- II -
Praxis.
L'obscurité de la soirée et la lumière de sa lampe de chevet dessinaient des ombres qui ondulaient sur le plafond de sa chambre. Arsène, exténuée, se trouvait étendue sur son lit à contempler le monde onirique sur le plâtre au-dessus de sa tête. Cette journée l'avait usée plus que toutes les autres bien qu'elle n'ait pas été très physique. Mais avait eu lieu la dernière représentation de la pièce de Ionesco. A chaque fois, à chaque nouveau départ d'une œuvre et d'une troupe, la fatigue s'emparait d'elle et lui pinçait le cœur. Elle soupira de nostalgie et se recroquevilla sur le côté. Ses draps sentaient le propre et ses cheveux courts encore humide tachaient son oreiller. Sa petite chambre était son lieu de calme, loin de la scène, loin des machines. Une petite bulle.
Et puis cette vérité la frappa, vint empoisonner son humeur maussade pour la rendre encore pire. Si c'était la dernière représentation de cette pièce, la troupe allait partir. Si la troupe partait, la comédienne partait aussi. Arsène ne voulait pas cela. Elle se sentait comme une enfant, en boule sur son lit et l'estomac noué. Son affection s'était portée sur cette jeune fille, ses yeux pétillants et ses cheveux dorés sans savoir pourquoi. Elle aurait voulu la connaître un peu plus. Déçue, elle ferma fort les yeux, soupira et s'efforça de penser à autre chose, comme un enfant tentant de ne pas penser au possible monstre sous son lit.
Arsène essaya d'imaginer l'extérieur. Certaines pièces parlaient d'arbres. Elle aimerait bien aller à la bibliothèque un jour pour feuilleter à nouveau les livres, passer ses doigts sur le grain du papier, s'imprégner des mots. Elle aimerait bien regarder les images des beaux livres. Son imagination travailla à la faire s'évader, et travailla tant qu'elle s'endormit.
Elle fut réveillée quelque temps après. Quelqu'un toquait à la porte. Arsène se leva rapidement et remit sommairement ses cheveux en place pour tenter de masquer son air chiffonné. Lorsqu'elle ouvrit, elle vit Jaffe et son sourire sur le seuil. Arsène fronça les sourcils d'un air interrogateur. Elle n'était pas d'humeur à faire des blagues, et elle avait très envie de retourner se coucher. Jaffe tira sur le bras de quelqu'un, et entra de force dans la petite chambre. Arsène s'apprêtait à râler, que ça ne se faisait pas de déranger les gens comme ça, de rentrer de force, et merde à la fin Jaffe, il est trois heures du matin.
Pourtant, un parfum la coupa net dans ses grommellements. Romarin. Au même moment, Jaffe alluma la lumière et se laissa aussitôt tomber dans un fauteuil tout en contemplant Arsène, prise de court et les yeux plissés d'éblouissement, face à Rhòs. Voir un sourire béat se glisser sur le visage de son amie acheva de la faire rire aux éclats. La comédienne, très amusée de la situation vint enlacer la petite machiniste.
« -Je tenais à venir te voir, et ne sachant pas où te trouver, j'ai demandé à ton amie. dit-elle, d'une voix si douce qu'elle en paraissait divine. Je ne voulais pas te réveiller, mais encore moins partir sans te dire au revoir ! »
Arsène oublia sa fatigue et sa mauvaise humeur et se laissa submerger par cette joie. Elle tenta de rendre sa gorge moins sèche et sa voix plus claire puis articula quelques mots.
« -A mon avis c'est le réveil le plus légitime de tous les temps ! Vous partez demain matin ?
-Ça en a tout l'air...
Jaffe s'agita, tout excitée. Arsène se demandait ce qui lui prenait.
-Moi aussi j'aurais bien aimé que tu restes. »
Jaffe, se tortillait encore plus sur son fauteuil et lançait des regards insistants à la comédienne. Si la machiniste n'avait pas été intriguée, elle aurait gloussé à cette vue.
« -Jaffe, qu'est-ce que t'as ?
-Une surprise s'agite au bord de mes lèvres et c'est vraiment difficile de la contenir.
-Une surprise ? Que se passe-t-il ? fit Arsène, jetant des coups d’œils à chacune de ses invitées imposées.
-C'est que... commença la comédienne, tout sourire. C'est que j'ai dit au directeur du Grand Théâtre qu'on se sentait bien ici, et que partir aussi tôt m'attristait. Alors il m'a proposé de rester, et qu'il allait voir pour engager d'autres comédiens. Il m'a dit avec beaucoup d'émotion que ça lui permettrait de réaliser un vieux projet, celui de créer pour une courte durée une petite troupe fixe ici-même ! »
Ses yeux ambrés se firent plus étincelants et Arsène ne put se retenir de bondir dans les bras de la demoiselle. Elle était si heureuse en cet instant !
« -C'est génial que tu puisses rester !
-Oui, j'en suis comblée ! »
Leurs yeux pétillaient. Toutes trois bouillonnaient de joie et emplissaient de rires la chambre. L'estomac d'Arsène s'était dénoué et cette nouvelle venait parfaire sa journée.
Vint ensuite le temps pour les deux invitées inattendues de partir et de plonger dans les entrailles du sommeil. Elles s'enlacèrent sur le pas de la porte, échangèrent quelques dernières paroles amicales. Avant que la porte ne se referme, la comédienne laissa glisser de ses lèvres la réponse à l'une des nombreuses questions qu'Arsène se posait ; « Au fait Arsène, je m'appelle Rhòs ».
La machiniste fût frappée de voir combien ses yeux étaient verts. La porte se referma et laissa passer encore quelques bribes d'un parfum de romarin.
Elle se recoucha alors que déjà les oiseaux chantaient dehors. Mais c'est ravie qu'elle s'enveloppa dans ses draps, et cette joie l'emporta voguer dans ses rêves.
°
Le jour inondait la pièce. Quelle heure pouvait-il bien être ? Un coup d’œil vers l'horloge lui indiqua qu'il était bien trop tard. Eh merde. Elle se leva en pestant, et comme une furie, piochait à la va vite des affaires dans la commode, courut aux salles de bains en claquant toutes les portes derrière elle. Peu importe le bruit monstrueux qu'elle faisait, elle était en retard, et beaucoup savaient combien elle détestait être en retard. A près une rapide toilette, elle traça vers la cuisine et piqua une pomme dont le jus acide lui procurait une satisfaction toute particulière. Elle déboula dans les coulisses, si vite qu'elle percuta Nash qui s'écroula au sol, abasourdit.
« Hey, mademoiselle a du retard et a envie de tout péter ?!
-Ne m'appelle pas mademoiselle, et excuse-moi pour la violen...
-T'inquiète pas, coupa-t-il, son habituel sourire bienveillant illuminant sa figure, on vient tout juste de commencer.
-Quel est le programme ?
-On finit de démonter les décors, on avait plus de temps hier soir, et l'heure c'est l'heure. Après on a une petite réunion bien sympathique et très utile, comme toujours. A ce qu'il paraît le directeur veut nous annoncer quelque chose. Haha ! J'espère que c'est pas un truc pourri qui va nous tomber dessus !
-Oh que non !
-Quoi ? Tu sais ce que c'est ?
-Non non, oublie.
-D'accord, je vais faire comme si de l'air virevoltant occupait toute la place dans ma petite tête. »
Il avait illustré ses propos avec des gestes qui caractérisaient son personnage. Il était toujours plein d'énergie, bondissant, souriant. Un petit soleil aux bouclettes agitées.
« Allez, assez parlé, viens m'aider à démonter le reste des plaques ! »
Le garçon l'entraîna aussitôt vers la scène, où déjà du monde s'affairait. On entendait le cliquetis des outils sur les mécanismes, le bruit du tire-pales qui déplaçait les plate-formes, et les voix des techniciens et machinistes, leurs blagues, leurs rires.
Une fois la scène débarrassée et le dernier coup de balai passé, l'équipe se rendit au sous-sol en un troupeau parlant de tout et du rien, qu'on entendait venir à l'ampleur du brouhaha qu'ils faisaient. Arsène retrouva Jaffe et elles échangèrent toutes deux un radieux sourire. Nash et son frère, Alcin, les rejoignirent sans plus tarder. Comme toujours, le plus jeune et vif des deux parlait d'un ton enjoué et blaguait sur tout et n'importe quoi. Nash et sa bonne humeur indétrônable. Arsène adorait son enthousiasme, mais à cet instant précis elle avait cessé de l'écouter. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à Rhòs, à cette surprise. Elle avait hâte, sans vraiment savoir pourquoi, mais elle exultait.
Cette petite salle familière amusait toujours Arsène. Son mur rempli d'affiches de pièces de théâtre, le parquet grinçant et son grand tapis marocain, la porte vitrée à demi ouverte attenant au bureau d'études et d'où parvenaient des bribes de discussions des scénographes, la grande table carrée au centre de laquelle trônaient encore les maquettes de la précédente prestation créaient un joyeux bordel ressemblant à tout sauf à une salle de réunion classique. Chacun s'assit sur les vielles chaises grinçantes pour certaines, et bancales pour d'autres. Le calme s'installa rapidement. Le directeur finit rapidement de lire la page de son livre, le posa et après s'être gratté la gorge, prit la parole.
Il commença à expliquer avec joie son nouveau projet, celui de la troupe fixe du Grand Théâtre. Il parlait d'un ton enjoué, faisait de grands gestes pleins d'enthousiasme et son bonheur était ravissant à voir.
La troupe serait constituée de certains membres volontaires de la précédente, ainsi que d'autres comédiens. Il la voulait plus grande. Il évoqua même la possibilité de travailler sur plusieurs petites pièces à la fois.
Pendant qu'il parlait, Arsène observait la pièce. Elle vit très vite les membres de la troupe. Elle vit Rhòs bien plus vite. Mais d'ailleurs, comment ne pas la voir ? Elle irradiait d'une lumière, une aura de comédienne. Elle écoutait le directeur, souriante.
« C'est pourquoi je vais recruter ». Ces mots sonnèrent aux oreilles d'Arsène avec bien plus de sens que les autres, la ramenèrent brusquement à la réalité. Son cœur se mit soudainement à bondir et plus rien ne semblait exister. Comme si quelque chose au fond d'elle, quelque chose d'interdit s'était réveillé. Elle dût lutter pour mettre ses pensées de côté. Elle dût se faire violence pour ressaisir l'instant présent, comprendre ce que le directeur achevait de dire, rassembler ses forces pour se lever et quitter la salle comme tous les autres. Elle ne devait pas y penser, ne devait pas accorder d'importance à un rêve totalement irréalisable. Ce n'était pas pour elle.
« -Arsène, tout va bien ? Interrogea Jaffe, voyant que son amie n'était pas dans un état habituel
-Oui oui.
-T'as l'air un peu bizarre. Un peu comme si tu..
-Tout va bien. C'est la fatigue. »
La machiniste répondait vaguement. Mais ses pensées avaient ouvert une brèche d'où ne cessait de sortir un écho enchanteur. Toute la journée, ces mots ne cessèrent de résonner.
°
Son sommeil tranquille guida Arsène dans le silence d'une vieille cathédrale. Les larges colonnes s'effritaient, contraintes à subir l'emprise du temps. Elle leva la tête. Les arches nues s'élançaient avec toute la grâce dont elles étaient capables, se découpant sur le bleu du ciel. Arsène eut le souffle coupé, le plafond de cathédrale était le ciel lui-même. L'édifice respirait et procurait ce fascinant sentiment d'infinité. Le calme qui régnait n'était en rien inquiétant, mais d'une sacralité pure. Jamais Arsène n'avait ressenti une telle cohésion d'elle-même, des choses, du monde.
Le vent effleurait sa figure et elle était heureuse. Ses pas résonnèrent sur le sol frais et Arsène entendit un éclat de rire près d'elle. C'était Rhòs qui se tenait à ses côtés. Elle dit quelques mots qu'Arsène n'entendit pas, puis sembla les répéter un peu plus fort. Sa bouche se déforma drôlement, atrocement même. Maintenant elle criait muettement, et enserrait beaucoup trop fort sa main autour de celle de la machiniste.
Tout à coup, un tremblement saisit le monde et de grandes fissures lézardèrent les colonnes qui s'effondrèrent sitôt après. La treizième heurta Arsène de plein fouet.
Redressée en un sursaut sur son lit, la jeune fille tenta de calmer sa respiration haletante.
Me voilà de retour chez toi. Pour me remettre dans le bain, j’ai relu le premier chapitre.
À mon humble avis, Arsène et Rhòs se lient d’amitié trop subitement. Il faudrait au moins un dialogue de plus entre les deux. Par exemple que Rhòs ait un souci et qu’Arsène soit là au bon moment pour l’aider ou recueillir ses états d’âme, ou alors qu’elles se découvrent une connaissance commune… Il faut quelque chose, ne serait-ce qu’un prétexte, pour créer un lien.
Dans ce chapitre, on commence à ressentir l’ambiance du groupe et certains personnages commencent aussi à ressortir, à se distinguer. C’est justement ce qu’il faut pour qu’on s’y attache. Dans la scène du début, c’est dommage d’employer le nom Rhòs avant que la comédienne ne le révèle à Arsène.
Je ne sais pas si c’est le contenu ou la forme qui te dérange dans ce chapitre. De mon côté, je suis d’accord avec Ethel et Coursiere concernant les tournures des phrases. À la première lecture, j’ai eu une impression de maladresse par endroits et à la deuxième lecture, je me suis habituée à ton écriture. C’est toujours difficile de savoir dans quelle mesure on peut reprendre, retravailler les phrases d’une autre plume. J’en ai quand même relevé quelques-unes plus bas.
Coquilles et remarques :
et ses cheveux courts encore humide tachaient son oreiller [humides]
j'ai demandé à ton amie. dit-elle, d'une voix si douce qu'elle en paraissait divine. [Il faut mettre une virgule à la place du point après « ton amie » et enlever la virgule après « dit-elle ».]
jetant des coups d’œils à chacune de ses invitées imposées [des coups d’œil]
celui de créer pour une courte durée une petite troupe fixe ici-même ! [ici même]
La machiniste fût frappée de voir combien ses yeux étaient verts [fut ; pas d’accent circonflexe au passé simple]
Elle se leva en pestant, et comme une furie, piochait à la va vite des affaires dans la commode, courut aux salles de bains [piocha / à la va-vite]
Peu importe le bruit monstrueux qu'elle faisait, elle était en retard, et beaucoup savaient combien elle détestait être en retard. [Je mettrais « Peu importait »]
et piqua une pomme dont le jus acide lui procurait une satisfaction toute particulière [procura ; « ou une de ces pommes dont le jus acide lui procurait » si tu veux dire qu’elle mangeait souvent cette sorte de pommes]
si vite qu'elle percuta Nash qui s'écroula au sol, abasourdit [abasourdi]
A ce qu'il paraît le directeur veut nous annoncer quelque chose. [Il faudrait mettre une virgule après « paraît » / À ; l’Académie française recommande de mettre les accents sur les majuscules parce qu’ils ont pleine valeur orthographique]
le bruit du tire-pales qui déplaçait les plate-formes [les plates-formes. Dans le chapitre 1, tu écrivais plateformes ; il faudrait choisir une graphie et ne plus en changer. En un mot, c’est l’orthographe rectifiée (de 1990)]
en un troupeau parlant de tout et du rien, qu'on entendait venir à l'ampleur du brouhaha qu'ils faisaient [ de tout et de rien / qu'il faisait ; on parle du troupeau]
à cet instant précis elle avait cessé de l'écouter. [Il faudrait mettre une virgule après « précis ».]
la porte vitrée à demi ouverte attenant au bureau d'études et d'où parvenaient des bribes de discussions [attenante ; c’est un adjectif et pas un participe présent / il faudrait enlever le « et » avant « d’où parvenaient » ; elles parviennent du bureau, pas de la porte]
créaient un joyeux bordel ressemblant à tout [« bordel » est vulgaire ; je propose bazar, pagaille, désordre / il faudrait ajouter une virgule avant « créaient » parce que le groupe sujet est très long.]
Chacun s'assit sur les vielles chaises [vieilles]
Le calme s'installa rapidement. Le directeur finit rapidement [Pour éviter la répétition, je propose : « Le calme s’installa en un instant » ou « le calme ne tarda pas à s’installer »]
Elle dût lutter pour mettre ses pensées de côté. Elle dût se faire violence [dut ; pas d’accent circonflexe au passé simple]
-Arsène, tout va bien ? Interrogea Jaffe, voyant que son amie n'était pas dans un état habituel [interrogea ; minuscule / il manque le point à la fin de la phrase]
contraintes à subir l'emprise du temps [de subir ; on contraint qqn à faire qqch, mais on est contraint de faire qqch]
Tournures :
Mais avait eu lieu la dernière représentation de la pièce de Ionesco. [Cette tournure est bizarre ; je trouve que ça n’apporte rien de mettre le verbe au début de la phrase]
Son affection s'était portée sur cette jeune fille, ses yeux pétillants et ses cheveux dorés sans savoir pourquoi [Syntaxe : ce n’est pas l’affection qui ne sait pas pourquoi. Il faut donc écrire « sans qu’elle sache pourquoi » / j’ajouterais une virgule après « dorés ».]
comme un enfant tentant de ne pas penser au possible monstre sous son lit.[J’ajouterais un mot : tapi sous son lit (ou caché sous son lit)].
Arsène s'apprêtait à râler, que ça ne se faisait pas de déranger les gens comme ça, de rentrer de force, et merde à la fin Jaffe, il est trois heures du matin. [Je trouve qu’il faudrait structurer cette phrase, par exemple à l’aide de la ponctuation : « Arsène s'apprêtait à rouspéter : ça ne se fait pas de déranger les gens comme ça, de rentrer de force, et – merde à la fin, Jaffe ! – il est trois heures du matin. »]
prise de court et les yeux plissés d'éblouissement, face à Rhòs [pour plus de clarté, il faudrait enlever la virgule avant « face à Rhòs » ; il faudrait également mieux préciser qu’elle ne remarque la présence de Rhòs qu’à cet instant.]
Voir un sourire béat se glisser sur le visage de son amie acheva de la faire rire aux éclats. [Pour pouvoir dire « acheva de », il faut d’abord montrer qu’elle commence à rire doucement ou qu’elle se retient de rire.]
Toute la journée, ces mots ne cessèrent de résonner. [Il faudrait ajouter « en elle », « dans sa tête » ou quelque chose de ce genre]
<br />
Tu devrais remplacer les tirets de dialogue par des cadratins (—). Si le cadratin ne figure pas dans les options d’autocorrection de ton traitement de texte, tu peux le rajouter. Dans LibreOffice, il apparaît si je tape trois tirets suivis d’une espace. Il y a la même fonction dans Word avec un nom un peu différent.
<br />
Je viens de commencer ton histoire et j'aime beaucoup l'ambiance !<br />
<br />
Le premier chapitre est vraiment très bien, c'est une très bonne introduction du personnage principal, on ressent de suite de la sympathie pour Arsène et on espère qu'elle arrivera à réaliser ses rêves qu'elle essaie de refouler.<br />
<br />
Le monde du théâtre est aussi très bien décrit, et j'ai trouvé vraiment sympa de mettre un morceau de la pièce !<br />
<br />
J'ai effectivement trouvé le chapitre 2 un peu en dessous du 1, surtout la première partie que je trouve assez rapide.<br />
C'est surtout au niveau de la relation Arsène/Rhos, je trouve qu'on ne comprend pas trop pourquoi elle viendrait informer Arsène au milieu de la nuit. Peut-être que tu pourrais développer un peu plus ce coup de coeur mutuel ?<br />
<br />
Et j'ai noté quelques petites coquilles dans ce chapitre 2 :<br />
"- ses cheveux courts encore humide" = > humides<br />
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- "Arsène s'apprêtait à râler, que ça ne se faisait pas de déranger les gens comme ça, de rentrer de force, et merde à la fin Jaffe, il est trois heures du matin." => je trouve la tournure un peu bizarre, peut-etre rajouter un "lui dire que" avant "ça ne se faisait pas"<br />
- A près une rapide toilette, : espace en trop :)<br />
- 'en un troupeau parlant de tout et du rien' : de<br />
<br />
Je lis la suite dès que je peux :)
J'adore toujours autant l'atmosphère du théâtre et toutes les couleurs que ton texte met dans ma tête. Et Arsène est encore tout à fait charmante, j'admire sa passion ! C'est trop cool que la troupe reste plus longtemps.
À la fin, Arsène est emballée parce qu'elle a envie de rejoindre la troupe ? Je ne suis pas certaine d'avoir tout à fait compris.
Il y a aussi ce passage qui a causé chez moi une petite incompréhension : « Jaffe alluma la lumière au même moment, faisant plisser les yeux d'Arsène d'éblouissement, se laissa tomber dans un fauteuil et partit dans un éclat de rire en voyant la tête de son amie sur lequel se glissait un sourire béat. La comédienne vient enlacer la petite machiniste. » J'aurais aimé une phrase de transition ou quelque chose qui indique que Rhòs est dans la pièce ; là j'ai trouvé que le changement de la comédienne n'est pas là à la comédienne fait un câlin était peut-être un peu brutal, et j'ai cru aussi à un moment qu'en fait Jaffe n'était pas là, que c'était seulement Rhòs et qu'Arsène avait juste cru que c'était Jaffe. Donc quand dans la narration a dit qu'il y avait trois personne, j'ai comme été surprise :D Mais c'est vraiment juste un détail.
J'ai hâte de voir comment tout ça va évoluer ! Ton univers est très chouette !
Quelques détails :
« Mais avait eut lieu la dernière représentation de la pièce de Ionesco. » : avait eu. Et puis aussi je ne sais pas, mais j'ai trouvé que c'était peut-être un peu étrange que cette phrase commence par un mais. Normalement je ne suis pas contre les mais en début de phrase, mais ici, ça m'a paru peut-être plus ou moins approprié avec le contexte.
« ses cheveux courts encore humide tâchaient son oreiller. » : humides tachaient
« Elle fut réveillée quelques temps après » : quelque temps
« la tête de son amie sur lequel se glissait un sourire béat » : sur laquelle
« Jaffe s'agita, toute excitée » : tout excitée
« Des yeux ambrés se firent plus étincelants » : Ses yeux ambrés, peut-être ? Pour moi, un « des », ça veut dire qu'on introduit quelque chose de nouveau qui n'appartient à rien, là je voyais un peu des petits yeux ambrés sortis de nulle part qui flottaient dans le vide xD
« le dernier coup de balais passé » : balai
« Arsène retrouva Jaffe et échangèrent toutes deux un radieux sourire » : je pense qu'il manquerait un pronom ici
« la porte vitrée à demie ouverte » : à demi ouverte
« il y eût le noir, sans douleur » : eut
Aaah c'est que ça manque de clarté alors ! Non, en fait, Arsène rêve d'être comédienne mais son rang ne le permets pas, et l'annonce de la création du troupe propre au Grand Théâtre ravive en elle l'espoir de le devenir un jour. ;)
J'ai essayé d'arranger ce passage (parce que c'est vrai qu'il n'est pas très compréhensible XD), il faut que je mette à jour le chapitre !
Merci pour les corrections de fautes que je ne vois pas ! XD Le "Des yeux ambrés" était en effet un faute de frappe ^^ Quoique àa pourrait donner un côté surréaliste au récit héhé (mauvaise idée)
Encore merci pour ton retour ! J'espère te retrouver bientôt !
Je profite qu'on ait fait une petite lecture PAenne en commun avec Eryboute et Claquiboute pour te laisser un commentaire sur ces deux premiers chapitres !
D'abord, je dois dire que par rapport aux extraits d'Ascendia que j'ai pu glaner par-ci par-là, je trouve que tu as fait des progrès énormes ♥ J'ai l'impression qu'avec cette histoire tu as vraiment trouvé ton style et ta patte, c'est tout plein de poésie, les descriptions nous plantent bien le décor, bref, j'adhère complètement !
Histoire de chipoter un peu, je dirais simplement qu'au tout début, le passage concernant Arsène et son rapport au théâtre pourrait être un poil plus clair ; en fait, je trouve que tu fais pas mal d'allers-retours qui brouillent un peu la compréhension : elle aime le théâtre - elle aurait voulu en faire - mais elle aime être machiniste - mais elle apprend les rôles parce qu'elle aimerait être comédienne. Tu vois le genre ? Ca vaudrait peut-être le coup de rassembler les réflexions qui concernent le positif de sa situation actuelle, puis d'embrayer sur les petits regrets ou les ambitions cachées qu'elle a. Je sais pas si je suis claire ^^'
Aussi, dans le second chapitre, il me semble que quelques passages pourraient avoir plus de dynamisme si t'en faisais des dialogues plutôt que de la narration rapportée. Je pense particulièrement au moment où Jaffe parle à Arsène à la fin de la réunion.
Bon comme tu vois ce n'est vraiment pas grand-chose ! J'adore les personnages que tu nous présentes pour le moment ; la relation d'Arsène avec Rhos pourrait paraître un peu rapide, ou "injustifiée" parce qu'on ne les voit pas échanger beaucoup et qu'elles semblent vite très amies, voire un peu plus, mais c'est finalement assez plaisant ! Pour le reste, ce Grand Théâtre donne l'impression d'être un gros nid bien chaud, plein de gens sympa et baigné dans une atmosphère quasi féérique ♥ J'aime beaucoup !
Le côté steampunk est vraiment plaisant (j'ai juste été perturbée par l'évocation d'un écran dans le chapitre un ; j'imaginais tout ça beaucoup plus rétro, mais finalement tu voulais peut-être nous induire en erreur ?) et Arsène est un personnage auquel on s'attache très vite !
J'essayerai de ne pas trop traîner pour lire la suite ! Des ziboüs !!
Rhaaa, quel merveilleux commentaire ! Je frétille !
Ca me fait tellement du bien de savoir que j'ai fait des progrès x) (en même temps, ça aurait été inquétant sinon ^^) Moi aussi j'ai l'impression de m'être trouvée avec ce projet ! Et il m'y reste encore tant de choses à explorer !
J'aime le chipotage, fais-toi playsir ! Eh oui, c'est vrai ! Je n'avais pas remarqué, mais maintenant que j'ai relu le passage, je m'en rends compte. Ca donne un côté un poil bordélique. Je vais essayer de faire ça ! (héhé, je suis curieuse de ce que ça peut donner)
Hahaha des dialogues. X) C'est mon point faible et c'est pour ça qu'il y en a peu, histoire d'éviter de faire trop de merde ^^. En fait, ici il n'y avait pas dialogues parce que je trouvais pas ça forcément très important, ou pas assez pour l'écrire "réellement". Mais je n'avais pas pensé au fait que ça pouvait ramollir le chapitre ! Du coup je vais essayer de faire un truc pas trop long (et utile :D) !
Oooh, si les personnages te plaisent, ravie je suis ! C'est vrai qu'entre Arsène et Rhòs, ça se passe super vite. Je me suis d'ailleurs demandé si ce n'était pas trop bizarre. Mais je me dis que venant d'Arsène, ce n'est pas si étonnant que ça, vu qu'elle est vachement admiratrice et en plus de ça, impulsive, ça peut s'expliquer. Elle fout tellement d'amour vers Rhòs que ça se fait tout seul x)
Je suis contente d'avoir réussi mon impression de nid bien chaud <3 C'est un peu comme ça que je le perçoit, un petit monde clos et assez douillet au milieu d'un autre ! Waaa, féérique, carrément ! :D
C'est marrant parce qu'au départ je voyais vraiment le projet avec une bonne touche steampunk, mais maintenant, je suis arrivée à un stade où je la remarque même plus XD Ca fait tellement partie du truc que c'est fonduuuu. C'est une super remarque pour l'écran, parce que je n'y aurais JAMAIS pensé ! Ca m'a parut tellement naturel cet écran x). Du coup j'avais même pas mis ça en parallèle avec le monde d'Asrène ! Alors maintenant ça fait naître d'autres questions, est-ce que je le garde ou pas ? Est-ce qu'il y a des écrans chez eux ? Hmmm, une grande réflexion m'attend ! A moins que ce problème de "temporalité" soit vraiment pour vous induire en erreur huehuehue !
Mërci !
Peut-être enlever un ou deux paragraphes, pour entrer plus vite dans l'intrigue ?
Mais est-ce, ce que tu souhaites ?
Bonne soirée
Je ne sais pas si supprimer des paragraphes aiderait. J'ai l'impression qu'ils sont quand même un minimum nécessaires.
Merci, peut-être à bientôt !