"La seule signature au bas de la vie blanche, c'est la poésie qui la dessine"
René Char, dans La parole en archipel.
Je paraphe l'angoisse de mon nom, l'espoir, la souffrance de l'inutile, du futile, de cette vie versatile, la torture de l'esprit par l'esprit et peut-être aussi la tendre clarté amoureuse filtrée par la paupière close de mon âme.
Tous ces traits de crayon n'attendent pas même la fin de notre vie pour se libérer du carcan de la pensée, seule la poésie froisse encore de sa main millénaire la page blanche de notre histoire.