Immense

Je t’aime

Je t’aime, je t’aime encore et puis toujours, un an plus tard

Ils m’ont dit que tout passe comme un ciel nuageux finalement engloutit par le soleil

Mais puisque je le vois le soleil, devant moi à chaque instant, le rêve des rêves suivant sa proie heureuse

C’est un ciel bleu et brillant, fluide comme son geste qui m’embrasse les yeux

Ils m’ont dit : « Cesse donc de torturer la plaie de l’astre humain »

Oui, celui autour duquel nous tournons tous : notre cœur bourgeonnant aux printemps passionnés

Je t’aime

Je t’aime encore

Mais je n’écris pas de poèmes d’amour, c’est une mode surannée

Sur cette année cependant, laisse-moi écrire ton nom qui me rappelle les rires candides d’un muguet pétillant d’élégantes odeurs

A celles qu’on aime sans un mot

A celles qu’on aimera, et celles aimées autrefois – car on aime un jour ou l’autre et on se souvient toujours, en voyant les feuilles mortes, des baisers que l’on donnait à la lune puisque l’on ne pouvait vous les donner à vous