Arthus connaissait le nombre exact de pas qui séparaient la librairie de son père de la maison.
2 166. Précisément.
Au fil du temps le garçon avait bien remarqué que ce chiffre tendait à décroître. Le phénomène n’avait rien d’étonnant. Plus Arthus grandissait, plus ses enjambées s’espaçaient et plus il arrivait rapidement à la maison. En cinq ans, il avait ainsi économisé quatre pas, soit à peine quelques secondes de temps de trajet mais ce n’était pas négligeable lorsque l’on voyage en mauvaise compagnie.
Pendant des années, la mère d’Arthus, qui refusait que le jeune garçon ne se rende seul au village, lui avait en effet octroyé deux chaperons. Probablement les pires de tous : Molly et Gilly. Se concentrer sur ses foulées avait été le seul moyen pour Arthus d’empêcher les jumelles de lire dans ses pensées. Les filles, qui ne maîtrisaient pas encore parfaitement leur don, avaient longtemps pensé que leur petit frère était le cobaye idéal pour parfaire leur apprentissage et cela même si le magistère des Mentalistes interdisait formellement à ses mages de fouiller l’esprit d’un autre. Le passage du règlement qui mentionnait « sauf en cas de force majeure » n’avait vraisemblablement pas échappé aux filles. Découvrir où Arthus avait caché la boîte de chocolats offerts par la vieille tante Bétule pour son anniversaire relevait directement de cette exception. La faim justifiait bien tous les moyens ! Heureusement, la tactique d’Arthus s’était avérée redoutable car les chiffres qu’il récitait intérieurement s’agrégeaient comme une barrière mentale infranchissable. Par ailleurs, s'immiscer dans l’esprit de quelqu’un qui ne cesse de compter avait quelque chose de proprement dissuasif.
Cela faisait seulement six mois qu’Arthus avait été autorisé à gagner le village à pieds sans l’escorte de ces deux chaperons (à onze ans, il était temps), pourtant le garçon se surprenait encore à réciter sa comptine numérique.
De plus en plus souvent, il s’autorisait néanmoins à baisser la garde et s’adonnait à une activité bien plus distrayante : laisser libre court à son imagination, ce dont il ne manquait pas. Au gré de ses voyages à pieds, une branche noueuse tombée sur la route lors du dernier orage se transformait ainsi en un impitoyable serpent qu’Arthus s’empressait de faire trépasser à l’aide d’une dague magique, c’est-à-dire, en vérité, d’un galet un tant soit peu pointu ramassé le long du chemin. Le bruissement d’un feuillage trahissait la présence d’un elfe noir et le roulis du moulin du père Rodger, les pas d’un troll géant qui traversait la rivière. Comme Arthus était loin d’être un garçon courageux, il se créait toujours d’incroyables pouvoirs magiques capables de le sortir des situations les plus périlleuses dans lesquelles son esprit le fourrait. Malgré tout, il n’était pas rare qu’il se laisse quelque peu dépasser par la fertilité de son imagination. Le moindre bruit le faisait alors sursauter et il terminait son voyage en pressant le pas et en scrutant avec inquiétude par-dessus son épaule.
Au 460e pas, Arthus marqua un temps d’arrêt et jaugea le toit de l’unique tour de la maison familiale. Celui-ci, comme la soupape d’une cocotte-minute sous pression, se soulevait et s’abaissait nerveusement. Le garçon se mit à flairer l’air avec beaucoup de sérieux ; mieux valait savoir à quoi s’attendre ! Une odeur d’oignons s’échappait de la maison, ce qui signifiait que Mélusine s’était mise aux fourneaux. Une fois par semaine, la jeune mage de 24 ans cuisinait pendant des heures afin de satisfaire tous ses clients. Si certaines Oracles étaient capables de voir l’avenir se dessiner dans les ondulations des vapeurs d’une tasse de thé, Mélusine, elle, devinait les évènements futurs au-dessus d’un bol de soupe à l’oignon.
Arthus se décida enfin à franchir le seuil du portail. Sur la pointe des pieds, il s’engagea prudemment dans l’allée qui menait aux marches du perron. Mais ce jour-là, malgré toute la discrétion dont il essayait de faire preuve, les énormes citrouilles du jardin l’entendirent. Elles déroulèrent immédiatement leurs longs filaments bouclés et tentèrent de les enrouler autour de ses chevilles.
Le garçon détestait les citrouilles de sa mère à qui il reprochait leur besoin maladif d’affection. C’est bien connu, les courges détestent rester seules. Pour pallier ce problème, Élisabeth Pumpkin, la mère d’Arthus, avait installé des dizaines de statues dans le potager comme autant de nounous de fortune auxquelles les bras tentaculaires des citrouilles pouvaient se raccrocher en son absence.
Le jardin ressemblait donc à un véritable sac de nœuds que seule Élisabeth Pumpkin parvenait à démêler. Elle élevait en effet ses citrouilles avec une grande fermeté et, compte tenu de la taille impressionnante des cucurbitacées, il valait mieux savoir faire preuve d’un minimum d’autorité afin de ne pas se laisser déborder. Comme ce n’était pas le point fort d’Arthus, en cas d’attaque, le garçon optait généralement pour la fuite, ruse qui consistait à courir le plus vite possible en zigzaguant jusqu’au porche.
Lorsqu’Arthus pénétra dans le hall de la maison, un peu essoufflé, l’odeur d’oignons lui piqua les narines. Encore chaussé, il se pencha juste assez pour entrevoir Mélusine en train d’en éplucher tout un tas, la goutte au nez et les yeux noyés de larmes. Tandis qu’elle s’affairait, une cuillère en bois mélangeait assidûment le potage glougloutant sur le poêle.
Arthus déboutonna sa cape et l’accrocha par la capuche à l’une des huit patères de l’entrée. Seulement quatre d’entre elles (cinq, si l’on comptait maintenant la sienne) étaient occupées. Le garçon fit rapidement glisser ses yeux sur chacun des portemanteaux attribués aux enfants Pumpkin et en vint à la conclusion que Molly et Gilly étaient sorties. Il accueillit positivement cette nouvelle mais ne s’enthousiasma pas trop vite : cela ne voulait pas dire que le danger était écarté. Il ajusta son veston et souleva jusqu’aux coudes les manches de sa chemise bouffante. À peine avait-il remis un peu d’ordre dans ses cheveux qu’il se trouva nez à nez avec Catriona, sa tignasse cuivrée trempée et l’air franchement renfrogné.
— Est-ce que tu as vu maman ? grogna-t-elle d’une voix morne.
Arthus jeta un coup d’œil au petit nuage qui déversait une pluie drue sur le sommet du crâne de sa sœur. Sa frange, collée à son front, dissimulait une paire d’yeux aussi troubles qu’un jour de tempête.
— Non..., dit-il, elle n’est pas dans le jardin, c’est certain parce que je me suis fait attaquer par les citrouilles... Est-ce que tu as besoin d’aide ?
— Je ne t’ai pas sonné, objecta l’adolescente avec mépris.
Arthus fronça les sourcils. C’était pourtant bien ce que Catriona venait de faire.
— Et puis, continua-t-elle, je ne vois pas ce que tu pourrais faire pour arrêter ce déluge.
Le garçon oubliait parfois à quel point sa sœur était orgueilleuse. Rectification. Combien tous les mages étaient des êtres orgueilleux. Il ne partageait pas ce trait de caractère. Il était certain que de ne pas avoir développé de don à l’aube de ses douze ans, alors que les mages les plus précoces commençaient à percevoir l’étendue du leur à cinq, n’aidait pas à développer une estime de soi propice à l’orgueil. À Wintertown, tout le monde se fichait éperdument qu’il soit capable d’élaborer d’astucieuses stratégies pour échapper aux attaques sournoises de ses sœurs ou d’inventer des histoires incroyables. Il était Arthus Pumkin, le seul enfant du village a n’avoir pas encore développé de don.
Catriona rebroussa chemin comme elle était arrivée : maussade et trempée jusqu’aux os. Maîtriser les éléments demandait vraiment beaucoup d’entraînement.
Arthus commença à délasser ses bottines mais fût rapidement interrompu de nouveau. Une fillette aux cheveux coupés à la garçonne venait de glisser le long de la balustrade en bois de l’escalier. Elle avait atterri bruyamment en bas des marches, les deux pieds joints. C’était Georgia. Arthus l’observa s’adosser au mur, croiser les bras et prendre un air roublard qui n’annonçait rien de bon. Dans cette position, elle ressemblait à un attrape-nigaud, ces mages hors-la-loi qui cachaient sous leur imperméable tout un tas d’objets interdits par le magistère général.
— Hey, l’ami, est-ce que tu veux voir ma nouvelle illusion ? lança Georgia à l’intention de son petit frère.
— Ça dépend... Qu’est-ce que tu as prévu de me faire si je refuse ? hasarda Arthus en se déchaussant.
— Comme tu y vas ! C’est que tu me ferais presque passer pour une tortionnaire. De nous toutes, je suis sûrement la plus sympathique !
Rien n’était moins sûr. Arthus repensa au jour où elle avait lâché une illusion de citrouille à ses trousses (comme si celles de leur mère n’étaient pas assez effrayantes !) ou encore à celui où elle en avait caché une de gobelin sous son lit.
Tout à coup, un sursaut d’inquiétude redressa la jeune fille. Elle s’approcha d’Arthus, posa une main sur sa bouche pour l’empêcher de prononcer le moindre mot et pointa de son index le bout de son propre nez :
— Est-ce que tu sens ?
Il aurait fallu avoir passé une nuit entière au fond des poubelles du poissonnier de Wintertown pour ne pas relever l’atroce odeur d’oignon qui régnait dans la maison. Mais comme Arthus se rappelait que Georgia s’était couchée en même temps que lui hier soir, ce n’était forcément pas son cas.
De quelle autre odeur pouvait-elle bien parler ?
— Cette odeur de poulet rôti...
Georgia ne lisait pas dans les pensées mais sa capacité à répondre aux questions à l’avance avait quelque chose d’effrayant.
— Ça pue les enfers..., murmura-t-elle. Oh, bon sang, Lucifer !
C’est alors qu’un jet de flammes s’échappa du salon. Georgia poussa Arthus en arrière, lui évitant d’avoir les sourcils roussis, et se jeta à plat ventre sur le tapis oriental qui décorait le hall.
Émily et son dragon domestique venaient de faire leur apparition.
— Bien joué, Morduc ! le félicita-t-elle. À toi, Lilly !
Âgée de seulement 5 ans, Lilly était la petite dernière des Pumpkin. La fillette posa sa petite main encore potelée sur la carpette où Georgia était en train de rassembler ses esprits. Avant que cette dernière n’ait pu réaliser que le piège qu’on lui avait tendu allait bientôt se refermer sur elle, le tapis s’anima et l’enserra de toutes ses fibres.
— Ça, ma vieille, c’est pour avoir ensorcelé le miroir de la salle de bain ! proclama Émily, le doigt sévèrement pointé dans sa direction.
— Dois-je en conclure que tu n’as pas aimé y voir apparaître un knocker à la place de ton beau reflet ? gloussa Georgia. Voyons Émily, où est passé ton sens de l’humour ?
À ces mots, Émily donna un coup de menton en direction de Lilly. Celle-ci ferma alors son poing et l’emprise du tapis s’accentua autour du corps saucissonné de Georgia.
— Et ça, c’est pour avoir appelé Morduc, Lucifer !
Arthus n’avait rien compris à tout ce qui venait de se passer. Avoir sept sœurs toutes dotées d’un drôle de pouvoir lui avait demandé de faire le deuil d’une vie tranquille. Au sens propre comme au figuré, la maison des Pumkins était toujours très animée.
Arthus s’enferma dans sa chambre jusqu’en fin d’après-midi. Allongé sur son lit, il traça au plafond avec panache des runes à la symétrie qu’il espérait parfaite. Ce dernier point resta néanmoins difficile à juger, les dessins magiques refusant avec obstination de se matérialiser.
Si on avait demandé à Arthus quel avantage il retirait d’être le seul garçon de la fratrie, il aurait probablement répondu qu’il n’y en avait qu’un. Tandis que ses sœurs se partageaient les deux chambres de la maison, le garçon, lui, disposait du petit cagibi du dernier étage. Coincé sous le faîtage du toit, il était exigu et mal éclairé mais Arthus ne s’embarrassait pas de ces considérations esthétiques. Il disposait d’une pièce pour lui tout seul et cela suffisait à faire son bonheur. Bien sûr, cela n’empêchait pas Georgia, Molly ou Lily d’y faire irruption à longueur de temps mais le garçon pensait qu’il n’y avait pas de petite victoire.
Lorsque l’heure du repas fut sonnée, Arthus ouvrit le vieux passe-plat. Se faire monter son dîner sur un plateau-repas, directement en chambre, n’était pas le genre de la maison. Elisabeth Pumpkin avait bien d’autres citrouilles à fouetter ! Non, Arthus avait pris l’habitude d’utiliser ce conduit inusité et oublié comme d’un ascenseur pour descendre jusqu’à la cuisine. Le don d’Arthus tardait peut-être à apparaître mais il pouvait au moins se vanter de connaître la maison familiale comme sa poche… Ce qu’il ne faisait pas, bien entendu ! Mieux valait garder secrets les passages dérobés qu’il avait découverts, histoire de conserver une longueur d’avance sur ses sœurs en cas de coup tordu.
Le dîner se déroula sans embûche. Pas de ver de terre dans le potage ni d’œil de crapaud dans son verre d’eau. Ce soir-là, c’est Catriona qui monopolisa toute l’attention. Elle n’était toujours pas parvenue à faire cesser les pluies diluviennes qui s’abattaient sur elle depuis le matin et Anatole et Elisabeth Pumpkin tentaient désespérément de trouver le moyen de stopper l’aquaragie dans souffrait leur fille. En vain. Aucun des livres qui s’étaient proposés ne semblait pouvoir leur donner la solution à cet épineux problème. Arthus mangea tranquillement et parvint à s’éclipser sans même avoir terminé ses haricots verts, ce que sa mère n’aurait jamais laissé passer dans d’autres circonstances.
De retour dans sa chambre, il sortit de son sac le livre trouvé à la librairie un peu plus tôt.
— Voyons voir…
Il s’empara du bigornographe et l’approcha de son oreille. Une voix enjouée commença la lecture :
— Dans cet ouvrage, vous apprendrez à créer un animalium. Un animalium désigne un animal hôte dont un mage prend possession au terme d’un processus magique qui vise à inter changer leur conscience. Il est alors possible de commander le corps de la créature. La dose de magie nécessaire à ce sortilège…
Arthus posa le coquillage. Il ne voyait vraiment pas comment un tel livre pourrait lui être utile ? Sans don, il serait incapable de mener à bien un tel sortilège. Et, même si son pouvoir naissait enfin, il lui faudrait des années d’entraînement pour parvenir à contrôler ne serait-ce qu’un escargot.
Il continua de tourner les pages sans plus porter d’attention au bigornographe à qui il ne laissait même plus le temps de terminer ses phrases. La gravure d’un squelette de hibou attira son attention. Arthus posa son doigt sous les premières lettres de la légende et fronça les sourcils. Il s’étonna de la facilité avec laquelle il lut le premier mot. Il avait en effet reconnu les lettres qui formaient le titre du manuel : « anima-lium ». Le reste de la phrase ne fut pas du même acabit. Il faillit abandonner avant la fin du deuxième mot mais la satisfaction de l’avoir enfin déchiffré lui donna le courage nécessaire pour aller au bout de cette entreprise périlleuse. Il ânonna tant bien que mal, le nez froncé, le dernier mot.
— P-pppo-ss-ssss-t…
Une lueur illumina soudain son regard : il avait compris ! Il avait lu !
— Animalium post-mortem ! répéta-t-il tout haut, victorieux.
C’est alors que la porte de sa chambre s’ouvrit brutalement. Le cœur d’Arthus loupa un battement. D’un geste précipité par la honte, il referma le livre. Il se sentait pris en faute et coupable. Personne ne devait savoir qu’il savait lire. Ses parents seraient dévastés.
Arthus calma le galop désynchronisé de son cœur. Ce n’était que Lily. Emmitouflée dans sa robe de chambre, elle sauta d’un bond sur le lit de son grand frère et se mit à hurler :
— Une histoire ! Une histoire ! Une histoire !
Arthus sourit.
— D’accord, mais avant…
La petite fille s’immobilisa, contrariée :
— Quoi ?
Avant qu’elle ne puisse utiliser ses pouvoirs, Arthus l’a fit trébucher et se mit à la chatouiller sans ménagement jusqu’à ce qu’elle laisse échapper des éclats de rire cristallins qui retentirent jusqu’au rez-de-chaussée.
— Je viens d’avoir une super dose d’inspiration ! annonça finalement Arthus. Je vais te raconter l’histoire d’un mage très puissant qui réveilla d’entre les morts une terrible créature avant de s’emparer de son corps !
Les yeux écarquillés, cheveux en bataille, Lily se mit à ronger nerveusement l’ongle de son pouce.
— Je ne sais pas où tu vas chercher tout ça, Arthus… Mais d’accord !
Si tu savais…, pensa-t-il.
Il y a juste quelques questions qui me sont venues à l'esprit au fil de la lecture. Par exemple, je me suis demandé comment Arthus pouvait réussir à garder secret le monte-charge. Sa famille doit bien le voir en sortir quand il l'utilise pour descendre dans la cuisine, non ?
Par contre, ce chapitre m'embrouille un peu. A deux reprises, Arthus parle de cinq sœurs et... j'en compte sept ? Molly, Gilly, Mélusine, Catriona, Georgia, Emily et Lilly... A priori elles vivent toutes là, donc je suppose qu'il ne s'agit pas de cousines ? Pareil pour le nombre de patères dans l'entrée, du coup, si on compte Arthus et ses parents il devrait y en avoir dix ?
Sinon je suis très curieuse de savoir pourquoi un livre pareil a choisi Arthus, ce n'est pas banal... Quant au fait qu'Arthus n'est pas censé savoir lire : mais ! mais enfin !! J'ai hâte de savoir pourquoi c'est considéré honteux, et comment il a fait pour apprendre si c'est si mal vu.
J'aime ce concept du "anti héros", celui qui n'a pas de pouvoir et qui crée un personnage décalé dans son monde.
On voit un véritable travail sur le vocabulaire, qui permet de nous plonger totalement dans l'ambiance de l'histoire.
Je sais pas combien de temps ça t'a pris pour amasser tout ça et en faire quelque chose de cohérent, mais s'il y a bien un point fort à retenir de ce chapitre, c'est l'abondance de petits détails qu'on peut trouver à chaque ligne, que ce soit au sujet de ce qu'on peut voir à Wintertown ou au sujet de la famille d'Artus, famille qui est pour moi tout, sauf transparente. Un autre excellent point !
Ouais... j'vais lire les autres chapitres, j'ai du retard à rattraper. Puis, bon, les commentaires chapitre par chapitre, c'est cool.