'imaginer les évolutions d'une langue, dans un futur plus ou moins proche. C'en est franchement déroutant, tellement ça pourrait arriver, dans quelques siècles.
Bref, un grand bravo pour cette entrée en matière magique ! Je reviendrais lire la suite, c'est une date. 
Poutous et chorizos <3 
Dan Administratrice
Posté le 09/04/2016
Hola Sierrita del sol !
Quel honneur tu me fais ! Et quel plaisir aussi ♥ Cette déferlante d'amour ces deux derniers jours m'a complètement séchée x'D Je ne sais plus quoi dire ni où me mettre, foi de chorizo.
Haha le prologue était censé faire un peu "tampon" avant l'afflux d'infos du premier chapitre, expliquer quelques termes, fixer quelques petites choses, ECHEC TOTAL, mais écoute, si tu n'as pas été perdue malgré son inefficacité, c'est tant mieux !! J'avoue que je serre toujours les fesses quand j'ouvre un commentaire sur ce premier chapitre, je l'ai repris tellement souvent et j'ai tellement toujours peur que ce soit obscur et indigeste...
Du coup des retours comme le tien m'envoient direct en orbite de la Grande Saturne à Moustache ! Alors je ne peux absolument pas t'en vouloir pour la soi-disant non contruction de ce commentaire ♥ Merci pour le monde, merci pour les personnages, merci pour les déformations qui m'ont fait tant douté et que je pensais pas qu'on pourrait les trouver aussi crédibles (tu vois, j'en perds mon vrai français, à force). MERCI POUR TOUT.
Ce serait un immense plaisir de revoir le bout de ton chorizo par ici (huhu) gnn !! ♥♥ Merci encore ;.;
Kittylou
Posté le 08/04/2016
Coucou, Danette :D
Ha ha, j’ai bien rigolé en lisant ton texte xD J’ai beaucoup aimé le côté déjanté et tous les détails qui font sourire, du canard en plastique à l’horrible interdiction des recettes de fast-food (heureusement qu’il y a la contrebande quand même :P).
Je n’ai pas eu de mal à me glisser dans ton histoire, on s’habitue très vite aux mots « déformés » qui renforcent l’aspect autre planète/autre langue. Ce qui était cool aussi, c’étaient toutes les références à des personnalités existantes (c’est donc ça le nom-mystère pour la réservation du restau à Montreuil xD).
J’ai bien aimé le don de Guevara, j’ai trouvé que c’était original qu’elle puisse prédire les événements futurs mais sans voir les images =) C’est intéressant que la population ait développé des pouvoirs aussi différents.
Bref, c’était un chouette chapitre et j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire !
Dan Administratrice
Posté le 08/04/2016
Coucou Kitty ! C'est un plaisir de te trouver ici !
Surtout pour me faire un commentaire aussi gentil ! Comment ne pas être comblée ? ♥ Je suis vraiment très heureuse si tu as apprécié ce chapitre, son côté un peu foufou et la survie miraculeuse des recettes de fast-food (on est d'accord que ça serait une perte terrible !)
Je suis d'autant plus soulagée si tu ne t'es pas sentie noyée dans l'afflux d'informations, c'est revenu quelques fois dans les commentaires donc c'est toujours rassurant quand j'ai des retours de lecteurs qui s'y glissent sans trop de problèmes ^^ Surtout avec les modifications de vocabulaire étouétou. Eh eh oui, Bowie vient bien de là ! Tu connais l'envers du décor maintenant :P
Merci pour le don de Guevara ! J'ai galéré longtemps à le fixer ET à le décrire alors je suis ravie ! Je me suis bien éclatée à leur trouver des dons différents, j'espère que je réussirai à l'exploiter v.v
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire ! Si tu t'attaques à la suite, j'espère que tu passeras un bon moment ♥
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